Trois questions au vieux Karim da Silva, Promoteur de l’espace Martin Luther King au musée da Silva : «L’animation régulière de l’espace dépend des jeunes»
Dans le cadre de l’inauguration de l’espace Martin Luther King qu’il a généreusement mis à la disposition de la jeunesse béninoise pour s’informer et pour se rappeler de l’histoire du Révérend Pasteur, le Doyen Karim Urbain da Silva a accepté de répondre à trois questions des hommes des médias. Il évoque dans cet entretien ce qui l’a poussé à prendre l’initiative de dédicacerl’espace dénommé «Martin Luther King».
Pourquoi l’initiative de l’espace Martin Luther King au musée da Silva ?
Cette initiative est prise parce que je commence à comprendre que la jeunesse oublie vite. C’est à cause des jeunes que je l’ai fait. Et, c’est pour eux que cet espace est fait. Parce que beaucoup de jeunes aujourd’hui ignorent qui est Martin Luther King. Et, je me suis dit que c’est grave, c’est un homme, comme le disent les anglais,unforgettable (inoubliable).On ne doit pas l’oublier pour ce qu’il a fait pour nous. Dieu merci aujourd’hui, Martin Luther King s’est sacrifié, il a sacrifié sa vie, puisqu’il est mort à 39 ans, à l’âge où on devient homme.
Est-ce qu’il y sera organisé des événements en l’honneur de Martin Luther King régulièrement ?
De façon régulière cela dépend des jeunes. Un vieil homme comme moi, la relève c’est vous. Cette question, c’est à vous que vous devriez la poser. Moi je peux disparaitre demain.
Un mot à l’endroit des Béninois à propos de Martin Luther King
Je souhaite d’abord comme Dieu l’a toujours fait, qu’il déverse toute sa confiance en nous. Qu’il nous garde. Parce que face à tout, nous avons besoin encore de faire confiance à Dieu et je lui demande de nous bénir. Parce que nous devons faire attention, ce qui arrive aux autres, nous devons faire attention. Parce que nous sommes les autres des autres. Dieu nous bénira. Il veillera sur nous comme il l’a toujours fait. Et je compte sur vous. Je compte sur les jeunes, soyez vous-même. C’est difficile de résister devant l’argent. On peut prendre l’argent et faire autre chose, c’est tout ce que je vous demande.
Propos recueillis par
Tobi P AHLONSOU
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