mardi 30 juin 2015

Deux militaires français soupçonnés de pédophilie au Burkina

Deux soldats français, soupçonnés d’avoir commis de pédophilie sur deux enfants au Burkina, ont été suspendus par le ministère français de la défense, indique LeMonde.fr, citant l’AFP.

« Informé de ces soupçons, le ministre de la défense a immédiatement signalé les faits allégués aux autorités judiciaires françaises compétentes (…). Il a également suspendu les deux soldats », précise le ministère français.

Le Parquet de Paris, selon toujours Le Monde, a ouvert une enquête préliminaire sur des soupçons d’agressions sexuelles sur mineur par des soldats français en mission au Burkina Faso. Il faut rappeler que plus de 200 soldats français sont stationnés au Burkina Faso dans le cadre de l’opération de lutte antiterroriste Barkhane qui couvre cinq pays du Sahel, du Mali au Tchad. 


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18e édition de la Nuit du communicateur : Les «Galian», symbole du professionnalisme des métiers de la presse

Ceci est l’hebdomadaire chronique du gouvernement. Elle traite cette semaine des Galian.

Le palmarès de la 18e édition des « Prix Galian » sera proclamé le vendredi 03 juillet 2015 au SIAO au cours de la Nuit du Communicateur sous la présidence d’honneur de Monsieur le Président du Conseil national de la Transition, Cherif Moumina Sy. Cette nuit de l’excellence est présidée par le ministre de la Communication, chargé des relations avec le Conseil national de la Transition, Porte-parole du gouvernement, Monsieur T. Frédéric A. K. Nikièma.

Ces prix d’excellence en journalisme et en communication sont décernés chaque année par le ministère en charge de la Communication avec l’appui de ses partenaires dans le but de récompenser et de valoriser  les auteurs des meilleures productions médiatiques traitant de sujets divers.

Selon Monsieur Roger Nikièma, fondateur de la Radio Salankoloto, premier président du jury qui a suggéré cette dénomination du prix, le « Galian »  symbolise à la fois le tam-tam et l’homme, ce n’est pas seulement le tam-tam, ce n’est pas seulement l’homme ; ce sont les deux ». Cet instrument est joué lors des rites d’initiation, mais aussi lors des travaux communautaires.

« Les Prix Galian » ont pour objectif de donner du rythme aux journalistes, de les accompagner quotidiennement dans leur travail, l’objectif recherché étant de positionner les productions journalistiques et le paysage médiatique burkinabè parmi les meilleurs de la sous-région.

Un prix de plus en plus convoité

Depuis la première édition en 1998, l’engouement pour les « Prix Galian » est en croissance continue, faisant de la compétition le rendez-vous annuel majeur des professionnels des médias et de la communication.

En effet, l’ouverture de la compétition aux œuvres de la presse en ligne, la revalorisation du montant des prix officiels ces dernières années et la pertinence de son initiative ont suscité un engouement de plus en plus grand dans la compétition

Pour la présente édition, Au total 246 œuvres des différents  genres journalistiques ont été examinés des jurys. Elles se composent  de 200 œuvres en Français et 26 en langues nationales. Ce chiffre est en deçà de celui de l’année dernière (304 œuvres).une baisse qui s’explique par des problèmes conjoncturels d’ordre organisationnel.

La célébration des «Prix Galian» est l’un des événements phares du ministère de la Communication. Mais  La célébration du  «Prix Galian» n’est pas une fin en soi. Elle est une des expressions de la volonté du département de la communication de professionnaliser le milieu des medias. Résolument engagé, sous la houlette de son premier responsable à atteindre de ce but, le ministère multiplie les actions concrètes. La priorité est accordée à l’amélioration des conditions de vie et travail des hommes et des femmes de medias. C’est dans cette optique le ministère a fait de l’amélioration  du  cadre juridique et institutionnel du secteur une urgence.  Pour ce faire, il s’est attelé à la proposition de textes qui consacrent la dépénalisation des délits de presse, la proposition d’une loi régissant la publicité et l’accès à l’information publique, l’adoption des cahiers de charges et des missions des médias publics, la relecture du statut des médias public pour en faire de véritables médias de service public. On peut également noter la défiscalisation des matériels et équipements de production des médias privés, l’augmentation de la subvention de l’Etat à la presse privée, la mise en place d’un fonds de soutien à la presse.

Un président d’honneur en phase avec les attentes

Cette volonté de parvenir au bien être des acteurs des media a guidé le choix du  président d’honneur des galian  2015. En effet, le Président du CNT, journaliste de profession, porte en lui l’aspiration du monde de l’information et de la communication. Monsieur Cherif SY, Président du Conseil National de la Transition, est surtout connu pour son engament sans faille en faveur de la liberté de presse, sœur jumelle de la démocratie. Ce faisant, il est parfaitement en phase avec les aspirations des medias dans un Burkina Faso post insurrectionnel qui rêve de voir la liberté, l’intégrité, la transparence et l’amour d’autrui devenir le socle de sa société.

Ministère de la Communication, chargé des relations

avec le Conseil national de la Transition.


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Mission d’observation des élections municipales, communales et locales du 28 juin 2015 Le consortium des Ong fait le compte rendu

La mission d’observation déployée par le consortium composé des Ong Alcrer, Social, Cnp et Wanep-Bénin a fait une déclaration préliminaire sur les constats faits par les observateurs au cours des élections du 28 juin dernier. Dans l’ensemble, les irrégularités notées n’entachent pas la crédibilité du scrutin.

Cette mission du Consortium a observé 2753 postes de vote dans 2388 villages du Bénin. En effet, les 270 observateurs envoyés sur le terrain ont constaté que beaucoup de postes de vote ont respecté l’heure d’ouverture. Certains postes de vote (Pv) ont même ouvert avant 7 heures. C’est le cas par exemple du Pv1 de l’Epp Wahasson à N’dali qui a ouvert à 6h43 minutes. Mais dans d’autres centres, des retards sont observés. Ce qui s’est justifié à Natitingou dans l’arrondissement de Peporiyakou où les Pv1 et 2 ont ouvert à 13h 30 minutes. En outre, les matériels de vote ont été reçus le plutôt possible dans plusieurs centres de vote. Mais il est noté toutefois que certains postes de vote n’ont eu conformément aux dispositions tous les matériels de vote. C’est le cas des Pv1 de l’Epp Towa de Porto-Novo et Pv de l’Epp Vèha à Lokossa. L’utilisation de ces matériels n’a pas été totalement efficiente, car des bulletins réservés pour les communales sont utilisés à la place des locales dans des centres, de même que des cachets. Ce qui a entrainé l’annulation des voix. Il est remarqué que les agents de sécurité n’ont pas été déployés dans tous les centres comme Epp Malumè dans Klouékanmè, Oganla Nord dans le 3ème arrondissement de Porto-Novo. Des cas d’échauffourées sont enregistrés. Si l’on considère généralement la présence des 7 membres du poste de vote, la présence des délégués des partis et alliances des partis dans les Pv, il a eu du respect scrupuleux des nombres exigés par les règles électorales. Mis à part les observateurs du Consortium, les observateurs de l’Ong Alcrer et Social Watch, du ministère de l’intérieur et de bien d’autres étaient sur le terrain. D’autres incidents majeurs ont été identifiés. Notamment l’interruption du scrutin par des militants à cause de l’absence de logo des partis ou alliances de partis à Akpro-Missérété. On a noté aussi des perturbations du processus du vote par des jets de pierre à l’Epp Djakotomey pour des raisons diverses. L’interruption du vote pendant 40 minutes est aussi notifiée à Cadjèhoun à cause du cachet d’identification.

 

Appel à la Céna et aux Osc

Le consortium salue les efforts fournis par la Céna pour la bonne réussite de deux scrutins. Par ailleurs, il l’invite à organiser dans un bref délai les élections locales pour tous les villages et quartiers de ville suspendus dans le cadre de ces élections passées ; coordonner avec le centre de traitement, les corrections des listes de la nouvelle distribution des cartes d’électeur, mettre l’accent sur la qualité de la formation des électeurs pour améliorer les prochaines élections ; faciliter l’identification des agents de poste de vote en les dotant de gilet de différentes couleurs. L’Organisation de la société civile est conviée à travailler en synergie avec les partis politiques pour la transformation des causes de faible participation des citoyens, travailler au renforcement de la sensibilisation des citoyens.

 


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Après les élections apaisées : Léonce Houngbadji initie des prières pour le Bénin et Yayi

Léonce Houngbadji, depuis hier, mardi 30 juin 2015, a lancé une série de prières musulmanes et chrétiennes à l’intention du Bénin et de son président de la République, Boni Yayi. Cette initiative de notre confrère vient après la tenue apaisée des élections législatives, communales et locales.

Après la passion et la tension suscitées par les deux grandes élections, les législatives du 26 avril et les communales et locales du 28 juin 2015, la paix sociale, l’unité nationale, la stabilité politique règnent au Bénin. Et pour Léonce Houngbadji, ce n’est que cela qui compte. Alors, il a décidé de faire tenir des séances de prières musulmanes et chrétiennes sur l’ensemble du territoire national afin de rendre grâce au Tout Puissant. C’est avec la prière musulmane d’hier, mardi 30 juin 2015, à la mosquée de Jonquet, que Léonce Houngbadji a lancé cette série de prières. Ce lieu de culte a été pris d’assaut par les fidèles musulmans, répondant présents à l’invitation de l’initiateur de la prière. Elle était destinée au Bénin et au Chef de l’Etat, Boni Yayi. «Nous sommes aimés du Seigneur, Il nous fait des faveurs et Il nous en fera encore. En retour, Il attend de notre part la manifestation de nos remerciements, et nous enseigne que notre reconnaissance porte des fruits glorieux», a expliqué Léonce Houngbadji. Il a ajouté qu’une vie de remerciement est non seulement un chemin pour que s’accomplisse ce que Dieu a prévu de faire mais aussi une gratitude sur ce qu’il a déjà fait auparavant dans notre vie et pour notre pays, le Bénin. «Que nous soyons musulmans ou chrétiens, nous devons avoir constamment une vie de remerciement envers Dieu car on croit que rien n’est impossible pour Dieu et qu’il peut tout faire dans notre vie et pour les dirigeants de notre pays. Remerciez Dieu sans cesse en tout temps et en toute chose car ce que nous n’avons pas imaginé au-delà de toutes nos pensées, Il va le faire pour chacun de nous», a-t-il souligné. M. Houngbadji dédie ces prières au Chef de l’Etat afin Dieu veille spécialement sur lui pour qu’il puisse continuer à gouverner le pays dans la paix, la stabilité et la sécurité. «Le Chef de l’Etat fait beaucoup pour notre pays, depuis 2006. Il a besoin de nos prières sincères et constantes pour aller encore plus loin sur les questions de développement de notre pays. Nous allons intensifier les prières à tous les niveaux. Dès ce jeudi 02 juillet 2015, cap sera mis sur d’autres confessions religieuses pour prier pour le Bénin, le Chef de l’Etat, les membres de sa famille, de son Gouvernement et ceux des institutions de la République».

 

Intenses prières des Imams

 

A la séance d’hier, l’Imam Ousmane Ibrahim, imam central de Cotonou, président du collège des imams et 2ème vice-président de l’Union islamique du Bénin, a salué la démarche de l’initiateur de cette prière, et a beaucoup prié pour que la paix et la sécurité règnent toujours au Bénin. Fadil Vossa, secrétaire général du collège des imams, l’imam central de l’habitat, l’imam d’Agori, 1er vice-président du collège des imams, le secrétaire général de l’Union islamique du Bénin et d’autres grands imams ont aussi prié pour le Bénin, le Chef de l’Etat et son Gouvernement. Leurs prières sont également allées à l’intention du nouveau Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes, Placide Azandé. Ils ont souhaité qu’Allah le guide l’accompagne afin qu’il réussisse sa mission républicaine. En plus des prières, l’organisation a offert des vivres aux fidèles musulmans et aux personnes démunies. Sa manière de les accompagner dans cette période de carême.

 


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Communales du 28 juin : Florent Viahoudé fait chuter l’UN à Kpomassè

Les élections municipales, communales et locales du 28 juin 2015 ont consacré un net recul de la coalition électorale Union fait la Nation dans plusieurs communes. A Kpomassè, l’homme qui a brisé le rêve de la liste UN a nom Florent Viahoudé. Grâce à son dynamisme et à sa capacité de mobilisation, la liste la liste de l’Alliance Nationale pour la démocratie (And) qu’il a conduite avec l’honorable Octave Cossi Houdégbé n’a laissé aucune chance à la liste UN, même dans l’arrondissement de Dèkanmè, fief de l’honorable Eric Houndété. A Kpomassè et au regard des résultats provisoires disponibles, la liste And a fait main-basse sur 8 arrondissements avec un total de 11 conseillers sur les 15 à élire. Contrairement à ce qui a été dit, la population de Kpomassè est bien en phase avec l’And et a montré qu’elle est décidée à tourner la page UN. Dans cette reconquête de l’électorat de Kpomassè après les législatives du 26 avril 2015, M. Florent Viahoudé a joué un grand rôle pour faire tomber dans l’escarcelle de l’And les arrondissements de Dékanmey, d’Agamalomè, d’Agonkamè, de Dèdomey, de Kpomassè Centre, de Sègbeya, de Sègbohouè, et de Tokpadomè.

Listes provisoires des conseillers And élus à Kpomassè

1-Arrondissement de Dékânmey

Houdegbe Octave Cossi

Viahoudé Comlan Florent

2-Arrondissement de Aganmalomè

Adjissè Antoine Tonoudo

3-Arrondissement de Agonkanmè

Akibo Sylvanus Sylvain

4-Arrondissement de Dédomè

Avouzan Enagnon François

5-Arrondissement de Kpomassè-Centre

Tinouadé Codjo

Assou Coffi Antoine

6-Arrondissement Sègbèya

Anoto Noumonvi Paulin

7-Arrondissement Segbrohouè

Kodo Comlan Alphonse

8-Arrondissement Tokpa-Domè

Mensah Kenam

Govi Nanoukou Pascal


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Rencontre entre le Président de l’Assemblée nationale et le personnel : Le personnel réclame un statut de fonctionnaire parlementaire

Me Adrien Houngbédji, président de l’Assemblée nationale,  a rencontré hier mardi, au Palais des gouverneurs à Porto-Novo, une séance d’échanges avec le personnel de l’Assemblée nationale. L’objectif de la séance  est de faire l’état des lieux des conditions de vie et de travail en vue d’envisager ensemble les solutions idoines pour un Parlement nouveau.

Le Président de l’Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji a écouté hier mardi 30 juin 2015 le personnel parlementaire. Ensemble avec les membres de son bureau notamment le 1er questeur Valentin Aditi Houdé, le 2ème secrétaire parlementaire Agbélessèssi et le directeur de cabinet Falilou Akadiri ils ont enregistré les préoccupations  des fonctionnaires parlementaires.

Le secrétaire général du Synapa, M. André Odon Aro a présenté l’essentiel de la plate forme revendicative du personnel. Il s’agit notamment de l’absence des critères objectifs de redéploiement des agents, l’absence de concours professionnel interne, l’absence de plan de carrière du personnel, la lourdeur du circuit administratif.  Par ailleurs, le Synapa a dénoncé l’insécurité de l’emploi où le personnel est régi par un texte hybride.  Il suggère le vote du statut particulier de la fonction publique parlementaire pour baliser le terrain au recrutement. Mieux, le Synapa a souhaité la promotion des cadres à l’interne. Pour ce qui concerne les conditions de travail, le syndicat a souligné  l’exigüité des bureaux, l’absence de mobiliers de bureaux dans le nouveau bâtiment. Et la gestion du parc automobile. L’absence de frais de missions pour les conducteurs de véhicules administratifs et le problème de reclassement et l’amélioration des conditions de travail des transcripteurs sont aussi soulevés. Le SG du Synapa a demandé au Seigneur, d’accorder la force morale et physique à Me Adrien Houngbédji.  Les responsables des structures d’appui technique, comme la Capan, l’Unaceb et le Parman tombées dans la cessation d’activités pour mauvaise gestion, ont présenté leur situation.

A la suite du SG Synapa, secrétaire général administratif M. Alassane Mahamadou, secrétaire général administratif, a fait son éclairage. Selon lui, « il y a des insuffisances à corriger. Les contraintes juridiques concernent le règlement intérieur, surtout la cellule informatique, l’organisation administrative de base, à travers la volonté et les contraintes politiques, les problèmes de statut du personnel à l’intérieur du statut, l’informatisation de la direction de la questure. Un processus a été enclenché où un logiciel devrait être mis en place. Tous les équipements sont là et il ne reste que le mobilier ».

Pour le premier questeur honorable Valentin Houdé qui s’est  prononcé sur le retard du salaire, « C’est pour la première fois que les gens ne sont pas payés avant le 25 du mois. En ce qui concerne le gouvernement du Président Boni Yayi, au titre de l’année 2015, il faut dire qu’à chaque trimestre, il doit mettre à disposition du Parlement, 25%. Le gouvernement a mis sur le compte que 22,8% et depuis, plus rien, et il a fallu que le Président Houngbédji, soit là pour que des négociations soient faites, ce qui en principe, ne devaient pas l’être… Nous ne sommes pas là pour vous brimer. Les fonds publics ne sont pas des prébendes à distribuer. Nous sommes ensemble et nous avons le devoir de vous soutenir, comme cela se doit. Tant que le monde est monde, il aura toujours de problèmes. Je voudrais vous dire que depuis le vendredi, nous avons tout fait pour que le salaire atterrisse dans vos comptes, … ». 

 

Les promesses d’Adrien Houngbédji au personnel parlementaire

 

« Vous êtes 164, c’est beaucoup et mon souhait, c’est qu’il y ait un atelier pour recenser les problèmes d’admission, de carrières et de promotion, pour que notre administration ne soit pas trop politique, car si nous la politisons trop, cela veut dire que ce n’est pas toujours l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Nous devons être lucide, faire droit aux revendications qui sont fondées, et faire sourdine à celles qui sont moins. Ce genre de rencontre, nous allons lui donner une périodicité annuelle, pour voir s’il y a une navigation à vue. En juin 2016, nous allons nous retrouver pour voir ce qui a marché. Nous allons mettre sur pied, un comité qui prend en compte, l’Assemblée nationale dans sa pyramide. L’essentiel est que les problèmes réels soient abordés et les solutions trouvées. S’il y a la volonté d’agir, il y a toujours un cadre juridique et transparent. Ce que nous voulons pour le personnel, c’est la sécurité de l’emploi. Le comité sera mis sur pied et va faire son travail. Nous avons quatre ans pour réussir et chaque année, nous allons nous voir. (…) Les interventions ont été enregistrées. Je voudrais remercier pour la qualité des interventions, les directeurs, les chefs du service, les responsables de l’Unaceb, de la Capan et du Parman, le directeur de la questure… »  a déclaré hier Me Adrien Houngbédjii visiblement engagé à faire évoluer les choses au Parlement pour le bien des fonctionnaires. Il est en territoire connu et s’est que l’administration parlementaire est très politisée à cause du mode de recrutement depuis la 1ere législature. Va-t-il changer la règle du jeu ? Il a promis être le président de Tous à maintes reprises. La sagesse aidant, il est difficile de douter de la parole du président Houngbédji. Wait and see.


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Décryptage des résultats des élections du 28 juin 2015 : Candide Azannaï appelle au respect du message de Cotonou

Le message a été clair. Les Cotonois, au regard des résultats provisoires issus des élections municipales et locales du 28 juin 2015, ont refusé de trancher en faveur d’une liste. Désormais, Cotonou sera donc administrer par un ensemble de forces politiques au sein duquel figure en bonne place la coalition électorale Union fait la Nation. C’est ce message qu’a décrypté hier mardi 30 juin 2015 l’honorable Candide Azannaï à la faveur d’une conférence de presse organisée au siège de la coordination communale de l’Un à Cotonou.

Trois points ont constitué l’épine dorsale de la déclaration liminaire qui a été faite par l’honorable Azannaï. Il s’agit des objectifs poursuivis par l’Un en se présentant aux élections municipales et locales à Cotonou, des impressions post-scrutins et des perspectives.

Pour ce qui des objectifs, l’honorable Azannaï a expliqué qu’ils ont été globalement atteints puisque désormais, la gestion de la ville de Cotonou échappe à une équipe monocolore comme cela a été le cas depuis 12 ans. Même si la barre des 15 conseillers qu’elle s’est fixée n’est pas atteinte, l’Un, a dit l’honorable Azannaï se réjouit d’avoir réussi à être dans la ville de Cotonou une force politique capable d’orienter les choses dans la perspective de donner à la ville une dimension de solidarité construite autour du thème Paix-jeunesse-modernité.

Pour l’honorable Azannaï qui a embrayé sur les impressions post-scrutin, les élections municipales et locales du 28 juin 2015 se sont globalement bien déroulées à Cotonou. « L’équipe de l’Un a fait une belle campagne qui lui a permis de comprendre beaucoup de choses », a ajouté le Président du parti Restaurer l’Espoir qui a toutefois reconnu que la barre des 15 conseillers qui n’a pas été atteinte constitue un goût d’inachevé. Malgré cela, a-t-il dit, le jeu est ouvert pour la mise en place de l’Exécutif de Cotonou. Et ceci, a-t-il dit, ne peut pas se faire en marge du message lancé par les Cotonois aux forces politiques ayant participé aux élections du 28 juin 2015. « Pour qu’une liste décide du sort de Cotonou, il faut qu’elle ait la majorité absolue. Aucune liste n’ayant obtenu cette majorité, Cotonou veut donc que les forces politiques discutent entre elles pour mettre en place une équipe nouvelle pour régler les problèmes auxquelles les populations sont confrontées », a dit le conférencier qui a remercié les populations de Cotonou qui ont permis à l’Un de partir de 0 conseiller à une douzaine.

En manière de perspective, l’Un, a dit l’honorable Azannaï s’emploiera à faire en sorte que la prochaine équipe municipale puisse tenir compte du message lancé par les électeurs pour gérer la ville de Cotonou. Tout, a-t-il ajouté, sera mis en œuvre pour régler les questions fondamentales qui freinent le développement de la ville de Cotonou et qui ont nom : insalubrité, scandales domaniaux, inondation…ceci, dans une approche participative comme le prescrivent les lois de la décentralisation.


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Visite d’Etat du président français : Hollande au Bénin, et après ?

C’est aujourd’hui que le président de la République française entame sa visite d’Etat au Bénin. Une visite loin d’emballer des Béninois lorsque certains s’interrogent sur le sens de ce déplacement.

L’arrivée au Bénin de François Hollande suscite indifférence et interrogations chez les Béninois. C’est le sentiment que beaucoup d’entre eux expriment lorsqu’on leur demande ce qu’ils attendent de cette visite d’Etat du président de la République française. Pour ceux que nous avons interrogés, il n’y a rien à attendre de ce déplacement. Et si ce n’est pas l’indifférence, ils s’y interrogent. Que nous apporte cette visite d’Etat ? Cela va-t-il changer le quotidien des Béninois ? Nous apporte-t-il l’eau, l’électricité, de quoi améliorer notre condition de vie et de travail ? «Il viendra et partira mais cela ne changera rien de la mauvaise gouvernance et la corruption qui ont désormais droit de cité chez nous », se désole un Béninois. D’un autre côté, les Béninois s’interrogent sur le sens de la visite du président français. Il faut souligner que François Hollande vient au Bénin à un moment où la France n’a pas bonne presse. Cela est dû à la nomination au poste de Premier ministre de Lionel Zinsou. Même si c’est un compatriote, compétent, ayant les capacités d’être à la hauteur de la mission, les Béninois trouvent par contre que c’est une manière de leur imposer le successeur de Boni Yayi. Ce dernier, lui-même, fortement décrié dans l’opinion publique nationale. Lionel Zinsou, éventuel dauphin de Yayi passe mal au sein des populations béninoises. Et celui-ci vient en plus des arcanes du pouvoir socialiste français. Alors, un président socialiste au Bénin dans cette période est interprété autrement. «Cette période où la France impose un président aux Africains est finie. Le peuple béninois a changé. Il est désormais mûr et responsable. Rien ne peut plus nous être imposé de l’extérieur», a fait savoir un sexagénaire béninois. Très remonté, un autre se demande pourquoi c’est maintenant que Hollande vient, juste après la nomination du Premier ministre ? «Il doit avoir quelque chose que le commun des Béninois ne maitrise pas encore dans cette visite de Hollande au Bénin. Si Hollande n’est pas en balade, c’est qu’il est venu pour un but précis que seulement lui, Yayi et Lionel Zinsou maitrisent. Dans tous les cas, cela ne nous ébranle nullement», a ajouté un autre citoyen béninois.

 Le programme du séjour en question

 Curieux, certains Béninois ont évoqué le programme du séjour de Hollande. Et pour eux, il n’y a pas de quoi donner espoir au peuple béninois. «Hollande vient pour ses compatriotes et pour assurer leurs affaires chez nous. La situation n’est pas aussi reluisante en France pour que les chefs d’entreprises qui l’accompagneront au Bénin viennent aider les nôtres. Donc, il vient réconforter notre président dans la politique qu’il mène au profit des entreprises françaises et au détriment des nôtres», pense un autre. Profitant de cette visite, d’autres Béninois font leurs les propos de la doyenne d’âge de l’Assemblée nationale, 7è législature, tenus le 16 mai 2015 à l’hémicycle. «Nous devons nous débarrasser du franc Cfa; Franc des Colonies Françaises d’Afrique, véritable boulet au pied des peuples africains. Nous devons nous affirmer en tant que pays indépendant !», disait en substance Rosine Vieyra Soglo. Comme on le constate, la visite de Hollande au Bénin n’emballe pas beaucoup de béninois mais suscite chez certains des interrogations.

Jean-Marie Sèdolo


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RSP : La Coordination des organisations de la société civile donne de la voix

Ceci est une déclaration de la Coordination des organisations de la société civile sur la situation nationale. Elle aborde la question de la dissolution du RSP et de l’affaire Ousmane Guiro, entre autres. 

Chers concitoyens et concitoyennes,

L’actualité politique, sécuritaire et judiciaire nationale est marquée ces derniers jours par plusieurs décisions et prises de position sur des sujets d’intérêt national qui appellent une réaction de notre part afin de partager la position des organisations de la société civile regroupée au sein de la coordination d’OSC.

A environs 3 mois de la fin de la Transition, l’actualité nationale est chargée de faits et de prises de positions  qui pour certaines sont de nature à remettre en cause les idéaux de l’insurrection populaire ou d’entamer la relative accalmie du climat social. Une réaction de la société civile s’impose donc !

De la démilitarisation de la politique et de la refondation de notre armée nationale

En sa séance plénière du  5 juin 2015, le Conseil National de la Transition (CNT)  adoptait la loi sur le statut de l’armée. Cette loi qui constitue une avancée importante et une traduction de l’un des idéaux de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, oblige tout militaire souhaitant mener une activité politique à démissionner  d’abord des rangs de l’armée.

La société civile se réjouit de cette avancée notable, invite le président de la Transition à promulguer sans tarder la loi et par conséquent exige qu’à la suite de cela tous les militaires engagés dans les activités politiques de conquêtes de pouvoir rendent leur démission afin de se conformer à la loi.

Cela vaut pour  le général Djibril BASSOLET, les Colonels Yacouba BARRY et Jean Baptisme NATAMA qui doivent désormais choisir entre l’armée et la politique.  Les autorités de la Transition devront veiller à la stricte application de cette loi. La Coordination d’OSC y veillera  et mènera toutes les actions légales nécessaires pour que force reste à la loi.

De la dissolution du RSP

  Dans sa précédente déclaration en rapport avec la question de l’armée, la Coordination des OSC affirmait que la « démilitarisation du pouvoir est incontournable pour le renouveau démocratique et la refondation de la société. La dissolution du RSP est une nécessité impérieuse, elle n’est pas négociable. Les modalités pratiques sont à envisager de façon sage, professionnelle, mais rigoureuse et sans compromission.

Il faut sortir des solutions couardes de la démission et du dilatoire. Les déclarations timides et évasives, les positions timorées et les louvoiements fondés sur les calculs politiciens et électoralistes sont anachroniques et loin d’être à la hauteur du défi historique »

La Coordination constate,  depuis quelques jours, la survenue de certaines déclarations et agissements en lien avec la question du RSP.  La déclaration du Premier Ministre Isaac ZIDA lors de son discours sur l’état de la Nation devant le CNT le 12 juin 2015, tend à remettre en cause une des revendications majeures du peuple Burkinabé en ce qui concerne la dissolution du RSP.

▶ Lire aussi : RSP, Zida, Kossyam : Que d’interrogations !

En outre depuis le 29 Juin 2015, la presse nationale nous informe de nouvelles manifestations et remous qui traversent ce corps dont des éléments lourdement armés se sont rendus dans des radios privées pour passer de force des messages pour intimider les journalistes afin qu’ils ne parlent plus d’eux en totale violation de la liberté de presse. Des velléités de prise en otage du fonctionnent des institutions se dessinent à nouveaux comme se fut le cas le 30 décembre 2014 et le 4 février 2015.

Le contenu de cette déclaration du Premier Ministre qui épouse les lignes du rapport sur le RSP, commandé par le président de la Transition et publié par le journal MUTATIONS dans son édition du 15 Juin 2015 et les agissements récents du RSP constituent un recul en référence aux attentes nées de l’insurrection populaire à savoir construire une armée républicaine mue par un seul commandement.

Une armée républicaine attachée à ses tâches de défense de la souveraineté territoriale du Burkina Faso dans lequel, la sécurité présidentielle est assurée, comme dans toute démocratie qui se respecte par des éléments issus de la gendarmerie et de la police et non par une garde prétorienne à la solde d’une seule personne.

D’ailleurs et au regard des textes régissant notre armée, le RSP est illégal, donc doit être dissoute et ses éléments affectées à d’autres missions. Si les passages publiés par le journal MUTATIONS sont l’essence de ce rapport, la Coordination le rejette d’ores et déjà.

D’autant plus que ce rapport issu d’une commission installée par décret ne saurait prévaloir sur celui qui émanera  de la Commission de Reconciliation Nationale et des Reformes (CRNR) instituée par une loi organique. Seul le rapport de la CRNR qui est appelé à se prononcer sur la question de l’armée, y compris  celle du  RSP, devra constituer une base de prise de décision pour la refondation de notre armée nationale.

L’argument de l’expertise de ce « corps d’élite » qui est servi au peuple pour justifier le maintien de cette unité en l’état est une injure à l’intelligence de notre peuple et à la mémoire de toutes les victimes de cette unité !

A-t-on besoin d’être chargé de la sécurité présidentielle pour être apte à lutter contre le terrorisme ou mener des missions spéciales ?  Seules les dictatures font cet amalgame pour bâillonner les peuples et régner par la terreur comme le tristement célèbre « Si tu fais, on te fait et il n’y a rien ! ». Ce serait une compromission voire une trahison que de conserver cette garde prétorienne. La lutte pour sa dissolution sera gagnée comme les autres victoires engrangées mêmes au prix de nos vies !

De l’affaire GUIRO et ses Cantines !

Programmé lors des assises criminelles du …. , le jugement et le verdict réservés à ce dossier  ont indigné les burkinabè qui y voyaient une des occasions pour punir l’un des crimes économiques les plus odieux de la 4ème république.  Malheureusement, le verdict plutôt que d’inscrire dans la conscience populaire que la corruption est une opération à haut risque la présente comme une opération rentable vu la légèreté de la peine infligé.

Ce verdict est un appel à la corruption et ce faisant doit être condamné avec la dernière énergie. Une fois de plus la justice burkinabè s’est défaussée et ne sort pas grandie du traitement de ce dossier au sortir des états généraux de la justice. C’est la preuve que la pieuvre enserre toujours des pans entiers de notre appareil judiciaire et que la réhabilitation de notre justice n’est pas encore au rendez-vous. Tout en saluant, le pourvoi en cassation  formé par le Procureur Général du Faso, la Coordination s’engage à œuvrer à la mobilisation sociale pour l’avènement d’une justice indépendante débarrassée de la gangrène de l’impunité.

De l’adoption d’une nouvelle constitution et du passage à la 5ème république

Après analyse de la situation nationale, l’Assemblée Générale de la coordination tenue le jeudi 25 juin 2015, a pris la décision de soutenir l’option  d’une nouvelle constitution et le passage a une Vème république.

Par cette prise de position qui vient renforcée l’axe déjà emprunté par bon nombre d’OSC et de composantes des forces vives, la Coordination s’inscrit  dans cette dynamique de renouveau qui passe par la constitutionnalisation des aspirations du peuple burkinabé telles qu’exprimées par l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.

Le passage à la Vème république, au delà du symbolique qu’il présente est une nécessité absolue afin de marquée une rupture avec l’ère de la confiscation du pouvoir du peuple, des crimes impunis tant politiques, économiques que de sang.  La Coordination souligne toutefois que ce processus ainsi que les autres reformes à réaliser ne doivent en rien et jamais remettre en cause la durée de la Transition ni le calendrier électoral.

La date des présidentielles et législative prévues pour le 11 Octobre est un référentiel dirimant pour la Transition. Du reste toute tentative de remettre en cause ce consensus national inscrit dans la Charte de la Transition sera considéré par la société civile comme  un crime contre le peuple à la hauteur de la modification de l’article 37 et sera combattue.

Tous les scenarii d’adoption d’une nouvelle constitution et de mise en œuvre de nouvelles reformes doivent donc restés conformes au contenu de la Charte de la Transition.

Tout autre schéma est suicidaire et risque de plonger le Burkina Faso dans l’inconnu. Le respect de la parole donnée est une valeur cardinale de nos sociétés et de l’Etat de droit. Ceux qui l’avaient oublié l’ont appris à leur dépens les 30 et 31 octobre 2014 ; Le 11 Octobre 2015, c’est le 11 octobre 2015 ! Veillons à avoir une pratique institutionnelle digne et responsable !

De l’adresse à la communauté internationale.

La coordination d’OSC prend acte et salue l’accompagnement dont bénéfice le Burkina Faso de la part de la communauté internationale. Cette assistance à travers le Groupe International de Suivi et d’Accompagnement de la Transition (GISAT) est de nature à permettre au Burkina de réussir la Transition par l’organisation d’élections transparentes et apaisées et l’adoption de réformes majeures pour la consolidation de notre démocratie. C’est donc dans l’optique d’une bonne gestion du présent et d’une préparation d’un meilleur avenir du Burkina que doit s’inscrire l’action du GISAT. Il s’agit, sur la base des choix opérés par le Peuple burkinabè de construire une véritable démocratie républicaine. Voilà pourquoi la Coordination des OSC tient à attirer l’attention de la Communauté internationale sur les éléments suivants :

  • l’accompagnement du Peuple burkinabé ne peut se faire autour de compromis qui ne garantisse pas un avenir  de justice,  de progrès social et de constructiond’une armée républicaine.
  • La nécessité pour certains dirigeants de la CEDEAO à respecter le choix souverain du Peuple burkinabè de s’élever contre l’impunité des crimes politiques en conformité avec ses engagements internationaux. Ces partisans de l’inclusion dans l’impunité devraient, s’ils en sont convaincus, appliquer la recette chez eux avant de la proposer au Burkina Faso.

En conclusion, la Coordination d’organisations de la société civile,

  • Apporte son soutien aux médias privés qui ont été visité par des éléments du RSP et rappelle la nécessité de protéger la liberté d’expression et de garantir l’intégrité physique des hommes et femmes des médias.
  • Condamne l’impunité dont continuent de jouir les auteurs des crimes économiques et de sang et exige que l’opération « casiers vides » et « mains propres » promises par les autorités soient accélérées. La haute cour de Justice doit cesser de se hâter lentement et engager les poursuites contre les dignitaires du régime déchu qui ont pillés et laissés notre pays dans un dénuement sans commune mesure;
  • Rappelle aux autorités de la transition la nécessité de prendre des mesures hardies pour la sécurité de tous, en particulier celle des militants et leaders objet de menaces graves.
  • Exige, conformément à la recommandation du collège de sages dès 1999, la dissolution du RSP, mesure indispensable pour le  renouveau démocratique duBurkina Faso et soutient la constitutionnalisation des modalités de la sécurité présidentielle qui doit rester du ressort de la gendarmerie et de la police.
  • Exige des autorités une communication sur les évènements actuels en lien avec le RSP afin que les populations burkinabé ne soient plus mises à l’écart de la vérité et puissent assumer leur responsabilité face à cette question.
  • Appelle l’ensemble des forces sociales et politiques, la jeunesse militante et patriote en particulier à se mobiliser pour faire barrage à tout retour en arrière et préserver les acquis de l’insurrection populaire ;
  • Appelle la communauté internationale, en particulier le groupe de contact pour le suivi de la Transition, à prendre ses responsabilités et à s’engager résolument aux côtés du Peuple burkinabè pour conduire la transition à son terme.

Les organisations membres

Balai citoyen, Collectif Anti Referendum ( CAR) , CEDEV, Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD) , CNDPPH, Faso Action Renouveau (FAR) , FEPDHA, FOCAL, Front de Résistance Citoyenne (FRC) , Institut FREE Afrik, Le Repère, Le Tocsin, MBDC, MBEJUS, Mouvement Afrikamba, Mouvement Brassard noir, SYMEB, Réseau Barké, Terre à vie, Mouvement ça suffit, COSCA, Mouvement Je m’Engage pour ma Patrie (JEP), APDC, Alliance XXIème pour le Progrès, RAD, ROSCT, AFRIKAMBA, Mouvement en rouge, Collectif Tous Unis pour une Transition réussie, Coordination de veille pour la bonne gouvernance et la démocratie (CVGD), Conseil des Femmes du Burkina (CFB), Ligue des Panafricanistes, APP, COCORICO, MBDHPD, GOURNAAM-SURVIE, FRP, CFD, LIDEJEL, AJRD, Mouvement Plus rien ne sera comme avant , Les Patriotes du Faso


via L'Actualité du Burkina 24h/24 http://ift.tt/1C67J5X

Ministère de l’énergie et de l’eau et ministère de l’hydraulique : Deux ministres aux attributions floues

Dans le gouvernement du Président Boni Yayi installé au lendemain des élections législatives du 26 avril 2015, on compte le ministère de l’énergie et de l’eau d’une part et celui de l’hydraulique d’autre part. Comment ces deux ministres pourront déterminer leur champ de travail ?

Selon le dictionnaire l’hydraulique désigne la branche de la physique qui étudie les liquides. En tant que telle, les champs d’investigation qu’elle propose regroupent plusieurs domaines : les machines hydrauliques (voir hydromécanique et oléohydraulique), les écoulements de fluides incompressibles en conduite ou à surface (Une surface désigne généralement la couche superficielle d’un objet. Le terme a plusieurs acceptions, parfois objet géométrique, parfois frontière physique, et est souvent abusivement confondu avec sa…) libre, l’énergie hydraulique (L’énergie hydraulique est l’énergie mise en jeu lors du déplacement ou de l’accumulation d’un fluide incompressible telle que l’huile, l’eau douce ou l’eau…), l’hydraulique urbaine (L’hydraulique urbaine traite essentiellement de la problématique de conception des réseaux d’évacuation des eaux pluviales en milieu urbain. Cet article porte sur les aspects techniques, voir aussi l’approche…).

De manière générale, le fluide (Un fluide est un milieu matériel parfaitement déformable. On regroupe sous cette appellation les gaz qui sont l’exemple des fluides compressibles, et les…) utilisé dans les systèmes hydrauliques est incompressible telle l’eau ou l’huile (L’huile est un terme générique désignant des matières grasses qui sont à l’état liquide à température ambiante et qui…). Une pression (La pression est une notion physique fondamentale. On peut la voir comme une force rapportée à la surface sur laquelle elle s’applique.) est appliquée au fluide par l’intermédiaire d’un piston dans un cylindre (Un cylindre est une surface dans l’espace définie par une droite (d), appelée génératrice, passant par un point variable décrivant une courbe plane fermée (c), appelée courbe directrice et gardant une direction…), provoquant une pression équivalente sur un autre piston qui délivre l’énergie (Dans le sens commun l’énergie désigne tout ce qui permet d’effectuer un travail, fabriquer de la chaleur, de la lumière, de produire un mouvement.). L’énergie hydraulique est l’énergie mise en jeu lors du déplacement ou de l’accumulation d’un fluide incompressible telle que l’huile (L’huile est un terme générique désignant des matières grasses qui sont à l’état liquide à température ambiante et qui ne se mélangent pas…), l’eau (L’eau est un composé chimique ubiquitaire sur la Terre, essentiel pour tous les organismes vivants connus.) douce ou l’eau de mer (L’eau de mer est l’eau salée des mers et des océans de la Terre.).

Si tel est le cas de la définition en ce qui concerne l’hydraulique, on se demande alors, dans quel domaine devront travailler les deux ministres, l’un en charge de l’énergie et de l’eau et l’autre en charge de l’hydraulique. S’est –on vraiment assuré que l’espace est assez délimité pour que chacun travaille librement ? Il reste à ce que le décret de nomination soit rendu public pour que les citoyens béninois comprennent et se rassurent afin de savoir vers quel ministère aller pour des questions spécifiques.

Junior Fatongninougbo


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Yayi le Préfet local rentre avec le Proconsul Lionel Zinsou : Premier Ministre et un Dauphin trop idéal ?

Indiscutablement la véritable surprise du dernier gouvernement du Président-docteur est la nomination de Lionel ZINSOU 1er Ministre. Si l’on peut se poser la question sur l’évolution du système YAYI Boni depuis la perte du perchoir, il faut avouer que les gouverneurs extérieurs du Bénin ont de l’imagination. On ne peut que les en féliciter car ils viennent de faire un coup triple : rebondir sur l’échec de leur poulain qui n’a pas réussi à obtenir les manettes d’un changement constitutionnel, dévier les critiques de la presse et des béninois sur l’accessoire que constitue un renouvellement gouvernemental difficile avec beaucoup de ministres-députés privilégiant un mandat assuré de 4 ans à un bateau ivre en eaux troubles et tumultueuses de 9 mois puis assurer une rampe de lancement aux futures élections présidentielles de 2016 à la technocratie africaine des banques habituée aux lambris dorés des palais des présidences des grands de ce monde.

 Un nécessaire retour dans le temps permet de mieux comprendre la nouvelle donne africaine dont notre pays va expérimenter une des variantes.

Je me rappelle encore bien le débat constitutionnel lors d’un colloque à la Sorbonne après la conférence nationale des forces vives du Bénin où il y avait 17 membres de la diaspora béninoise de France dont moi-même et où il était confié à Maurice AHANHANZO – GLELE d’animer une commission devant préparer le projet de constitution. Je militais avec Adolphe MEMEVEGNI et d’autres amis pour une primature non pas à la française où l’article 20 de la constitution confère au premier ministre de constituer puis diriger le gouvernement et de poser la question de confiance devant le parlement susceptible d’entraîner sa dissolution mais pour une primature plus souple où le 1er Ministre, Chef du gouvernement conduira uniquement la politique défendue devant le peuple que le Président de la République élu au suffrage universel souhaite mettre en œuvre. J’avais bien conscience que les partis constitutionnellement animant la vie politique n’existaient pas chez nous, n’existeront réellement pas avant plusieurs décennies et un 1er Ministre ne pouvait aller poser la question de confiance devant une assemblée nationale constituée de groupes hétéroclites de députés surtout dans un Bénin abritant aujourd’hui plus de deux cents partis. Un premier ministre à la béninoise selon moi serait Chef d’un gouvernement qu’il n’aura pas eu l’initiative de constituer, animera l’équipe gouvernementale par le suivi et la vérification des missions confiées aux ministres et en fera le rapport régulier au Chef de l’État en dehors des conseils des ministres. Ce faisant, il déchargera surtout le Chef de l’État des contingences et autres politiques domestiques dont l’intérêt n’est pas vital afin qu’il s’occupe des grands dossiers africains et internationaux dont l’évidence de l’intérêt serait cette fois-ci manifeste.

Dès lors pour un Bénin devenant un État de droit à partir de 1991, constitutionnaliser la primature était important en ce sens que ses fonctions auraient été clairement identifiées. Mais la tutelle française n’en avait pas voulu n’aimant pas le bicéphalisme et préfère toujours avoir à faire à une seule tête qu’elle peut maîtriser plus facilement. Pour autant, pour des besoins d’équilibre politique Adrien HOUNGBEDJI avait été promu 1er Ministre sous le 1er mandat de Kérékou II (1996/98) et certains édiles avaient déjà à l’époque pensé à un successeur potentiel au Palais de la Marina. Cela aurait pu l’être mais le Caméléon à la fin de son mandat avait sans doute besoin d’une solidarité habituelle du septentrion pour contenir sinon étouffer certaines affaires célèbres dont celle de notre compatriote qui avait acheté la SONACOP avec le propre argent de la Société. Le 1er mandat de YAYI Boni aura bien vu la sortie de prison de FAGBOHOUN le 5/02/2008 après vingt mois de détention pour devenir Honorable au Parlement dans le dernier mandat avant d’en sortir aux législatives de 2015. Le Bénin connaîtra le 28/05/2011 sous le deuxième mandat de Yayi Boni un second 1er Ministre avec KOUPAKI Pascal Irénée qui avait l’avantage de connaître la fonction puisqu’il fut Directeur de Cabinet du 1er Ministre HOUGBEDJI avant de retourner à la BCEAO à Dakar après 1998 pour en revenir à partir de 2006 occupé les postes ministériels de développement, d’État chargé de la Prospective avant celui de la primature.

Le Président-docteur récidive avec la nomination de Lionel ZINSOU à qui il confie le développement puisque nous voyons curieusement un Premier ministre qui fait une passation de service avec un ancien ministre qui n’était même pas ministre d’État. Pire, il innove en créant une fonction de Vice -1er Ministre pour un gouvernement agrémenté de 3 Ministres d’État. Le Béninois a l’imagination fertile ! On peut penser qu’il était difficile au seul ministre d’État du gouvernement défunt de ne pas avoir une promotion même s’il occupe les mêmes fonctions et il fallait aussi sans doute récompenser d’autres qui auraient pu choisir la sécurité au parlement.

Finalement, seul le Président KEREKOU aurait eu encore raison de ceux qu’il appelle avec amusement les « intellectuels tarés » puisque les missions confiées à son Premier Ministre étaient la « Coordination de l’action gouvernementale, des relations avec les institutions et de porte-parole du gouvernement ». Somme toute, nous qui avions pensé à un premier ministre inscrit dans la constitution, imaginions ce type d’attribution avec des conditions constitutionnelles de nomination qui garantissent au titulaire de la fonction d’avoir un minimum de marge de manœuvre par rapport au Président tout en étant respecté par les ministres. De plus pour les problèmes domestiques, le citoyen avait un interlocuteur constitutionnellement reconnu et responsable devant le peuple.

 

Mais pourquoi nos Présidents s’évertuent à nommer un 1er Ministre non constitutionnellement reconnu alors qu’ils se réclament être dans un État de droit ? Pourquoi la Cour Constitutionnelle reste muette sur ce type de décisions alors qu’elle aurait pu en faire une auto-saisine ? Dès lors, peut-on reprocher au citoyen béninois de s’interroger sur les raisons de la nomination de l’actuel Premier Ministre en exercice ?

L’on se souvient que l’introduction dans la constitution de la clause des 70 ans avait été imaginée par les acteurs politiques du début des années quatre-vingt-dix pour empêcher les anciens présidents de la République des années soixante de se présenter aux élections présidentielles. Aujourd’hui ce sont les quinquagénaires de l’époque qui en sont les victimes et les patrons des partis politiques ayant le plus grand nombre de députés au parlement sont hors-jeu. Le moins que l’on puisse dire est qu’il n’y a pas de leaders charismatiques parmi la vingtaine de candidats putatifs actuellement déclarés aux présidentielles de 2015. Même au sein du groupe le plus important au parlement qu’est le FCBE, l’impossibilité au Président-docteur de se représenter entraînera de facto son explosion au lendemain des communales avec empêchement de dégager un consensus pour l’investiture. Déjà l’érosion a commencé à Porto-Novo avec la défection de Gilbert KIKISSAGBÉ au profit du PRD aux municipales. Alors il n’est pas interdit de penser que les faiseurs de roi parisiens voire de l’Élysée très sensibles à la défense de leurs intérêts dans leur pré-carré africain, non pas les intérêts du peuple français mais ceux de leurs amis patrons de grands groupes, aient demandé à leur Préfet local de rentrer avec un Proconsul, successeur putatif à carnet de visite respectable.

De plus cela tombe bien. L’heureux bénéficiaire a un profil parfaitement compatible au type de dirigeants que le néolibéralisme international souhaite voir à la tête des États : Fils de président (KABILA, BONGO, EYADEMA etc.), Technocrates et anciens fonctionnaires d’institutions internationales plutôt banquiers (SOGLO père, Boni YAYI, A. OUATTARA etc.) ou Bi-nationaux comme dans les pays du Nord (N. SARKOZY, M. VALLS, A. HIDALGO etc.). Les premiers n’ont pas besoin de compétence particulière ; on les installe par des élections truquées et on les accompagne par des assistants techniques étrangers qui trustent leur cabinet. Les seconds ont l’habitude d’exécuter les ordres reçus, ayant été formatés par leur précédente fonction. Les derniers n’ont pas un sentiment national prononcé. Chaque catégorie peut alors faire le job sans état d’âme.

Notre nouveau 1er Ministre Lionel ZINSOU a cette particularité d’appartenir aux trois catégories : neveu d’un ancien Président de la République, technocrate issu des milieux d’affaires (banque et finance) puis binational. Le Bénin devrait se féliciter qu’on lui ait trouvé l’oiseau rare !

 

Que peut-on savoir de Lionel ZINSOU

Je passe sur le curriculum vitae et carnet d’adresse impressionnants de l’homme « intelligent » et « cultivé ». Le journal « La Nouvelle Tribune » de Marcel ZOUMENOU et d’autres en ont largement parlé. Mais ses propres déclarations sont importantes et intéressantes : « Autant que je sache, la nouvelle de ma nomination a été évoquée à l’Élysée … J’ai voyagé dans l’avion du Président parce que je le lui est demandé … Il y a des gens qui pensent que je suis le dauphin … J’aime bien les dauphins; ils sont plus intelligents, ont les cerveaux les plus développés et un système de langage extrêmement sophistiqué … Les présidentiables sont très aimables avec moi, sont venus me voir ces derniers mois, peut-être pas tous mais au moins les plus annoncés … Je m’intéresse énormément à ce que pensent les internautes et ça ne m’inquiète pas du tout. C’est la question fondamentale de la diaspora béninoise. Veut-on qu’elle apporte quelque chose au Bénin ou est-ce qu’elle dérange un ordre établi où tout le monde est content ? En 10 mois on peut changer peu de chose dans la vie d’un pays mais en 10 mois, on peut changer beaucoup de choses dans la vie des gens si on montre qu’on peut donner l’électricité, l’eau, l’éducation, l’accès à la lecture et si on y arrive les gens peuvent demander que ça continue etc. » N’est pas LUMUMBA qui veut !

 

Tout est dit dans ce résumé où à aucun moment Lionel ZINSOU n’a écarté l’idée d’une candidature aux présidentielles de 2016. Cela m’amène à survoler rapidement son parcours.

Au Parti Socialiste Français (PS)

J’ai fait la campagne de François MITTERRAND en 1981 pour l’accession de la Gauche au pouvoir, je n’ai pas souhaité adhérer au PS à cause du passé trouble du président sous le régime de Vichy et de sa politique en Algérie quand il était ministre de l’intérieur au moment de la guerre d’Algérie sous la présidence de Pierre Mendès-France, puis ministre d’État Garde des Sceaux sous Guy Mollet où il fut solidaire de l’envoi du contingent en Algérie le 23 mai 1956. Mais j’ai adhéré au PS directement dans le courant « Socialisme et République » de J-P CHEVENEMENT quand le PS a perdu le pouvoir en 1986 après son virage libéral de 1983 devant un CHIRAC et PASQUA anti-immigrés.

C’était pendant cette période où passant du ministère de l’industrie à la primature en 1984 pour assumer comme VALLS aujourd’hui le virage libéral, Laurent FABIUS fit appel à Lionel ZINSOU dans son cabinet et où j’ai commencé à entendre parler de lui. Par contre pendant toute la période tumultueuse de 1989 à 1992 de la chute du mur de Berlin (1989), des conférences nationales en Afrique (1990) et du débat sur le traité de Maastricht débouchant sur le référendum de 1992, plus de nouvelle de mon compatriote qui en bon énarque est rentré dans l’industrie chez Danone d’abord puis à la banque d’affaires du baron de Rothschild. Lionel ZINSOU n’était donc pas un militant. Comme la plupart de ces socialistes venus de Sciences Po, ENS, HEC, ESSEC et autre École Polytechnique envahir opportunément les cabinets ministériels, ils en repartent quand le vent tourne. Même le dernier congrès du PS auquel j’ai assisté à l’Arche de la Défense à Paris en 1992 avant de quitter ce parti en même temps que Jean-Pierre CHEVENEMENT, il ne me semble pas l’avoir vu à la réunion des partis africains frères où il y avait la présence remarquée de certaines personnalités comme Laurent GBAGBO, Alpha CONDE et bien évidemment Kofi YAMGNANE.

 

Dans la Diaspora Béninoise en France

Je suis aujourd’hui 1er Vice-Président du Conseil des Béninois de France. Depuis une quarantaine d’années que je milite dans les différentes associations de notre communauté béninoise en France avec des responsabilités diverses et variées (AED, FEANF, ATDF, ATBF, FAAF, ARBF, HCBE etc.) il ne me semble pas non plus l’avoir beaucoup rencontré même dans les ONG que beaucoup de nos compatriotes animent et qui sont souvent sur les mêmes fronts de lutte que nous.

A une exception près où en juin 2014 il était présent et animateur pour une journée de la fameuse « Table Ronde de Paris », une délégation du CBF y avait été conduite par son Président et où il y avait été promis semble-t-il plus de 6 milliards de USD d’investissement qu’on attend toujours.

 

Qu’est – ce qui aurait pu motiver son accession à la primature béninoise ?

A la lumière de ce parcours, il apparaît que la nomination de Lionel ZINSOU ne pourrait être liée ni à sa qualité de militant politique, ou associatif ni à son appartenance à une diaspora active dans la défense des intérêts des Franco-Béninois ou Béninois de France ni à sa contribution à tout ce qui a été obtenu par ces luttes à travers des décennies de revendications : reconnaissance de la diaspora béninoise – participation des Béninois de l’Extérieur aux scrutins nationaux – obtention d’un consulat général à Paris – possibilité de nomination des franco-béninois en qualité de consul honoraire, obtention de la plupart des actes administratifs à Paris ou en province dans les consulats là où ils existent – implication dans les parties qui concernent les Béninois dans les négociations franco-béninoises de coopération décentralisée et de politique de séjour etc.

Entendons-nous bien. L. ZINSOU est aussi de la diaspora mais est plutôt un habitué des lieux des affaires et du pouvoir, un pur produit du privé. Cela est tout à fait honorable. De plus, il n’est pas un médiocre comme la plupart des Chefs d’État africains qu’on nous impose. Bien au contraire il est effectivement brillant et intellectuellement bien construit. La seule chose qu’on peut reprocher aux énarques de sa trempe est qu’ils ne changent jamais leur logiciel appris dans les amphithéâtres de leur école, oublient que l’économie peut être une science si on y injecte régulièrement les paramètres d’écart-type par rapport aux lois mathématiques édictées par l’économétrie au point où le FMI et la Banque Mondiale continuent toujours d’appliquer aux États tant dans les pays du Sud que du Nord les logiciels des années soixante-dix. Le résultat est que toutes les économies s’effondrent les unes après les autres au grand dam de beaucoup de prix Nobel qui pourtant sont aussi des libéraux comme les Français Maurice ALLAIS (1988) ou Jean TIROLE (2014) mais aussi Milton FRIEDMAN (1976), James MIRRLEES (1996), Amarta SEN (1998), Joseph STIGLITZ (2001), Paul KRUGMAN (2008), Christopher PISSARIDES (2010), Thomas SARGENT (2011).

Il n’est donc pas interdit de penser que l’arrivée de Lionel ZINSOU à Cotonou rentre bien dans une stratégie qui va suppléer l’absence de candidat compatible aux intérêts des donneurs d’ordre du système économique mondialisé. Kofi YAMGNANE qui en son temps avait tenté sa candidature à la présidence du Togo n’avait pas été adoubé ni par la droite française ni par ses amis socialistes au pouvoir tout ministre de François MITTERRAND qu’il fût. Il lui avait été préféré le fils de son père, le jeune Faure EYADEMA. N’oublions pas l’épisode de la Côte d’Ivoire où le Président GBAGBO a été toléré jusqu’à ce qu’on trouve les voies et moyens notamment guerrières et quelques milliers de morts, pour imposer OUATTARA, l’ami de SARKOZY qui déclara de façon péremptoire de l’Élysée : « GBAGBO doit partir ». Même les amis socialistes de ce dernier n’ont pas levé le plus petit doigt pour le défendre à part Guy LABERTIT, ancien Secrétaire national Afrique du PS, Henri EMMANUELLI, Député des Landes et quelques autres. Il me souvient que Martine AUBRY n’avait pas répondu quand je l’avais interpellée à ce sujet

Le Président du HCBE a envoyé le vendredi 26 juin au nom des Béninois de l’Extérieur un long communiqué de félicitation à YAYI Boni pour avoir nommé un 1er Ministre issu de la diaspora. Je suis membre du HCBE et le CBF aussi. Pour autant, nous n’avons pas été consultés mais Gabriel KOTCHOFA a sans doute agi beaucoup plus en sa qualité d’Ambassadeur du Bénin en Russie. Pour des Béninois de la diaspora qui avaient trouvé une incompatibilité totale entre la présidence du HCBE et un poste d’ambassadeur, l’actuelle confusion des genres vient encore de nous donner raison. Par contre, la diaspora n’aurait pas été surprise que le Président KOTCHOFA fut nommé au gouvernement compte tenu de son appartenance au FCBE, et son allégeance à Boni YAYI.

Le premier Président du HCBE Michel D’ALMEIDA était aussi en son temps un grand supporter de KEREKOU. C’est donc une tradition au HCBE pourtant apolitique. YAYI Boni aurait fait appel à KOTCHOFA que cela n’aurait pas été choquant d’autant qu’il a l’avantage sur Lionel ZINSOU d’avoir participé des années durant aux débats qui ont traversé la diaspora béninoise de l’extérieur. Il y a sans doute bien d’autres raisons qui lui ont fait préférer l’actuel 1er Ministre.

 

Quels véritables enjeux pour les élections présidentielles de 2016 au Bénin ?

Il n’est donc pas interdit de penser que dans la géopolitique béninoise, une nouvelle approche de perpétuer la « françafrique » n’est pas étrangère à ce choix et la visite du Président François HOLLANDE début juillet à Cotonou n’est pas neutre. L. ZINSOU a 10 mois pour se faire connaître auprès des populations béninoises et des moyens colossaux lui seront donnés. Il faut se rappeler que Boni YAYI avait fait le même parcours en quittant la BOAD de Lomé un an avant les élections de 2006. Souvenons-nous la phrase du Général de Gaulle « la France n’a pas d’amis mais des intérêts » Aussi, il est tout à fait légitime que la France défende ses intérêts. Souvenons-nous toujours que le Bénin a aussi des intérêts à défendre qui ne se limiteront pas seulement à quelques mégawatts d’électricité où réfections d’infrastructures routières.

Car de véritables enjeux seront l’objet de débats et de propositions aux futures élections présidentielles au-delà des propositions superficielles de Lionel ZINSOU. Il faudra déjà qu’il se prononce tout comme les autres candidats importants sur les grands dossiers actuellement en cours dont le projet « l’épine dorsale ferroviaire » où il faudra répondre à des questions simples : Peut-on maintenir l’écartement métrique datant d’un siècle alors qu’ aujourd’hui la norme est de 1.435 m, qu’il faut une double voie et qu’un tel investissement se fait souvent pour un siècle pour tenir compte de l’évolution des technologies ? Accessoirement, ramènera-t-il dans le jeu DOSSOU Samuel qui a été l’auteur des premières études ? Nous n’avons pas beaucoup de grands Chefs d’entreprise comme Patrice TALON, Sébastien AJAVON ou Jean-Baptiste SATCHIVI même s’il y en a d’autres dans le BTP comme l’ancien ministre KOTY Lambert de même qu’il y a de grands commerçants surtout commerçantes qui brassent des centaines de millions de FCFA par semaine. Quelle place les futurs candidats leur réserveront-ils dans leur politique d’investissement ? Dans toutes les interviews de notre actuel 1er Ministre, il n’y a pas un mot à leur sujet. Au contraire ses pensées vont exclusivement aux investisseurs étrangers – En matière d’infrastructures routières, peut-on continuer de prendre 5 années pour 40 kms d’autoroutes comme le chantier actuel Cotonou – Ouidah ? - Donner de l’électricité aux gens est très bien mais quelle politique globale d’électrification du territoire pour éviter les multi-coupures intempestives quotidiennes ? – Cela fait des siècles qu’il pleut averse sous les tropiques lors de la grande et petite saison des pluies. Quelle nouvelle politique globale de voirie et d’assainissements dans nos villes et villages ? – Doit-on continuer de multiplier les universités comme le petit pain de Jésus alors qu’il n’y a aucun équipement scientifique digne d’une recherche de qualité à l’UAC, CNHU ou l’UP ? Quelles politiques d’éducation, de santé publique et d’emploi ? Les projets à débattre lors des prochaines élections présidentielles ne manqueront pas. Comme nous sommes obligés de lui accorder le bénéfice du doute, les premiers actes de l’actuel 1er Ministre seront bien auscultés les mois à venir puisqu’il a justement le portefeuille du « développement économique et évaluation des politiques publiques ». Rendez-vous donc à la campagne des Présidentielles 2016.

 

Faustin AÏSSI

Professeur émérite de l’Université du littoral côte d’opale (ULCO)

Communauté d’universités et d’établissements de Lille – Nord de France (COMUE – LNF)

B.P. 70008 59651 Villeneuve d’Ascq Cedex

 


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Elections communales du 28 juin : Houdégbé et l’And arrachent Kpomassè à l’Un

Après la commune de Zè qui s’est illustrée comme une citadelle imprenable, l’Alliance nationale pour la démocratie (And) est en passe d’arracher à l’Union fait la Nation la commune de Kpomassè. Selon les grandes tendances compilées au niveau des bureaux de vote, les élections communales du 28 juin 2015 ont souri pour la liste And conduite par le duo Octave Houdégbé Cossi et Viahoudé Comlan Florent. Cette liste, selon ces résultats est créditée déjà de 11 sièges sur les 15à pourvoir. Le comble dans cette affaire est que la loi a été dictée à la liste Un, surtout à Dékanmey qui est le fief traditionnel de l’honorable Eric Houndété. En dehors de l’honorable Octave Cossi Houdégbé qui a joué un grand rôle, la victoire de l’And à Kpomassè est aussi à mettre à l’actif de M. Viahoudé Comlan Florent. Il a, selon les recoupements, fait montre d’un grand dynamisme dans la mobilisation des électeurs. Ces résultats viennent confirmer ceux enregistrés par l’And lors des législatives du 26 avril 2015 dans la commune de Kpomassè. On doit désormais pouvoir compter avec cette nouvelle alliance politique présidée au plan national par l’honorable Valentin Houdé.

 Listes provisoires des conseillers And élus à Kpomassè

1-Arrondissement de Dékânmey

Houdegbe Octave Cossi

Viahoudé Comlan Florent

2-Arrondissement de Aganmalomè

Adjissè Antoine Tonoudo

3-Arrondissement de Agonkanmè

Akibo Sylvanus Sylvain

4-Arrondissement de Dédomè

Avouzan Enagnon François

5-Arrondissement de Kpomassè-Centre

Tinouadé Codjo

Assou Coffi Antoine

6-Arrondissement Sègbèya

Anoto Noumonvi Paulin

7-Arrondissement Segbrohouè

Kodo Comlan Alphonse

8-Arrondissement Tokpa-Domè

Mensah Kenam

Govi Nanoukou Pascal

Affissou Anonrin


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Les grandes tendances dans l’Ouémé-Plateau : Abiola sauve l’honneur des Fcbe (Le Prd, Un et And reprennent leur position)

Le fait est certain. En dehors de l’exception de la commune de Sakété sauvée par le vice premier ministre Abiola, toutes les communes des deux départements de l’Ouémé-Plateau sont contrôlées par l’opposition.

Les Fcbe sont rejetées dans la partie méridionale du pays. Dans les deux départements de l’Ouémé-Plateau, c’est la razzia de l’opposition. N’eut été la commune de Sakété tombée dans l’escarcelle du vice premier ministre Abiola, la mouvance aura perdue le terrain à 100%. Dans le plateau, l’Un dirigée par Séfou Fagbohoun contrôle les mairies de Kétou, Pobè et Adja-Ouèrè. Le Prd a fait son come-back dans la commune d’Ifangni. Il contrôle cette commune qui fait frontière avec Avrankou. Dans l’Ouémé, le Prd règne en maitre. Il a repris les communes d’Avrankou, Adjarra, Aguégués, Porto-Novo, Akpro-Missérété et Sèmè-Podji.  Les communes de la vallée notamment Dangbo et Adjohoun sont tombées dans le giron de l’And du président Houdé.

La joie des Fcbe de Sakété

Toute la journée d’hier, la commune de Sakété a célébré la victoire des Fcbe, la seule commune qui a résisté à l’assaut de l’opposition. Le combat a été rude. Les résultats directement recueillis des urnes suffisent largement pour comprendre. L’Union fait la Nation qui a lancé un assaut à cette commune n’a eu qu’environ 5 sièges contre 13 sièges pour les Fcbe. Le numéro 3 du gouvernement le professeur Abiola a sauvé l’honneur. C’est ce qui explique la joie des Fcbe qui ne se réjouissent pas pour avoir fait un service minimum mais pour avoir éviter de se faire ridiculiser par leurs adversaires. 

Tobi Ahlonsou


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Grandes tendances des dernières municipales : Léhady vole sur Cotonou avec 28 sièges

Au fur et à mesure que les grandes tendances des dernières élections municipales tombent à Cotonou, le raz-de-marée de l’alliance Rb-Rp conduite par le 1er adjoint au maire Léhady Vinagnon Soglo (Lvs) se précise. Les derniers chiffres, de source indépendante, donnent un boulevard ouvert à Léhady V. Soglo, président de la Renaissance du Bénin, pour qu’il roule dans carrosse en tête de peloton dans la ville de Cotonou avec environ vingt-huit (28) sièges de conseillers municipaux.

Les Cotonoises et Cotonois ont compris le message du président de la Renaissance du Bénin et le lui ont bien rendu par une victoire nette et sans bavure. C’est le moins qu’on puisse dire au terme du scrutin du 28 juin dernier dans la grande métropole du Bénin. La preuve en est que l’Alliance Rb-Rp que conduit Léhady Vinagnon Soglo a raflé le maximum. Des quarante et neuf (49) sièges en jeu pour le Conseil communal, l’Alliance Rb-Rp est en passe de s’adjuger vingt-huit (28) sièges au terme des dépouillements de tous les bureaux de vote des treize (13) arrondissements de Cotonou. Ce score obtenu de source indépendante place l’actuel Adjoint au maire de Cotonou, Léhady V. Soglo au-dessus la Municipalité de Cotonou.

De fait, LVS a retrouvé le sourire entre temps perdu au terme d’un scrutin législatif dans lequel, il a perdu assez de plumes. En effet, pour une première fois à Cotonou, LVS a manqué de se faire élire député pendant que des individus qui ont été fabriqués par la RB et qui ont convolé en nouvelles noces ont été plébiscités. Ce fut presqu’un tsunami électoral !!! Mais ayant fleuré le coup du revers subi de plein fouet, LVS a su faire son diagnostic à travers des rencontres qu’il a eues avec ses militants qui n’ont pas hésité à lui signifier leur mécontentement par rapport à son idylle passager aux côtés du pouvoir de Yayi Boni, le président de la RB y a tiré assez de leçons pour pouvoir mieux se projeter dans l’avenir. Il vient de réaliser l’exploit avec le grand concours des Cotonoises et Cotonois.

Beaucoup ne vendaient pas chère la peau de la Renaissance du Bénin et de son président LVS surtout après la débâcle législative. Pendant que certains riaient de lui sous carpe, pour être plus élégants, d’autres ont déjà chanté son requiem politique à travers des attaques tous azimuts. Mais, tous ont oublié que les populations de Cotonou n’ont pas encore dit leur dernier mot. Ils ont feint d’oublier que le bâton qui vous a tapé le matin peut encore vous servi le soir pour cueillir l’orange juchée à la cime de l’oranger. Et en bon musulman pratiquant, LVS vient d’en faire l’expérience en cette période de Ramadan où, il pourra bien jouir des oranges qu’il vient de cueillir au terme du scrutin du 28 juin dernier. Comme une sangsue bien collée à la peau, la victoire n’a pas voulu déserté la maison Houézèhouè. Les populations de Cotonou ont su tirer le bon grain de l’ivraie. Il y a trop de bruits…

 Ces serpents qui sifflotaient sur nos têtes

 Du 6ème au 13ème arrondissement de Cotonou l’alliance Rb-Rp vient largement en tête. La même tendance est observée dans certains arrondissements de la 15ème circonscription où le Président de l’Assemblée nationale s’est donné quelques biscuits électoraux. Dans leur grande majorité, les populations de Cotonou ont, à travers leur vote, signifié qu’elles n’ont pas encore rompu avec la Renaissance du Bénin. Ces populations ont fait une démarcation nette entre les communales et les législatives. Elles ont mis les agitateurs à leurs places. Ces derniers avaient tôt pensé qu’ils sont devenus des stars. Mais le président-maire sortant Nicéphore D. Soglo a été, on ne peut plus clair : « On ne manque pas de respect. Sinon… ». Puis, les résultats fraichement sortis des urnes confortent l’hégémonie de la Renaissance du Bénin sur Cotonou. Les vrais résultats placent l’alliance Rb-Rp loin devant ces concurrents. Les derniers chiffres ajoutés donnent même à la liste des « Houézèhouè » de 28 à 30 conseillers. Il n’y a plus l’ombre d’aucun doute que le prochain maire de la 1ère ville du Bénin et homme fort de Cotonou a bien pour nom Léhady Vinagnon Soglo. C’est ce que les populations de la ville capitale ont décidé à travers leur vote massif en faveur de l’alliance Rb-Rp. C’est une nouvelle page qui s’ouvre entre la Renaissance du Bénin, ses militants et sympathisants pour des futures victoires.

Décidemment, les élections passent et ne se ressemblent pas. Les populations de la ville capitale viennent une fois encore de prouver leur maturité politique. Voilà qui montre que le résultat des élections législatives n’était pas une sanction contre la RB mais contre un système politique et tous ceux qui, très tôt, n’avaient pas pris leur distance du pouvoir de Yayi. Mais le président Léhady Vinagnon Soglo a compris le message et s’est adressé à ses militants au lendemain de ces législatives. « Je vous ai compris… ». De cet acte de courage et d’humilité, LVS s’est employé à convaincre davantage que son parti la Renaissance du Bénin est résolument ancré dans l’opposition et donc totalement détaché de la sphère du pouvoir central. Il s’en est suivi la décision excluant le récemment ex-ministre Christian Sossouhounto de la RB pour son manque de discipline de parti. La présence du leader du parti, Léhady Vinagnon Soglo aux côtés des forces politiques de l’opposition lors des tristes événements des 04 et 06 mai derniers liés à la tentative manquée d’enlèvement d’un député de l’Union fait la nation (Un) est venue tout confirmée de la nouvelle position du parti des Houézèhouè. Des actes forts que les militants ont jugés assez convaincants. Ils ont alors compris que LVS les a compris. Et ils viennent de le démontrer. Tel un seul homme, les Cotonoises et Cotonois se sont levés malgré la pluie qui tombait le jour du scrutin pour barrer la voix aux vendeurs d’illusion. Et le résultat est là. Ceux qui rêvaient de chasser les Soglo de l’hôtel de ville devront revoir à la baisse leurs ambitions. Avec les 28 conseillers les populations viennent clairement de faire le choix de l’expérience et de la continuité. La mairie de Cotonou reste dans le giron de la Renaissance du Bénin. En attendant une prochaine victoire plus grande. Qui dit le contraire ?

 Source : Cell-Com/Rb-Rp

 


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Championnat départemental de maracana : Les candidats à la phase nationale connus (Elimination surprise de Sacr)

Comme annoncé, la phase départementale Atlantique-Littoral du championnat national de maracana a eu lieu le week-end écoulé au Hall des arts, loisirs et sports de Cotonou. Une compétition qui annonce enfin la phase nationale.

Rafales MC de Hêvié et Godomey MC chez les vétérans, Abam, Copa Cabana et AAFAC chez les seniors sont les clubs des départements de l’Atlantique et du Littoral qualifiés pour la phase finale du championnat national de maracana. Tout s’est passé ce samedi 27 juin 2015 au Hall des arts, loisirs et sports de Cotonou.

Si chez les vétérans (45 ans et plus) il s’est agi juste d’une mise en condition des équipes de Rafales MC de Hêvié et Godomey MC – MDS ayant fait défection –, la lutte a été très acharnée du côté des seniors (35 à 44 ans). A ce niveau aussi, Amitié de Godomey a brillé par son absence.

 La surprise AAFAC

 De toutes les façons, malgré le manque d’enjeu, la confrontation entre Godomey MC et Rafales MC de Hêvié a été très électrique. Jouée en aller et retour, ce double affrontement n’a pas permis de départager les deux rivaux éternels. Lors du 1er face-à-face, c’est Rafales MC de Hêvié qui s’en est sorti victorieux (2-1). Le second match a tourné à l’avantage de Godomey MC (3-2). Rendez-vous est donc pris pour la phase nationale.

Chez les seniors, les équipes ne se sont pas non plus fait de cadeau. Mais, la déception est venue de Sacr de Cotonou qui n’a pas pu valider son billet pour la phase nationale. Considéré comme l’une des meilleures équipes du Bénin dans sa catégorie, Sacr a perdu ses trois rencontres. Ce qui est synonyme d’élimination. Car sur les quatre équipes en compétition, trois seulement ont été retenues pour le bouquet final. Si Abam et Copa Cabana ont tenu leur rang, AAFAC d’Abomey-Calavi n’a pas été ridicule. Elle a plutôt surpris en arrachant le 3e et dernier ticket qualificatif à Sacr.

Rappelons que le samedi 11 Juin 2015, les mêmes installations du Hals vont accueillir la phase nationale du championnat de maracana. Outre les équipes qualifiées dans les départements de l’Atlantique et du Littoral, celles de Pobè, Bohicon et Abomey sont également attendues. Cette phase finale va déboucher sur la préparation des sélections nationales pour la Can 2015 qui se tient en août prochain à Lomé au Togo.

Tous les résultats

Vétérans

Rafales MC de Hêvié-Godomey MC                            : 2-1

Godomey MC-Rafales MC                                                            : 3-2

Seniors

Abam-AAFAC                                                                   : 2-1

Sacr-Copa Cabana                                                                           : 1-2

Copa Cabana-Abam                                                                       : 2-5

Copa Cabana-AAFAC                                     : 2-2 et 2 tab à 1

AAFAC-Sacr                                                                                      : 4-3

Sacr-Abam                                                                                          : 1-2


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Ministère de la santé : Le ministre Dossou Togbé, un espoir pour le secteur sanitaire béninois (Il nourrit de nobles ambitions pour le secteur)

Le numéro 1 en charge du département de la santé, Docteur Pascal Dossou Togbé est bien conscient des défis qui l’attendent. En témoigne le contenu son discours du lundi 22 juin 2015. Discours prononcé lors de la cérémonie de passation de charge dans l’enceinte dudit ministère à Cotonou. Et déjà, il pose déjà des pas que les acteurs du secteur de la santé qualifient de louables. Pour lui, le secteur connaitra un nouvel essor lors de son passage à la tête de ce département.

Le système sanitaire du Bénin a de beaux jours devant lui. Le Docteur Pascal Dossou Togbé, le nouveau ministre en charge de la santé se trouve être un espoir pour le secteur. Nommé le jeudi 18 juin 2015 par le Chef de l’Etat, cet homme que tous les acteurs de la santé applaudissent déjà, nourrit de nobles ambitions pour le secteur de la santé. Il entend contribuer efficacement au développement de la Nation. Ceci dans la vision du Chef de l’Etat en apportant un nouveau dynamisme au secteur de la santé au Bénin. Le cahier de charge que le ministre Dossou Togbé entend mettre en exécution est très riche, témoignent les acteurs de la santé. Entre autres, il entend amener le ministère de la santé à contribuer efficacement au développement de la Nation. Avant de remercier Dieu Tout Puissant et le Chef de l’Etat qui a l’a porté à ce poste, le ministre Pascal Dossou Togbé a dévoilé ses défis. Il annonce travailler dans la poursuite des reformes visant la redynamisation du secteur. Il ambitionne mettre en relief quelques uns de ces défis majeurs que sont ; la poursuite des reformes et la dynamisation des initiatives nouvelles dont le Régime d’Assurance, l’amélioration de la performance des centres de santé et hôpitaux à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. Il compte également travailler pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de l’ensemble du personnel. Le ministre Pascal Dosou Togbé pense œuvrer pour la quête permanente de la qualité des prestations et services, l’application intelligente de la coordination sectorielle de la collaboration intersectorielle ainsi que la coopération régionale et internationale. Pour le ministre Pascal Dosou Togbé, l’heure est à la réflexion et à l’action. Un bilan reluisant sera fait du secteur de la santé en avril 2016, rassure le Docteur Pascal Dosou Togbé.

Victorin Fassinou


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Utilisation de la base de données Hortivar de la Fao : Des acteurs du sous-secteur Horticole béninois en formation

Les travaux de l’atelier de formation sur l’utilisation de la base de données Hortivar de la Fao au profit des acteurs du sous-secteur Horticole béninois se déroulent depuis hier lundi 29 juin 2015. Dans la salle de conférence de la Fao Bénin à Cotonou, cette première session de formation est prévue pour prendre fin le 03 juillet 2015.

Développer les compétences des acteurs à divers niveaux (cadres des directions techniques) du système agricole national (Maep, université) pour une bonne maitrise et utilisation de la base des données Hortivar dans le but d’augmenter les productions maraîchères du Bénin. Tel est l’objectif que vise la formation sur l’utilisation de la base de données Hortivar de la Fao au profit des acteurs du sous-secteur Horticole béninois qui se tient depuis hier à Cotonou. Les participants à cette rencontre sont essentiellement des acteurs issus de la recherche agricole, de l’encadrement des producteurs notamment des Cadres, des organisations de producteurs et des universités. En effet, compte tenu de son importance, le développement des cultures maraîchères au Bénin est inscrit dans le Programme stratégique de relance du secteur agricole (Psrsa) et le gouvernement béninois envisage d’accroitre la production des cultures maraîchères, notamment celles de grande consommation en vue de satisfaire la demande extérieure en produits maraîchères et participer à terme aux échanges régionaux et internationaux. Pour y parvenir, il faut entre autres, une bonne maitrise des conditions de culture par les acteurs, un secteur semencier fort, une forte diffusion des résultats de la recherche et le renforcement des capacités des acteurs. La présente consultation s’insère dans la volonté du projet Promotion de l’agriculture périurbaine et urbaine (Papu) financé par la Fao qui a prévu dans son plan de travail annuel, de contribuer au renforcement des capacités techniques des acteurs sur l’horticulture en général et particulièrement le maraîchage à travers des formations dont celle portant sur la base de données Hortivar. Pour la présente formation, il s’agira d’initier les apprenants sur le montage et l’insertion de résumés techniques, articles et autres informations utiles sur la revue Bonjour Hortivar. Les travaux permettront aux participants de connaitre la base Hortivar et son importance dans le développement des cultures maraîchères dans le monde et au Bénin. Il s’agira également au cours de ces assises de préparer les apprenants à échanger et s’informer sur l’horticulture dans le monde et de partager avec les participants, quelques résultats de la recherche sur les cultures maraîchères au Bénin. A l’ouverture des travaux, le Représentant Résident de la Fao au Bénin Dr Tiémoko Yo, a souligné que l’accès à l’information a toujours été capital pour l’amélioration des savoirs dans tous les domaines et en particulier dans celui du secteur agricole. Pour lui, Hortivar est une base de données de la Fao qui fournit des informations sur de nombreux types de cultures exploitées à travers le monde, telles que les cultures maraîchères et fruitières, les plantes à racine et tubercules, les plantes ornementales. Cet outil puissant d’acquisition et de partage d’informations et de connaissances techniques est encore peu connu des professionnels béninois du secteur de la production agricole. C’est pour parer à cette carence que la Fao initie deux sessions de formation du 29 juin au 03 juillet 2015 et du 20 au 24 juillet 2015, a-t-il dit avant d’indiquer que la formation vient consolider la stratégie de renforcement des capacités des acteurs le long de la chaîne de valeur de ce sous-secteur important de l’agriculture béninoise. Après son intervention, il est revenu au Secrétaire général du ministère de l’agriculture de l’élevage et de la pêche de donner le coup d’envoi des travaux.

Victorin Fassinou


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Une semaine après le démarrage du Carême musulman : Les prix des fruits flambent à Cotonou et environs (L’orange passe de 25F à 50F)

Les fidèles musulmans du Bénin à l’instar de ceux du monde entier, ont démarré leur période de jeûne et de prières le jeudi 18 juin 2015. Après quelques jours du carême, les prix des fruits flambent déjà dans les marchés de Cotonou et environs.  

L’orange est passée de 25F à 50 F. La banane plantain de 100 F à 200 F l’unité. Pour les vendeurs et acheteurs, le carême musulman entamé depuis le jeudi dernier serait à l’origine de cette flambée de prix de ces fruits. De Cocotomey en passant par Cotonou, Godomey, les fruits connaissent une augmentation inquiétante. Ce moment fort de la religion islamique va de pair avec la cherté des fruits. D’après les explications reçues, ceci est dû à la forte consommation des fruits pendant cette période qui dure trente jours. Et déjà dans les marchés et les coins de vente de ces fruits, on assiste à des grincements de dents. Pour certaines revendeuses, ce n’est pas la recherche du profit de leur part qui justifie cette augmentation mais c’est une situation qui provient des sources d’approvisionnement. Selon Mme Micheline, une revendeuse des fruits à Cococodji, c’est la loi du marché qui se manifeste sur le terrain. « Nous sommes des revendeuses, donc nous revendons en fonction du prix d’achat. » ajoute-t-elle. «  Si nous prenons le régime de banane qui se vendait à 2000f, on nous vend actuellement ce même régime à moins de 4000f Cfa. Et il faut encore payer les frais de transport. Vous comprenez clairement avec nous que nous n’exagérons pas en augmentant le prix. », défend Mme Rebecca. « Si chez d’autres, cela se justifie, ce n’est pas le cas chez moi. C’est le cas d’une jeune dame qui achète les fruits en quantité avant le début des carêmes pour les vendre chère après.  Qui dit commerce dit forcement profit » renchérit elle. « Le fait de vendre les fruits chers n’est pas du vol. Il faut profiter de ces périodes », avance dame Rebecca. « Malgré cette augmentation, nous musulmans nous sommes obligés d’acheter puisque nous en avons besoin », confie Mohamed un jeune musulman. Le carême musulman est la période indiquée pour les vendeuses de fruits de réaliser leurs bénéfices.  

Victorin Fassinou

 


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Agression du blogueur Barzani Tom : Grande indignation des activistes de la toile

Les amis de Tom Barzani, ce blogueur béninois sauvagement agressé dans la nuit du 18 au 19 juin 2015 à Akpakpa par des individus sans foi ni loi ont donné de la voix. Ils ont animé le vendredi 26 juin 2015 au domicile du Doyen Antoine Détchénou un point de presse pour condamner avec véhémence cette barbarie perpétrée contre un de leurs collègues.

Berny Adjégnidé, Ibrahim Salifou, Yves Dakoudi et Emma Akodjènou…ont profité de l’occasion pour appeler les forces de sécurité publique et les autorités à divers niveaux à démasquer et décourager les auteurs de cet acte attentatoire à la liberté d’opinion et à la liberté d’expression garanties par la Constitution béninoise du 11 décembre 1990. Pour ces activistes de la toile, tout doit être mis en œuvre pour que ce crime soit élucidé. Convaincus qu’aucune intimidation ne pourra émousser leur ardeur à dénoncer les tares de notre République et corriger les mœurs par leurs plumes, ils en appellent déjà à la mobilisation générale des amis de la toile pour décourager ceux qui ont encore en projet de poser des actes de nature à porter à l’intégrité physique de ceux qui font l’opinion sur les réseaux sociaux.

« Barzani Tom est un label pour le Bénin aujourd’hui. Il est une fierté. Il est l’un de ceux-là qui animent la toile béninoise. C’est vrai qu’il a des positions parfois tranchées, mais cela ne saurait expliquer qu’on puisse lui en vouloir jusqu’à chercher à lui ôter la vie. Cet acte est assez grave ! C’est Barzani aujourd’hui. Demain, on ne sait pas celui qui parmi nous qui sommes ses amis passera à la guillotine. Et c’est pour cette raison que nous demandons que la lumière soit faite sur cette affaire pour qu’on ne revive plus jamais cela. Les rendez-vous électoraux ne font que commencer. A mesure qu’on s’approchera de 2016, la plume des uns et des autres serait de plus en plus virulente. Mais cela ne saurait expliquer qu’on puisse attenter à la vie des uns et des autres. Nous pensons être dans un pays de droit. S’il y a des gens qui se sentent d’une manière ou d’une autre toucher dans leurs droits, il y a les instances bien indiquées qu’ils peuvent saisir pour se rendre justice. Ce n’est pas en charcutant les blogueurs qu’ils vont se rendre justice », a dit M. Ibrahim Salifou l’un des conférenciers.

 Se battre pour rompre avec la complicité du silence

 Cette sortie médiatique a reçu le soutien du Doyen Antoine Détchénou, Président du Front citoyen pour la sauvegarde des acquis démocratiques. « Le Front citoyen pour la sauvegarde des acquis démocratiques que je préside est un organe de veille citoyenne en nous entendons absolument que tous nos libertés soient sauvegardées. Cette agression de M. Barzani vient après celles de Lionel Agbo, Martin Assogba et la tentative d’enlèvement de Candide Azannaï. Cela prouve que nous sommes dans une situation de totale insécurité. On ne peut pas me dire que tous ces cas que je viens de citer relèvent du hasard. Pour moi, on veut faire taire les gens et les faire disparaitre. Mais on ne peut pas faire taire la vérité. On ne peut pas faire taire la parole. Nous avons ouvert au Front l’espace de liberté depuis plus de deux ans. Nous avons dit qu’il faut rompre avec la complicité du silence. C’est la raison d’être du Front que je préside. La liberté est une conquête. Et si cette liberté veut être bradée, nous avons le devoir de protester, de dénoncer et surtout d’agir pour la sauvegarder. L’homme n’est rien sans sa liberté… Tant que j’aurais du souffle pour de dire quelque chose dans ce pays en faveur des libertés, je le ferai. Je suis très heureux que vous ayez montré votre solidarité en faveur de celui qui a été agressé par ceux qu’ils veulent tuer la liberté. Il faut absolument que ce soit un exemple permanent », a conseillé M. Détchénou.

Affissou Anonrin


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