jeudi 31 mars 2016

Passation de charges le 6 avril au palais de la Marina : Une quinzaine de minutes de tête-à-tête entre Yayi et Talon

Selon le programme de la passation de charges entre le président sortant et le président entrant le 6 avril prochain au palais de la Marina, il est prévu un tête-à-tête d’une quinzaine de minutes entre Boni Yayi et Patrice Talon. Pas plus. Lire les détails dans le compte rendu du conseil des ministres du 26 mars 2016.
Communiqué du Conseil des ministres du 26 mars 2016
Le Conseil des Ministres s’est réuni en séance extraordinaire le samedi 26 mars 2016, sous la présidence du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement.
Au début de la séance, le Chef de l’Etat a fait observer une minute de silence en la mémoire des feus :
Ø Christophe GODONOU, Docteur en Economie, précédemment Directeur Général de la Société des Ciments d’Onigbolo, Directeur de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Conseiller Technique aux Petites et Moyennes Entreprises de l’ex-Ministère de l’Industrie et des Petites et Moyennes Entreprises ;
Ø Comlan Dominique DEGUENONVO, Commissaire Divisionnaire de Police à la retraite ;
Ø Bona Do N. BAGUIDI, mère du Commissaire Principal de Police BAGUIDI Koto Y. Yarou, Directeur Départemental de la Police Nationale de l’Atacora et de la Donga ;
Ø Lucie A. AGBANLIN, mère de Monsieur BADA Augustin, précédemment Directeur du Centre de Perfectionnement et d’Assistance en Gestion et Secrétaire Permanent ACP/UE ;
Ø Cécile GNINTOUNGBE, mère du Lieutenant Florent GNINTOUNGBE en service à la Direction du Matériel des Armées ;
Ø HOUNVIMI AGBOKPEYE, mère du Chef Bataillon Moïse TAHO, observateur militaire des Nation Unies en République Démocratique du Congo.
Au cours de la séance, le Secrétaire Général du Gouvernement en lien avec les Ministres en charge de l’Intérieur et des Affaires Etrangères ont rendu compte au Conseil des Ministres du point des préparatifs de la passation des charges présidentielles et de la cérémonie d’investiture au Stade Charles de Gaulle de Porto-Novo.
Il ressort de l’examen de ce dossier, conformément aux dispositions constitutionnelles et à la tradition républicaine que l’ordonnancement séquentiel de la passation des charges présidentielles s’articulera ainsi qu’il suit :
A. 5 avril 2016 à minuit : fin du 2ème mandat du Président de la République sortant Monsieur Boni YAYI ;
B.  6 avril 2016 :
B.1. (0) heure : début du mandat du Président élu : Monsieur Patrice Athanase Guillaume TALON.
B.2. 08H30 mn :
i. le Président sortant accueille sur le perron du Palais de la Marina le Président entrant ;
ii. poignée de mains devant les caméras ;
iii. tête à tête d’une quinzaine de minutes entre les deux Présidents ;
iv. le Président entrant raccompagne le Président sortant à sa voiture ;
v. poignée de mains devant les caméras ;
vi. le Président sortant quitte le Palais de la Présidence de la République ;
vii. départ du Président entrant sur Porto-Novo pour la cérémonie d’investiture.
Cette partie du programme du 6 avril relative à la passation des charges, rappelons-le est conforme à la tradition républicaine instaurée dans notre pays depuis la conférence nationale des forces vives de la Nation. Elle traduit la courtoisie entre les deux présidents, est de nature à rassurer les populations et conforte la bonne santé de notre démocratie.
Le Conseil a adopté plusieurs projets de décrets notamment :
Ø un projet de décret portant approbation des statuts de l’Institut des Relations Internationales et des Etudes Stratégiques (IRIES) ;
Ø un projet de décret portant dissolution du comité de démarrage de l’Agence Béninoise des Grands Travaux ;
Ø des projets de décrets portant respectivement :
* nomination de :
§ Madame Clotilde A. MEDEGAN épouse NOUGBODE en qualité de Conseiller Honoraire à la Chambre Judiciaire de la Cour Suprême ;
§ messieurs ;
· Ismaël TIDJANI SERPOS en qualité de Procureur Général Honoraire près la Cour Suprême ;
· Etienne Codjo TOWANOU en qualité de Président Honoraire du Tribunal de Première instance de Première classe de Parakou ;
· Paul A. AKLAMAVO et Josaphat TOBOULA en qualité de Conseillers Honoraires à la Cour d’Appel de Parakou ;
* détachement de messieurs :
§ Razaki AMOUDA ISSOUFOU, Magistrat ; et
§ ABD GALED A. M. CHABI MAMA, Magistrat ;
* agrément de la société civile professionnelle (SCP) Véronique AKANKOSSI DEGUENON et Astrid DEGUENON, attribution de charge notariale à ladite société SCP et nomination des susnommées en qualité de notaires associées
Le Conseil des Ministres a également examiné plusieurs dossiers urgents notamment :
· deux communications orales du Ministre d’Etat en charge des ODD et des Grands Travaux relatives à l’accréditation de Laboratoire Central du Contrôle de la Sécurité Sanitaire des Aliments (LCSSA) et aux difficultés relevées par la Société d’Exploitation du Guichet Unique du Bénin (SEGUB) concernant l’installation des scanners au Port de Cotonou et à l’aéroport ainsi qu’au fonctionnement du Centre Commun de Pré-Dédouanement (CCP) au Port ;
· une communication du Ministre d’Etat en charge des Transports au terme de laquelle le Conseil des Ministres rappelle  au SEGUB d’appliquer strictement la loi des finances en reversant directement au Fonds Routier les taxes et prélèvements collectés à son profit afin de lui permettre d’assurer l’entretien du réseau routier. Par la même occasion, le Conseil des Ministres instruit le Ministre d’Etat en charge des Finances d’éponger la totalité de la dette due au Fonds Routier de 2013 à 2015 ;
· une communication du Ministre en charge de la Famille aux fins d’organiser le 29 mars 2016 la Journée de la Femme différée en raison de la tenue de l’élection présidentielle de 2016 ;
· une communication du Ministre de la Culture, de l’Alphabétisation, de l’Artisanat et du Tourisme sur l’enlèvement simplifié et l’exonération des droits et taxes de douanes du bateau, objet de don à la République du Bénin par la République de Chine ;
· une communication du Ministre de l’Intérieur  relative au point de la situation sécuritaire de notre pays. En prenant acte de ce compte rendu, le Conseil des Ministres rappelle avec insistance aux propriétaires des hôtels de doter leurs établissements de portiques, de scanners et autres instruments destinés à renforcer la surveillance. Il les invite à le faire dans un délai d’un mois au plus tard. Dans le même ordre d’idée, le Conseil des Ministres rappelle aux populations la nécessité de collaborer avec les forces de défense et de sécurité dans le domaine des renseignements. Enfin, des instructions et des dispositions seront prises pour le renforcement de la surveillance et de la protection de nos frontières.
Dans le cadre des dispositions à prendre pour consacrer la fin de son mandat de Président de la République, le Chef de l’Etat a procédé à la déclaration de ses biens à transmettre à la chambre des comptes de la Cour Suprême conformément à la loi n° 2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin.
Dans un souci de transparence, le Président de la République a demandé au présent Conseil des Ministres de publier son patrimoine :
I- Biens acquis pendant les dix ans de présidence :
1. construction d’une villa à Djougou ;
2. achèvement de sa villa de Parakou ;
3. acquisition de trois véhicules 4×4 ;
II- Sources de financement :
1. Comptes bancaires personnels :
– ECOBANK Cotonou :
§ 2006 : versement deux cent soixante-dix millions (270.000.000) de francs CFA représentant ma retraite de la BOAD ;
§ 2010 : cinquante millions (50.000.000) de francs CFA représentant ma retraite de la BCEAO ;
§ Crédit à ce jour de ce compte : onze millions (11.000.000) de francs CFA après les décaissements ;
– Crédit Lyonnais (DENFERT ROCHEREAU : AV-LECLERC) :
§ 2006 : crédit de trois cent cinq mille trois cent quarante-trois cinquante un (305.343, 51) euros ;
§ 2016 : crédit de deux cent dix mille (210.000) euros après payement des frais de tenue de compte. Ce compte vient d’être fermé et les 210.000 euros sont en cours de transfert à ECOBANK Cotonou.
Les sources de financement ainsi identifiées ont servi à :
v la construction de la villa de Djougou ;
v l’achèvement de la villa de Parakou ;
v la construction de maison de prière donnée à la communauté chrétienne à Akassato ;
v la construction de quatre modules de classes offertes aux populations.

III- Relation de la fonction présidentielle avec l’Etat
1. Fonds secret de sécurité et de représentation (perçu conformément à la tradition républicaine et maintien du même montant que sous le Président KEREKOU) :
a. 2006 à 2015 : cent cinquante millions (150.000.00) de francs CFA par trimestre;
b. 2015 à mars 2016 : deux cent cinquante millions (250.000.000) de francs CFA par trimestre ;
c. salaire et indemnités : zéro franc CFA pendant 10 ans ;
d. frais d’hébergement : zéro franc CFA pendant 10 ans ;
e. remboursement frais de téléphone, d’eau et d’électricité : zéro franc CFA à la charge du Président pendant 10 ans ;
f. fonds secret pour les voyages : zéro franc CFA pendant les 10 ans ;
g. frais de mission : zéro franc pendant 10 ans ;
h. frais de santé (bilan) : zéro franc CFA pendant 10 ans ;
i. frais de transport de 2006 à mi-2015 : à la charge du Président utilisation de véhicules personnels ; mi-2015 à mars 2016 : mis à disposition par l’Etat d’un véhicule Peugeot.
En conclusion, comme on peut le constater, le Président Boni YAYI, ne dispose d’aucun bien immobilier à l’Etranger ni de compte bancaire à l’étranger à la suite de la fermeture du compte logé au Crédit Lyonnais. En outre, il n’a disposé ni de salaires, ni d’indemnités, ni de frais de santé, ni de frais de téléphone, d’électricité et d’eau, ni de frais d’hébergement pendant 10 ans et jusqu’à une date récente, a utilisé son propre véhicule comme moyen de transport.
En prenant acte de cette information, le Conseil des Ministres a instruit tous les membres du Gouvernement de procéder à la déclaration de leurs biens conformément aux dispositions légales en la matière le jeudi 31 mars 2016 au plus tard. Il exhorte également les anciens Ministres qui ne l’auraient pas fait de procéder instamment à la déclaration de leurs biens.
Le Conseil des Ministres a fait le constat de la fin des mandats des membres du Conseil National d’Education et du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs. A cet effet, les Ministres en charge de l’Enseignement Supérieur et des Affaires Etrangères ont été instruits pour proposer au prochain Conseil des Ministres, le renouvellement des membres de ces structures.
Le Président de la République a procédé à l’inauguration du centre médical d’Akogbato. Au cours de cette visite, il a constaté l’occupation illégale de parcelles attenantes au centre médical et a ordonné la libération de cet espace avec instruction au Génie Militaire de détruire les habitations illégales afin de permettre à l’Etat de disposer à nouveau de son bien destiné à la réalisation d’un lycée technique moderne.
Le Président de la République a également visité le chantier du Laboratoire Central du Contrôle de la Sécurité Sanitaire des Aliments (LCSSA) d’un coût de quarante-cinq milliards de francs CFA. Ce laboratoire bénéficie d’une accréditation internationale faisant de lui une référence régionale continentale et mondiale. Les produits de l’agriculture, de la pêche qui y seront contrôlés le seront aux normes internationales. Aussi le monde rural devra-t-il profiter de cette grande opportunité pour diversifier et accroitre la production agricole. Au regard de la qualité du travail abattu par les travailleurs du laboratoire, le Conseil des Ministres a donné des instructions pour leur admission dans l’ordre du mérite national.
Enfin les nominations et remise à disposition suivantes ont été prononcées :
I-  Nominations
Après consultation des Chefs d’Etat de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), le Procureur Général près la cour d’Appel de Cotonou, Gilles SODONON est nommé à la Cour de Justice de l’UEMOA conformément à la dernière conférence des Chefs d’Etats de l’UEMOA à Cotonou.
Après consultation des Chefs d’Etat de la  Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Monsieur Marcel de SOUZA est nommé Président de la Commission de la CEDEAO.
Au Ministère d’Etat en charge des ODD, sur proposition du Ministre,  à l’Agence Béninoise des Grand Travaux (ABGT):
1. Responsable Adjoint à la Mobilisation des Ressources : Monsieur Claude Emmanuel ACAKPO ;
2. Responsable du Département Administratif : Monsieur Coovi Benjamin DAKO ;
3. Chargée de la Communication : Madame Isabelle COYSSI ;
4. Chargé des Ressources Humaines : Monsieur Dénagan  Pascal ADJE;
5. Responsable du Département Juridique : Madame Z. Axelle NASSIROU ;
6. Responsable du Département Environnement : Monsieur Katédjoulé Landry ALLAGBE.

II- Remise à disposition
Monsieur KOTEGNON Gildas Borgia Z. est remis à la disposition du Ministère Chargé de la Microfinance.

Fait à Cotonou, le 26 mars2016

Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Alassani TIGRI


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Report du congrès électif de la Fbf : Repli tactique du Comité de normalisation

Hier dans un hôtel de la place à Cotonou, le Comité de  normalisation du football béninois (Conor) a donné un point de presse. Le report du Congrès électif de la Fbf est la principale information.
Le congrès électif de la Fédération béninoise de football (Fbf) prévu pour le 03 avril prochain est reporté à une date ultérieure. C’est le président du Comité de normalisation (Conor) mis en place par la Fédération internationale de football association (Fifa) qui l’a officiellement annoncé. C’était hier lors d’un point de presse qu’il a animé dans un hôtel de la place à Cotonou.
Pour Me Rafiou Paraïso qui était étrangement seul, la principale raison qui a obligé le Conor à opter pour le report du congrès électif est le manque de moyens financiers. Car, le ministère des Sports n’aurait rien mis à leur disposition pour les besoins de la cause. Notamment l’organisation des Assises nationales du football prévues dans leur chronogramme. Une étape qu’il juge indispensable pour amorcer la réconciliation de la famille du football béninois. Contrairement à leur souhait de mettre le congrès électif avant les Assises nationales du football !!! Même si on considère que cet argument n’est pas suffisant, il faut louer le courage du président du Conor qui a su faire un repli tactique afin de sauver ce qui peut encore l’être.
Le mercredi 30 mars dernier, des journalistes réunis au sein du Groupe de Réflexion « Sauvons le Football Béninois » ont donné de la voix à travers une conférence de presse pour dire non à la dérive du Conor. Dans la même journée, un collectif des supporters et des responsables d’associations sportives ont marché sur le siège de la Fbf à Porto-Novo. D’autres mouvements se préparaient à des actions plus musclées pour les mêmes raisons.
Ce qui est évident, la pression de groupes organisés pour dénoncer la gestion approximative et opportuniste de la transition n’est certainement pas étrangère à cette décision sage. Un forcing du Conor pour aller au congrès électif pourrait avoir des conséquences incalculables sur la suite des événements.
La garde ne doit plus être baissée. Les responsables du football béninois doivent travailler à une vraie réconciliation des acteurs. A défaut d’y aller avec sagesse, tous ceux qui aiment ce sport doivent rester mobilisés pour les y contraindre.

Pascal Hounkpatin


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Présidentielle de 2016 : Les vrais artisans du «Nouveau Départ »

Patrice Talon est désormais le prochain président de la République. Il va succéder à Boni yayi le 6 avril prochain. Son élection a été acquise, d’abord au 1er tour du scrutin le 6 mars et concrétisée le 20 mars. Mais le défi était de se retrouver au second tour et être soutenu par les autres forces de la rupture. Et là, beaucoup n’y croyaient pas vraiment. A commencer par les hommes politiques. Beaucoup d’entre eux avaient voulu monnayer leur soutien au candidat du Nouveau Départ. Ce dernier le leur a refusé. Puisqu’il avait pris ses dispositions. Talon comptait sur des mouvements fortement implantés dans les populations et menés par des hommes bien déterminés qui croyaient au départ à la rupture. Ils étaient pris pour des rêveurs. N’empêche ! Ils y ont cru. C’est à eux que le candidat doit sa qualification au second tour sans laquelle il n’y aurait point de victoire finale. Parmi ces Mouvements, on peut compter «Force One», «RJRD»,  «6-4-16 », «RPT», «RJR», «MGE», «VIT 16», «REJIB», «Les Ambassadeurs»  et «JET 16».  Evidemment, ils ont été soutenus par d’autres forces au second tour pour que la victoire prenne corps. A César ce qui est César, à Dieu ce qui est à Dieu. «La victoire a plusieurs pères, la défaite est orpheline», dit-on. Aujourd’hui, ceux qui revendiquent la paternité de la victoire de Talon se multiplient. Seulement, devrions-nous faire la différence entre les Mouvements du Nouveau Départ et les forces coalisées. Sans tambours ni trompette, ces Mouvements se sont mis en coalition dénommée «la coalition des mouvements pionniers du Nouveau Départ» le 30 mars 2016 au restaurant Impala à Cotonou. L’artisan de cette initiative est le président Yonnantché Boya du Rjrd. Ce dernier, faut-il le rappeler, a personnellement financé plusieurs Mouvements pendant la pré-campagne et lors de la campagne électorale proprement dite. Comme les responsables des Mouvements cités, M. Boya n’est pas prêt de lâcher son président, Patrice Talon. «Après la victoire du 20 mars 2016, la prochaine doit être la réussite totale du quinquennat du président Patrice Talon», dit-on dans cette coalition naissante.

Les Mouvements pionniers

« Maintenant Gagnons Ensemble avec le Président Patrice Talon » (MGE-PPT)
En 2012, comme nombre de Béninois nous avions été des tous premiers à nous indigner publiquement contre la contrainte à l’exil de valeureux compatriotes notamment Patrice Talon pour s’être courageusement opposé à la révision opportuniste de la constitution du 11 décembre 1990.
A l’époque, nous avions abondamment inondé la toile pour dénoncer le fait et exiger le retour sans condition de notre compatriote et l’abandon immédiat des poursuites engagées.
Ainsi, au lendemain de l’entretien télévisuel du 17 août 2015 accordé par Patrice Talon à Malick Gomina, Richemy Cocou-Contrôleur de gestion- a eu l’idée de créer le mouvement » « Maintenant Gagnons Ensemble avec le Président Patrice Talon » (MGE-PPT) pour susciter et soutenir la candidature du sieur Patrice Talon. Le samedi 19 décembre 2015, naquit alors officiellement sur l’esplanade du stade Général Mathieu Kérékou le MGE-PPT.
Dans cette sulfureuse et palpitante aventure, Mme Rama Charbelle Dansou-déléguée médicale, assure le Secrétariat général du mouvement et a été de tous les combats jusqu’à la victoire du 20 mars.

- Association des Jeunes Investis dans le Développement (AJID)
Créée en octobre 2015 est devenue Réseau des Jeunes Investis dans le Développement (ReJID) en novembre 2015, avec pour objectif initial le développement à la base. Ceci à travers l’identification, l’élaboration et la réalisation des projets de développement. Ayant eu vent du Nouveau départ, de son contenu, et de la noble et ambitieuse vision du Président Talon pour le développement du Bénin et convaincu que le nouveau départ était ce qu’il y avait de mieux pour le Bénin, le ReJID a très tôt décidé de mettre en branle son réseau de jeunes dynamiques du Nord au Sud de l’Est à l’Ouest pour la victoire du compétiteur né.
Ainsi, début novembre, un travail de fourmi a été entrepris à travers des séances de formation et de sensibilisation  des 25 cellules de base et associations affiliées  reparties sur toute l’étendue du territoire. S’en sont suivis les meetings de proximité, les caravanes, la composition de chanson signée ReJID pour la vulgarisation du Projet de société du candidat, des opérations de sensibilisation à la prise de cartes Lépi au premier tour, et l’opération spéciale Porto-Novo « Ma ville est fatiguée de l’opposition, je vote Patrice Talon, et toi ? » au second tour. Pour le ReJID la vraie victoire se marquera à l’issue de ce quinquennat. Partant de là, le réseau de jeunes dynamiques que nous sommes se tient toujours prêt à œuvrer et  anticiper sur toutes actions concourant à la réussite de ce mandat pour le bonheur des populations.

-Mouvement Talon au Pouvoir  (MTP)
C’est une initiative d’un groupe convaincu et déterminé de sages et de jeunes ressortissants du département du Zou, qui a pris corps le 15 septembre 2015 à Bohicon et ceci moins d’un mois après l’officialisation de la vision du Président Talon pour notre pays.
Ce mouvement est conduit sous le leadership du jeune universitaire, Badjito Prudence, qui a mis en place une machine de mobilisation digne d’un travail de laboratoire basé sur des hommes et femmes d’influence, sans distinction de catégorie socio-professionnelle.
La crédibilité et l’humilité de l’équipe dirigeante ont permis d’implanter solidement le mouvement dans toutes les communes du Zou et environs.
Une équipe de 7448 militants-modèles ont travaillé avec méthode et discrétion pour faire adhérer la grande masse aux nobles idéaux du Président Talon.
L’influence grandissante du mouvement dans le Zou et environs n’est donc pas le fruit du hasard, c’est le résultat d’un travail de cœur et de raison dans un cadre crédible et rassembleur.

-Cercle de Soutien pour Patrice Talon (CSPT)
Présidente : Elvire Yonlonfoun
Vice-président : Donvide Aristide
CSPT DIASPORA aussi existe à Paris.  Le Président est Paraizo Malick
CSPT est implanté sur toute l’étendue du territoire national et compte à ce jour plus de 50.000  membres. Des cellules d’arrondissements,  de quartiers et de villages ont été montées et sont restées fidèles. Plusieurs superviseurs, membres du bureau national ont été dépêchés pour l’installation des CCC Elvire Yonlonfoun à Cotonou.
Le CSPT Dantokpa est opérationnel et compte plus de 1000 femmes au sein du grand marché,  toutes détentrices de leur badge de membre.

-Jeunesse Vision Talon 2016 (ViT-2016)
C’est un mouvement politique de jeunes créé au lendemain de l’entretien télévisé de Patrice Talon le 17 août 2015, entretien au cours duquel sa vision pour le Bénin a été rendu publique. Se retrouvant dans les réformes annoncées et tirant leçon de la décennie du régime finissant caractérisée par une gouvernance approximative sur fond de régionalisme, de caporalisation des institutions, de bâillonnement de la presse et de l’opposition, toute chose mettant à mal la démocratie chèrement acquise, un groupe de jeunes a décidé sous le parrainage de M. Orden Alladatin de se constituer en un mouvement politique pour susciter et soutenir la candidature de Patrice Talon. Avec près de 12 000 adhérents à Cotonou, Calavi, Pahou, Porto-Novo et Sèmè Podji, ViT 2016, en dehors de quelques sorties médiatiques, a privilégié les rencontres de formation de proximité sur la vision du candidat. Au total, près de 500 rencontres sur financement propre ont été organisées et plus de 20.000 auditeurs impactés. Au lendemain de la victoire de Patrice Talon, ViT 2016 se propose non seulement d’accompagner le Président dans la réussite de son quinquennat mais également faire la veille citoyenne afin que la vision déclinée dans le projet de société du Nouveau Départ soit convenablement mise en œuvre par notre Président et son équipe.

-Mouvement JDG
C’est un mouvement politique né en juin 2015 et ayant pour premières ambitions de susciter, soutenir et militer pour la candidature et l’avènement de M. Patrice Talon à la magistrature suprême de notre pays. A ce titre, ce mouvement dont la dénomination désigne clairement le 06 avril 2016 comme étant un jour de gloire pour le peuple béninois, a œuvré avec dynamisme, abnégation et foi jusqu’à ce que le résultat positif couronne ses efforts. C’est un mouvement ayant travaillé dans tous les arrondissements de Cotonou et d’Abomey-Calavi, dans la commune de Sèmè-Podji, à Ouidah, à Kpomassè, à Allada, Abomey, Bohicon, Houéyogbé… Aujourd’hui, ce mouvement compte près de 8000 adhérents de tous âges et de tous profils un peu partout sur l’étendue du territoire national et dans la diaspora.
C’est un mouvement fait de jeunes qui entend poursuivre ses activités avec la même fougue et le même patriotisme afin que le mandat du Président Talon soit une réussite palpable.

- Rassemblement des Jeunes Républicains (RJR)
Après 55 ans d’indépendance, le Bénin demeure dans un contexte de crise de valeurs, de mal  gouvernance caractérisée par plusieurs scandales, par la gabegie, le népotisme, l’injustice et la culture de l’urgence et des improvisations ; soucieux du redressement économique de ce pays qui a assez trainé du fait de la corruption érigée en système de gestion, il nous est apparu nécessaire de créer ce creuset d’émulation de la conscience citoyenne et de rupture avec les mauvaises pratiques. Volontiers et en fiers et vaillants fils du Bénin, nous avons créé le Rassemblement des Jeunes Républicains (RJR) présidé par Romuald Hodonou.
Apres l’entretien du 17 août 2015, l’équipe dirigeante du RJR a cru aux nombreuses réformes proposées par l’homme d’affaire Patrice Talon et avait décidé de se battre corps et âmes pour l’élection à la magistrature suprême de ce dernier. Ce choix a été très tôt validé par l’assemble générale du mouvement. Ainsi, le RJR a été embarqué dans le Nouveau départ et a pris activement part aux deux campagnes à travers les réunions de proximités dans plusieurs communes (Cotonou, Sèmè, Porto Novo,  Parakou, Lokossa, Savalou, etc), l’organisation de plusieurs caravanes et la mise en place d’une brigade  anti-fraude à Lokossa  qui a permis  de mettre la main sur une personne.

- Réseau Patrice Talon (RPT)
Mouvement politique ayant débuté ses activités depuis juillet 2015, le Réseau Patrice Talon (RPT) est l’un des premiers acteurs ayant suscité et accompagné la candidature de Patrice Talon. Le RPT a pour zone d’intervention le territoire national. En totale adéquation avec la vision de Patrice Talon décrit dans son projet de société, le Nouveau départ, les jeunes militants du RPT sous le leadership d’Emery Owolabi, Coordonnateur National, et Rodrigue Houandjinou, Coordonnateur Adjoint, ont pris une part active dans le processus électoral ayant conduit Patrice Talon à la victoire. Aux nombres des actions du RPT on peut retenir les réunions de proximité, les caravanes dont la géante de l’ensemble des partis de la rupture, les présences dans les CCC et les CCA, l’organisation du concours d’art oratoire sur le projet de société le nouveau départ en association avec le MJEEB-PT.

- Mouvement RJRD
Mouvement politique créé en 2015, le RJRD, fort de sa vision de la réalisation des aspirations du peuple à travers les idées et le projet de société du président Patrice Talon, a très tôt apporté sa contribution á la victoire du président Patrice Talon. Au sein de la coalition de la rupture, le  RJRD, sous la houlette du coordonnateur national Eraste Agossou et son président Yonnantché Boya, a de par son engagement, contribué à la victoire du Président Patrice Talon. En effet, A travers des luttes à divers niveaux, caravanes,  déclarations et publications dans la presse, les interviews, le travail de proximité, le RJRD et ses différentes sections sur tout le territoire national se sont assurés  de l’assise de la conviction que le nouveau départ constitue  l’alternative pertinente pour le Bénin.

Autres acteurs de la victoire
Richel Adjovi, Vice-président du RJRD
Eraste AGOSSOU, Coordonnateur National du RJRD
Lionel TALON, fils du President Patrice TALON
Yonnantche BOYA, Président du RJRD et soutien financier de plusieurs mouvements de jeunes du nouveau départ
Oswald HOMEKY, Fondateur des Ambassadeurs de Patrice Talon
Smith AHOUANDJINOU, responsable  » Ambassadeurs Patrice Talon  »
Guy Dossou Mitokpè, Jeune leader et Secrétaire General du Parti ‘Restaurer l’espoir’
Mme Gisèle BANDEIRA, Secrétaire générale  » Force One  »
M. Bienvenu DOSSOU-HOUEGBE, Rapporteur  » Force One  »
M. Souleimane NAIMI, Président Jet 16
Alexandre John TIKPA, Vice-président Jet 16


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Deux questions à Zié Coulibaly, un des responsables artistiques du Masa  : «J’apprécie que Erick Hector Hounkpê a des idées, son Fitheb a été d’une réussite»

Pour bon nombre de festivaliers venus des pays étrangers, le Directeur du Festival International de Théâtre du Bénin (Fitheb), Erick Hector Hounkpê et son équipe ont réussi l’organisation du Fitheb 2016. Dans cet entretien, Zié Coulibaly, un des responsables artistiques du Masa , donne son point de vue sur le festival et à son tour décerne un satisfecit à l’équipe de Erick Hector Hounkpê .

Monsieur Zié Coulibaly, quelles sont vos appréciations sur cette grand messe du théâtre ?
J’ai connu le Fitheb par ses hommes qui l’animent d’abord en tant que créateurs, fondateurs du Fitheb. J’ai commencé à les fréquenter à partir du Fitheb 2002, qu’on pourrait appeler Fitheb Dine. Je pense pour moi, pour avoir vu d’autres, chaque Fitheb a évolué différemment. Chaque directeur a apporté sa touche. Le Fitheb Dine était très grand, très beau et populaire. Il y avait de la qualité aussi. Et puis cette édition, c’est aussi différent. La qualité des participants est aussi exceptionnelle. Je ne parle pas de la qualité des groupes artistiques parce que vous savez les conditions dans lesquelles vous avez programmé artistiquement. Et nous, pour faire une programmation artistique, il faut au moins un an à l’avance. Vous, vous avez eu la possibilité de faire le Fitheb cette année, deux mois avant. Moi qui fais le Masa, je sais que ce n’est pas facile. Ceci dit, on a de très beaux spectacles. On n’en a pas eu beaucoup mais on a eu de la qualité. C’est pour ça que je ne peux pas apprécier celui-là par rapport aux autres. Je l’apprécie à sa juste valeur. J’apprécie aussi que le nouveau directeur a des idées. Et s’il a le temps de les développer, ça va donner un grand Fitheb. Nous avons quelques problèmes dans le Fitheb avec la disparité des lieux. Je regrette cette année qu’il n’y ait pas aussi de spectacles de théâtre au Stade de l’Amitié comme il y en a eu au Fitheb 2002. Ça faisait du Stade un espace vital, central. Cette année, c’est secondaire. On va là-bas pour manger, on va là-bas pour le village. Donc je pense que pour avoir un Fitheb plus grand, il faut commencer à investir cet espace qui est génial. Au stade de l’amitié, il y a beaucoup d’espaces vides. On peut investir tous ces espaces et faire de toutes ces salles et de tout l’espace, un espace où le public ira. Quand ils viennent et qu’il y a de la musique, ils pensent que le Fitheb, c’est la musique. Ce n’est pas vrai. Je n’aime pas trop quand on alimente les festivals de théâtre avec la musique. C’est vrai, ça rend populaire mais il faut que les gens viennent chez nous parce qu’ils aiment le théâtre, et non pas parce qu’ils aiment la musique. Ceci dit, vous avez vu, il y a eu Adama Dahico. On peut faire des contes, on peut faire des choses pour avoir du public là. On n’est pas obligé de faire les mêmes musiques, les mêmes décalés, le coupé décalé. Moi je ne suis pas trop fan de ça. Ceci dit, cette année, comme vous l’avez vu, pas moins d’une dizaine de directeur de festival. Si le Fitheb n’était pas aussi si important pour nous on ne se serait pas déplacé. Bravo !

Quelles sont vos suggestions ?
Mais quand un vient, il faut que tout le reste fasse bloc autour de lui. Ce n’est pas des partis politiques pour dire, ‘’quand je suis au pouvoir, d’autres sont dans l’opposition’’. Quand nous venons, nous qui venons d’ailleurs, c’est parce que c’est Dine, mais quand on vient voir que Dine est de côté et dire, « ah, ce n’est pas moi cette année », nous on n’est pas à l’aise. Ils sont tous des amis et des frères. Je n’ai pas dit qu’ils ne sont pas solidaires, mais je trouve qu’on doit s’unir. Chaque fois que c’est une équipe qui monte, le reste fait bloc et on l’aide. Je n’ai pas dit que ce n’est pas le cas mais je ne le sens pas, c’est tout.

Propos transcrits par Victorin Fassinou


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Rendez-vous culturel du week-end

 Le travail de peinture d’Hector Sonon  à voir demain
A l’espace Kpobly  de l’Institut français du Bénin (Ifb), auront à voir ce samedi  02 avril 2016 à 19h00 le travail de l’artiste Hector Sonon baptisé sous le thème  » Corps en transe, corps en sueur « . Le travail de peinture d’Hector Sonon s’inscrit dans l’anti-destin, ce phénomène qui se sert du corps comme espace d’appréhension, de construction et d’immortalisation du monde, donc de l’univers. Il explore à travers son travail ce qu’est réellement le corps. Pour Hector le corps reste le témoin de nos souffrances, de nos bonheurs, de nos envies et surtout de nos projets. Il tutoie le mystère de la finitude, l’interroge sur les couleurs, formes  et langages du corps pour en découvrir l’essence.

La   »  soirée Cabaret   » au Centre culturel de Lobozounkpa
Les usagers du Centre Arts et Cultures de Godomey à Lobozounkpa situé non loin du Complexe scolaire La Plénitude, auront à vivre ce samedi  1er avril  2016 un moment de gaieté inoubliable. Il s’agit de la soirée Cabaret qui sera animée par l’artiste Danny King. L’artiste sera accompagné des instrumentistes professionnels très connus dans le domaine de la musique. Il est prévu pour cette soirée de la musique de toutes les gammes de toutes les tendances africaines européennes et même américaines. Aux dires du Directeur administratif du Centre Arts et Cultures de Lobozounkpa, M. Salinas Hinkati, la présente soirée a été initiée pour que tous les compartiments du centre soient comblés. La soirée a lieu tous les samedis de 19h à 22h heures de fermeture du centre.

Danse  » La JuJu  » à l’Ifb
La paillote de l’Institut français du Bénin (Ifb) abrite ce  samedi 02 avril 2016 de 20h30 à 22h30 le spectacle de danse  » La JuJu « .  Ce spectacle qui sera donné par la Compagnie Julie Dossavi. La Chorégraphie et l’interprète sera assurée par Julie Dossavi. Le Compositeur musical et interprète  est Yvan Talbot. Le dramaturge est Roberto Fratini Serafide.  Ce spectacle a le soutien de l’Institut Français de Cotonou/Bénin de la Maison des Métallos/Paris et de la Fondation Zinsou Cotonou/Bénin.

Réalisé par Victorin Fassinou


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Exemple de vitalité de la démocratie en Afrique : Les Usa oublient royalement le Bénin

Cette année sera déterminante pour la démocratie en Afrique. Six pays ont déjà tenu des élections présidentielles en 2016 et onze autres se préparent à des scrutins. Les dirigeants africains ont l’occasion de faire progresser la démocratie et d’ancrer leur héritage en instaurant les conditions d’une passation pacifique du pouvoir. Leurs actes seront déterminants pour l’évolution de la démocratie à travers le continent et à travers le monde. Déjà, certains dirigeants ont envoyé le bon signal en organisant des élections libres, équitables et dans les délais appropriés. D’autres, hélas, ne se soumettent ni à la volonté populaire ni aux dispositions constitutionnelles.
L’année dernière, au mois de mars, les Nigérians, contre toute attente, se sont rendus aux urnes et, lors d’un scrutin étonnamment libre et crédible, ont élu un candidat de l’opposition pour la première fois de leur histoire. En décembre, j’ai eu le plaisir de représenter les États-Unis lors de l’investiture du président Kaboré au Burkina Faso. Le processus électoral, largement jugé libre et équitable, a constitué un extraordinaire succès et reflète le désir de changement des Burkinabés. L’ex-président Compaoré avait conservé le pouvoir pendant 27 ans jusqu’à l’insurrection pacifique de 2014 qui avait permis au peuple de dire : «Ça suffit !»
Le mois dernier, les habitants de la République centrafricaine, pays se relevant d’une guerre civile dévastatrice, ont adopté le changement démocratique et voté au cours d’une élection présidentielle pacifique. La présidente de transition a ouvert la voie à la passation des pouvoirs, le candidat vaincu a respecté le verdict des urnes et le vainqueur s’est engagé à unifier le pays.
Dans plusieurs pays en revanche, nous avons vu des dirigeants tenter dans leur propre intérêt de bafouer ou d’amender la constitution afin de rester en place. Ce sont précisément cette résistance au changement et ce manque de respect des règles qui mènent au ressentiment et à l’instabilité.
Prenons l’exemple du Burundi. Le président Nkurunziza a fait fi des objections de nombreux Burundais, y compris dans son propre camp, et a décidé l’an dernier de se présenter pour un troisième mandat, en violation des accords d’Arusha pour la paix et la réconciliation qui ont été pendant plus d’une décennie le fondement de la stabilité. Depuis, le pays est en proie à une violence qui a fait des milliers de morts et conduit sur les routes plus de 250 000 personnes déplacées, tandis que l’économie s’effondrait en raison de l’instabilité engendrée par ces événements.
Pour dire les choses clairement, nous respectons le droit des citoyens d’un pays à amender leur constitution par les voies légales. Mais nous ne soutenons pas les détenteurs du pouvoir qui modifient une constitution ou bafouent des accords de paix dans l’unique but de prolonger leur mandat personnel : une telle conduite sape les institutions démocratiques et le processus démocratique.
Le président Obama a affirmé l’an dernier dans son discours historique devant l’Union africaine : «Parfois, on entend des dirigeants dire : en fait, je suis la seule personne capable de maintenir l’unité de ce pays. Si c’est vrai, alors ce leader n’a pas réussi à édifier véritablement une nation.» Les dirigeants accomplis s’attachent à encourager le développement d’une société civile solide et d’institutions aptes à soutenir des passations de pouvoir pacifiques ; voilà le chemin qui conduit à la stabilité à long terme.
Permettez-moi également d’afficher clairement nos positions : nous encourageons des passations de pouvoir pacifiques et régulières partout, et pas uniquement en Afrique. À vrai dire, nous sommes aux prises avec l’alternance du pouvoir ici même aux États-Unis. Notre premier président, George Washington, est à l’origine de la tradition non écrite de la limitation des mandats présidentiels, lui qui refusa de se présenter pour un troisième mandat. Le seul président américain qui ait effectué plus de deux mandats entiers est Franklin D. Roosevelt avant et pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais cette longévité a fait naître un débat sur le bien-fondé de conserver un président en place au-delà de deux mandats, et nous avons modifié notre constitution en 1951 afin de limiter la durée de la fonction présidentielle à deux mandats.
De même, l’élection de Thomas Jefferson, notre troisième président, constitua la première alternance avec l’opposition, après un scrutin âprement disputé. À la fin du processus, le parti en place accepta les résultats et le président Jefferson prit les rênes de manière pacifique. Il devint l’un de nos présidents les plus brillants et les plus productifs.
Tout au long de notre histoire, des alternances régulières ont apporté de nouvelles idées, de nouvelles voix et de nouvelles orientations politiques qui nous ont aidés à instaurer une démocratie plus solide et plus ouverte à tous. Mes expériences en Afrique m’ont convaincue que les Africains avaient le même sentiment sur la démocratie. Le cœur de la démocratie, c’est la volonté du peuple, et le peuple à foi dans l’alternance. L’année dernière, justement, Afrobaromètre a révélé qu’une écrasante majorité des Africains sondés, 75%, se prononçait en faveur de la limitation des mandats de l’exécutif.
Nous espérons que davantage de dirigeants africains vont répondre à l’appel de la vie après la présidence. Je me suis récemment rendue au Centre Carter, où j’ai pu admirer le travail accompli par l’ex-président Jimmy Carter au cours des 35 années écoulées depuis son départ de la Maison-Blanche : il n’a cessé de parcourir le monde pour faire progresser les droits de l’homme, promouvoir la démocratie, instaurer la paix, éradiquer la maladie et réduire les conflits.
Certains anciens présidents africains ont montré l’exemple de la meilleure manière. Festus Mogae, ex-président de la République du Botswana, s’est retiré en 2008 après deux mandats et s’est vu remettre le prix Mo Ibrahim de la bonne gouvernance en Afrique. Il a fondé et dirige Champions for an AIDS-Free Generation, qui regroupe d’anciens présidents et des dirigeants africains influents s’efforçant de mettre un terme à l’épidémie de sida, et mène des démarches pour faire cesser la violence au Soudan du Sud.
John Kufuor, ancien président de la République du Ghana, a lui aussi quitté le pouvoir en 2008 après avoir exercé deux mandats. Il a créé la fondation John Kufuor, qui s’efforce de promouvoir un leadership efficace, la bonne gouvernance et le développement socioéconomique en Afrique. D’autres exemples encore montrent qu’un ancien président peut mener une longue vie très productive.
Voilà le genre de leadership que nous admirons, le genre de dirigeants que méritent les Africains. Les États-Unis vont continuer à encourager des passations de pouvoir pacifiques et démocratiques en Afrique. Nous le ferons parce que nous croyons qu’elles donnent aux Africains la possibilité de profiter de la démocratie, de la paix et de la prospérité et qu’elles apportent la stabilité à tout le continent. L’alternance du pouvoir a bien servi les États-Unis, et elle fera de même pour l’Afrique.
Par Linda Thomas-Greenfield, Secrétaire d’État Adjointe aux Affaires Africaines

Les Usa oublient royalement le Bénin

Les Etats-Unis se préoccupent de la bonne santé de la démocratie au Bénin. Pour cette publication, Mme Linda Thomas-Greenfield, Secrétaire d’État Adjointe aux Affaires Africaines, a décerné les bons et les mauvais points à certains dirigeants africains. Mais curieusement, le Bénin n’est cité nulle part parmi les pays africains dans lesquels la démocratie, quoi qu’on dise, fait son petit bonhomme de chemin. Depuis 26 ans, le Bénin organise régulièrement ses élections. Le 6 avril prochain, le Bénin assistera à sa troisième alternance au sommet de l’Etat. Ceci dans la tranquillité et sans heurt. Le président Boni Yayi a été soupçonné de vouloir procéder à la révision de la Constitution afin de se donner un 3è mandat. Mais cela n’a jamais eu lieu. Yayi a toujours clamé sa volonté de respecter les dispositions constitutionnelles. Les 6 et 20 mars 2016, le Bénin a donné une leçon de démocratie à l’Afrique en particulier et au monde entier en général en organisant des scrutins présidentiels les plus crédibles, calmes et transparents. Ce qui n’est pas le cas dans d’autres pays qui ont tenu leurs scrutins pratiquement aux mêmes dates. On sait ce qui s’est passé au Congo Brazzaville, au Niger etc. Par contre, le sort du Bénin est envié par tous. Le 6 avril prochain, le Bénin va encore certainement étonner le monde par la passation de charges entre deux personnalités autrefois amis mais qui, chemin faisant, sont devenus des ennemis. Talon et Yayi feront la paix des braves, vont s’embrasser et se dire de bons mots. La rupture mettra fin au régime du changement. En douceur. Et ça, ce n’est qu’au Bénin qu’on peut le voir. Les Béninois sont jaloux de la vitalité de leur démocratie et voudraient être aussi encouragés par les Etats-Unis d’Amérique.
Jean-Marie Sèdolo


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Quel avenir pour Yayi ?

Dans cinq (05) jours, le Président de la République, Boni Yayi va s’installer dans l’Histoire comme un ancien Président de la République du Bénin. Il aura servi son pays pendant dix (10) ans. Il part avec le sentiment de n’avoir pas comblé toutes les attentes. Pire, il a sans doute, le regret de n’avoir pas pu offrir le fauteuil doré de la Marina à cet intrus de la vie politique nationale nommé Lionel Zinsou, son dauphin au forceps. Que va-t-il devenir, notre cher futur ex-Président ? Son avenir intéresse plus d’un Béninois. Lui-même ne lève aucun coin de voile sur la perspective. Lâché par ses proches dont le Pasteur Alokpo, Boni Yayi a le profil bas. Il sait qu’il subira les quolibets des vainqueurs de l’élection présidentielle. Mais il existe une vie après le pouvoir. Que sont devenus les anciens Présidents du Bénin de l’ère du renouveau démocratique ? Nicéphore Soglo, élu en 1991 a perdu le pouvoir en 1996. Il a animé de 1996 à 2006 une opposition résolue à son successeur, Mathieu Kérékou. Et ce, à travers son parti, la Renaissance du Bénin, dont il a été le Président d’honneur. Il se lancera plus tard à la conquête réussie de la mairie de Cotonou en faisant deux (02) mandats à la tête de la municipalité de Cotonou. Il fera toujours campagne pour son parti, la Renaissance du Bénin pour toutes les échéances électorales. La dernière en date, est la présidentielle de mars 2016 au cours de laquelle, il a pris fait cause pour le candidat Patrice Talon. A l’opposé, Mathieu Kérékou, lui a fait le choix du silence en se retirant dans sa résidence des Filaos de Cotonou. Hors de nos frontières, d’anciens présidents d’Afrique ont mené une vie après le pouvoir reluisante. On peut bien illustrer cette remarque. Festus Mogae, ex-président de la République du Botswana, s’est retiré en 2008 après deux mandats. Il a fondé et dirige « Champions for an AIDS-Free Generation », qui regroupe d’anciens présidents et des dirigeants africains pour lutter contre le sida. John Kufuor, ancien président de la République du Ghana, a lui aussi quitté le pouvoir en 2008 après avoir exercé deux mandats. Il a créé la fondation John Kufuor, qui s’efforce de promouvoir le développement socioéconomique en Afrique. Il existe comme on pourrait le constater une vie après le pouvoir. Il appartient donc à Boni Yayi de déterminer, puis de conduire sa vie après le pouvoir. Pourquoi pas député à l’Assemblée Nationale dans trois ans ….ou maire de la ville de Parakou où il est aussi résident ?

Herbert Houngnibo


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Prix de la lutte anti-corruption 2015 : Hervé d’Africk sur la première marche

Le journaliste Hervé d’Africk du Bimensuel d’information burkinabè « Courrier confidentiel » a été sacré lauréat du Prix de la lutte anticorruption (PLAC) de l’édition 2015. C’était au cours de la cérémonie de clôture de la 16ème Assemblée générale ordinaire du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), tenue le jeudi 31 mars 2016 à Ouagadougou.

Institué par le REN-LAC, le PLAC récompense chaque année les journalistes qui se sont illustrés dans la lutte contre la corruption.

 Pour l’édition 2015, Hervé d’Africk de « Courrier confidentiel » est celui qui a gravi la première marche, grâce à ses six articles abordant entre autres thèmes,  les marchés de gré à gré, l’affaire Guiro ou la surfacturation d’appareils au ministère de la Sécurité.

 Il obtient ainsi, en plus du trophée, une attestation et la somme de 1 000 000 de FCFA.

Le 2ème et le 3ème prix, quant à eux, sont revenus respectivement aux journalistes  Ladji Bama et Aïcha Traoré, tous  du bimensuel d’information « Le Reporter ». En plus d’une attestation, les deux lauréats ont reçu respectivement la somme de 700 000FCFA et 500 000FCFA.

Ladji Bama recevant son prix

Ladji Bama recevant son prix

Au total, a confié la présidente du jury, Fatouma Ouattara, la compétition a concerné 79 articles de la presse écrite.

Si dans la forme, les critères  retenus ont été « la clarté et la lisibilité, la cohérence c’est-à-dire la maîtrise de la langue d’expression et le style », dans le fond le jury a porté son attention sur « l’intérêt et la pertinence du sujet, la diversité et la pertinence des sources de l’information, le caractère complet du travail c’est-à-dire l’équilibre dans le traitement de l’information, l’effort de recherche des preuves et l’aboutissement de l’enquête », a confié Fatouma Ouattara.

A l’issue des travaux, a-t-elle ajouté, les membres du jury ont recommandé aux différentes rédactions « d’encourager et de soutenir toute initiative visant à dénoncer les cas de corruption et mal-gouvernance au Burkina Faso à travers le genre enquête ».

Par ailleurs, ils ont invité les journalistes « à faire preuve de plus de professionnalisme dans le traitement de l’information et de faire l’effort de donner la parole à toutes les personnes remises en cause». Au REN-LAC, poursuit la présidente du jury, il a été demandé « d’ouvrir la compétition aux langues nationales ».

Bilan 2015 satisfaisant.

Une vue de la nouvelle équipe dirigeante du REN-LAC

Une vue de la nouvelle équipe dirigeante du REN-LAC

Au cours de la cérémonie, qui a aussi marqué la clôture de la 16ème assemblée générale  de REN-LAC, les membres du réseau ont dressé le bilan de leurs activités de l’année 2015.

Le taux d’exécution des activités programmées ayant été de 83,6% et celui du budget de 82%, les délégués se sont dits satisfaits des réalisations au cours de ladite année, a laissé entendre le rapporteur de l’assemblée générale, Lingani Salfo.

Toutefois, pour ses réalisations en 2016, le REN-LAC aura besoin de la  somme de 309 846 264 FCFA, a-t-il ajouté.

Reconduit pour un mandat de trois ans avec une nouvelle équipe, forte de huit (8) secrétaires généraux et de deux (2) commissaires au compte, le secrétaire exécutif du réseau, Claude Wetta, a confié que le REN-LAC demeurera actif sur le terrain de la lutte contre la corruption au Burkina Faso.

« Comme au Brésil avec les fortes mobilisations des populations, nous saurons rallier tout le peuple pour que tous ceux qui sont des auteurs de crimes économiques répondent de leurs actes », a-t-il dit.

Mamady Zango (Stagiaire)

Burkina24


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Pr Nazinigouba Ouédraogo: « Toute la population devrait maîtriser la réanimation de l’arrêt cardio-vasculaire »

Les crises et les catastrophes sont devenues récurrentes. Lorsqu’elles interviennent, il y a urgence à agir pour sauver le maximum de vies humaines et réduire le nombre de décès. Les anesthésistes-réanimateurs, de même que leurs collègues du service traumatologie se sentent interpellés par cette fréquence. La Société d’anesthésie-réanimation et médecine d’urgence au Burkina (SARMURB) axe ainsi ses cinquièmes journées, qui ont lieu du 31 mars au 2 avril 2016 au Centre national Cardinal Paul Zoungrana (CN-CPZ) sous le thème « Anesthésie-réanimation et situations de crise ou de catastrophe ». 

 L’année 2014 au Burkina Faso a été marquée par l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre. Ces dates constituent l’une des plus sanglantes du pays au regard du nombre de victimes que l’on en a dénombrées. Le rapport du Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des des peuples (MBDHP) datant du 26 mai 2015 fait état d’une trentaine de morts et d’environ 300 blessés.

Un thème plus actuel que jamais  

Ces chiffres ont en partie contribué à orienter le thème des Journées d’anesthésie-réanimation et médecine d’urgence au Burkina (JARMUB) 2016, qui s’intitule « Anesthésie-réanimation et situations de crise ou de catastrophe »

« Depuis la fin de l’année 2014 et surtout le mois de janvier 2015, souligne le Pr Nazinigouba Ouédraogo, président de la SARMUB, on vit vraiment sous le feu de l’actualité ce thèmedes situations de catastrophes, de crise où nous avons des blessés, des victimes, des décès en grand nombreEt il faut essayer de faire face pour soulager les blessés et réduire autant que faire se peut, le nombre de morts », dit-il.

Absent à la cérémonie d’ouverture, le ministre de la santé était représenté par son secrétaire général Robert Lucien Jean-Claude Kargougou. Selon lui, la prise en charge efficace des victimes nécessite des plans préalablement établis, suivis d’exercices où chacun connait son rôle.

« Ces journées, dit-il, offrent à chaque participant une belle opportunité pour consolider ses prérequis pour actualiser ses connaissances et réfléchir avec les autres intervenants afin de mieux coordonner le travail en équipe ».

Une vue des participants aux JARMUB 2016 au Centre national Cardinal Paul Zoungrana (CN-CPZ)

Une vue des participants aux JARMUB 2016 au Centre national Cardinal Paul Zoungrana (CN-CPZ)

Ce que confirme le Pr Ouédraogo. « Il y aura des ateliers pour que nous puissions nous exercer à ces gestes pratiques de sauvetage qu’on n’est pas amené à faire tous les jours et si on ne pratique pas, on peut finir par ne plus maîtriser », confie-t-il.

La maîtrise ici suppose pratiquer aussi régulièrement que possible les techniques d’anesthésie et de réanimation, toute chose qui permettra de sauver des vies humaines. « Il faut donc s’entraîner », souligne-t-il.

« Vous pouvez tous venir »

Le président de la SARMUB invite les populations à venir prendre part aux JARMUB. « Vous pouvez tous venir », lance-t-il à leur endroit. « Certains ateliers sont sur des thèmes que toute la population devrait maîtriser comme la réanimation de l’arrêt cardio-vasculaire, ou le transport en toute sécurité d’un blessé. Ce sont des ateliers pratiques », conclut le praticien.

Ceux qui désirent prendre part pour apprendre ou approfondir leurs connaissances en technique de réanimation peuvent donc se rendre au Centre national Cardinal Paul Zoungrana. Ils pourront le faire en même temps que les 300 infirmiers anesthésistes et réanimateurs jusqu’au 2 avril 2016.

Oui KOETA                                           

Burkina24    


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Importation et exportation : SYLVIE pour réduire coûts et formalités

La mise en service officielle de la plateforme du Système de liaison virtuelle pour les opérations d’importation et d’exportation (SYLVIE) a eu lieu le 16 février 2016. Toutefois, bien qu’une période de grâce soit accordée avant son entrée en vigueur effective, certains commerçants ont déjà levé le ton pour le dénoncer. La Direction générale des impôts a éclairci certains points ce 31 mars 2016.

SYLVIE est une plateforme électronique qui permet d’interconnecter les structures publiques et privées qui délivrent des documents exigés pour le dédouanement des marchandises.

Tenants de SYLVIE. En tant que projet, il a vu le jour en 2011, après un classement défavorable du Burkina Faso dans le rapport « Doing business ». L’indicateur « commerce transfrontalier » de ce rapport était entaché de contre-performance qui trouvait sa justification aussi bien dans le nombre important de documents nécessaires au dédouanement, que dans leur coût très élevé.

Ce nouveau système vient donc apporter des solutions en termes de simplification et de réduction des délais et des coûts des formalités de pré-dédouanement des marchandises.

SYLVIE devrait améliorer le climat des affaires au Burkina Faso

SYLVIE devrait améliorer le climat des affaires au Burkina Faso

Moratoire de trois mois. C’est à compter du 1er février qu’une période moratoire de trois mois a commencé à courir. Pendant ce temps donc, les documents SYLVIE requis pour les formalités de pré-dédouanement sont délivrés gratuitement. De surcroit, les documents manuels sont toujours admis par les services de douane.

Mais déjà, si certains commerçants décrient ce système, il rencontre un écho favorable auprès de certains entrepreneurs, selon le Directeur général des douanes Adama Sawadogo : « Le groupement professionnel des industriels du Burkina, toutes unités industrielles confondues, a sorti une déclaration pour dire qu’il soutenait fermement ces mesures ».

Si récemment certains produits ont connu une hausse de prix, cela ne peut être attribuable à SYLVIE pour la simple raison qu’elle n’est pas encore obligatoire. « Pour un système qui n’est pas encore obligatoire, nous sommes surpris que les gens anticipent pour dire qu’ils ne veulent pas de SYLVIE, que ce système a augmenté les prix », s’étonne le Directeur général de la douane.

Daouda Garané, DG de la SOGESY

Daouda Garané, DG de la SOGESY

Les avantages du système. C’est à la Société de gestion de la plateforme Sylvie(SOGESY) qu’il a été confié la gestion du projet. Son Directeur général, Daouda  Garané, a expliqué qu’un tel système vient à point nommé car ce sont toutes les opérations d’importation et d’exportation qui s’en trouveront améliorées : « Les avantages, c’est la réduction des délais d’abord au niveau des collectes des documents. On va passer de 21 jours à trois jours pour pouvoir collecter l’ensemble des documents. L’autre avantage, c’est la réduction des coûts. Il y a également des avantages en termes de transparence et en termes d’amélioration des recouvrements des taxes douanières. »

Par ailleurs,  SYLVIE devrait améliorer le climat des affaires au Burkina Faso et par ordre de conséquence, assurer un meilleur rang dans le classement « Doing business », a renchéri le Directeur général de la douane.

Issouf NASSA

Burkina24


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Elections municipales : Le RAJS interpelle les partis politiques et les jeunes adolescents

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet de « Renforcement de la participation citoyenne et paisible des jeunes et des femmes aux élections couplées de 2015 » financé par le PNUD, le Réseau Africain Jeunesse Santé et Développement au Burkina Faso (RAJS/BF) a organisé ce jeudi 31 mars 2016 un plaidoyer en direction des responsables de partis politiques, d’associations et leaders communautaires. Le réseau veut aussi faire accroître la participation citoyenne des jeunes de 18 à 25 ans aux élections municipales à venir. Après le plaidoyer, le RAJS a rassemblé des jeunes au rond-point de la Transition dans l’Arrondissement 7 de Ouagadougou.

La transition politique au Burkina a connu son épilogue avec la tenue des élections présidentielle et législatives et bientôt les municipales en mai 2016. Comme à l’accoutumée, les partis et formations politiques iront au contact des populations pour solliciter leurs voix en vue d’engranger le maximum de suffrage.

Les préoccupations, les aspirations et les besoins socio-économiques des citoyens seront encore au centre des programmes des différents candidats aux municipales à venir. Ces derniers ont fait et  feront de nombreuses promesses, ont pris et prendront des « engagements forts » vis-à-vis de ceux-ci en vue de répondre à leurs attentes.

Cependant, le RAJS/BF, qui pense que « Investir dans les jeunes, c’est contribuer au développement durable », estime qu’une attention particulière doit être accordée à certaines priorités des adolescents, jeunes et des groupes spécifiques (notamment les jeunes vivant avec un handicap) par les acteurs politiques et plus singulièrement par les futurs responsables des communes.

Aïcha Ouédraogo, la Chargée de Projet

Aïcha Ouédraogo, la Chargée de Projet

« Il s’agit entre autres, selon Aïcha Ouédraogo, la Chargée de Projet, de l’accès des jeunes aux services de santé, du renforcement du système éducatif et le renforcement de l’appui technique et financier des jeunes formés aux métiers ». A l’écouter, pour les organisations de la société civile axées sur la jeunesse, cela passe nécessairement par un plaidoyer auprès des partis politiques en compétition pour la conquête et la gestion des mairies.

Il faudrait donc amener les candidats aux municipalités à prendre en compte les besoins spécifiques des jeunes dans leurs plans et politiques de développement dans les différentes provinces. « Les besoins et attentes des adolescents et jeunes sont notamment l’éducation, la formation socioprofessionnelle, l’emploi et l’entreprenariat, la santé », note-t-elle.

En matière de santé, la Chargée de Projet « Renforcement de la participation citoyenne et paisible des jeunes et des femmes aux élections couplées de 2015 » fait allusion à l’accessibilité géographique, financière et culturelle aux soins, centres de santé et médicaments, au problème de disponibilité de centres adaptés, services médico-scolaires et centres d’écoute pour jeunes, informations sur les bonnes manières de gérer les problèmes de santé, etc.

Plusieurs représentants de partis politiques ont pris part au plaidoyer, en l’occurrence l’UPC, le MPP, l’UBN, le PAREN. Après une brève présentation et la phase des questions-réponses, le réseau a rassemblé une centaine de jeunes au rond-point de la Transition.

Là, les messages sont encore clairs : « Eviter de casser ou de brûler, il existe des voies légales pour dénoncer tout cas de fraudes ; Je vote pour des services de santé accessibles pour tous ; je vote pour ma patrie ; Votez utile ; Votez sereins ».

Aïcha Ouédraogo s’est dite satisfaite de la mobilisation des jeunes et croit en l’appel lancé à une participation active, qualitative et massive aux élections municipales et estime également que la prise en compte des besoins des jeunes dans les plans de développement communal ne sera pas occultée par les responsables des partis politiques.

Noufou KINDO

Burkina 24


Portfolio : 

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Gratuité des soins pour les femmes et les enfants: Dr Smaila Ouédraogo explique

Le ministre de la santé était face à la presse dans l’après-midi du jeudi 31 mars 2016. La rencontre lui a servi d’occasion pour rappeler le lancement effectif des mesures gouvernementales visant à offrir  aux enfants de moins de 05 ans et femmes dans les Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) à l’intérieur du pays. Mais, prévient Dr Smaila Ouédraogo, que les populations ne s’alarment pas tout de suite dès qu’il est fait cas d’un déficit en kits sanitaires.

« Contactez-nous pour comprendre »

« Le but de la mesure, explique Smaila Ouédraogo, ministre de la santé,  ce n’est pas de prendre en charge toutes les maladies ». C’est aussi « faire en sorte que le nombre d’enfants qui meurent diminue». Le ministre de la santé souhaite néanmoins que nul ne s’alarme dès le 2 avril, date de démarrage effectif des mesures sociales sanitaires dès qu’il sera fait cas d’un manque en kits sanitaires.

Prenant l’exemple sur les kits antipaludiques, le ministre a été on ne peut plus clair en ces temps où tout se joue sur les réseaux sociaux. « Si quelqu’un vient vous voir pour dire qu’on n’a pas de kits, mais on donne des kits, contactez-nous pour comprendre », dit-il.

Le ministre l’avoue, « ces enfants meurent pour la plupart à cause de certaines pathologies dont la prise en charge doit être faite de façon urgente », mais rassure quant à la disponibilité des médicaments. « Les dispositions sont prises au niveau de la CAMEG pour que ces questions soient résolues », a déclaré Smaila Ouédraogo.

« Le Burkina Faso est une terre d’hospitalité »

A la question de savoir si les populations en provenance des pays voisins auront droit au même traitement de faveur, le ministre répond : « le Burkina Faso est une terre d’hospitalité. Toute âme en souffrance, qui vient dans nos formations sanitaires bénéficie systématiquement de ces avantages ».

A titre d’exemple, il a évoqué le cas des populations de Pô qui contractent l’assurance du Ghana. « Les Ghanéens ne les refoulent pas. Nous n’allons pas commencer à faire cela », déclare-t-il. Smaila Ouédraogo classe ce cas de figure dans le même cadre que les populations voisines des trois régions qui sont concernées que sont celles du Centre, des Hauts-Bassins et du Sahel.

En rappel ,les mesures sociales sanitaires visent à réduire la mortalité maternelle et infantile par l’adoption de mesures de gratuité en faveur des enfants de moins de 5 ans, des femmes enceintes, de celles vivant avec la fistule obstétricale et celles âgées d’au moins 20 ans.

Quant au renforcement de la santé communautaire, il se fera par le recrutement de 16 000 agents de santé à base communautaire (ASBC), qui percevront une prime de 20 000 francs CFA.

Le montant total des primes sur les cinq (05) du quinquennat est 19 200 000 000 francs CFA. Cette année, l’Etat burkinabè déboursera  la somme de 2 800 000 francs et le Fonds mondial 960 000 000 francs CFA.

Décès de madame Pamtaba

Concernant le décès de Zourata Pamtaba, le ministre l’admet. « C’est un sujet assez douloureux, révoltant pour tous les Burkinabè d’apprendre que quelqu’un en voulant donner la vie en meurt par faute de matériel ou de personnes », note le ministre de la santé.

Avant la fin de la semaine, confie Smaila Ouédraogo, l’inspection générale des services devrait avoir « normalement » bouclé l’enquête.

Oui KOETA et Mariam OUEDRAOGO (stagiaire)

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Un chef terroriste arrêté au Mali

Selon BBC, le plus célèbre chef terroriste du sud malien a été interpellé « il y a quelques jours à la frontière mauritanienne, et transféré ce mercredi 30 mars à Bamako« , la capitale malienne par les soins des forces spéciales de ce pays.

Une source de sécurité malienne qui a attesté de l’arrestation de Souleymane Keïta, le présentant comme « le plus important chef djihadiste malien du sud du pays« , a expliqué que cela a été posible grâce à l’arrestation d’un de ses lieutenants dans le centre du Mali.

« Il s’apprêtait à regagner Tombouctou, pour rejoindre probablement après son mentor Iyad Ag Ghaly dans la région de Kidal » (nord-est), a ajouté la même source, en référence au Touareg Iyad Ag Ghaly, chef du groupe islamiste Ansar Dine.

Souleymane Keïta est membre du groupe « Ansar Dine du Sud » et est sous le coup de plusieurs accusations. En mars 2015, les services de sécurité l’avaient accusé d’être le chef d’un camp d’entraînement militaire découvert dans la périphérie de Bamako, où des armes avaient été saisies par l’armée malienne.

En outre, il est accusé d’être l’auteur d’attaques dans les localités maliennes de Fakola et Misséni, non loin de la frontière ivoirienne, et d’implication dans des « actes terroristes » dans la capitale malienne.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU-Burkina24

Source: BBC


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Boucle du Mouhoun : Le gouverneur encourage les soldats du 24e RIA

Le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun Justin Somé était à Nouna le jeudi 31 mars 2016 où il a rendu visite à la section du 24e Régiment Interarmes  (RIA) qui campe sur place depuis plus de trois mois.

Face au phénomène d’insécurité marqué par les menaces terroristes dans la sous-région, l’armée burkinabè a déployé des soldats dans divers localités frontalières du pays. A Nouna,  le  24e Régiment Interarmes (RIA) a installé une section de plusieurs éléments.

Les éléments du 24e RIA présents à Nouna

Les éléments du 24e RIA présents à Nouna

Après Tougan où il a rendu visite  aux éléments du 23e Régiment d’infanterie Commando (RIC), le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun est venu à Nouna pour  s’imprégner des conditions de travail des soldats dont la mission est de sécuriser la zone et leur apporter une aide financière. Aux militaires du 24e RIA,  Justin Somé a témoigné de la satisfaction des populations quant à leur présence.

La section dirigée par l’adjugent chef Boukary Lingani fait face à un certain nombre de problèmes que  que le gouverneur a promis de prendre en compte.

Boureima BADINI la Ruche

Correspondant de Burkina24 à Nouna


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Twitter autorise les descriptions d’images en 420 caractères

Pour aider les malvoyants, Twitter dispose d’une nouvelle fonctionnalité, permettant d’insérer dans un tweet, une image accompagnée d’une description de 420 caractères maximum.

Twitter se pare d’une nouvelle fonctionnalité pensée pour les déficients visuels : la possibilité d’ajouter, sur son service de micro-blogging pour iOS et Android, la description d’une image ou d’une photo.

Les tweets doivent toujours atteindre au maximum les 140 caractères. Toutefois en sus, les descriptions associées d’images peuvent faire jusqu’à 420 caractères, soit l’équivalent de trois messages sur Twitter.

Mais cette fonctionnalité n’est pas active par défaut. Pour la mettre en place, il faut se rendre dans les paramètres de son compte, choisir le menu « Accessibilité », puis activer l’option « Compose image description ».

Chaque image ainsi publiée depuis le profil Twitter disposera alors de son propre bouton « Ajouter une description ». Quatre images descriptives peuvent être ajoutées à chaque tweet posté. A noter également que cette fonctionnalité a été étendue aux applications tierces, via les « Twitter Cards » et son « API REST ».

Noufou KINDO

Burkina 24


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Télécommunications : MTN écope d’une amende au Nigéria

Le groupe sud-africain MTN spécialisé ans les télécoms a été condamné à verser une amende de 5,2 milliards de dollars (4,71 milliards d’euros), par le régulateur des télécoms du Nigeria.

En effet, MTN a confirmé cette semaine la sanction de 4,71 milliards d’euros, pour n’avoir pas déconnecté les abonnés à cartes SIM non enregistrées. L’opération d’enregistrement est censée essentiellement limiter les activités criminelles (kidnapping et terrorisme).

La déconnexion devrait concerner environ 5,1 millions de cartes SIM de MTN entre août et septembre dernier. Mais seulement 3,4 millions de déconnections avaient été réalisées à l’échéance ce qui a donc amené la décision.

La directive annonçait une amende de 200 000 nairas par carte SIM non désactivée. Le groupe MTN est actuellement en pourparlers avec la Nigerian Communications Commission NCC pour régler le problème.

Le Nigéria constituait le premier marché de MTN en septembre 2015. Il comptait 62,5 millions d’abonnés au Nigeria où il réalise environ un tiers de son chiffre d’affaires.

MTN est le leader de la téléphonie mobile au Nigeria devant Globacom (31,26 millions d’abonnés fin juin), Airtel (29,56 millions d’abonnés) et Etisalat (22,85 millions d’abonnés).

Boureima LANKOANDE

Burkina24

Source : jeuneafrique.com


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Mise en œuvre de la loi 081 : L’ultimatum du Collectif CGT-B

Le Collectif syndical CGT-B, qui rassemble six syndicats, menace d’aller en grève si le gouvernement ne précise pas aux organisations syndicales, un chronogramme de mise en œuvre des engagements pris par le gouvernement en septembre 2015, notamment l’application de la loi 081 relative au statut général de la Fonction publique.

Le Collectif syndical CGT-B, lors d’une conférence de presse à Ouagadougou ce 31 mars 2016, donne une semaine au gouvernement pour qu’il livre un chronogramme de mise  œuvre des engagements contenus dans le communiqué final de la rencontre Gouvernement/Syndicats, du 11 septembre 2015.

Ces engagements portent, entre autres, sur la relecture de la loi 028 portant code du travail, l’annulation de l’impact de l’IUTS sur les primes et indemnités  dans le privé, la baisse des prix des loyers dans les marchés et yaars,  la diminution des prix des hydrocarbures et l’application de la loi 081 portant statut général de la Fonction publique.

La raison de ce courroux des syndicats est le non-respect d’une promesse du gouvernement. Ce dernier, précisément à travers le ministre de la Fonction publique lors d’une rencontre le 26 février 2016, avait promis remettre ce chronogramme le 15 mars 2016. Ce « délai est largement dépassé », relève Bassolma Bazié, au nom du Collectif.

Ensuite, concernant précisément cette dernière loi, le Collectif syndical CGT-B relève des contradictions qu’il juge suspectes sur le coût de sa mise en œuvre. Pendant que le ministre de la Fonction publique annonce 39 milliards de F CFA, celui du budget indique 40 milliards de F CFA.

Détournements ?

Enfin, le même ministre, selon les syndicats, a avancé 15 milliards de F CFA pour la prise en charge des arriérés. Mais le Collectif rappelle que les mêmes ministres avaient reconnu que le cumul des avancements des fonctionnaires est établi à plus de 18 milliards de F CFA (18 313 033 700 F CFA). « Nous sommes fondés à nous poser une question si des détournements ne s’organiseraient pas encore autour des dus des fonctionnaires», s’interroge Bassolma Bazié.

Il précise que le Collectif ne veut pas rompre le dialogue social en lançant cet ultimatum. Mais, dit-il, « nous voulons un dialogue social où les acteurs se respectent »  et que « si les actes ne corroborent pas avec ce qu’on dit, nous allons prendre nos responsabilités ».

Le Premier ministre avait expliqué aux syndicats que les caisses de l’Etat connaissaient des difficultés. Bassolma Bazié n’en croit pas un mot. Et il le clame en ces termes : « Qui a dit que l’argent manque ? Le président, les ministres, ils ne touchent pas leur salaire ? Qui a mis un temps avant de toucher son salaire ? (…) Ils ne roulent pas dans des V8 ? (…) On ne peut pas dire qu’il n’y a pas de moyens alors que des délinquants (économiques, ndlr) notoires sont sournoisement libérés ! ».

Elections aux 2IE

Outre ce combat, le Collectif CGT-B a ouvert un autre front aux 2IE où des élections de délégués du personnel jugées « scandaleuses » ont été organisées. Selon Bassolma Bazié, ces élections ont été organisées en violation des textes, en dépit de l’avis de l’Inspection du travail, mais « sous la protection de la gendarmerie ».  Rappelant le cas pendant des licenciements, le Collectif « exige l’annulation » de ces élections et interpelle le gouvernement afin qu’il « s’assume ».

Abdou ZOURE

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SNC 2016 : Plusieurs stands partent en fumée (images)

Un incendie s’est déclaré à la Semaine nationale de la culture Bobo 2016 au petit matin du 31 mars 2016. Plusieurs stands (au moins une quarantaine) du bloc divers 048, où se vendaient diverses marchandises, sont partis en fumée. Les autorités ont fait le déplacement sur les lieux, de même que les forces de l’ordre pour faire le bilan et déterminer les causes de l’incendie.

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Sidiki TRAORE

Correspondant de Burkina24 à Bobo-Dioulasso


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Un projet de « e-Village » en étude au Togo

Le gouvernement togolais, réuni le vendredi 25 mars 2016 en Conseil des ministres, a indiqué la mise en œuvre prochaine du « projet e-Village » dans le pays. Rapportent plusieurs médias.

Le gouvernement togolais, réuni le vendredi 25 mars dernier en Conseil des ministres, a indiqué la mise en œuvre prochaine d’un projet de « e-Village ».

Ce projet, explique un communiqué, « vise à doter tous les chefs de canton et de village (soit près de 4.000 personnes environ) de notre pays, d’un téléphone portable, d’une carte SIM et d’un crédit téléphonique mensuel ».

Selon la même source, les avantages sont nombreux et à terme, ils « permettront de sécuriser le territoire, prévenir et gérer des risques (sanitaires, catastrophiques…), déployer différents outils de suivi et de gestion de l’état civil, des naissances, des mariages, décès ».

Noufou KINDO

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Babyfoot et danse : Le show de Mushingi

Dans le cadre du Road show le 29 mars 2016, Tulinabo Mushingi, ambassadeur des Etats-Unis au Burkina a esquissé quelques pas de danse à Dédougou avant de s’offrir une partie de babyfoot à Tchériba.

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mercredi 30 mars 2016

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Présidentielle de 2016 : Talon élu sans contestation : une première

La Cour constitutionnelle a donné les résultats définitifs du second tour de la présidentielle de 2016 dans la matinée d’hier 30 mars. Elle «proclame définitivement élu Président de la République Monsieur Patrice Athanase Guillaume Talon». Mais l’histoire retiendra que cette élection n’a pas été contestée par qui que ce soit. Au Bénin, c’est une première depuis l’avènement du renouveau démocratique. 

«Vu la proclamation provisoire, le 25 mars 2016, des  résultats de l’élection présidentielle du 20 mars 2016; Considérant qu’aucune contestation relative à la régularité des opérations électorales n’a été déposée au greffe de la Cour par l’un des candidats dans les cinq jours de la proclamation provisoire comme le prescrit l’article 49 alinéa 3 de la Constitution ; Article 1er : Proclame définitivement élu Président de la République Monsieur Patrice Athanase Guillaume Talon». En effet, le 25 mars dernier, la Cour a donné les résultats provisoires qui plaçaient déjà Patrice Talon en tête des suffrages exprimés avec 65,37% contre 34,63% pour son challenger, Lionel Zinsou. Les articles 2 et 3 de la décision précisaient : «Dit que la présente proclamation est provisoire et ne sera définitive qu’après la décision de la haute juridiction sur les contestations éventuelles des candidats à l’élection du 20 mars 2016» ; «Dit que les recours en contestation doivent intervenir dans le délai de cinq (5) jours à compter de la présente proclamation». Autrement, d’éventuelles contestations pouvaient encore influencer ces résultats si elles étaient fondées. Mais, la Cour ne les recevra jamais. Car, c’est fort de ce qu’aucune contestation ne lui a été adressée que la Cour a proclamé les résultats définitifs hier. Patrice Talon est donc élu sans que personne ne conteste son élection. Depuis l’avènement de la démocratie au Bénin, en 1990, c’est la première fois que la Cour constitutionnelle déclare un candidat élu sans d’abord se pencher sur de multitudes contestations. Les élections à polémiques sont surtout celles de 1996 et 2001 entre Nicéphore Dieudonné Soglo et Mathieu Kérékou  et 2011 entre Boni Yayi et Me Adrien Houngbédji. En 1996 et 2011, Soglo a fortement contesté l’élection et la réélection de Kérékou, soulignant qu’on lui a volé ses victoires. La Cour ne l’a pas suivi. La réélection au 1er tour en 2011 de Yayi est toujours contestée par nombre de béninois, surtout par son challenger de l’époque, Me Houngbédji. Ce K.O, beaucoup de béninois n’y croient toujours pas. Mais à l’arrivée, la Cour de Robert Dossou a validé les résultats sortis des urnes. Par contre, les présentes présidentielles auront été caractérisées par l’absence de contestations, aussi bien au 1er tour qu’au second tour. La Commission électorale nationale autonome (Céna) a donné, dans un temps record, les grandes tendances du 1er et du second tour. La Cour constitutionnelle n’a fait que suivre ces grandes tendances, ne procédant qu’à quelques redressements. Les sages attendaient des contestations qui ne lui seront jamais parvenues. Au sein des populations également, la victoire de Talon est passée comme une lettre à la poste. A juste titre, son challenger au second tour, Lionel Zinsou, a reconnu sa défaite quelques heures après la clôture du scrutin du 20 mars. Le «Nouveau Départ » défendu par le candidat Talon sera lancé le 6 avril prochain avec son investiture.

 Jean-Marie Sèdolo


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Assemblée Nationale : Sept députés Fcbe  déjà dans l’escarcelle de Patrice Talon

Le Parlement béninois fera sa mue. Elle est inévitable, surtout avec les ralliements qu’on observe en ce moment après la présidentielle de 2016. Déjà, sept députés cauris ont choisi de convoler en justes noces avec le nouvel homme fort du Bénin.

L’Assemblée Nationale du Bénin fera sa rentrée parlementaire le 12 avril prochain. Ce sera dans le cadre de l’ouverture de la première session ordinaire de l’année 2016 comme le prévoient les dispositions de l’article 87 de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990. Selon cet article en effet, «  L’Assemblée nationale se réunit de plein droit en deux sessions ordinaires par an. La première session s’ouvre dans le cours de la première quinzaine du mois d’avril. La deuxième session s’ouvre dans le cours de la seconde moitié du mois d’octobre. Chacune des deux sessions ne peut excéder trois mois ». A l’occasion de cette rentrée parlementaire l’institution que dirige le Président Adrien Houngbédji fera aussi une mue avec pour conséquence majeure, la modification profonde de sa configuration politique. Sept députés des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) qui ont fortement contribué au sacre du Président Patrice Talon, nouvel homme fort du Palais de la Marina lui feront formellement allégeance. Il s’agit des députés Nassirou Arifari Bako, Domitien Nouhémou, Rachidi Gbadamassi, Sofiath Schannou, Sabaï Katé, Aké Natondé et Jean-Michel Abimbola. La liste n’est pas exhaustive puisque selon des bruits de couloirs, d’autres députés élus sur la liste des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) s’affranchiront pour basculer dans le camp de la rupture.

L’inévitable cassure des groupes parlementaires

L’autre grande conséquence de cette mue sera la modification de la composition des groupes parlementaires. Cela n’est d’ailleurs plus un secret pour personne. La présidentielle de 2016 a consacré la dislocation des grands ensembles politiques qui ont été créés çà et là. L’UN de Bruno Amoussou, l’And de Barnabé Dassigli (selon les dernières décisions rendues par les structures compétentes), l’Alliance Soleil de Sacca Lafia, l’Alliance Eclaireur d’Edmond Agoua…ont perdu des plumes à l’issue de cette consultation électorale. Ce n’est donc pas évident que certains de leurs députés qui ont choisi de soutenir Talon ou Zinsou continuent d’officier ensemble au sein d’un même groupe parlementaire. D’où l’inévitable cassure des groupes qui existaient au Parlement au profit de nouveaux groupes qui vont se constituer avec d’autres dénominations à consonance «Rupture» pour un nouveau départ.

Affissou Anonrin

 

Liste des députés de la 7ème législature soutenant Patrice Talon

Alliance ABT 02 sièges

ZOUMAROU MALLY BODA MAMOUDOU (Talon)

AFFO OBO AHMED TIDJANI (Talon)

Parti RESOATAO 01 siège

HINNOUHO MOHAMED TAOFICK ATAO (Talon)

Alliance ECLAIREUR 02 sièges

GOUNOU SALIFOU ABDOULAYE (Talon)

AGOUA ASSOGBA EDMOND

FCBE 33 sièges

BAKO ARIFARI NASSIROU (Talon)

BAKO IDRISSOU KATE SABAÏ (Talon)

GOUNOU SANNI KASSA D. BARTHELEMY

DOMITIEN N’OUEMOU (Talon)

BAGANA GILBERT

DAFIA ABIBA

GIBIGAYE MOHAMED

 DJENONTIN A. VALENTIN

GARBA YAYA

KORA GOUNOU ZIME

YAROU SINATOKO KIARE

GBADAMASSI RACHIDI (Talon)

BAH GUERA CHABI

BAGOUDOU Z. ADAM DEGNY

LEON OKOUNDE JEAN EUDES KOTCHIKPA

TCHOBO D. VALERE

OKOUNLOLA BIAOU ANDRE

DEGLA A. BENOIT ESSOU

NOUDOKPO PASCAL ESNOS

GBAHOUNGBA DAVID

BIDA YOUSSOUFOU

ATCHADE NOURENOU

JUSTIN ADJOVI

DAGNIHO ROSINE

SCHANOU SOFIATOU (Talon)

CODJO DOSSOU SIMPLICE

JOSEPH BAMIGBADE

ABIMBOLA JEAN MICHEL (Talon)

AKE NATONDE (Talon)

JEAN-MARIE ALLAGBE

PRD 10 sièges

PADONOU CORNEILLE (Talon)

AKOTEGNON RAPHAEL DOSSOU (Talon)

AGUEMON BADIROU DIN-OLAMODE O. (Talon)

HOUNGBEDJI ADRIEN (Talon)

AKISSOE HOUEDOUGBE NOEL (Talon)

SANI YIBATOU (Talon)

ZINSOU AGNONGNY EDMOND (Talon)

JANVIER DONHOUAHOUE (Talon)

AHOUANVOEBLA SEDOGBO AUGUSTIN (Talon)

GBENOU PAULIN (Talon)

Alliance UB 02 sièges

HOUNGNIBO K. LUCIEN

AHONOUKOUN TOSSOU MARCELLIN (Talon)

AND 05 sièges

MAURICE CHABI KOTOTCHA

HOUNDEGBE OCTAVE COSSI

TOGNI CYPRIEN (Talon)

HOUDE ADITI VALENTIN (Talon)

AGBODJETE HOUNSA JUSTIN (Talon)

Alliance SOLEIL 04 sièges

ISSA SALIFOU (Talon)

BAGOUDOU I. O.

RENE GBIAN ROBERT (Talon)

LAFIA SACCA (Talon)

Alliance FDU 04 sièges

ADOMAHOU JEREMIE

AGBELESSESSI COKOU ALEXIS (Talon)

NAGO COFFI MATHURIN (Talon)

SOSSOU DAKPE (Talon)

U N 13 sièges

HOUNDETE ERIC LOUIS CAMILLE

PRUDENCIO CLAUDINE AFFIAVI (Talon)

 AMOUSSOU ANGE-MARIE BRUNO (Talon)

GBENONCHI GERARD (Talon)

DEGBEY KUADJO JOCELYN L. (Talon)

AZANNAÏ CANDIDE ARMAND MARIE (Talon)

DJOGBENOU JOSEPH (Talon)

NOBIME AGBODRANFO C. PATRICE (Talon)

AHOSSI COMLAN LEON

IDJI ANTOINE KOLAWOLE (Talon)

VLAVONOU GBEHOUNOU LOUIS (Talon)

KOUSSONDA ADJIBADE MOUKARAM (Talon)

HOUANGNI PARFAIT (Talon)

Alliance RB-RP 07 sièges

NORBERT AHIVOHOZIN

VIEYRA EP SOGLO HONORINE ROSE-MARIE (Talon)

NAZAIRE SADO (Talon)

GILDAS AGONKAN

DJIMAN KOFFI ADOLPHE

YAHOUEDEOU FRANCOIS JANVIER (Talon)

YEHOUETOME BONIFACE


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