lundi 31 août 2015

Trois questions au vieux Karim da Silva, Promoteur de l’espace Martin Luther King au musée da Silva : «L’animation régulière de l’espace dépend des jeunes»

Dans le cadre de l’inauguration de l’espace Martin Luther King qu’il a généreusement mis à la disposition de la jeunesse béninoise pour s’informer et pour se rappeler de l’histoire du Révérend Pasteur, le Doyen Karim Urbain da Silva a accepté de répondre à trois questions des hommes des médias. Il évoque dans cet entretien ce qui l’a poussé à prendre l’initiative de dédicacerl’espace dénommé «Martin Luther King».

Pourquoi l’initiative de l’espace Martin Luther King au musée da Silva ?

Cette initiative est prise parce que je commence à comprendre que la jeunesse oublie vite. C’est à cause des jeunes que je l’ai fait. Et, c’est pour eux que cet espace est fait. Parce que beaucoup de jeunes aujourd’hui ignorent qui est Martin Luther King. Et, je me suis dit que c’est grave, c’est un homme, comme le disent les anglais,unforgettable (inoubliable).On ne doit pas l’oublier pour ce qu’il a fait pour nous. Dieu merci aujourd’hui, Martin Luther King s’est sacrifié, il a sacrifié sa vie, puisqu’il est mort à 39 ans, à l’âge où on devient homme.

 

Est-ce qu’il y sera organisé des événements en l’honneur de Martin Luther King régulièrement ?

De façon régulière cela dépend des jeunes. Un vieil homme comme moi, la relève c’est vous. Cette question, c’est à vous que vous devriez la poser. Moi je peux disparaitre demain.

 

Un mot à l’endroit des Béninois à propos de Martin Luther King 

Je souhaite d’abord comme Dieu l’a toujours fait, qu’il déverse toute sa confiance en nous. Qu’il nous garde. Parce que face à tout, nous avons besoin encore de faire confiance à Dieu et je lui demande de nous bénir. Parce que nous devons faire attention, ce qui arrive aux autres, nous devons faire attention. Parce que nous sommes les autres des autres. Dieu nous bénira. Il veillera sur nous comme il l’a toujours fait. Et je compte sur vous. Je compte sur les jeunes, soyez vous-même. C’est difficile de résister devant l’argent. On peut prendre l’argent et faire autre chose, c’est tout ce que je vous demande.

 

Propos recueillis par

Tobi P AHLONSOU


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Projet « King voice Bénin » : Une initiative de King Mensah pour valoriser des talents vocaux au Bénin

La musique béninoise a de beau jour devant elle. Et pour cause, le projet « King voice Bénin », initiative qui va contribuer à la valorisation des talents vocaux, est rentrée hier lundi 31 août 2015 dans sa phase active lors d’une sortie médiatique organisée par les organisateurs au Bénin Marina Hôtel de Cotonou.

Donner un coup de pouce à la musique béninoise en amener les jeunes béninois à perfectionner leurs voix et aussi à valoriser des talents vocaux du pays. Ainsi ambitionne le projet « King voice Bénin » de l’artiste musicien chanteur King Mensah dont le lancement a été fait hier au Bénin Marina hôtel de Cotonou. Ce projet prévu pour durer du 31 aout au 21 novembre 2015 est fait du concours des meilleurs. A cet effet, les artistes débutants auront à envoyer l’enregistrement de leur voix. Les supports seront déposés à la radio Fraternité de Parakou pour le compte des candidats du septentrion, à l’Institut français de Cotonou, au siège de la Radio Soleil Fm et à la Radio Tokpa. D’après les explications données par le comité d’organisation, après la phase des dépôts,   le jury présidé par l’homme-orchestre Sagbohan Danialou se tachera de sélectionner les 15 premiers talents. Ces candidats retenus bénéficieront d’une formation de perfectionnement vocal qui sera donnée par l’artiste King Mensah et d’autres artistes confirmés du continent africain comme Meiway. Après cette phase débuteront les primes télévisées. Aux dires des organisateurs, chaque prime donnera le moment de fête, de divertissement mais aussi un instant de démonstration des talents qui sommeillent en ces candidats. Au premier prime, 10 candidats seront retenus et au deuxième 5. A en croire les organisateurs, des cinq candidats qui seront retenus sortiront les trois premiers qui seront récompensés artistiquement et musicalement. Déjà l’on apprend que les dix premiers candidats auront à faire un enregistrement commun. Les trois lauréats quant à eux vont réaliser un clip avec l’artiste King Mensah. Ce qui fera onze chansons et quatre clips pour ce projet. S’agissant de la récompense financière. Le premier aura une enveloppe d’un 1000.000 de francs CFA, le 2ème, une enveloppe de 500.000 F et le 3ème, 250.000F. Pour le président du jury l’homme-orchestre Sagbohan Danialou, tout est fin prêt pour que ce projet soit bien mener pour le bien de la musique béninoise. « Nous promettons créer de bons produits au terme de ce projet », rassure Sagbohan qui a invité les jeunes à participer massivement pour pouvoir profiter de cette initiative. « Avec ce projet, je pense retourner l’ascenseur puisque c’est l’année prochain je vais fermer mes vingt ans de carrière. A travers cette initiative, je pense accompagner les jeunes à se faire perfectionner dans le domaine de la voix afin d’hisser le continent africain dans le domaine de la chanson et de la musique », a laissé entendre l’initiateur l’artiste King Mensah.

Victorin Fassinou


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Epiphane Quenum : Des allures d’allégeance à Yayi

C’est désormais chose faite. Epiphane Quenum s’est installé à la préfecture des départements de l’Atlantique et du Littoral. Le conseil des ministres du 20 août 2015 l’a nommé préfet. Et il a pris fonction hier, en remplacement de Placide Azandé, actuel ministre de l’intérieur. Mais la cérémonie de passation de charge aura été marquée par plusieurs faits importants. D’abord, c’est le maire de Ouidah qui s’est invité dans le protocole, dénonçant l’oubli des maires de l’Atlantique et du Littoral à pareille occasion. Sévérin Adjovi en a profité pour régler ses comptes personnels avec le préfet sortant. Ensuite, c’est le préfet entrant qui aura surpris par certains de ses propos. Epiphane Quenum s’est incliné à Yayipour des propos «de politiciens» qu’il avait dits à certaines époques à l’encontre du pouvoir en place. Pour lui, Boni Yayi lutte pour la démocratie et la paix du Bénin. A cet effet, il a tenu à rectifier le tir. Qu’à cela ne tienne ! Epiphane Quenum a été nommé à un poste politique. C’est normal qu’il rende hommage à celui qui l’a promu. Pour cela, personne ne peut le blâmer. D’autres, à sa place, feraient la même chose. Mais de là à regretter des propos prononcés officiellement tenus et en toute responsabilité relèverait d’un début d’allégeance de sa part à son nouveau mentor. Puisqu’il le nouveau est devenu une référence, Epiphane Quenumse permettra-t-il également de réprimer des marches, acte qu’il a vivement dénoncé en son temps ? La question se pose aujourd’hui. C’est aussi de la sincérité des faits et gestes des hommes politiques du Bénin qu’il s’agit désormais. Le peuple doit-il continuer à suivre leurs leaders politiques sans désormais se poser des questions de la sincérité des actes qu’ils posent ? Ne viendront-ils pas renier ce qu’ils avaient dit ou fait entre temps ? Que le préfet Quenum, une fois nommé, découvre des vertus à Boni Yayi, tant mieux ! Il a eu sans doute la chance de s’en apercevoir depuis le 20 août dernier. Mais on peut bien remercier son bienfaiteur sans pour autant regretter ce qu’on a été pour ou contre lui. Epiphane Quenum est désormais aux commandes des départements de l’Atlantique et du Littoral. Ses administrés et les Béninois le jugeront certainement par rapport à ses prédécesseurs.

Jean-Marie Sèdolo


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Séance d’échange au ministère des travaux publics et des transports : Gustave Sonon pour la compréhension entre les transporteurs et l’Etat

Le Ministre des Travaux publics et des transports (Mtpt), Gustave Sonon a rencontré hier, lundi 31 août 2015 les différents syndicats des transporteurs au siège de l’institution. Cette 1ère rencontre qui vise à travailler en commun accord, a permis d’aborder le point de l’évaluation des frais perçus sur le tronçon Cotonou-Niamey et la mise en œuvre du règlement 14 de l’Uemoa.  

Le développement du Bénin passe également par les transports. C’est ce qui a motivé le Ministre des travaux publics et des transports à convier les transporteurs à la table de compréhension et d’entente. En effet, après l’évaluation des différents frais qui se perçoivent au niveau des Ponts-péages de Cotonou jusqu’au Niamey, il en ressort que le montant reçu au Bénin est largement inférieur à celui du Niger. A cet effet, le ministre Sonon souligne que les deux pays n’ont pas les mêmes ressources. « Mais globalement, la situation n’est pas grave à l’aller-retour comme on le dit », déclare le ministre. Il déplore, par conséquent, le barrage sur le tronçon de Malanville pendant la grève des transporteurs, car cela aurait fait perdre beaucoup de choses au Bénin. Par ailleurs, le règlement 14 de l’Uemoa est en vigueur à compter de ce jour, 1er septembre 2015. Ce règlement définit le poids que chaque camion doit contenir et vise à contrôler rigoureusement les surcharges. Toutefois, une tolérance de 20% est faite à ces camions. Les différentes interventions des transporteurs portent sur l’appréciation de l’initiative du ministre et le nouveau règlement de l’Uemoa. A ce niveau, le ministre leur demande la clémence dans l’application pour que le Bénin soit dans le champ des décisions de l’Uemoa. Pour faire appliquer cette décision, il sera procédé à la photocopie du règlement pour tous les transporteurs afin d’éviter des mal compréhensions. De même, des affiches seront faites au niveau des différents ponts-péages, indiquant les poids recommandés aux camions. Le ministre nourrit une grande ambition de rencontrer à nouveau ces transporteurs dans les tous prochains jours afin de créer une union entre Etat et transporteurs, car conclut-il, « Nous allons travailler en commun accord ».

Joseph-Martin Hounkpè (Stg)


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Meilleure mise en œuvre de la Ptme au Bénin : Le rapport de Ceradis-Ong , véritable boussole

Le Centre de réflexions et d’actions pour le développement intégré et de solidarité (Ceradis-Ong) soucieux de voir le Bénin atteindre les objectifs tant souhaités dans le domaine de l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, a commandité une étude en février 2015. Cette évaluation dont les recommandations sont qualifiées de pertinentes par les acteurs pour une meilleure efficacité de la Ptme au Bénin a été fiancée par la Giz.

La présente étude inscrite dans le projet BACK UP a débouché sur l’évaluation indépendante de l’état des lieux des interventions du fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme en lien avec la Ptme au Bénin. Le Bénin, premier dans la sous-région, en ce qui concerne la prise en charge de la mère séropositive et de son enfant, traîne, néanmoins, quelques tares, au regard des exigences du financement du Fonds mondial (Fm). L’année 2015, a été déclarée d’évaluation du cheminement du Bénin vers l’élimination de la transmission du Vih/Sida de la mère à l’enfant. Afin d’appréhender les avancées et les gaps à combler, en vue d’une meilleure prise en charge de la mère séropositive et de son nouveau-né, Ceradis-Ong, grâce à son partenaire allemand Giz, a diligenté une étude, fondée sur l’efficacité des financements du Fonds mondial. La mission ici est de prévenir et/ou corriger les dysfonctionnements divers mais surtout institutionnel et opérationnel, pour une meilleure efficacité des interventions du Fonds Mondial au Bénin. Il s’agit également de faire l’état des lieux sur les interventions du Fm à partir de la Ptme et de proposer au besoin une plate-forme d’assouplissement des procédures pour un meilleur accès aux ressources dudit Fonds. Un autre résultat, sur lequel a insisté le consultant est que le Bénin est en train de passer d’un taux de transmission du Vih/Sida de la mère à l’enfant de 14% à 5%. Le Bénin est donc en tête sur les indicateurs de la Ptme. Mieux, moins de 1000 enfants qui naissent de femmes séropositives contractent la maladie. Ce nombre n’est pas pléthorique et peut être géré par le pays, a commenté le consultant.

 

Des obstacles notés

 

A côté de ces performances, des obstacles subsistent. Il reste par exemple, l’implication du secteur sanitaire privé dans la prise en charge de la femme séropositive enceinte. Près de 40% du secteur sanitaire privé, où ont recourt 60% environ des clientes, n’adoptent pas encore la Ptme. Un autre obstacle majeur est l’approvisionnement en réactifs et en antirétroviraux. L’étude a également pris en compte, la situation des femmes séropositives et leur prise en charge en cas de grossesse et d’accouchement dans le cadre de l’Etme au Bénin. Il en est de même des types d’intervention et leurs modalités en matière de Ptme ; le vécu du circuit de prise en charge par les femmes, les difficultés et situations contraignantes vécues par les femmes et les Acteurs et les rôles dans le suivi du protocole de Ptme. Le gap en matière d’Etme entre les engagements nationaux et les résultats affichés par les instances officielles, tel que souligné par le rapport indique que le programme a atteint un taux de 88% des sites publiques prévus contre 62% de couverture des sites privés. Cette faible performance de couverture des sites privés est essentiellement liée aux facteurs suivants : la faible capacité et l’insuffisance des ressources humaines des centres privés ; l’absence des Médecins Gynécologues aux formations donnant accès à l’accréditation des sites vues comme trop longues par ces derniers ;le risque de perte de ressources en raison de la gratuité des consultations. Malgré les avancées notables mises en évidence par cet état des lieux, des défis importants restent à relever dans la mise en œuvre du processus de l’Etme renseigne clairement le rapport. Il s’agit entre autres : de l’effectivité de l’intégration de la Ptme au Pma des centres de santé, l’amélioration de la couverture géographique des services Ptme en vue de la réduction des disparités entre départements, l’annulation des épisodes de ruptures sur les réactifs de dépistage, les médicaments et les consommables . L’intensification de la communication sur la problématique de la Ptme au sein des familles (partage des résultats) et au niveau de la communauté notamment sur la persistance de la stigmatisation. Pour les associations intervenants dans la mise en œuvre de l’Etme au Bénin, la présente étude sur l’évaluation indépendante de l’état des lieux des interventions du fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme en lien avec la Ptme au Bénin est une véritable boussole pour les décideurs. Elle permettra d’améliorer des indicateurs Ptme et d’approcher les objectifs 2015.

Victorin Fassinou (Avec la Collaboration de Ceradis Ong)


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Présidentielle de février 2016 : Candidature unique impossible aux Fcbe

La présidentielle de 2016 ne connaitra pas un candidat unique au sein des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe). Moins le Chef de l’Etat actuel pourra même contrôler quoi que ce soit. Encore quelques jours et chacun prendra son chemin.

Le bloc mouvant qui n’a jamais été totalement compact autour du Président Boni Yayi est en voie de se volatiliser. La fin de mandat et l’expression des ambitions pour le fauteuil présidentiel ont scellé le sort de la large alliance autour du Chef de l’Etat. Contrairement à la conduite adoptée tout récemment encore pour l’élection du Président de l’Assemblée nationale, l’alliance Force cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) ne pourra jamais avoir un candidat unique en son sein pour la présidentielle de février 2016. La raison est simple, plusieurs personnes sont en train de se positionner auprès des potentiels candidats. Plus sérieux, plusieurs membres de l’alliance nourrissent des ambitions pour remplacer leur leader dans le fauteuil présidentiel. D’ailleurs, l’ancien ministre des transports, Natondé Aké, actuellement député qui s’est toujours réclamé de la mouvance n’a pas attendu un quelconque arbitrage pour se lancer dans la course à la magistrature suprême. En témoigne les soutiens et les appels lancés en sa direction et contre lesquels il ne s’est jamais prononcé. Cela veut dire que lui au moins est parti. Et il ne partira pas seul. De plus, d’autres se font susciter et les actions et appels sur le terrain prouvent à suffisance que les prétendants au poste de président de la République au sein des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) sont nombreux. Même si par respect pour leur leader, les ministres Komi Koutché et François Abiola ne disent rien, des actions de terrain se font en leur faveur et personne ne peut le nier. Et le Chef de l’Etat n’a véritablement rien de concret à offrir pour départager ces ministres pour le moment. Que dire de Karimou Chabi Sika, de Kogui N’Douro et de Grégoire Laourou ?Au-delà de ces ambitions virtuelles, d’autres candidats cachés sont tapis dans les rangs des Fcbe et attendent le moment propice pour rompre les amarres et aller essayer leur chance tout au moins pour faire partie de la prochaine équipe gouvernementale ou rester parmi les personnalités de la coalition qui prendra le pouvoir. Encore quelques semaines et les incrédules constateront que l’éclatement ou l’osmose vers d’autres centres de concentration politique, inhérent à tout pouvoir en fin de mandat se manifestera au sein des Fcbe. Les groupes plus soudés n’y ont pu rien faire à plus forte raison une alliance dont certains ont un pied dedans et un pied dehors. Les refus internes de plus en plus constatés de prendre des responsabilités ou de s’afficher aux côtés du Chef de l’Etat par certains ténors sont déjà des signes annonciateurs de la fonte du bloc Fcbe.

Junior Fatongninougbo


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Transparence dans le recrutement de 40 auditeurs de justice : L’ultimatum de l’Unamab au gouvernement

Le recrutement des 40 auditeurs de justice prévu pour les 28 et 29 novembre 2015 par le gouvernement a fait réunir l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab). Elle a décidé d’adresser un ultimatum au gouvernement pour rapporter tous les actes clandestinement signés dans le cadre de l’organisation dudit concours. Lire la déclaration issue de l’assemblée générale extraordinaire.

Déclaration de l’Unamab

L’Union Nationale des magistrats du Bénin (UNAMAB) s’est réunie en assemblée générale extraordinaire ce jour 31 août 2015. Un seul point a été inscrit à l’ordre du jour : analyse et solutions au recrutement des 40 auditeurs de justice prévu pour les 28 et 29 novembre 2015.

A l’ouverture de la séance, le Président du bureau exécutif de l’UNAMAB a rappelé que le concours de la Magistrature était organisé jusqu’en 2000 par le Ministère en charge de la Fonction Publique. A partir 2002, à la demande des bailleurs de fonds, l’organisation de ce concours a été confiée au Ministère de la Justice avec l’assistance des cadres de la Fonction Publique.

En 2003, cette option a été consacrée par la loi portant statut de la magistrature en ses articles 27 et 28. En application de ce dernier article, l’arrêté interministériel n° 00259/MJLDH/MFPTRA/MESRS/DC/SG/DA du 04 mai 2004 a été pris. Cet arrêté a créé une commission composée de sept(07) membres dont deux (02) magistrats du Ministère de la Justice, un (01) magistrat de l’UNAMAB, deux (02) représentant du Ministère de l’Enseignement Supérieur et deux (02) représentant de la Fonction publique.

C’est cette commission qui définit le processus d’organisation dudit concours et le met en œuvre.

Après la prise de cet arrêté, diverses tentatives de récupération dudit concours ont été orchestrées et exécutées sans succès sous les anciens Garde des Sceaux.

Le 17 décembre 2013, à l’occasion de l’étude de la loi des finances exercice 2014, à l’Assemblée nationale, l’Honorable Djibril DEBOUROU a fustigé l’organisation transparente du concours. A sa suite, le 02 août 2015, l’honorable Arifari BAKO, ex- ministre des Affaires Etrangères, lors d’une émission à la télévision nationale affirmait que 98 % des magistrats viennent d’une même région.

Entre temps, à l’issue du premier conseil des Ministres organisé après le dernier remaniement ministériel, le Chef de l’Etat, contre toute attente, sans tenir compte de la cohésion, de l’unité nationales et en violation du principe de l’égalité des citoyens devant la loi, qu’il est pourtant censé garantir, a publiquement juré de remettre en cause l’arrêté interministériel régissant l’organisation du concours des auditeurs de justice.

C’est dans ce contexte, alors qu’elle a été suffisamment avisée par le bureau exécutif de l’UNAMAB que le Garde des Sceaux sur le fondement de la loi portant statut général des agents permanents de l’Etat s’est associé à ses homologues de la fonction publique et de l’enseignement supérieur pour signer un arrêté interministériel à l’effet de retourner l’organisation du concours des auditeurs de justice dans le giron du ministère de la fonction publique.

Après analyse de la situation, l’UNAMAB pour garantir la transparence du concours de recrutement des auditeurs de justice, donne au gouvernement jusqu’au lundi 7 septembre 2015 pour rapporter tous les actes clandestinement signés dans le cadre de l’organisation dudit concours. Passé ce délai, l’UNAMAB déclenchera une grève d’avertissement de soixante-douze (72) heures à partir du mardi 08 septembre 2015.

Si après le jeudi 10 septembre 2015, le gouvernement continuait dans sa logique d’entêtement et de bras de fer, l’UNAMAB passera à une grève de cinq (05) jours par semaine, tacitement reconductible jusqu’à totale satisfaction.

L’UNAMAB prend l’opinion publique nationale et internationale à témoins et rend le gouvernement responsable des déconvenues qui découleraient de cette fâcheuse situation.

L’Assemblée générale.


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Vote contre la levée de l’immunité de Kassa : Des béninois s’indignent

45 députés ont refusé contre 38, la levée de l’immunité parlementaire de Barthélémy Kassa, ancien Ministre en charge de l’eau à l’occasion de la plénière du jeudi 20 août 2015. Alors que le chef de l’Etat a demandé cette levée pour permettre à l’ancien ministre cité à tord ou à raison dans dans une mauvaise gestion de 3 milliards de franc Cfa, ses pairs ont préféré le protéger. Pourtant, le rapport du cabinet Kroll sur le dossier du Programme pluriannuel d’appui au secteur eau et à l’assainissement (Ppea II), financés par les Pays-Bas l’interpelle.

Franck Kpochémè, Journaliste : Le parlement doit donner un signal fort

« Le vote contre la levée de l’immunité parlementaire de l’ancien Ministre Barthélémy Kassa, relève un peu de la complexité de l’emploi politique au Bénin. Le Chef de l’Etat a écrit au parlement pour demander qu’on lève l’immunité du député Barthélémy Kassa qui est membre de son camp politique. Ce qui est curieux, se sont les gens de son camp politique appuyés par quelques opposants qui s’opposent. Boni Yayi a voulu marqué un coup diplomatique vis-à-vis de la partie néerlandaise en disant qu’il a déjà joué sa partition et que c’est le parlement qui n’a pas voulu jouer la sienne. Où alors c’est que les députés de la mouvance ne sont pas sérieux. Parce qu’en réalité quand on dit levée d’immunité cela ne veut pas dire qu’il est déjà condamné mais c’est juste lui ôter la carapace qui doit permettre qu’on puisse le présenter au juge d’instruction. Barthélémy Kassa l’a aussi répété plusieurs fois qu’il ne se reproche rien. Et pourquoi tous les parlementaires Fcbe se sont organisés en commun accord pour pourvoir l’évacuer de l’affaire ? Ce n’est pas du tout sérieux et ça inquiète parce que le parlement doit pouvoir donner un signal fort autour de ce dossier. Et si déjà ceux qui sont chargés de légiférer le dossier refusent qu’on puisse l’instruire, cela veut dire qu’il n’y a pas de l’espoir. Ceux qui ont appuyés les députés Fcbe pour réussir à déjouer la levée de l’immunité, ce sont des gens qui ont été des autorités de haut niveau (municipal, ministériel…), des gens qui ont eu à gérer les ressources du pays et qui craignent certainement que leur tour vienne. De manière générale, on peut retenir que le Bénin n’est pas encore prêt parce qu’il y a assez de tendances qu’ils ont mis ensemble pour voter contre la levée de l’immunité. Et c’est dommage parce que la lutte contre la corruption n’est pas seulement à l’endroit du Président de la République !! La lutte contre la corruption est l’affaire de tous les Béninois. C’est ensemble qu’on doit se lever comme un seul homme, qu’on soit Exécutif, Législatif, journaliste, société civile, population, citoyen lambda, nous devons nous lever ensemble pour travailler à assainir la gouvernance dans notre pays. Pour le moment, les Pays-Bas ont émis des réserves, c’est-à-dire ils ont subordonné la poursuite de la coopération avec le Bénin à un certain nombre de conditions. Je crois que le Chef de l’Etat a été invité par son homologue des Pays-Bas et ce n’est qu’à son retour qu’on s’aura ce qu’il en est des relations entre les deux pays. Barthélémy Kassa avait affirmé devant la commission parlementaire qu’il n’est pas le seul. Et si c’est le cas, il est important de lever l’immunité, qu’il puisse clairement dénoncer ceux qui sont également impliqués et qu’il les appels aussi à comparaître. Il est possible dans une certaine mesure que le dossier revienne à l’Assemblée nationale. Pour le moment tout est bloqué. On va se contenter d’abord des menus fretins qui ont été arrêtés. Est-ce-que la majorité par la suite va changer de camp pour permettre de lever l’immunité ? Selon le règlement intérieur on peu toujours ramené le dossier sur tablier. Le dossier sera resoumis à l’attention de la plénière. Donc l’espoir est encore permis. Quand le juge serait entrain de faire ses investigations, et qu’il constatera qu’il est vraiment important qu’on puisse présenter le Député Kassa, je crois que la demande sera à nouveau formulée. Gardons l’espoir que la majorité change de camp pour le comparaitre afin que la vérité soit sue par les contribuables. »

 

Magloire Zanou, Docteur chirurgien : C’est une politique de deux poids deux mesures

«Sincèrement je suis découragé par ce qui se passe dans le pays. Je suis complètement dégoûter par l’actualité politique de mon pays. Tout le monde est mouillé jusqu’aux os. C’est de la comédie. La Haute Cour de justice n’à qu’à être suspendue si tant est que la vérité ne peut pas dicter sa loi sur cette affaire. Ces hommes se plaisent à être nommés dans cette institution et voilà qu’elle reste en veilleuse et ne fout rien. Ce n’est plus la peine de la considérer. Au moins on se dit qu’avec la nouvelle législature les choses vont changer, mais déjà nous constatons avec regret et amertume le contraire. Qu’adviendra-t-il pour le reste des dossiers qui sont en instance dans les casiers ? Après c’est pour venir solliciter des suffrages des électeurs. Moi, je ne suis ni Yayiste ni d’une autre obédience politique, mais quand même on sent que Boni Yayi se dit que la levée de l’immunité parlementaire de Barthélémy Kassa pourrait être un déclic pour lancer la machine de la Haute Cour de justice.   Ce qui est sûre, il y a eu détournement. Et c’est un scandale. C’est fallacieux. Les opposants et les mouvanciers se sont ralliés parce qu’ils ont des choses à se reprocher. Je suis sûr que si le vote était secret il y aurait pratiquement la totalité des députés à voter contre la levée de l’immunité. C’est parce que le vote était à visage découvert et comme pendant la campagne ils ont tenus certaines promesses au peuple, ils ne veulent pas se faire lyncher par la population. Les députés se leurrent. Le pays se fait éclabousser par le scandale de l’eau. Les pauvres populations boivent de la boue dans les campagnes. C’est criminel et cela fait pitié. Boni Yayi a été toujours malin, très rusé en déclenchant le processus. Malgré qu’on lui fasse des reproches il a tout fait pour se mettre dans la droite ligne. Et voilà ce que ses thuriféraires ont fabriqués à l’Assemblée nationale. Je n’espère même pas que le parlement revienne sur ce dossier. Ils trainent tous des casseroles derrière eux. C’est une politique de deux poids deux mesures. Dès que Kassa sera levé de son immunité parlementaire, nous allons tous constater que bon nombres de dossiers seront déposés sur la table parlementaire. Je suis dégoûté par l’histoire politique de mon pays. »

 

Goudoté Aline, Médecin : Les hommes politiques se leurrent

« C’est un dossier flou en ce sens que ce sont les hommes politiques mêmes qui savent très bien ce qu’ils font. Ils se leurrent. Mais retenons que l’histoire rattrape et qu’un jour la vérité finira par couler. Je ne pense pas que le parlement reviendra encore sur ce dossier. A mon avis c’est un dossier déjà bouclé. En temps normal, Barthélémy Kassa doit, en son âme et conscience se présenter devant la Haute Cour de justice pour se laver les mains de ce dossier s’il ne se reproche effectivement rien. C’est de la magouille qui se joue à l’Assemblée nationale. Ils viennent se présenter au vue et au su de tout le peuple béninois mais se sont eux-mêmes qui se protègent les uns les autres. C’est ridicule. A vrai dire, les députés qui représentent le peuple au parlement ne jouent pas leur rôle. »

  

Tokpanoudé Herodote, Docteur généraliste : Ils sont allés contre la volonté du peuple

« Je pense que les députés sont allés contre la volonté du peuple. Cette volonté devait clarifier au moins la situation concernant le Programme pluriannuel d’appui au secteur eau et à l’assainissement (Ppea II). C’est une histoire de détournement de l’aide des Pays-Bas pour le Bénin. Barthélémy Kassa devait aller à la Haute Cour de justice pour se faire écouter s’il ne se reproche rien tel qu’il le dit. Peut-être c’est juste un vote pour calmer les tempéraments et qu’il y aura encore recours par la suite. On espère que la lumière sera faite sur ce dossier. Il faut que la Haute Cour de justice soit vraiment indépendante pour faire son travail afin qu’on sache ce qui s’est réellement passé. »

 Propos recueillis par Thierry Azagba (Coll)


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Maître Luc Martin Hounkanrin sur la révision de la constitution : «Même si le nouveau Président veut être vertueux et humble, il ne le pourra pas »

Luc Martin internetLE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE QUI SERA ELU EN AVRIL 2016 NE SERA PAS PLUS VERTUEUX QUE SES PREDECESSEURS

 

Comme chaque citoyen béninois, j’aspire à l’élection d’un nouveau Président de la République en Avril 2016. Cette aspiration découle de la constitution du 11 Décembre 1990.

Mais ne nous y trompons pas, quel que soit l’homme qui sera élu, en Avril 2016, il ne sera pas plus VERTUEUX que ses prédécesseurs.

Et pourquoi ?

L’évidence aujourd’hui après 25 ans environ d’expérimentation de notre constitution est que, celle-ci ne permet pas un réel développement dans une cohésion nationale et une paix véritable dans notre pays.

Le constat réel est que tous les Présidents de la République de l’ère du renouveau démocratique sont des patriotes qui ont toujours voulu faire développer le pays dans la cohésion, la paix et la prospérité.

Cependant, malgré leur bonne volonté et leur engagement, malgré les sacrifices consentis par chacun, les fruits n’ont pas tenus les promesses des fleurs.

Tous nos gouvernants, Président de la République, ministres, députés, présidents des différentes institutions, cadres, civils et militaires, gestionnaires des affaires de l’Etat, dirigeants des partis politiques, tous les gouvernés de notre pays, sont conscients de cette réalité-là, en tout cas, de l’inadéquation de nos institutions politiques avec nos réalités socio-culturelles et historiques.

L’une des causes premières de ce piétinement, depuis le 1er Août 1960 et singulièrement, depuis la conférence des forces vives de la Nation de Février 1990, est, il faut le dire, notre constitution du 11 Décembre 1990 qui a fait de l’institution du Président de la République, sans embage, un véritable Monarque.

A y voir de prêt, le Président de la République du Bénin a plus de pouvoir que le Président de République française ou le Président des Etats-Unis d’Amérique (USA).

Au Bénin, il n’y a pas de contre-pouvoir, il n’y a que le pouvoir ; or, il faut, comme le dit Montesquieu, que par la disposition des choses le pouvoir arrête le pouvoir.

En effet, le Président de la République, détenteur du pouvoir Exécutif, chef du gouvernement, détermine et conduit seul la politique de la Nation selon l’article 54 de la constitution.

Il nomme les ministres, les membres du gouvernement qui sont responsables devant lui seul. Le Président de la République nomme trois des sept membres de la cour constitutionnelle ; le Président de la cour Suprême, le président de la Haute Autorité de l’Audio visuelle et de la communication, le grand Chancelier de l’ordre national. Il nomme également les membres de la cour suprême, les ambassadeurs, les envoyés extraordinaires, les magistrats, les officiers généraux et supérieurs, les hauts fonctionnaires selon l’article 56 de la constitution.

En définitive, la réalité est que tous les pouvoirs sont concentrés dans les mains de la seule institution : le Président de la République.

Pourtant le Président de la République est, après tout, un homme, le premier citoyen du pays, mais après tout un homme de sang et de chair.

En tant qu’homme, il n’est pas infaillible. L’on sait que le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument. Dans le contexte socio-culturel, qui est le notre, où le peuple est majoritairement analphabète, où la crainte du chef est vivace, où l’idée du chef est que celui-ci a tout pouvoir pour décider de tout ce qu’il veut, comme il veut, on peut être tenté de dire que notre constitution du 11 Décembre 1990, place d’emblée à la tête d’une République, un Roi qui a droit sur tout, qui peut disposer de tout bien et même de la vie ou de la mort des individus, au lieu de se considérer comme un citoyen, le premier sûrement qui doit être respectueux du bien public et des libertés individuelles et collectives de ses concitoyens dans une République normale où il prête serment de respecter et de défendre la constitution que le peuple béninois s’est librement donnée (article 53 de la constitution).

Il est donc inutile à présent de rêver d’un homme idéal, d’un messie, d’un vertueux tout accompli, qui pourrait au lendemain des élections présidentielles de 2016, transformer le Bénin, par une baguette magique en un pays uni, prospère avec les faiblesses avérées de notre constitution actuelle. Même si le nouveau Président veut être vertueux et humble, il ne le pourra pas.

Nous sommes en politique, et non dans une église, une mosquée, un temple, une synagogue, etc. où la vertu est exaltée, où la crainte de l’être suprême fait naître la sagesse.

Ici, en politique, nous sommes sur le champ des intérêts croisés, où l’homme africain se fait vite Dieu, parce qu’il est de la nature de l’être humain qu’il est faillible, corruptible et même despotique.

Il est donc plus que jamais nécessaire et urgent de corriger cet état de chose en procédant à une révision en profondeur de notre constitution pour réajuster le pouvoir exécutif, renforcer la capacité de l’Assemblée Nationale à contrôler le gouvernement, rétablir le pouvoir judiciaire dans ses lettres de noblesse, transformer la Cour Constitutionnelle en une Chambre de la Cour Suprême, créer une Chambre électorale à la Cour Suprême, supprimer certaines institutions inopportunes, envisager le partage du pouvoir à côté de la séparation du pouvoir, créer des régions, limiter le mandat présidentiel à un (1), éviter l’émiettement des partis politiques, faire du Président de la République un arbitre et non un partisan.

L’atout majeur de la constitution de 1990 à conserver et à améliorer reste sa vision démocratique, qui doit être conservée et améliorée. Il est essentiel de souligner que les pères rédacteurs de notre constitution ont été très clairvoyants et inspirés en dotant notre pays d’un régime présidentiel, gage important de la stabilité relative que nous avons conservé jusqu’à ce jour. Un Président avec un Premier Ministre, issu d’un parti ou d’une coalition de partis, aurait entrainé certainement depuis, une rupture de notre processus démocratique.

                Cependant, au regard du diagnostic sommaire qui est fait et tenant compte de ce que, nous constituons encore un Etat-Nation, fragile et très dépendant de la communauté régionale et internationale, il nous faut, pour nous en sortir, faire preuve de créativité, en opérant de manière hardie des réformes institutionnelles qui nous permettent de renforcer les bases de la Nation béninoise, solidaire, fraternelle, assurant la justice et l’égalité pour tous.

Cette créativité qui doit induire les réformes idoines, est la clef de bon nombre de nos problèmes. Elle incombe à la classe politique, et à l’ensemble du peuple béninois.

Citoyen et observateur du jeu politique, intéressé par le devenir de mon pays, je voudrais ici, ouvrir quelques pistes de réflexions autour de quelques réformes, que je trouve nécessaires et souhaitables.

Le prochain mandat du nouveau président, qui sera élu en Avril 2016 doit être, à mon avis, une période de transition qui permettrait la révision en profondeur de la constitution actuelle et la mise en œuvre de la constitution révisée en profondeur…

Ces réformes consistent à l’institution :

  1. D’un Président arbitre et non partisan.
  2. D’un mandat présidentiel unique de cinq (5) ans sans limitation d’âge.
  3. D’un programme loi-cadre de développement national qui sera la boussole de tout gouvernement quelque soit le mandat.

Ledit programme loi-cadre peut être réévalué en fonction du temps et des impératifs nouveaux du pays.

  1. Des régions

Ces régions peuvent correspondre aux six (6) anciens départements (Atacora, Atlantique, Borgou, Mono, Ouémé et Zou). Ainsi, le pays pourrait constituer six (6) grands pôles de développement sur la base d’une décentralisation conséquente.

  1. Des partis politiques départementaux et régionaux.
  2. Du partage du pouvoir entre régions en introduisant le principe la rotation du pouvoir au sommet de l’Etat.

La question politique fondamentale à solutionner reste chez nous, comme dans la plupart des pays d’Afrique, la garantie de l’alternance démocratique. La rotation du pouvoir politique reste, en attendant, l’évolution des mœurs, la solution adaptable à nos réalités pour éviter les frustrations et leurs corolaires qui sont les entraves au développement durable.

  1. D’un parlement bicaméral avec une chambre des représentants et une chambre des sages cooptés au niveau de chaque région.
  2. D’un réajustement du pouvoir exécutif.

Il est trop hypertrophié par rapport à celui du parlement, du pouvoir judiciaire et autres institutions. Ce déséquilibre est l’une des sources de la corruption et de ses effets pervers.

  1. D’un rétablissement du pouvoir judiciaire dans tous ses droits pour consolider la démocratie béninoise et bâtir un véritable Etat de droit.

Il importe de restituer à la Cour Suprême tous ses attributs afin qu’elle puisse bien jouer sa partition en toute indépendance du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif.

Dans ce cadre, la Cour Constitutionnelle peut être muée en une chambre constitutionnelle à la Cour Suprême. Une Chambre électorale de la Cour Suprême peut être instituée pour qu’il ne soit plus question de la CENA (Commission Electorale Nationale Autonome).

Par ailleurs, le ministère de l’Intérieur doit retrouver ses droits républicains en matière d’élections, avec pour seule autorité de contrôle de la Chambre électorale de la Cour Suprême.

La mission dévolue à la Haute Cour de Justice peut être désormais confiée aux tribunaux et cours.

En tout cas, la constitution étant la loi suprême de tout pays, c’est-à-dire le premier levier de développement de tout pays « le salut public est la loi suprême » (Salus publica suprema lex), disent les romains.

Il est impérieux de réviser notre constitution pour nous mettre à l’apprentissage d’une culture démocratique réelle, gage d’un développement durable et d’une réelle modernité.

Que visent, en définitive, ces quelques propositions ?

J’en cite quelques-unes :

  • Mettre chaque citoyen et chaque région du pays en confiance, quant à la gestion du pouvoir d’Etat, objet de toutes les convoitises et de toutes les rivalités.
  • Renforcer la cohésion de l’unité nationale.
  • Renforcer la justice et la solidarité nationale.
  • Réduire les incitations à la corruption.
  • Réduire les charges de fonctionnement de l’Etat.

Tous ces facteurs incitatifs au patriotisme, au travail, à la paix feront du Bénin, un pays prospère, et moderne.                                                                                    

 

Maître Luc Martin HOUNKANRIN


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16ème édition du salon national de l’artisanat du Bénin (Snab) : Pour la promotion des produits artisanaux sur tous les marchés locaux et étrangers

Hier, lundi 31 août 2015, s’est tenue sur l’esplanade extérieure du Stade de l’Amitié de Cotonou, la 16ème édition du Salon national de l’artisanat du Bénin(Snab). C’est le ministre de la culture, Paul Hounkpè qui a procédé au lancement du Snab en présence des membres de son cabinet et de son homologue Nadine Dako.

Promouvoir un tissu structuré d’entreprises artisanales opérant dans le formel. C’est le thème retenu pour cette 16ème édition du Snab. Loin d’être une simple rencontre des artisans, elle constitue un grand marché des produits artisanaux des pays comme le Ghana, le Togo, le Burkina-Faso, le Niger, compétitifs répondant à l’exigence qualité de la clientèle tant nationale qu’internationale. Et pour consolider les bases de ce marché, il urge, selon le ministre de la culture Paul Hounkpè, d’agir sur trois leviers importants que sont la stimulation de l’investissement dans le secteur de l’artisanat ; l’incitation à la consommation des produits artisanaux dans l’administration publique et privées ; la promotion des produits artisanaux sur tous les marchés locaux et étrangers. Il a saisi l’occasion pour lancer un vibrant appel à toutes les structures publiques et privées (administration fiscale et douanière, banques et structures financières décentralisées, agence de communication réseau de commerçants de produits artisanaux, à œuvrer à leur côté pour la valorisation de ce secteur pourvoyeur et créateur de devises. Le snab, comme toutes les autres manifestations commerciales, constitue un cadre d’encouragement et d’incitation à la consommation des produits artisanaux au Bénin et dans les autres pays de la sous-région. Sur ce, le Président de l’Union des chambres interdépartementales de métiers du Bénin, El Hadj Imorou Sofiano nourrit l’espoir que la 16ème édition du Snab permette d’évaluer les progrès enregistrés et de mettre en évidence la plus-value en matière d’innovation des métiers artisanaux. Car dit-il, c’est à travers des observations et critiques avisées et objectives que les forains béninois vont améliorer la qualité de leurs produits afin de les rendre plus compétitifs pour une meilleure contribution du secteur au produit intérieur brut. « Les artisans et artisanes du Bénin attendent encore la concrétisation de la promesse faite en décembre dernier par le président de la République docteur Boni yayi lors de sa rencontre avec eux, d’octroyer à compter de cette année ‘’le Milliard de francs Cfa’’ », dit le président El hadj imorou Sofiano tout en priant le ministre de la culture Paul Hounkpè d’être leur porte-voix auprès du président Boni Yayi pour l’effectivité de cette déclaration.

Boniface Kabvla


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Éliminatoires CAN 2017/Botswana # Burkina : Les Etalons en préparation à Paris

Les Étalons du Burkina sont en stage à Paris (France) dans le cadre de la préparation du match de la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Gabon 2017. A la date du dimanche 30 août 2015, onze joueurs étaient présents lors du regroupement.

Le sélectionneur des Étalons, Gernot Rohr, a débuté la préparation du match de la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Gabon 2017 depuis le vendredi 28 août 2015 à Paris.

Seulement 11 joueurs ont rejoint l’écurie : Abdoulaye Soulama, Baba Zongo, Mohamed Koffi, Paul Koulibaly, Narcisse Bambara, Abdoul Aziz Kaboré, Fayçal Ouédraogo, Ali Rabo, Patrick Arnaud Malo, Pierre Daïla et Issoufou Dayo.

Gernot Rohr a effectué une séance de dégraissage ce dimanche 30 août avec quelques joueurs présents avant d’entamer la préparation ce lundi 31 août 2015. Le match contre le Botswana se dispute le dimanche 6 septembre 2015 à Francistown ville située à 400 km de la capitale Gaborone.

Les Étalons quitteront Paris pour le Botswana le mardi 1er septembre 2015. Lors de la première journée des éliminatoires, les Étalons avaient battu les Iles Comores sur la marque de 2 à 0 au Stade du 4 août de Ouagadougou le samedi 13 juin 2015.


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Le Premier Ministre, Yacouba Isaac ZIDA, présidera la rencontre annuelle Gouvernement/Syndicats, ce mardi 1er Septembre

Ceci est un communiqué du Service d’information du Gouvernement

Info presse

  N°1     Le Premier Ministre Chef du Gouvernement Yacouba Isaac ZIDA présidera la rencontre annuelle Gouvernement/ Syndicats 2015 le mardi 1er Septembre à partir de 09 h dans la salle du dialogue social sise à l’Immeuble Baonghin.

Cette rencontre traditionnelle vise à explorer les voies et moyens nécessaires pour permettre aux burkinabè d’obtenir un travail décent et productif dans les conditions de liberté, d’égalité et de dignité.      

  N°2  Le Premier Ministre procèdera à l’inauguration de l’InstitutRégional d’ Administration (IRA) de l’EST le Mardi 1er septembre 2015 àpartir de 15h à Fada N’Gourma.

En rappel la décision de créer les Instituts Régionaux d’Administration  a été prise lors de la célébration du cinquantenaire de l’Ecole d’Administration et de Magistrature(ENAM) en 2009.

Le Gouvernement à travers cette décision veut témoigner sa volonté  de faire de l »ENAM un instrument privilégié pour la réforme globale de l’administration et une structure de formation de haut niveau pouvant accompagner le processus de décentralisation en cours dans notre pays.

Service d’information du gouvernement


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Burkina : La Communauté internationale appelle au respect des décisions du Conseil constitutionnel

Dans ce communiqué du Service d’information du Gouvernement (SIG), la Communauté internationale appelle la classe politique à la sagesse et au respect des décisions du Conseil constitutionnel.

Suite aux diverses réactions suscitées par la publication des décisions du Conseil constitutionnel  sur l’éligibilité ou la non éligibilité des candidats aux élections législatives du 11 octobre 2015, la Communauté internationale, à travers l’Organisation des Nations Unies (ONU) et l’Union européenne (U.E) a appelé, le jeudi 27 août 2015, la classe politique burkinabè à la sagesse au respect des lois.

Le représentant spécial du Secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies, Mohamed Ibn Chambas, a déclaré, lors d’une conférence de presse, le jeudi 27 août 2015, à Ouagadougou, que le Conseil constitutionnel est l’institution chargée de décider qui peut se présenter ou pas, aux élections.

Son organisation a, par conséquent, conseillé les acteurs politiques de respecter la décision de la juridiction suprême et à faire valoir leurs positions par les voies légales et politiques, de manière pacifique et responsable, en tenant compte de l’intérêt supérieur du peuple burkinabè.

Réagissant également à la décision du Conseil constitutionnel qui frappe d’inéligibilité certains candidats aux prochaines élections législatives, le jeudi 27 août 2015 à Ouagadougou, le chef de la délégation de l’Union européenne au Burkina Faso, Alain Holleville a souligné qu’il s’agit d’une décision de justice insusceptible de recours.

Service d’information du Gouvernement


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Fraude aux concours directs : Un comité de jeunes exige la reprise des concours concernés

Le Comité des jeunes unis pour la reprise des concours concernés par la fraude exige leur annulation, le démantèlement et la punition du réseau de mercantilistes qui est à l’origine. Les leaders dudit comité l’ont fait savoir ce jour 31 août 2015 lors d’une conférence de presse au centre de presse Norbert Zongo à Ouagadougou.

Unis au sein du « comité des jeunes unis pour la reprise des concours concernés par les fraudes », Konkobo Hermann Moussa (porte-parole) et ses camarades ne demandent que l’annulation et la reprise desdits concours.

Ces jeunes ont rendu visite tour à tour au secrétariat du ministère de la fonction publique et à la direction générale de l’agence de recrutement de l’Etat. Il est ressorti de leur entretien avec cette dernière institution que « la fraude est circonscrite et que les concours concernés ne seront pas annulés encore moins repris ».

Ces jeunes se définissent comme « ayant pris part aux concours directs et soucieux de la bonne gouvernance et la transparence dans notre pays ». Le porte-parole du comité estime qu’il y a lieu de rendre l’administration publique « transparente ». Evoquant la dizaine d’arrestations dans l’affaire, Hermann Konkobo déclare que l’on ne saurait mesurer l’ampleur de la fraude.

Une assemblée générale ce mercredi 03 septembre 2015…

« Comment voulez-vous que des gens qui même pour avoir le concours fraudent, qu’ils fraudent lorsqu’ils vont devenir fonctionnaires. Puisque c’est un investissement, on attend retour sur investissement », s’indigne Somé Lanihir, membre du comité.

« Nous pensons qu’il est important que le ministère revoie sa position et que dans un souci de transparence et d’égalité de chance de tous les candidats veille reprendre ces dits concours », a-t-il ajouté.

Aperçu des animateurs de la conférence de presse.

Aperçu des animateurs de la conférence de presse.

Estimant défendre une cause nationale, ces jeunes comptent aller jusqu’au sacrifice suprême. « Le combat que nous menons, n’est pas le combat des seuls candidats aux concours directs de la fonction publique, parce qu’il s’agit-là de la violation du principe d’égalité. Lorsque la jeunesse burkinabè est sortie dans la rue, c’était pour lutter pour l’égalité des chances au Burkina Faso, contre l’injustice, l’impunité, les fraudes et la corruption.

Aujourd’hui, il nous est donné de constater que le slogan’Plus rien ne sera comme avant’’ est vide de sens. Rien que pour la morale, je pense le gouvernement de la transition devrait accepter, annuler et reprendre ces concours-là pour la symbolique», a martelé Somé Lanihir.

Pour parvenir à l’annulation et à la reprise des concours concernés par la fraude, Konkobo Hermann Moussa et ses camarades appellent la jeunesse à une assemblée générale ce mercredi 03 septembre 2015 en vue d’entreprendre les démarches nécessaires pour associer les autres organisations de la jeunesse à la lutte « pour la transparence et l’égalité de chance pour tous les citoyens ».

Oui KOETA

Burkina24  


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Crise à SN SOSUCO : Nouvelle grève spontanée des agents

La société sucrière de la Comoé (SN SOSUCO) connaît une crise depuis un certain temps. Dans la matinée de ce lundi 31 août 2015 à Bérégadougou (Cascades), les agents de la société ont barré spontanément la voirie nationale menant à Bobo Dioulasso de 8h à midi.

Les commerçants, les compagnies de transport et travailleurs ont été déprogrammés pendant environ quatre de temps. Le constat est que parmi les passagers, il y avait des malades et d’autres se rendaient à Bobo Dioulasso pour des urgences professionnelles. Chose qui n’est pas sans conséquences.

L’on pouvait lire sur certaines pancartes entres autres : « SN SOSUCO sauvons notre unité sucrière », « tant que les autorités ne viennent pas sur place nous écouter, alors tout le monde dors ici ». Des klaxons étaient également entendus de part et d’autre. Notons que cette grève est l’origine de la mévente du sucre.

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« Le Burkina a besoin de 100.000 tonnes l’année, mais nous ne produisons que 33.000. Mais si jusque-là on n’a pas fait sortir cela veut dire que la moitié est dans nos magasins ça n’a pas pu contenir nos magasins et nous avons loué des magasins  tout cela constitue des frais pourtant nous sommes proches de la campagne », affirme Ouattara Abdou Dramane, Chef de la régulation électricité de la SN SOSUCO.

Suite à l’arrivée du Haut-commissaire, Clarisse Bayala, et d’une importante délégation sur les lieux, la voie a été dégagée. Clarisse Bayala a rassuré que ce soir, il est prévu une rencontre sur table ronde entre les différents acteurs afin de trouver une solution de sortie de crise.

Pour rappel, la SOSUCO produisait auparavant environ 38.500 tonnes. Certains pensent même qu’il est important de rappeler les experts en retraite pour des conseils et une meilleure collaboration afin de redresser cette situation.

Charles BAKO

Correspondant Burkina24 (Région des Cascades)


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Cameroun : Deux journalistes supposés proches de Boko Haram arrêtés

Deux journalistes travaillant dans l’Extrême-Nord du Cameroun, soupçonnés d’intelligence avec Boko Haram, ont été arrêtés. Les organisations de défense de journalistes protestent.

Selon un communiqué du Syndicat National des Journalistes du Cameroun, Simon Ateba, journaliste camerounais basé au Nigeria, a été arrêté vendredi dernier dans le camp de refugiés nigérians de Minawao dans l’Extrême-nord.

Il enquêtait sur les conditions de vie des réfugiés nigérians au Tchad et au Nigeria pour le compte du Centre International pour le journalisme d’investigation dont il a bénéficié d’une bourse.

Cette arrestation survient presque un mois après l’interpellation à Maroua, dans l’Extrême Nord, d’Ahmed Abba, le correspondant au Cameroun du service Haussa de Radio France Internationale. Tous les deux journalistes sont soupçonnés d’intelligence avec Boko Haram.

Selon la BBC, il serait actuellement détenu au secret à Yaoundé.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source: BBC


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Football féminin : La 3ème édition du TIFFO lancée

La troisième édition du Tournoi international du Football de Ouagadougou (TIFFO) a débuté le dimanche 30 août 2015 avec la victoire des Princesses du Kadiogo devant Flèches Noires du Bénin par 2 à 0.

Balguisa Simporé a été un poisson pour l'équipe des flèches noirs du Bénin

Les Princesses du Kadiogo ont dominé leurs adversaires lors de la première journée du TIFFO

Marguerite Karama a fait du développement du football féminin, une affaire personnelle. C’est pourquoi après le Tournoi des cinq nations, elle a lancé le Tournoi international du football féminin de Ouagadougou (TIFFO) qui est à sa 3ème édition cette année.

Le match d’ouverture de l’édition 2015 a vu la victoire par 2 à 1 de l’équipe des Princesses du Kadiogo, club burkinabè devant Flèches Noires du Bénin. Salima Simporé et Fatimata Traoré ont marqué les deux buts de l’équipe burkinabè.

« Pour le moment, notre équipe est bien lancé. Notre groupe étant composé de trois équipes, il suffit de faire un match nul pour lors du match suivant pour se qualifier », affirme l’entraîneur des Princesses du Kadiogo Boureima Tao qui s’est fixé comme objectif de remporter le tournoi.

Les joueuses de Flèches Noires du Bénin ont fait face à une équipe burkinabè plus athlétique. « Nous sommes arrivé à Ouagadougou vers 4h du matin. Nous avons eu du mal à récupérer. Mais nous allons nous reposer et continuer la fête avec les autres filles », a confié l’entraîneur de Flèches Noires Patrick Agbeguinou. Selon lui, l’objectif lors de ce tournoi est de donner de la compétition aux filles qui n’ont pas de championnat national au Bénin.

L’organisatrice de cette compétition, Marguerite Karama espère que cette compétition va permettre aux filles burkinabè de s’aguerrir. Six équipes (Etincelles, Princesses du Kadiogo du Burkina, AS Commune du Niger, Flèches Noires du Benin, AS Mandé du Mali et les Étalons U20) sont attendues à la 3ème édition du TIFFO.

Programme TIFFO

Lundi 31 août 2015

Étincelles (Burkina) # Princesses du Kadiogo (Burkina)

Mardi 1er septembre 2015

Étalons U20 # AS Commune (Niger)

Flèches Noires (Burkina) # Étincelles (Burkina)


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Piratage informatique : Des millions d’adultérins démasqués par des hackers

Le site de rencontres extraconjugales Ashley Madison, présent dans 46 pays, a été victime en juillet 2015 d’un piratage informatique à grande échelle. Ainsi, près de 40 millions d’internautes ‘’infidèles’’ à travers le monde se trouvent désormais à la merci de The Impact Team, entendez par là, les hackers qui ont commencé le mardi 25 Août dernier à mettre en ligne les données en leur possession.

Ce site de rencontres peu orthodoxes a pour slogan « La Vie est courte, Trompez votre conjoint ».

Le mythe de la confidentialité des données sur Internet vient encore d’en prendre un sérieux coup. Le piratage informatique à grande échelle de données confidentielles n’est certes pas nouveau, mais l’affaire fait en ce moment le tour de la Toile car elle sent le soufre : les données de 37 millions d’utilisateurs d’un site de rencontre extraconjugales dénommé Ashley Madison créé en 2001 et dénommé Ashley Madison ont été volées en juillet par des pirates informatiques.

Si les Etats-Unis sont les principaux touchés, ils ne sont pas les seuls, puisqu’Ashley Madison est présent dans 46 pays, dont la France où il compterait quelque 600 000 adeptes parmi lesquels 260 000 se servent d’un nom de domaine se terminant par .fr.

Plus embarrassant encore pour les utilisateurs français démasqués  et c’est le cas dans les autres pays, nombre d’entre eux se sont enregistrés avec leur adresse de courriel professionnelle.

On trouverait ainsi de nombreux candidats à des relations extraconjugales avec des adresses qui se terminent par des noms de domaines officiels de ministères, de municipalités, d’universités, d’organismes publics ou encore d’entreprises privées, des informations qui, si elles sont prouvées, pourraient s’avérer particulièrement embarrassantes pour les personnes concernées vis-à-vis de leurs conjoints mais aussi de leur administration ou de leur employeur, explique RFI.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source : RFI


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Cyclisme burkinabè : Vote de confiance à Alassane Ouangrawa le 5 septembre 2015

Le ministère des sports et des loisirs a pris à bras-le-corps la crise que rencontre la Fédération Burkinabè de Cyclisme (FBC). Pour cela, le chef de ce département David Kabré a rencontré les différents acteurs du cyclisme burkinabè le samedi 29 août 2015 au Stade du 4 août de Ouagadougou.

« L’objectif de cette rencontre était d’échanger avec les structures dirigeantes du cyclisme national sur la grave crise qui couve en leur sein et qui s’est exacerbée depuis l’accident malheureux de Salfo BIKIENGA intervenu le 05 juillet 2015 au cours du championnat national et de recueillir les propositions pour une sortie de crise», annonce le ministère des sports et des loisirs dans un communiqué publié ce dimanche 30 août 2015.

Après une rencontre avec les membres du bureau exécutif de la Fédération burkinabè de Cyclisme (FBC), les présidents des ligues et des clubs de Ouagadougou auxquels se sont joints ceux de Houndé, de Tougan et du président du club des vétérans le samedi 29 août 2015 au Stade du 4 août de Ouagadougou, le ministère des sports et des loisirs a décidé pour juguler définitivement la fracture qui menace la famille du cyclisme, la convocation d’une assemblée générale extraordinaire le 05 septembre 2015 pour un vote de confiance au bureau fédéral actuel.

Aucun détournement à la FBC

Les griefs contre le bureau dirigé par Alassane D Ouangrawa portent sur des problèmes de communication liés à la non tenue des rencontres statutaires du bureau fédéral, notamment les réunions du bureau exécutif, les assemblées générales et les conseils de gestion.

« Ainsi, du supposé détournement des trente cinq (35) millions, il s’agirait plutôt des financements des activités retenues dans le cadre de l’arbitrage budgétaire du programme de la Fédération burkinabè de Cyclisme, notamment la participation aux différents tours cyclistes, le fonctionnement de la direction technique nationale, la formation des cadres technique etc.

A ce jour, 22 millions ont été effectivement décaissés au titre des activités déjà réalisées », relève le communiqué du ministère des sports et des loisirs.

Réorienter certaines actions…

Toutefois, le ministère reconnait que certaines actions doivent être réorientés. Il s’agit par exemple de l’entreposage de son patrimoine en dehors de son siège sis au stade du 4-Août, la gestion technique des compétitions où l’action des officiels (commissaires, juges) gagnerait à être améliorée.

Le ministre des Sports et des Loisirs a instruit la tenue effective des réunions statutaires du bureau, du conseil de gestion et la transmission des différents rapports à ses services techniques pour appréciation.

Selon le communiqué, la quasi-totalité des parties prenantes à la rencontre a condamné l’attitude de la frange de supporters qui s’est attaqué aux coureurs le dimanche 23 août 2015 pour exiger la démission du bureau fédéral.

Elle estime qu’il ne revient pas à des supporters de démettre une fédération sportive qui est une émanation des ligues et des clubs et dont la mise en place est aussi bien encadrée par des textes réglementaires.


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Présidentielle 2016 : Orou Gabé Orou Ségo et Moreb suscitent la candidature de Talon

Le Mouvement pour la reconstruction du Bénin (Moreb) a été porté sur les fonts baptismaux ce samedi 29 août 2015 lors d’un meeting populaire donné dans la salle de conférence des Délices d’Andréa d’Abomey-Calavi. A l’occasion, ce mouvement présidé par  Orou Gabé Orou Ségo à travers une déclaration, a  invité Patrice Talon à briguer la magistrature suprême pour les échéances  prochaines.

Contribuer efficacement au développement de la Nation béninoise en réunissant toutes les filles et les fils du Bénin pour les actions idoines de reconstruction de la Nation afin de la remettre sur le véritable chemin de développement. Telle est la mission que le  Mouvement pour la reconstruction du Bénin (Moreb) porté sur les fonts baptismaux le samedi dernier s’est assignée. Lors de la  cérémonie qui a consacré sa sortie officielle, les voix se sont levées au sein des organisateurs  pour repréciser les objectifs du mouvement et dans la foule pour saluer l’initiative.  Pour le président du Comité d’organisation qui a planté le décor des interventions,  le Moreb se veut une thérapie de choc à la situation sociale, économique et politique du Bénin. A ses dires, la bonne gouvernance politique, économique et sociale pour le développement du Bénin sera le leitmotiv du mouvement qui, à partir des stratégies qu’il mettra en branle, va convertir tous les compatriotes à l’urgence de la reconstruction du Bénin. A entendre le président  exécutif, M. Orou Gabé Orou Ségo, le Moreb a pour vision de défendre, soutenir et restaurer les idéaux et conclusions de la Conférence nationale de février 90, aujourd’hui en souffrance. « Notre mouvement travaillera avec toutes les volontés politiques engagées dans les actions  similaires  afin de remédier à cet état de chose et éradiquer le mal », a laissé entendre M. Orou Gabé Orou Ségo avant d’inviter l’assistance à œuvrer pour amener chacun des Béninois à prendre consciences du travail bien fait dans la fraternité et la justice pour un Bénin prospère conformément à la devise du mouvement : Conscience-travail-développement.  A l’instar du premier ministre du palais royal d’Abomey, toutes les têtes couronnées et les invités de marques ont reconnu  la pertinence des idéaux du mouvement. Pour eux,  Moreb est la thérapie qui peut  véritablement  guérir tous les maux dont souffre le Bénin. Raison pour laquelle, ils ont tour à tour invité  tout le monde à y adhérer.  Au terme de la cérémonie, le mouvement à travers une déclaration lue par  Sonix Adédédji dit avoir partagé largement les convictions et idéaux pour la reconstruction du Bénin de M. Patrice Talon. Ainsi, le mouvement invite ce citoyen béninois à être candidat pour les présidentielles de février 2016 et promet travailler pour que ce rêve devienne une réalité pour le bien du pays.

Victorin Fassinou

DECLARATION
Depuis 1960, le Bénin est resté un pays arriéré au point de vue économique et social malgré les sacrifices consentis par nos braves populations. Les différentes options politiques et économiques mises en œuvre ne sont pas parvenues à le hisser à la prospérité espérée. Les fruits de la  conférence des forces vives de la Nation de février 90 n’ont pas tenu la promesse des fleurs. Aujourd’hui, force est de constater que le pays est à la peine malgré tous les efforts consentis par les différents dirigeants qui se sont succédés depuis les indépendances.
Face à cette situation, nous, citoyennes et citoyens, jeunes, femmes, hommes de divers horizons politico-culturels des quatre coins du pays avons décidé de nous organiser en un mouvement dénommé Mouvement pour la Reconstruction du Bénin, MoReB afin de contribuer à sortir le pays de l’arriération et le placer sur l’orbite du développement politique, économique et social. Aussi le MoReB se donne t-il  pour objectifs de :
– promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité du Bénin ;
– défendre la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance du Bénin ;
– consolider la cohésion, l’unité nationale et l’esprit patriotique.
– contribuer au renforcement de grands ensembles politiques ;
– consolider les principes démocratiques et les institutions de la République;
– contribuer à la stimulation du développement économique ;
– cultiver l’esprit du pardon et de la tolérance ;
Mesdames et Messieurs, chers invités, Majestés, Têtes couronnées, Représentants de partis politiques, dans six mois, le peuple Béninois sera appelé à désigner celui-là qui présidera aux destinées de notre pays pour les cinq années à venir.
Le MoReB, après analyse approfondie, a décidé d’inviter un fils du pays, intrépide patriote, homme de développement, qui a osé dire non à la révision de la constitution et qui partage largement ses convictions et idéaux pour la Reconstruction du Bénin, à briguer la magistrature suprême. Nous avons nommé M. Patrice TALON
Vive Patrice TALON !
Vive le MoReB !
Vive le Bénin !
Je vous remercie


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Protestation contre la modernisation des opérations de prédédouanement : Vaine cabale contre le Guoce et Nasser Yayi

Une poignée de transitaires dits mandataires (par qui ?) manifestent depuis quelques jours contre le Guichet unique des opérations du commerce extérieur (Guoce) mis en service le samedi 20 juin 2015 par le Chef de l’Etat, le Dr Boni Yayi. Dans leur collimateur se trouve Nasser Yayi, Secrétaire permanent du Conseil présidentiel d’investissement (Cpi). La création de guichet, disent-ils, est un danger pour le Port autonome de Cotonou et une menace pour les déclarants en douane dont 16.000 seront jetés à la rue.

Cette position rappelle étrangement celle que les mêmes acteurs portuaires avaient eue contre l’avènement du Guichet unique des opérations portuaires géré par la Société d’exploitation du guichet unique du Bénin (Segub). Tout avait en effet été mis en œuvre pour faire capoter cette réforme qui permet aujourd’hui au Bénin de figurer en bonne place dans le classement Doing business. La vérité est pourtant là. Le Guoce est tout sauf ce que cette poignée d’acteurs portuaires expose. Pour M. Maya Ba, coordonnateur de Centre commun de pré-dédouanement (CPP), le Guoce est plutôt une expérience unique dans la sous-région qui fait désormais du Bénin le laboratoire où beaucoup viendront puiser dans la science de pré-dédouanement. La mise en œuvre de cette réforme, permettra désormais de regrouper plus de 18 structures autrefois éparpillées dans la ville et d’assurer une meilleure coordination des opérations de pré-dédouanement. Cette mise en œuvre induit en effet  un énorme gain de temps et un moyen efficace de lutte contre les surfacturations, les faux frais, les falsifications, etc.
Le Guoce répond  à plusieurs objectifs : faciliter les échanges avec l’extérieur par la simplification des procédures de pré-dédouanement (normalisation des documents, formalisation des procédures de transparences, ciblage…) et des échanges d’informations qui leur sont associés ; permettre aux opérateurs économiques d’être plus compétitifs en réduisant les délais de préparation des documents ainsi que les coûts (directs et indirects) liés à ces procédures, tout en les homogénéisant et enfin faire du Bénin un partenaire économique de choix pour les acteurs du commerce international. Cette nouvelle plateforme oriente d’ailleurs le Bénin vers des solutions dont pourront bénéficié les acteurs des secteurs publics et privés.
Pour les administrations publiques et la Nation, cette plateforme permettra : d’enregistrer des avancées en termes de modernisation et de renforcement de l’efficacité opérationnelle de l’administration ; d’optimiser les délais de délivrance des documents de pré-dédouanement avec un contrôle plus simple, plus rapide et plus sûr grâce au système de validation informatisé ; d’avoir un gain de temps pour tous les agents des ministères avec la dématérialisation des procédures et un archivage électronique facilitant la recherche d’information et enfin de réaliser une meilleure synergie interministérielle grâce à un partage des informations et un module de statistiques performant au service des décideurs.
Pour les opérateurs économiques, les avantages du Guoce sont énormes. Cette plateforme va garantir plus de visibilité et de rapidité dans le traitement des procédures de pré-dédouanement avec une transparence dans le traitement des dossiers, une réduction des informations redondantes à fournir, une facturation centralisée et transparente et un accès simple aux réglementations en vigueur avec des mises à jour régulières.
Tout ceci montre bien que ce qui se dit contre le Guoce et Nasser Yayi n’est qu’une vaine cabale qui ne prospèrera pas. Lorsque dans un pays les gens initient des réformes et que ces réformes portent des fruits, il vaut mieux encourager ces gens-là à aller loin plutôt que de les critiquer sur du faux.

Junior Fatongninougbo


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Lancement du vpi dans le pev de routine dans l’ouémé : Le Ministre Pascal Dossou Togbé a gagné son pari

La commune d’Adjarra a vibré sous le poids des manifestations qui ont meublé le lancement officiel de la 1ère dose du vaccin antipoliomyélitique inactif dans le calendrier vaccinal du nourrisson le jeudi 27 août 2015. Le ministre de la santé, soucieux de bien être de la population n’a ménagé aucun effort pour que la cérémonie soit une réussite. Que ce soit le représentant du maire de porto novo ou celui du préfet des départements de l’Ouémé/Plateau, le choix d’Adjarra n’est pas un fait de hasard du fait du taux élevé de natalité ayant pour corollaire un nombre prépondérant d’enfants .Après avoir remercié le Ministre de la santé pour les efforts déployés dans l’amélioration des soins sanitaires aux enfants de moins de 5 ans surtout, ils ont tous souhaité que d’autres activités de cette envergure soient décentralisées vers les périphéries comme c’est le cas.Mme Anne Vincent,  Représentant Résident de l’unité et Chef de file des partenaires, n’a pas manqué de démontrer que l’actuel Ministre de la santé est pétri de talents et que c’est à juste titre qu’il se retrouve à ce poste . Elle a fait savoir que la lutte contre la polio, est une composante essentielle de développement. C’est pourquoi le Ministre de la santé, dans ses propos liminaires, a annoncé que la polio est une maladie virale et que la vaccination en est le seul moyen de prévention, ce qui a favorisé depuis avril 2009 une régression drastique d’enfants paralysés sur le territoire national. Aussi a-t-il poursuivi que c’est pour  maintenir le cap que le vpi est né sous la forme injectable, administré à l’enfant dès ses trois mois.

Junior Fatongninougbo


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Entretien avec Moukaram Badarou, Préfet des départements de l’Ouémé et du Plateau : « Mon engagement pour le développement de la région Ouémé-Plateau est entier »

Du 27 au 28 août dernier, l’Espace Obuntu de Porto-Novo a accueilli le 1er Forum économique des départements de l’Ouémé et du Plateau. Dans un entretien qu’il a bien voulu nous accorder, le Préfet Moukaram Badarou, qui a pris l’initiative de ce rendez-vous d’échanges et de réflexion fait le point des grandes avancées enregistrées.

Vous avez pris l’initiative d’organiser le 1er Forum économique des départements de l’Ouémé et du Plateau. Peut-on savoir les raisons qui vous ont poussé à vous engager dans cette aventure ?
Les raisons qui m’ont poussé à m’engager dans cette aventure sont nombreuses. D’entrée, il s’agit du souci permanent que j’ai de voir les deux départements dont j’ai la charge amorcer leur réel développement au regard des atouts dont disposent les communes qui les composent. Les départements de l’Ouémé et du Plateau partagent une bonne partie de leurs frontières avec le géant de l’Est qu’est le Nigeria. C’est une source de richesses énormes dont nous ne profitons pas encore assez. Il n’y aucun importateur au Bénin qui importe des marchandises du Nigeria sans passer par les villes des deux départements. Pour moi, c’est un véritable gâchis auquel il faut rapidement remédier. Aussi, je voudrais rappeler que nous avons dans le passé un certain nombre de marchés dans lesquels les échanges commerciaux avec le Nigéria engendrent des flux importants de capitaux. Aujourd’hui, ces marchés (Ifangni, Adjarra, Azowlissè, Porto-Novo, BB, Igolo…) ont tout simplement disparu. Pourquoi ? Le Forum a été initié donc pour trouver une réponse à cette question et à plusieurs autres préoccupations importantes, puis trouver des voies et moyens pour réveiller ces différents marchés et mettre en valeur les différentes potentialités dont regorgent les deux départements. La région Ouémé-Plateau est riche aussi de sa diaspora. Beaucoup d’enfants  de la région sont un peu partout dans le monde. C’est un atout que nous voulons capitaliser en les invitant à venir investir dans leurs localités. Nous sommes convaincus que si nous y arrivons à les faire venir, nous allons booster d’une manière ou d’une autre l’économie et le développement des deux départements. Voilà essentiellement pourquoi nous avons initié ce Forum.

Le défi de l’organisation de ce 1er Forum économique des départements de l’Ouémé et du Plateau a été relevé lorsqu’on regarde la qualité des participants, l’engouement suscité par les différentes thématiques abordées et les recommandations formulées. Est-ce qu’on peut déjà avoir une idée sur ces recommandations ?
Nous avons voulu que ce Forum soit un rendez-vous des opérateurs économiques, c’est-à-dire les acteurs du secteur privé, les créateurs de richesse. C’est le lieu de remercier ceux d’entre eux qui sont venus et qui ont participé de bout en bout aux travaux. Pour en venir à votre question, le 1er Forum économique des départements de l’Ouémé et du Plateau a formulé plusieurs recommandations. L’une d’entre elles a été formulée  à l’endroit du gouvernement et a rapport à l’état des infrastructures routières. C’est un problème qui préoccupe beaucoup les opérateurs économiques qui posent souvent le problème d’accès à la ville de Porto-Novo et aux autres localités. Les participants à ce Forum ont souhaité que la route Sèmè-Porto-Novo-Sakété-Frontière Ilara soit construite ainsi que la route Kétou-Savè. Une résolution a été aussi formulée à l’endroit des 14 maires des deux départements parce que des plaintes nous parviennent pour dénoncer le comportement de certains agents des collectivités locales qui ne réservent pas souvent l’accueil qu’il faut aux investisseurs. L’administration locale ne tourne pas à plein régime et cela constitue un handicap pour l’opérateur économique qui a besoin d’un document important pour constituer un dossier par lequel il veut postuler pour avis d’appel d’offre par exemple. Une autre recommandation a été formulée à l’endroit des structures faîtières des opérateurs économiques (Ccib, Patronat). Ici, un point d’honneur a été mis sur la nécessité de capitaliser les atouts dont dispose la région économique Ouémé-Plateau. Le 1er Forum économique des départements de l’Ouémé-Plateau a aussi formulé une recommandation à l’endroit des membres de la conférence administrative des deux départements.

Quel est le dispositif mis en place pour que ces résolutions et recommandations ne soient pas oubliées dans les tiroirs ?
Je veux déjà rassurer les uns et les autres que ce Forum ne sera pas un Forum de trop. Après le Forum, un comité de suivi sera mis en place. Ce comité prendra la forme d’un véritable organe de gestion doté d’un certain nombre de prérogatives. Les opérateurs économiques détermineront le nom qu’on donnera à ce comité. Et comme l’a souligné le vice-premier ministre que je remercie au passage, nous ferons en sorte que ces résolutions soient mises à la disposition du gouvernement pour exploitation. Je veux rassurer l’ensemble des Béninois, l’ensemble des participants et des populations des deux départements que ce Forum sera une addition utile à toutes les réflexions qui ont cours au niveau de la région Ouémé-Plateau.

A vous entendre, on a la conviction que vous rêvez grand pour les départements de l’Ouémé-Plateau. Lorsqu’un investisseur décide de poser ses valises dans l’une des 14 communes de ces deux départements, quel est le secteur dans lequel il peut déjà investir ?
Les opérateurs économiques ne sont pas des philanthropes. Ils ont le flair. Au niveau de la région Ouémé-Plateau, tout est à faire. Au plan agricole, nous avons par exemple la vallée de l’Ouémé qui regorge de beaucoup de potentialités qui ne restent qu’à mettre en valeur. Au niveau des échanges commerciaux, nous avons plein de choses à faire avec le Nigeria. Notre grand souhait est que les opérateurs économiques établis à Cotonou et qui sont en partenariat d’affaires avec leurs homologues du Nigeria puissent délocaliser une partie de leurs activités ici. Dans les domaines du textile, de la transformation des fruits et produits tropicaux, il y a des potentialités énormes à exploiter. Il y a plusieurs domaines d’activités dans lesquels les opérateurs économiques peuvent investir sans risque dans les deux départements. Des gens comme Cajaf Comon, Cdpa, Nocibé se sont déjà installés et leurs affaires prospèrent. Nous tendons la main à ceux qui veulent venir et nous leur disons que les portes des départements de l’Ouémé et du Plateau leurs sont grandement ouvertes.

Votre Forum a-t-il pris en compte l’épineuse question de l’accès au foncier ?
L’accès au foncier a été l’une des préoccupations les plus importantes du Forum puisque sans la terre sécurisée, il n’y a pas d’investissement et par conséquent de développement. C’est pourquoi nous avons impliqué sérieusement le Conseil présidentiel d’investissement que pilotent Nasser Yayi et Aurel Houngbédji et l’Institut géographique national pour que la question du foncier soit véritablement débattue. Très souvent, lorsque les investisseurs arrivent, l’un des problèmes auxquels ils sont confrontés est l’accès au foncier. C’est en cela que nous avons associé à nos réflexions les mairies, l’Ign, le ministère de l’urbanisme, le Cpi pour que des solutions idoines et durables soient trouvées à ce problème. De toutes les façons, nous avons donné des instructions fermes pour que toutes les fois qu’un opérateur économique qui veut investir dans l’une des 14 communes des départements de l’Ouémé et du Plateau rencontre ce genre de problème, qu’il nous le fasse savoir et la solution lui sera rapidement trouvée. Pour nous, ce sont les investisseurs qui constituent les vecteurs réels du développement. Et ce vecteur, nous voulons bien le tenir pour avancer.

Votre mot de fin !
C’est d’abord vous remercier, vous de la presse qui accompagnez tout ce que nous faisons. Merci aussi à tous ceux qui ont consacré un peu de leur temps au succès de ce 1er Forum économique des départements de l’Ouémé-Plateau. Mon engagement reste entier pour l’essor économique de la région Ouémé-Plateau à laquelle je suis fortement attaché.

Entretien réalisé par Affissou Anonrin


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Présidence du Cos-Lépi : Le secret du plébiscite de l’honorable Ahouanvoébla

11 voix pour. 00 contre. 00 abstention. C’est le résultat du vote qui a sanctionné l’élection de l’honorable Augustin Ahouanvoébla à la tête du Conseil d’orientation et de supervision de la Lépi le vendredi 28 août dernier. Il sera aidé dans sa mission par l’honorable Gounou Abdoulaye élu vice-président et de Biaou Alexandre qui sera chargera de gérer les finances de l’institution.

Selon des indiscrétions, l’élection de l’honorable Ahouanvoébla à la tête du Cos-Lépi n’est pas un fait du hasard. Son parcours politique et le rôle important qu’il a joué dans le processus d’actualisation de la liste qui a servi à organiser les récentes élections législatives et communales ont fortement milité en sa faveur. Vice président du Cos-Lépi sortant, Augustin Ahouanvoébla fut l’œil et la main du bureau dans la gestion informatique et du traitement de la liste électorale qui a servi en avril et juin dernier à organiser les élections.  Ses connaissances techniques (informaticien de formation) et sa disponibilité au Centre National de Traitement (CNT) tout au long de la correction et de l’actualisation de la liste électorale ont été saluée par les responsables de ce centre qui est en fait le bras technique du Cos-Lépi. Malgré les embûches qui ont parsemé le chemin de l’actualisation de la Lépi, l’unanimité a été faite autour de la copie rendue par l’honorable Augustin Ahouanvoébla qui du reste, est un politicien au parcours impressionnant.
Elu député en 2007 et président du groupe parlementaire PRD, il a fait oublier dans la commune d’Avrankou le départ en catastrophe du Prd de Michel Missikpodé. En 2011, par ses scores dans les urnes dans la 20ème circonscription électorale, il a donné un signal très fort qu’il viendra confirmer en 2015 en poussant à la retraite politique des ténors politiques à l’instar de  Sacca Fikara, Michel Missikpodé, François Noudégbessi, Georges Nounagnon… Tout au long de son parcours politique, les postes occupés par Augustin Ahouanvoébla sont des postes politiques. Le dernier bureau du Cos-Lépi au sein duquel Augustin Ahouanvoébla a été vice-président a bien fait. Ce n’est pas le Cos-Lépi qu’il préside désormais qui ne fera pas mieux. L’essentiel est que les moyens suivent puisque la volonté y est déjà. Juste après son élection, Augustin Ahouanvoébla a été déjà imprimé un rythme de travail à l’institution qu’il préside en multipliant les séances de travail. L’enjeu est de taille. Il faudra rendre disponible dans les meilleurs délais la Lépi actualisée qui intègre désormais les Béninois de l’extérieur.

Affissou Anonrin


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Scrabble : La fédération burkinabè veut redonner un souffle à la discipline

La Fédération Burkinabè de jeu de scrabble a tenu le samedi 29 août 2015, sa première assemblée générale à Ouagadougou. L’objectif visé par la structure dirigée par Jean François Nignan est d’adopter des reformes pour mieux structurer la discipline au Burkina Faso.

« Donner un nouvel élan au jeu de scrabble au Burkina Faso ». C’est l’objectif que s’est fixé la Fédération burkinabè de jeu de scrabble. Le sujet était au cœur de la première assemblée générale organisée le samedi 29 août 2015 à Ouagadougou.

Les différents représentants des clubs et des ligues présentes à cette réunion ont décidé de mettre l’accent sur la formation des joueurs dans les écoles mais aussi dans les universités du Burkina Faso. A ce sujet, il s’agit pour la fédération de plaider auprès des autorités en charge de l’enseignement pour la signature d’une convention cadre.

Cette assemblée générale a aussi décidé de porter plus de considération aux clubs et aux régions en leur offrant plus de matériels. Cette initiative devra permettre, de l’avis de  Jean François Nignan, d’élargir la base des pratiquants du jeu de scrabble au Burkina Faso.

Jean François Nignan (droite) s'est donné pour defi d'organiser le championnat du monde 2018 de scrabble au Burkina.

Jean François Nignan (à droite) s’est donné pour defi d’organiser le championnat du monde 2018 de scrabble au Burkina.

La fédération burkinabè de jeux de scrabble s’est engagée à accompagner toute création de nouveau club. Béchar Yakoro , président du district du Houet a surtout plaider dans ce sens : « c’est vrai que lors de notre championnat régional la fédération a fait le déplacement mais nous souhaitions avoir un soutien matériel et financier pour développer le scrabble dans les régions ».

En plus de cela, la fédération burkinabè compte se doter d’un siège avec le matériel de fonctionnement nécessaire de 20 grilles pour les partis classiques, 20 pour les parties du duplicate, une quinzaine de chronos etc., la dotation des ligues en documents entre autres.

Jean François Nignan a fait le bilan moral et financier de la structure qui s’avère satisfaisante. Bien que cette fédération ait la somme de près de 7 millions dans les caisses, elle a invité les clubs et districts a cotisé pour un meilleur fonctionnement de la structure parce que les sponsors se font attendre. « Quand vous partez à l’extérieur, vous constater que le scrabble est bien soutenu. Mais au Burkina ce n’est pas le cas », regrette Nignan. Malgré tout, il s’est fixé pour objectif, l’organisation du championnat du monde de scrabble en 2018.


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Le Congrès Africain des Démocrates (Cad) a organisé, le samedi 29 août 2015 dernier, son troisième congrès statuaire à la salle des fêtes « Les Hortensias » à Akpakpa. Ce congrès de Cad vise à prendre de nouveau départ sur le plan politique afin de veiller au respect de droits de l’homme. Son président, Lionel Agbo recommande une concertation nationale. Le Président Antoine Détchenou, l’Honorable Candide Azanaï, les anciens ministres Richard Sènou et Koudou Ali, le général Raymond Fadonougbo et plusieurs têtes couronnées ont fait le déplacement.

Ce congrès du Cad est intervenu après le 2ème ,  en date du novembre 2009. Il s’inscrit dans le schéma de la prise  d’un nouvel envol sur l’échiquier politique béninois après un silence léthargique qui s’explique par des situations incongrues, selon Maître Lionel Agbo. En effet, le Congrès africain des démocrates entend mener le combat des aïeux tout en respectant les prérogatives en vigueur en républiques du Bénin. « Nous proposons au peuple béninois, comme nos aïeux l’ont fait avant nous, de reprendre les combats éclatants devant conduire au respect de ses droits les plus élémentaires, conformément à nos textes et lois cependant », confie le Président Lionel Agbo. «  Rassuré de leur présence à nos côtés, j’ai décidé de reprendre à nouveau mon bâton de pèlerin afin de défendre à nouveau les droits de mes concitoyens » poursuit-il. Pour lui, tout Béninois ne doit avoir la moindre crainte de dénoncer auprès des autorités, à savoir le Président de l’Assemblée nationale Adrien Houngbédji et le Premier ministre Lionel Zinsou, s’ils se sentent lésés dans leur droit.En outre, le Président du Cad annonce que dans l’hypothèse où il serait à nouveau victime d’une quelconque tentative d’assassinat, qu’il saisira directement l’exécutif et ses colistiers.Car ils ont le droit d’assurer la protection des citoyens. Par ailleurs, l’élection du Maître Adrien Houngbédji à la tête de l’Assemblée nationale et la nomination de Lionel Zinsou semble être la démarche d’une démocratie apaisée, ce qui a d’un côté  suscité, selon  les propos de Lionel Agbo, l’organisation de ce progrès. Il les félicite vivement et leur souhaite beaucoup de courage et de persévérance. La floraison de partis en république tient beaucoup à cœur le Président de Cad. Pour cela, il prône les réformes nécessaires pour le Bénin ait moins de partis politiques en considération de sa population. De même, des irrégularités entachent la constitution de 1990, dont consensuelle et non opportuniste s’impose. L’Honorable Candide Azanaï a de son côté fait cas de l’actualité et dit son soutien indéfectible au Cad. Le Président du Front citoyen pour la sauvegarde de la démocratie, Antoine Détchenou s’inscrit aussi dans la vision du Cad pour la protection des droits de l’homme.

Joseph-Martin Hounkpè (Stg)


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