dimanche 31 mai 2015

D2 championnat d’Afrique de l’Ouest de rugby : Le Burkina 3ème

Le Burkina Faso s’est classé 3ème lors du championnat d’Afrique de l’Ouest de  deuxième division de rugby à XV après sa victoire 12 à 0 contre le Ghana le samedi 30 mai 2015.

Vice-champion lors de l’édition dernière, le Burkina peut bien regretter son match face au Togo, qui, bien que gagné, n’est pas allé à son terme. Les Togolais avaient refusé de terminer la partie, privant les Étalons de la possibilité d’obtenir le bonus.

Le vainqueur de cette compétition est le Mali avec 15 points+130, 2ème le Mali 15 points+91.

Résultats 3ème journée

Burkina # Ghana 12-0

Togo # Niger 15 – 50

Mali # Bénin 60-05

Classement

1er Niger 15 Points +130

2ème Mali 15 points +91

3ème Burkina Faso 13pts+89

4ème Ghana 00pts 47

5ème Togo 00 pt-67

6ème Bénin 00 pts-196


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« La faillite ne sera pas seulement pour la SN-SOSUCO » (Moctar Koné)

La Société sucrière de la Comoé, société nouvelle (SN-SOSUCO)  vit une situation préoccupante, marquée notamment par une difficulté à écouler la production. Le directeur général de la société, Moctar Koné, dans cette interview donnée au correspondant de Radio B24 à Banfora, revient plus en détails l’état de santé de la sucrière du Faso et le solutions envisagées.

Burkina24 (B24) : La situation économique de la SN SOSUCO semble préoccupante. Quelles sont exactement les difficultés que connait la société ?

Moctar Koné (M.K) : En réalité,  la situation générale de la SN-SOSUCO peut se présenter sous deux aspects, technique et commercial.

L’aspect technique est très positif car nous sommes en pleine croissance de la productivité et même de l’efficience. De 24.000 tonnes de sucre pour la campagne 2012-2013, nous avons produit 27.000 tonnes en 2013-2014 et plus de 33.000 tonnes au cours de la dernière campagne.

C’est sur le plan commercial que nous avons beaucoup de difficultés, ce qui engendre forcément d’énormes problèmes financiers. Mais, à quoi est dû ce problème ? Essentiellement à la fraude et en partie à la subvention dont bénéficie le sucre importé. Sur le marché aujourd’hui, notre sucre en morceaux est le moins cher. C’est le sucre granulé qui se trouve être plus cher que le granulé importé.

B24 : Quelle est la particularité du sucre granulé ? Est-ce cet état de fait qui le rend cher comparativement à celui importé ?

M.K : Notre sucre granulé est vendu à 490 FCFA le Kg à nos clients. Le sucre granulé importé est vendu entre 400 et 450 F/kg.

Ce que les gens ne savent pas, c’est que ce sucre importé bénéficie d’une subvention déguisée en « valeur de référence » qui permet à l’importateur de bénéficier d’un dégrèvement de près de 80 FCFA/kg au prix actuel du marché international.

Si la SN-SOSUCO bénéficiait de la même aide, vous verrez que notre prix du granulé sera le même sinon meilleur que celui des importateurs. Mais, il faut noter qu’il y a sur le marché national du sucre de fraude en grande quantité qui n’a donc acquitté aucun droit d’entrée et qui pose des problèmes même aux importateurs honnêtes.

 Il y a donc une concurrence déloyale comme pour beaucoup de produits industriels. Ce qui met sérieusement en danger l’économie nationale.

Ceci dit, le sucre blond de SOSUCO est un produit évidemment plus saint que le sucre blanc raffiné qui a subi des traitements chimiques avec des produits incorporés pour le blanchir.

B24 : 3 000 employés risquent de perdre leur emploi. Comment ce problème est-il examiné ?

M.K : En ce qui nous concerne, nous prenons ce problème avec le plus grand sérieux, et nous nous battons auprès des autorités pour trouver une solution. Une mesure temporaire d’annulation de certaines Autorisations Spéciales d’Importation (ASI) a été prise par le Ministère de tutelle.

Il y a également le blocage de la délivrance de nouvelles ASI. Mais ces mesures  pour le moment n’ont donné aucun résultat. Il ne faut pas oublier le fait que certaines personnes arrivent à importer du sucre ou d’autres produits sans passer par les voies légales.

En définitive, ce ne sont pas seulement 3000 emplois qui sont menacés, mais bien plus quand on prend en compte les emplois indirects autour de la SOSUCO et toutes les entreprises fournisseurs à travers le pays, car nous dépensons près de 15 milliards de FCFA par an en pièces de rechange, intrants divers, salaires, impôts et taxes divers.

B24 : Est-ce qu’on peut parler de faillite ?

M.K :  Nous ne sommes pas à ce niveau pour le moment, mais si cette situation de laisser aller vis à vis de la contrebande se poursuit, la faillite sera forcément au bout du chemin, mais pas seulement pour la SOSUCO, mais pour toute l’économie nationale.

B24 : Des citoyens appellent sur des radios de la place et s’en prennent aux importateurs de sucre. Vous êtes le DG de la SN-SOSUCO. Comment appréciez-vous ces opinions ?

M.K : Comme nous l’avons dit plus haut, il y a deux types d’importateurs.

Moctar Koné, directeur général de la SN-SOSUCO

Moctar Koné, directeur général de la SN-SOSUCO

Ceux qui mènent une activité légale et normale pour ravitailler le marché national qui représente près de 120.000 tonnes de sucre par an, tandis que la SOSUCO produit entre 35.000 et 40.000 tonnes. Ces importateurs là ont aujourd’hui le même problème que la SOSUCO.

Il y a ensuite ceux qui n’ont aucun respect des règles et lois régissant le commerce. Qui ne savent faire les affaires que dans la tricherie et la corruption.

Ceux-là et leurs complices dans les structures de l’Etat représentent effectivement un grand danger pour l’économie nationale.

C’est donc légitimement que des citoyens clament leurs opinions négatives sur ces individus indélicats.

B24 : En tant que DG, avez-vous un plan de riposte qui fait face à toutes ces conséquences de perte d’emploi ?

M.K :  Nous avons effectivement deux ou trois solutions possibles que nous n’allons pas étaler ici, car nous savons que certains individus ont juré de fermer la SN-SOSUCO.

B24 : La SN-SOSUCO a été privatisé. Trouvez-vous normal que l’on prenne des mesures contre l’importation donc les importateurs de sucre, étant donné que vous êtes tous des particuliers ?

M.K :  Ce que nous demandons à l’Etat, c’est de veiller à instaurer une concurrence loyale entre tous les opérateurs économiques et lutter efficacement contre la fraude sous toutes ses formes.

En plus, nous vous invitons à poursuivre vos investigations afin de pouvoir faire une comparaison objective entre l’impact économique et social de la SOSUCO et celui de l’ensemble des importateurs de sucre en relation avec leur activité sucrière. Vous serez édifiés.

B24 : Avez-vous un message particulier à l’endroit de nos auditeurs ?

M.K :  Une modeste opinion sur la polémique actuellement en cours sur le sucre et partant sur les affaires même au Burkina-Faso. Toutes les grandes théories distillées çà et là se résument en deux parties.

Une partie des Burkinabè pense que pour nous en sortir,  il faut s’unir et œuvrer ensemble dans la même direction de la création de richesses sur le territoire national, en respectant les règles qui régissent les affaires dans notre pays

Une autre partie est persuadée que les affaires consistent à amasser égoïstement de l’argent par tous les moyens même les plus malhonnêtes. Et même si cela est négatif pour l’économie nationale, pourvu qu’on se remplisse les poches.

Je vous remercie!

Propos recueillis par Charles BAKO

Correspondant Radio B24  à Banfora


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Coupe du Faso de basketball : Le RCK (hommes) et BAC/VF (dames) vainqueurs

Le Rail Club du Kadiogo (RCK) chez les hommes et Basket Athlétique Club Vision Futur (BAC/VF) en dames ont remporté la première édition de la Coupe du Faso en s’imposant respectivement devant l’AS SONABHY et l’AS Liberty Basket Ball (AS LBK) le samedi 30 mai 2015 au Palais des Sports de Ouagadougou.

Basketball RCK AS SONABHY 2

Une première revanche pour le Rail Club du Kadiogo (RCK). Les cheminots ont remporté l’édition 2014 de la Coupe du Faso en battant le samedi 30 mai 2015 au Palais des Sports de Ouagadougou l’AS SONABHY sur la marque de 71 à 46.

Visiblement plus motivés, contrairement à une équipe de l’AS SONABHY dont les joueurs sont venus de façon séparée et en retard, le RCK a pris le match en main dès le premier quart temps (23 à 16) avant de rejoindre la mi-temps à 39 à 24. Le RCK va accélérer, maintenant une bonne avance au 3ème quart temps (56 à 28) et de gagner la partie par 71 à 46.

Basketball fille BAC VF AS LBK

Chez les dames, Basket Athlétique Vision Futur (BAC/VF) a pris le dessus sur l’Association Sportive Liberty Basket Ball (AS LBK) sur la marque de 50 à 41.

Boukari OUEDRAOGO

Burkina24


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Honte à la CEDEAO !

Le syndicat des chefs d’Etat, pardon la CEDEAO, a raté une occasion le 19 mai dernier pour entrer dans l’ère de la démocratie.

Les chefs d’Etat n’ont pas apprécié l’audace de leurs ministres des affaires étrangères, qui la veille ont estimé qu’il était indigne que les constitutions de certains pays membres ne limitent pas le mandat présidentiel. Ils ont voulu mettre un article 37 à toutes les constitutions, pardon, ils ont voulu limiter les mandats présidentiels à deux.

Touche pas aux nombres de mandats présidentiels !

Suite au soulèvement burkinabè, mais également s’inspirant de ce qui se passe au Burundi, les ministres des affaires étrangères de la CEDEAO se sont dit que le développement économique étant intimement lié à la stabilité politique des Etats, il fallait marquer le coup et faire entrer la CEDEAO dans la cour des organisations qui se respectent.

La CEDEAO restera une organisation molle

Elle a regardé la Côte d’Ivoire se déchirer, elle a observé tranquillement l’envahissement du Mali. Elle peine à instaurer la libre circulation des biens et des personnes. Elle n’a pas honte de voir Boko Haram instaurer sa loi dans ses territoires. Elle a été muette sur la volonté de Compaoré de modifier sa constitution.

Aujourd’hui, elle vient encore de mettre la queue entre les jambes pour fuir face à deux individus qui se croient immortels : l’homme Faure du Togo et le Dieu de la Gambie. A deux ils ont fait plier la CEDEAO.

Si au Mali, au Sénégal, en RCI, les présidents sont mortels, ça c’est leurs oignons, ils peuvent limiter le mandat présidentiel. Au Togo et en Gambie, on ne limitera pas le mandat pian !

Les chefs d’Etats se sont donc rétractés. Ils ont jugé que l’harmonisation des constitutions était anticonstitutionnelle. Et qu’il fallait laisser chaque pays s’occuper de ses oignons.

Et les oignons du Burkina alors…

Ces oignons là ne piquent pas les yeux. La CEDEAO a sermonné Kaf de transition. ADO en a profité pour donner une leçon de droit constitutionnel à nos illustres professeurs agrégés de droit constitutionnel : c’est élémentaire ! Dans une démocratie, on n’exclut personne.

Il fallait faire comme ADO ou Macky

Notre transition a commencé à l’envers. Bon,  elle n’avait pas de propriétaire, ça se comprend.

La bonne méthode, c’est le gnouf d’abord et le reste après. Karim Wade, Gbagbo, Goudé en savent quelque chose. Attention hein ! Je n’ai pas dit que c’est de l’exclusion ça ! En bon français, on appelle ça la réclusion. C’est différent de l’exclusion dèh !

Aujourd’hui on ne sait plus trop qui est sincère et qui nous pompe l’air

Pour endormir Kassoum Kambou, beaucoup commence déjà à se moucher en comptant sur la CEDEAO pour arriver à Kossyam.

Voilà Ladji Djibi, qui prêche dans le désert. Je ne sais pas si c’est au propre ou au figuré, mais c’est dans le Sahel qu’il a capté RFI tout en remontant le temps. C’était beau à voir, un monsieur tout de blanc vêtu, avec un accoutrement de touareg, l’immaculé Djibi, ne saurait mentir : il n’a jamais soutenu la modification de l’article 37.

Mais bon moi j’ai réécouté RFI émettant depuis Sebba. Le Général n’a rien dit qui pourrait valider sa candidature, pardon je voulais dire qui pourrait montrer qu’il n’a pas soutenu le projet de loi.

C‘était en mai 2011. Il a dit qu’à l’époque, c’était inopportun la révision de l’article 37. Mais vu qu’en 2014, il n’a rien dit,  on peut supposer que comme il était présent quand Blaise signait le décret, il a marqué son accord.

En bon croyant, on dit qu’il a péché par omission, même s’il prêche activement aujourd’hui qu’il est le Judas qui a sauvé le Burkina. Cela est insuffisant pour qu’il soit élevé héros national. Nous on préfère mille fois Rock qui avait soutenu que l’article 37 était antidémocratique, mais qui a choisi de rejoindre la lutte pendant le règne du roi.

Bon faut pas fâcher hein mon général, mais la politique,  ce n’est pas de la science diplomatique. La route Dori- Sebba,  on veut la voir « goudronnée ». C’est toi qui as dit hein !

Bon soyons sérieux et souhaitons de la réussite à tous les candidats et surtout une campagne inclusive.

Gageons que la validation des candidatures ne nous fera pas regretter l’insurrection.

Yelmighan


« Les sermons du vieux  Yelmigan » est une chronique satirique proposée par un « Observateur » avisé de la société burkinabè. Elle traitera deux fois par mois (le 1er et le 15 du mois) sur Burkina 24 de sujets liés à la vie de la nation burkinabè. Véritable sermonneur, le Vieux Yelmigan ne prendra pas de gant pour parler à ses fils et ses filles de leurs comportements quotidiens dans la société.  Ame détestant les sermons, s’abstenir donc !


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Burkina24 a quatre ans !

1er Juin 2011 – 1er Juin 2015. Voici quatre ans, chères lectrices et chers lecteurs, que vous nous permettez de vous informer 24h/24 sur ce qui se passe au Burkina et d’être le premier média à donner l’information en continu sur « le Pays des Hommes intègres ». 

Près de 15 000 articles écrits et plus de 107 000 fans sur Facebook. Beaucoup d’acquis, mais les défis restent nombreux pour notre jeune rédaction.

Merci de continuer à croire à notre impartialité (le plus grand et le plus important cordon ombilical qui nous lie), de continuer  à nous soutenir et à encourager l’information du Burkina par les Burkinabè et pour les Burkinabè ! 

L’aventure continue sur www.burkina24.com !

La Rédaction


P.S : L’une des manières d’apporter son soutien est de critiquer de façon constructive. Nous sommes à votre écoute pour ce qui reste à améliorer pour vous satisfaire.


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Fasofoot 2014-2015 : Le classement

Le Racing Club de Bobo-Dioulasso (RCB) a remporté le championnat national du Burkina saison 2014-2015 en s’imposant lors de la 30ème et dernière journée contre le Rail Club du Kadiogo (RCK) par 3 à 1 au Stade Wobi de Bobo Dioulasso.

Le RCB doit désormais se donner les moyens de faire une bonne prestation en Ligue des Champions

Le RCB doit désormais se donner les moyens de faire une bonne prestation en Ligue des Champions

Mission accomplie pour le Racing Club de Bobo-Dioulasso (RCB). L’équipe entraînée par Oscar Barro a remporté le championnat national de football de première division lors de l’ultime journée. Face au Rail Club du Kadiogo (RCK), le samedi 30 mai 2015 au Stade Wobi de Bobo-Dioulasso, le RCB s’est imposé avec la manière sur la marque de 3 à 1.

Banou Diawara, auteur d’un doublé et Joseph Debe ont marqué pour le RCB. Banou Diawara termine meilleur buteur avec 13 réalisations (en attendant la confirmation par la Ligue nationale de football).

Après la Coupe du Faso 2014, la Super Coupe de l’Association des journalistes sportifs du Burkina (AJSB) remportées, Oscar Barro remporte un troisième titre en tant qu’entraîneur toujours face à la même équipe à savoir l’Etoile Filante de Ouagadougou (EFO). Il s’agit du 4ème trophée du RCB après l’édition de 1972, 1996 et 1997.

Malgré ce sacre, les Tigres de Diarradougou sont encore loin de l’EFO et de l’ASFA Yennenga, les recordmen du championnat avec 13 titres pour ces deux équipes. Le RCB représentera le Burkina Faso en Ligue des Champions.

L’Etoile Filante de Ouagadougou (EFO) pouvait remporter le titre en cas de victoire et une défaite du RCB. Mais la victoire réalisée contre Majestic Sporting Club permet à l’EFO d’occuper la 2ème place.

L’Union Sportive des Forces Armées (USFA), qui a longtemps occupé le fauteuil de leader, a été tenue en échec (1-1) par le Bankuy Sport de Dédougou qui par la même occasion reste dans l’élite du football burkinabè.

Mais lors de cette journée, l’Union Sportive de Ouagadougou (USO) a créé la sensation en étrillant l’ASFA Yennenga sur la marque de 4 à 0. Une humiliation pour l’ASFA Yennenga qui balbutie son football depuis deux saisons. Eric Traoré 3ème meilleur buteur (11 buts) derrière Banou Diawara et Oumar Kaboré (12 buts) a réalisé un doublé confirmant sa bonne prestation depuis trois saisons.

Le Canon du Sud, relégué depuis plusieurs journées en D2, a terminé la saison par une victoire (0-1) en déplacement dans la ville de Sya face à l’Association Sportive des Fonctionnaires de Bobo-Dioulasso (ASFB).

Bobo Sport également ne restera pas dans l’élite du football burkinabè. Les Bobolais se sont inclinés par 2 à 0 en déplacement à Ouagadougou face à l’AS SONABEL qui a raté le podium malgré cette victoire.

Kassoum Ouédraogo dit Zico Académie Football (KOZAF) qui avait assuré son maintien pour la 2ème année consécutive a perdu lors de cette dernière journée par 1 à 0 contre le Santos FC.

L’Union Sportive de la Comoé (USCO) de Banfora restera encore dans l’élite du football burkinabè. Lors de cette dernière journée, l’USCO et le Bouloum Poukou Sport se sont séparés sur la marque de zéro but partout.

Résultats à l’issue de la 30ème journée

ASFB 0#1 CANON DU SUD
ASFA Y 0#4 USO
SANTOS FC 0# 1 KOZAF
BANKUY SPORT 1#1 USFA
USCO 0#0 BPS
MAJESTIC 0# 1 EFO
AS SONABEL 2#0 BOBO SPORT
RCB 3#1 RCK
Classement à l’issue de la 30ème journée

1er RCB 60pts+27
2e EFO 57pts+25
3e USFA 54pts+24
4e AS SONABEL 53pts+14
5e USO 48pts+11
6e RCK 48pts+8
7e KOZAF 40PTS-0
8e ASFA Y 37pts-6
9e MAJESTIC 34pts-8
10e ASFB 32pts-12
11e BPS 32pts-13
12e SANTOS FC 32pts-14
13e USCO 31pts-14
14e BANKUY SPORT 31pts-15
15e BOBO SPORT 27pt-12
16e CANON DU SUD 23pts-16

Record du Fasofoot

Étoile Filante de Ouagadougou : 13   

ASFA Yennega (inclus Jeanne d’Arc) : 13

Silures Bobo-Dioulasso : 7

USFA (inclus ASFAN et USFAN) : 7

Racing Club de Bobo (RCB) : 4

USFR Abidjan-Niger (USFRAN) : 3

A S Fonctionnaires de Bobo Dioulasso (ASFB) : 2

US Ouagadougou (USO) : 2

Commune FC (CFO) : 1

Rail Club du Kadiogo (RCK) : 1


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Le gouvernement burkinabè rend hommage aux Casques bleus

Dans cette déclaration, le gouvernement burkinabè rend hommage aux Casques bleus à l’occasion de la journée à eux dédiée. 

La résolution 57/129 de l’Assemblée générale a proclamé le 29 mai Journée internationale des Casques bleus des Nations Unies.

A l’occasion des 70 ans des Nations Unies, le gouvernement de la Transition rend un vibrant hommage à ces hommes engagés sur les théâtres d’opérations des différents conflits à travers le monde à la recherche de la paix.

Leur professionnalisme, leur courage et leur dévouement dans le service du maintien de la paix restent la preuve, qu’au delà des mots, c’est le comportement qui inspire et impose la paix.

Le Burkina Faso, faisant de la recherche de la paix sa boussole, s’est engagé dans plusieurs missions des Nations Unie à cet effet. Au delà de la perte des 21 combattants Burkinabè, à la date du 30 avril 2015, sur les différents théâtres d’opérations, dont il salut la mémoire, le Gouvernement de la Transition saisit l’opportunité de la célébration de la journée internationale des Casques bleus, pour adresser la solidarité du peuple burkinabè à l’ensemble des Casques bleus en général et à nos vaillants combattants en particulier qui, chaque jour, bravent des dangers dans l’accomplissement de leurs tâches de protection des populations et de sécurisation de leur zone d’intervention.

Il souhaite au passage prompt rétablissement à l’ensemble des blessées sur les différents fronts, dont les trois burkinabè du jeudi 28 mai 2015, lors de l’attaque dans la région de Tombouctou du  convoi du Général danois, Michael Lollesgaard, chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).

Le gouvernement de la Transition félicite les forces burkinabè pour leur contribution inestimable au retour de la paix et la stabilité au Mali, pays voisin et frère. Il exhorte les forces burkinabè, toujours appréciées dans les opérations de maintien de paix, à relever la tête et à poursuivre, avec courage et détermination, la mission qui leur a été confiée.

Le Service d’information du gouvernement


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Le FIRHO a encore fait rire

La 8e édition du Festival international du rire et de l’humour de Ouagadougou (FIRHO) s’est tenu du 29 au 31 mai 2O15. « Quel est l’apport des humoristes pour une transition apaisée » est le thème retenu et qui a inspiré les artistes. Plusieurs artistes de la sous-région ont été invités pour les spectacles pendant ces 72 heures.

Un spectacle de diner gala avec les partenaires, une conférence de presse sur le thème, un spectacle pour enfants, le spectacle grand public à la Maison du peuple sont les activités qui ont marqué le festival.

Ce dernier spectacle, qui est le clou des activités, n’a pas connu le public des grands jours. Pour cause, il a coïncidé avec la journée d’hommage aux martyrs du 30 et 31 octobre 2014 et l’objectif, qui est de « passer un message d’apaisement, de paix à l’endroit du gouvernement et à la population par l’humour», n’a  pas  été atteint.

Des invitations envoyées aux ministères seraient également restées pour la plupart sans réponse.

La promotrice, Augusta Palenfo, déplore le fait que les artistes ou les programmations des évènements culturels ne soient pas pris en compte dans les décisions.

« On devrait avoir un monde fou mais comme on ne consulte pas les promoteurs ou artistes, on ne les associe jamais dans leurs décisions, ce qui est décevant,  dit-elle avant de continuer.  Je n’étais pas là, à mon arrivée j’ai appris qu’il y aurait une journée d’hommage pour les martyrs, ce qui est normal parce que nous étions tous dans la rue, nous avons tous marché ces jours. 

Mais on aurait pu nous prévenir, nous qui avons notre date annoncée depuis longtemps afin qu’on puisse aussi contribuer à cette cérémonie aux martyrs ».

Cependant, malgré les difficultés que connaissent tous les promoteurs en cette période de transition, la 8e édition du FIRHO a pu se tenir.

Les artistes venus du Mali, du Niger de la Côte d’Ivoire et du Burkina ont répondu tous présent : Amiral en Cas 2 cas, Mala Adamo, Cheiknito, les Gros ventres, Petit Médicament, Gombo.com, Philomène Nanema, Son excellence Gerard et bien d’autres.

Pour la prochaine édition, la promotrice promet de miser plus sur la qualité des artistes et la conquête du public.

Reveline SOME

Burkina24


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Awa Nadia et Dicko Fils victimes d’un accident de la circulation

Les artistes musiciens Awa Nadia et Dicko Fils (auteurs du titre « Nonga« ), ainsi que trois danseuses, un manager et le chauffeur,  ont été victimes d’un accident de la circulation ce 30 mai 2015  à 5km de Taparko, rapporte Radio Oméga.

Les différents occupants du véhicule ont subi des blessures, mais les cas les plus critiques concernent Awa Nadia et une danseuse, qui ont perdu connaissance. Elles ont été évacuées à l’hôpital de Yalgado à Ouagadougou, après les premiers soins reçus.

Mais les soignants se montrent rassurants sur leur état de santé, selon le manager contacté par Radio Oméga.

Les hommes et femmes du milieu du showbiz se sont mobilisés au Centre hospitalier pour apporter leur soutien aux victimes, à travers  notamment des cotisations pour leur venir en aide.


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Afrique du Sud: Desmond Tutu s’en prend  à Zuma

Le président sud-africain était accusé en mars 2014, par la médiatrice chargée de veiller au bon usage des deniers publics, d’avoir utilisé les ressources de l’Etat à hauteur d’environ 11 milliards de FCFA pour rénover sa résidence privée.

La médiatrice chargée de veiller au bon usage des deniers publics, avait appelé le président sud-africain à rembourser l’argent utilisé pour effectuer les travaux, notamment la construction d’une piscine, d’un amphithéâtre et d’un centre d’accueil des visiteurs.

Ces travaux avaient été budgétisés pour améliorer la sécurité de son domaine de Kandla ; par conséquent, le ministre sud-africain de la Police a annoncé jeudi que Jacob Zuma n’aurait rien à rembourser d’autant plus que les travaux effectués étaient destinés à améliorer la sécurité du président.

Pour Desmond Tutu, « il est inadmissible de dépenser des centaines de millions de rands pour les fallacieux besoins de sécurité du président. »

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source : BBC News


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Etienne Traoré créé « Burkina Yiriwa »

Etienne Traoré, vice-président démissionnaire du Parti pour la démocratie et le socialisme/Parti des bâtisseurs (PDS/Mètba), a créé ce 31 mai 2015, avec d’autres démissionnaires du parti de feu Arba Diallo, une nouvelle formation politique baptisée « Burkina Yiriwa ».

Le nouveau parti reste dans l’idéologie de la social démocratie. Etienne Traoré a été désigné président de ce nouveau navire politique qui compte se lancer  à la conquête du pouvoir d’Etat.

Pour rappel,  du 2 au 3 mai dernier, Etienne Traoré et une partie des militants du parti ont quitté le congrès extraordinaire du PDS/Mètba au moment de l’élection du président du bureau exécutif national.

Etienne Traoré, alors vice-président et assurant l’intérim du président Arba Diallo décédé en octobre 2014, briguait la tête du parti et s’est trouvé confronté à la candidature de Philippe Ouédraogo.

Face à l’impossibilité d’un président consensuel, Etienne Traoré a préféré quitter le congrès, réclamant l’organisation d’un autre sous peine de démission. Philippe Ouédraogo, élu président, avait appelé son « challenger » à ne pas céder  à la « colère ».

Le PDS/Mètba est né de  la fusion en 2012 de quatre partis politiques, dont Faso Mètba dirigé par Etienne Traoré.


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Lenovo Smart Cast : Le futur smartphone qui projette un second écran tactile où vous voulez !

Lenovo, l’une des célèbres entreprises chinoises, vient de présenter le Smart Cast, un smartphone intégrant un projecteur laser et des capteurs permettant de pianoter sur un clavier projeté n’importe où mais seulement devant le smartphone.

Intégrer un vidéoprojecteur dans un smartphone, le concept n’est pas nouveau, Samsung l’a d’ailleurs fait dans son Galaxy Beam, mais le concept du smartphone Smart Cast présenté par Lenovo lors sa conférence Tech World est vraiment surprenant.

Ce smartphone, dont on ignore toutes les caractéristiques techniques pour le moment, intègre un pico projecteur laser dans sa partie haute et des capteurs permettant de détecter la position des doigts.

L’ingéniosité du système réside dans cette lentille qu’on peut pivoter pour projeter un clavier ou un piano sur n’importe quelle surface. Le smartphone ainsi installé à la verticale grâce à une petite béquille, ses capteurs détectent où tapent les doigts pour reproduire les lettres à l’écran.

Lenovo Smart Cast, le futur smartphone révolutionnaire.

Lenovo Smart Cast, le futur smartphone révolutionnaire.

Les possibilités envisageables avec un tel dispositif sont nombreuses et l’on pourrait même profiter des fonctions plus ludiques, comme jouer du piano.

Au fait, le projecteur n’est pas équipé d’ampoules comme la plupart des projecteurs mais d’une combinaison de LED et de lasers qui permettent à l’utilisateur de profiter d’un second écran projeté n’importe où. Que ce soit sur un mur, sur une table ou sur un bureau, le projecteur est rotatif et permet donc de multiplier les usages.

Pour le moment, il ne s’agit que d’un concept mais nul doute que Lenovo poussera sa réflexion jusqu’au bout tant les usages peuvent alors être variés. Un smartphone révolutionnaire à attendre avec impatience !

Synthèse de Noufou KINDO

Burkina24


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samedi 30 mai 2015

Burkina : L’hymne aux martyrs

Les Chantres de la Paix, avec les « Peace Voice », ont composé une chanson en hommage aux martyrs de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, dont une journée a été consacrée le 30 mai 2015. Cette chanson appelle à garder en mémoire ces hommes et femmes morts pour la patrie mais également appelle à continuer le combat.


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Pascal Zaida interpellé

Pascal Zaida, coordonnateur de la Coordination nationale pour une transition réussie (CNTR), a été interpellé ce 30 mai 2015 par les forces de sécurité à Bobo-Dioulasso, a appris Burkina24 de sources proches de l’intéressé. Les raisons de cette interpellation ne sont pas encore connues.

Pascal Zaida est à Bobo où il devrait tenir une assemblée générale ce dimanche 31 mai 2015, selon toujours les mêmes sources.

Pour rappel, la CNTR que dirige Pascal Zaida figure parmi les organisations de la société civile anti-exclusion,  réunies en un mouvement associatif pour des élections inclusives,  qui appellent à une relecture du Code électoral qui rend inéligibles aux prochaines élections, les personnes ayant soutenu la modification de l’article 37 de la Constitution.

Ces organisations ont prévu un sit-in de protestation le 19 juin prochain devant le Conseil national de la transition.


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Nestlé lance le programme Healthy Kids au Burkina Faso

La commune d’Arbollé a été choisie pour abriter la phase pilote d’un programme lancé par le groupe Nestlé au Burkina Faso. Il s’agit du programme « Nestlé Healthy Kids », qui est une initiative mondiale lancée en 2009.

Le lancement de Nestlé Healthy Kids au Burkina Faso a eu lieu ce vendredi 29 mai 2015 à Arbollé, dans la cour de l’école primaire publique Maurice Baudon. Des centaines d’élèves de différentes écoles primaires y ont été réunis et ont pu participer à des petits jeux, qui leur ont donné droit à des gadgets de Nestlé.

Le programme a pour but de permettre aux enfants en âge d’aller à l’école de mener une vie saine, en leur offrant l’opportunité d’adopter de bonnes habitudes alimentaires. Il met aussi l’accent sur l’importance des exercices physiques.

Nestlé Healthy Kids veut faire la promotion des bonnes habitudes alimentaires, et des fruits et légumes. ©B24

Nestlé Healthy Kids veut faire la promotion des bonnes habitudes alimentaires, et des fruits et légumes. ©B24

Nestlé vise à sensibiliser les enfants et leurs parents sur l’importance de la consommation des fruits et légumes, de manger des repas équilibrés aux heures indiquées, d’avoir une bonne activité physique et de bonnes pratiques d’hygiène.

Pour le lancement de ce programme au Burkina Faso, Nestlé se place comme un partenaire du Ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation.

Elle prétend ainsi soutenir la stratégie gouvernementale « Education pour tous ».

La phase pilote de Nestlé Healthy Kids concerne 3 écoles publiques de la commune de Arbollé.

Ce sont l’école primaire publique MIA ‘’A’’, l’école primaire publique Arbollé Centre et l’école primaire publique Maurice Baudon.

Les élèves d'Arbollé sont venus nombreux assister au lancement, et surtout profiter des cadeaux. ©B24

Les élèves d’Arbollé sont venus nombreux assister au lancement, et surtout profiter des cadeaux. ©B24

Près de 1055 élèves recevront des cours sur la nutrition et la santé durant toute l’année scolaire, avec l’appui de boîtes à images. Chaque élève recevra un manuel de cours et les enseignants un guide d’utilisation, tous élaborés par le comité scientifique de Nestlé Healthy Kids.

Le lancement s’est fait en présence du préfet d’Arbollé, de représentants du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, de celui de la santé, et du directeur général de Nestlé Burkina.

Healthy Kids est mis en œuvre dans 73 pays du monde, et vise à atteindre 80 pays en 2015.

Stella Nana

Burkina 24


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Fasofoot : Le RCB champion

Le Racing Club de Bobo-Dioulasso a remporté la saison 2014-2015 du championnat burkinabè de football de D1. A la fin de l’avant-dernière journée, il ne manquait qu’un point au RCB pour remporter le titre.

Chose faite ce 30 mai 2015 où le club bobolais a battu le Rail club du Kadiogo (RCK) par le score de 3 à 1, remportant ainsi son 4e titre, 18 ans après.


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Martyrs de l’insurrection, « le Burkina Faso ne vous oubliera pas ! »

Le Burkina Faso a rendu ce 30 mai 2015 hommage à 28 martyrs de l’insurrection des 30 et 31 octobre 2015 à  l’occasion d’une cérémonie à la Place Mémorial aux héros nationaux. Les martyrs ont été faits Chevalier de l’ordre national et héros de la nation. Les représentants des victimes ont demandé justice pour les martyrs. Le Président du Faso, Michel Kafando, a pris l’engagement que cela sera réalité.

Les martyrs ont été élevés au rang de héros nationaux

Les martyrs ont été élevés au rang de héros nationaux

La cérémonie d’hommage, qui a connu la participation des membres du gouvernement et de plusieurs personnalités de la société civile, des partis politiques et des représentants du corps diplomatique, avec l’assistance de citoyens, a débuté par une minute de silence national en mémoire des martyrs.

Les Chantres de la paix ont chanté : "Adieu nos martyrs, plus rien ne sera comme avant"

Les Chantres de la paix ont chanté : « Adieu nos martyrs, plus rien ne sera comme avant »

S’en est suivi un hymne en leur souvenir dans lequel les « Chantres de la Paix » ont dit aux martyrs : « Adieu, nos martyrs ! Plus rien ne sera comme avant ! ». Lors des discours qui ont suivi, celui du représentant des parents des personnes décédées lors de l’insurrection a le plus marqué.

Les martyrs élevés au rang de Chevalier de l'ordre national

Les martyrs élevés au rang de Chevalier de l’ordre national

Ce dernier a effet (en plus de proposer que les photos des martyrs soient affichées à l’Assemblée nationale pour interpeller « la conscience » du législateur), au nom des parents des martyrs, affirmé qu’ils sont prêts à aller vers la réconciliation. Mais à deux conditions.

« Nous marquons notre disponibilité pour aller à la réconciliation, mais à deux conditions. D’abord, la vérité et la justice pour donner l’exemple, pour appliquer la loi.  Ensuite le pardon. Oui, nous sommes prêts à pardonner (…) Mais cela doit se faire dans la vérité et la transparence« , a déclaré Babou Bamouni.

« Croyez-moi, justice sera rendue »,  a répondu Michel Kafando, le chef de l’Etat lors de son discours qui élève les martyrs de l’insurrection au rang de héros nationaux. Tout comme il a affirmé que « nous ne vous oublierons pas, le Burkina Faso ne vous oubliera pas ». Et pour le prouver, une journée de souvenir sera instituée  chaque année en mémoire des martyrs.

Pose de la première pierre de la Stèle en hommage aux martyrs

Pose de la première pierre de la Stèle en hommage aux martyrs

A la suite de son discours, le Premier ministre a lu individuellement le nom des 28 martyrs de l’insurrection suivi de l’expression « mort pour la patrie ». Ils ont ensuite été décorés à titre posthume des mains du Président du Faso au rang de Chevalier de l’ordre national. La sonnerie aux morts et l’hymne national ont clos le cérémonial.

Michel Kafando a enfin procédé à la pose de la première  pierre de la stèle dédiée aux martyrs de l’insurrection et dont il a souhaité la livraison à la fin du mois d’octobre 2015.

Bienvenue APIOU et Abdou ZOURE

Burkina24


La liste des 28 martyrs

– Abdourahmane Aboubakar, né le 13 mars 1966, mécanicien (une femme et 6 enfants)

– Aouedri Arsène, 13 mars 1970, propriétaire de garage, (une femme, 3 enfants),

– Belem Aboul Mouabarak 6 janvier 1996, aide-plombier, célibataire,

– Béré Inoussa, 11 novembre 1992, aide-cuisinier, célibataire

– Bouda Bertrand wendpuiré, 11 décembre 1999, élève, célibataire

– Bonsa Saïdou Mohamed, 6 octobre 1993, apprenti-tailleur, célibataire

– Cissé Boubacar, 1983, cultivateur, (deux épouses, quatre enfants)

– Dera Issaka, 11 décembre 1999, élève, célibataire

– Boubacar Hama, 1987, cultivateur, (une femme, un enfant)

– Hamadi Mahamoudou, 1983, (une femme, cinq enfants)

– Ilboudo Ablassé, 31 décembre 1982, commerçant (une femme, deux enfants)

– Kabré Amidou, 25 juilllet 1968, laveur de moto (une femme)

– Kalmogho Albert, 1er août 1990, gérant de buvette (un enfant, célibataire)

– Kambiné Joséphine, 30 juillet 1986, élève, célibataire

– Karambiri Gaston, 31 décembre 1977, (une femme, un enfant)

– Koanda Rasmané, 1er janvier 1973, commerçant (deux femmes, 6 enfants)

– Fofané Mariam, 31 mars 1980, commerçante (un mari, 4 enfants)

– Ouédraogo Ousmane, 25 juillet 1989, étudiant, célibataire

– Ouédraogo Salifou, 31 décembre 1942, professeur à la retraite (une femme, deux enfants)

– Ouédraogo Saïdou, 1997

– Ouoba Fabrice, 2 octobre 1993, artiste-musicien, célibataire

– Sama Issa, 6 octobre 1997, apprenti-mécanicien, célibataire

– Sawadogo Abdoul Rachid, 30 octobre 1996, élève, célibataire

– Sérémé Landry

– Tondé Jacob Wempanga, 31 octobre 1985, étudiant, célibataire

– Traoré Ousmane, 15 avril 1971, vulcanisateur, (une femme, un enfant)

– Ouango Issouf, 1er janvier 1979, commerçant (une femme, trois enfants)

– Ouoba Amado, 1980, cultivateur, (deux femmes, 6 enfants)

MORTS POUR LA PATRIE !


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Bobo-Dioulasso : 5 personnes retrouvées mortes dans une cour

A Bobo-Dioulasso, dans le quartier Belleville, cinq personnes d’une même famille ont trouvé la mort dans la nuit du mercredi 27 mai 2015. La raison de ce carnage demeure non encore élucidée.

Selon les riverains du secteur 29 (Belleville), un ex gérant de station, et businessman de réseau de carburant, aurait tué toute sa famille et la sœur de sa femme, avant de tenter de se donner la mort et se trouverait dans le coma à l’hôpital Sourou Sanou (CHUSS).

Mais ces affirmations restent à vérifier. Seule la servante, qui a pu échapper, pourrait éventuellement livrer le secret de ce qui s’est passé pendant cette nuit. Mais celle-ci reste pour le moment introuvable.


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Rencontre B to B entre investisseurs burkinabè et marocains

Burkinabè et Marocains échangent sur comment faire fructifier davantage leurs relations commerciales. C’est à la faveur de la deuxième édition de la rencontre B to B in Africa. Elle a eu lieu ce 29 mai 2015 à Ouagadougou. Plus de trois cent entreprises y ont pris part.

Ce sont 350 entreprises burkinabè et marocaines, intervenant dans le domaine du BTP, de l‘agroalimentaire, de l‘électricité et des énergies renouvelables, etc., qui se sont donné rendez-vous à cette deuxième rencontre consécutive B to B in Africa sur la terre des « Hommes intègres ».

Cette mission commerciale est l‘initiative de Maroc Export et fait suite à une précédente en septembre 2014 dénommée « action lumière » et qui avait permis à une centaine d’entreprises marocaines de prospecter le marché burkinabè.

La tenue de la rencontre B to B in Africa, deuxième du genre a pour objectif donc de concrétiser les partenariats entre les différentes entreprises.

La rencontre B to Bo, une opportunité d'affaires pour les Burkinabè et les Marocains

La rencontre B to Bo, une opportunité d’affaires pour les Burkinabè et les Marocains

« Le secteur privé reste le principal moteur de croissance de nos économies et en encourageant le partenariat de nos entreprises, nous accélérons le renforcement de nos économies et contribuons à leur intégration aux chaines de valeurs africaines et mondiales », a expliqué la directrice générale de Maroc Export, Zaahra Maafiri.

Sa structure et son homologue burkinabè, l‘Agence pour la promotion des exportations (APEX Burkina), ont déjà engagé la coopération entre institution en vue de faciliter l‘intégration de part et d’autre des investisseurs.

Aussi, le ministre délégué au budget, Amina Bila, représentant le Premier ministre burkinabè, et Farhat Bouazza, l‘ambassadeur de sa Majesté le Roi du Maroc à Ouagadougou, se réjouissent des avantages qui pourront sortir de cette coopération.

Les hommes d'affaires burkinabè et marocains appelés à profiter davantage du potentiel disponible

Les hommes d’affaires burkinabè et marocains appelés à profiter davantage du potentiel disponible

« Au niveau de l‘agenda 2063 de l‘Afrique, il a été fortement encouragé le partenariat Su-Sud. Il faut véritablement développer ce partenariat en termes de financement et de développement de notre cher continent. Il y a des avantages comparatifs, c’est une initiative B to B, gagnant gagnant aussi bien pour le Maroc que pour le Burkina », a souligné Amina Bila.

Satisfaction également pour le ministre du commerce burkinabè, représenté par son homologue de la culture, Jean Claude Dioma, qui précise que « le volume des échanges entre nos deux pays a sensiblement augmenté, passant de 24,4 millions de dollars US en 2012 à près de 32 millions en 2014 » et invite les investisseurs burkinabè et marocains à plus d’efforts pour saisir tout le potentiel disponible.

La cérémonie d’ouverture des travaux a donné lieu à la signature d’un protocole d’accord entre Maroc Export et l‘Agence de promotion des investissements du Burkina. Cette convention vise à développer l‘échange d’expertise, la formation, l‘information et créer un réseautage pour encadrer l‘internationalisation des entreprises.

Maratou SOUDRE

Burkina24


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Investiture de Buhari : Le nouvel homme fort du Nigeria face au défi de Boko Haram


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Fifagate : L’Afrique du Sud rejette les accusations autour du Mondial-2010


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vendredi 29 mai 2015

Basketball : Finales de la Coupe du Faso 2014 et lancement du championnat ce samedi

Le championnat national de basketball reprend du service à partir de ce samedi 30 mai 2015. Mais bien avant la reprise, les finales de la Coupe du Faso dont les demi-finales débutent ce vendredi 29 mai 2015 tiendront en haleine le public.

Basketball RCK AS SONABHY

Près d’un an après, le championnat national de basketball est de nouveau en marche. Les différentes équipes de Ouagadougou se retrouveront à partir du samedi 30 mai 2015. Après trois ans de désaccord avec la Fédération Burkinabè de Basketball (FEBBA), la Ligue de l’Ouest prendra part au championnat national cette saison.

Bien avant la reprise, quatre équipes iront à la conquête de la première édition de la Coupe du Faso. Les demi-finales sont programmées pour ce mardi sur le plateau du lycée Marien N’gouabi de Ougadougou.

Chez les dames, Basket Athlétique Vision Futur (BAC/VF) joue contre le Racing Club de Bobo Dioulasso (RCB) dans la première opposition. La deuxième rencontre chez les dames met aux prises l’US Foyer Régie Abidjan Niger (USFRAN) à l’AS Liberty Basketball (AS/LBK).

Chez les hommes, l’AS SONABHY sera face à l’USFRAN tandis que Diadème est opposé au Rail Club du Kadiogo (RCK). Les finales sont programmées au Palais des Sports de Ouagadougou ce samedi 30 mai 2015.


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L’UPC rugit dans le Boulgou

Un seul meeting. C’est ce qui était inscrit au programme de la sortie  de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) en ce jour 29 mai 2015. Mais c’était sans compter sur la volonté des militants de la province du Boulgou informés de la venue de la délégation, de tous rencontrer le président de leur parti.

Des escales transformées en meeting

Niaogho et Béguédo sont deux communes voisines que sépare le Nakambé, à l’image du Rio Grande qui constitue une frontière naturelle pour le Mexique et les Etats-Unis. C’est par ces deux localités à peine distantes l’une de l’autre qu’a débuté le périple du jour de Zéphirin Diabré, président de l’UPC.

Le bain de foule réclamé et offert aux militants de la commune voisine de Niagho a semblé n’avoir  pas suffi. Ces derniers ont suivi la délégation de l’autre côté du fleuve Nakambé où  une autre escale était prévue. Là, au vu de l’aménagement (tentes dressées aux abords de la route), l’escale a aussitôt cédé laplace à un meeting.

Les militants à Béguédo

Les militants à Béguédo

Les autres localités suivantes à savoir, Ouarégou, Komtoega,  et Boussouma, ont également fait de même, décalant du coup l’heure de l’unique meeting de Garango (prévu dans le programme de la sortie) qui devait se tenir à 2 h de l’après-midi.

 « L’union fait la force ».

Au vu de ce qui a été donné d’observer (la population de Niaogho rejoindre Bégédo), le chef de Béguédo, lui n’a pu s’empêcher de raconter l’histoire existante, avec comme point saillant un conflit qui avait opposé les deux communes voisines. Il a conclu en disant que « l’union fait la force » et que c’est ainsi que le changement peut être réalisé.

« Le changement dans le quotidien du citoyen »

Zéphirin Diabré s'adressant aux militants

Zéphirin Diabré s’adressant aux militants

Pour Me Zouré Jean Célestin, correspondant provincial de l’UPC dans le Boulgou, la mobilisation du jour témoigne du signe de l’adhésion de la population du Boulgou aux idéaux de changement que prône l’UPC.

Il a estimé en outre que « le changement dans le quotidien du citoyen ne peut s’opérer que s’il y a un changement dans la gouvernance du pays ».

« Une nouvelle génération de dirigeants »

De ce fait, Me Jean Célestin Zouré juge  « important » le fait que les populations se mobilisent « afin qu’il y ait une alternance, une nouvelle génération de dirigeants qui accèdent aux affaires publiques et puissent faire valoir leur talent de manager pour faire progresser le pays ».

Oui KOETA (stagiaire)

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Contre les délestages, bientôt un producteur indépendant d’électricité

Le ministre des mines et de l’énergie a animé une conférence de presse dans l’après-midi de ce 29 mai 2015. Et comme il fallait s’y attendre c’est la situation actuelle de délestage qui a dominé les échanges. Le ministre annonce différentes mesures pour remédier à la situation dont le recrutement d’un producteur indépendant pour la construction d’une centrale de 100 mégawatts.

Deux grands points étaient à l‘ordre du jour de ce face à face avec la presse. La question des délestages et la vision énergétique du Burkina d’ici 2020. Le ministre des mines Aboubacar Bâ, a énuméré des mesures pour juguler la crise que vit actuellement la SONABEL.

A court terme (2016 018), il s’agit notamment de renforcer les capacités de production des centrales de Fada N’Gourma et de Ouahigouya par des groupes de 7,5 MW chacun, le recrutement d’un producteur indépendant d’électricité pour la construction d’une centrale thermique de 100 MW, de même que la construction de plusieurs centrales solaires photovoltaïques de plus de 108 MW.

Il est prévu en outre la vulgarisation des kits solaires, en l‘occurrence par la défiscalisation. La loi concernant cette mesure est en cours d’opérationnalisation a indiqué le ministre.

Dans le moyen et long terme, le gouvernement compte entre autre  poursuivre le programme d‘interconnexion avec le Mali pour 150 MW planifiée pour 2019, avec le Niger, 200 MW pour 2020 et la construction d’un pipeline entre Bolgatanga- Ouagadougou « pour sécuriser et fiabiliser l‘approvisionnement du pays en hydrocarbures liquides».

Le ministre a précisé sur ce point que la SONABEL, actuellement, utilise pour la production de l‘électricité 18 camions de 45 litres par jour.

« La SONABEL produit pus cher qu’elle ne vend. La production d’un kilowattheure coute 138 F CFA à la SONABEL alors qu’elle le revend au consommateur à en moyenne 125 F CFA» ajouté-t-il. D’où en partie, les difficultés financières que la société connait. La solution serait alors que la SONABEL s’approvisionne directeur au près des fournisseurs au lieu de passer par la SONABHY afin de gagner en économie.

Le ministre des mines a rassuré que « dès la semaine prochaine la situation va s’améliorer », le temps que les camions ramènent le stock de combustibles avec la collaboration des groupements professionnels de Pétroliers. Mais les Burkinabè ne pourront définitivement tourner la page des délestages qu’en  fin 2017.

Maratou SOUDRE

Burkina24


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Burkina : « Le riz importé est de moindre qualité que le riz local » (Hien Daniel Da)

Le Réseau de veille sur la commercialisation des céréales (RVCC) organise du 29 au 30 mai 2015, un atelier de formation des acteurs directs et indirects du secteur de la commercialisation des céréales. Cet atelier, réunissant des producteurs et des consommateurs, environ une trentaine d’acteurs et professionnels du domaine, se veut un cadre d’appui à l’identification des éléments fondamentaux pour une bonne action de plaidoyer et vise à élaborer un « plan national de plaidoyer ».

L’Afrique en général et le Burkina en particulier font face à un phénomène d’importation de produits de grande consommation notamment le riz asiatique. D’aucuns ne s’empêchent de parler de « concurrence déloyale ».

Malgré les nombreux programmes nationaux d’autosuffisance alimentaire, beaucoup soutiennent qu’il faut tout simplement produire africain et consommer africain.

C’est dans cette logique d’incitation à la consommation de produits locaux que s’inscrit l’atelier de deux jours (du 29 au 30 mai 2015) organisé à Ouagadougou par le RVCC.

La formation devrait accoucher d’un « plan national de plaidoyer ». Au fait, le RVCC, dans sa mission de contrôle citoyen de l’action publique, a identifié au Burkina, des enjeux importants dans le domaine de la commercialisation des céréales dont la souveraineté alimentaire, la garantie de revenus stables et la conquête des marchés urbains.

Selon Hien Daniel Da, le président du comité de pilotage du RVCC, le plan de plaidoyer vise à faire en sorte que les politiques prennent en compte les préoccupations des différents acteurs de la filière céréalière.

Ce qui consiste selon lui à interpeller l’Etat sur la subvention de l’agriculture locale et sur un certain nombre de partenariats constituant un désavantage pour le Burkina et également lancer un appel à la promotion des produits locaux aux consommateurs (Riz du Sourou, de Bagré, de Sammendéni, etc.).

« Il sera question pendant les deux jours de formation de travailler à ce que la production des céréales puisse profiter aux producteurs et que les consommateurs consomment des céréales de qualité et que le Burkina dont l’alimentation principale est la céréale, puisse faire de cette céréale, un produit qui identifie réellement les Burkinabè », a-t-il dit.

  1. Hien a également expliqué les difficultés que rencontrent les agriculteurs dans la production de « céréales de qualité» destinées à la consommation.

Au nombre de ces obstacles, il a cité la désorganisation même des producteurs, le temps réduit de la saison pluvieuse au Burkina, l’entreposage dans les greniers, les banques à céréales, la conservation, le traitement, la transformation, la distribution, les difficultés liées au transport jusqu’en ville et la consommation.

A l’écouter, toute « cette chaîne doit être bien assurée pour que le producteur que nous avons identifié par la fourche puisse travailler en relation avec le consommateur identifié par la fourchette ».

Tout en insistant que « le riz importé est de moindre qualité que le riz local », le président du comité de pilotage du réseau dit ne pas comprendre pourquoi « nous sommes l’un des rares pays où on ne subventionne pas l’agriculture ».

« Il y a certes, un budget, un pourcentage très élevé qui est affecté à l’agriculture, mais quand nous essayons de désagréger un peu les chiffres, nous ne prenons pas cela comme étant une subvention », a-t-il reconnu.

Noufou KINDO

Burkina24


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Retraite aux flambeaux en mémoire des martyrs de l’insurrection

Des militaires et des paramilitaires ont battu le pavé ce vendredi 29 mai 2015 pour rendre hommage aux martyrs de l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014. Cet acte (retraite aux flambeaux) a été lancé par le premier ministre Isaac Zida.

2 km 700, c’est le parcours que ces hommes et femmes habillés pour la plupart de la tenue terre (Tenue militaire locale) ont parcourus au rythme de la musique de la fanfare de la garde nationale pour rendre hommage aux martyrs de l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014.

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Cet acte « militaire », selon Auguste Denise Barry président du comité d’organisation, à Jour-J moins un de la commémoration de la journée d’hommage aux martyrs vient 7 mois après que l’histoire politique d Burkina Faso a irrémédiablement basculé, suite à l’insurrection populaire.

« Pour ce sacrifice ne soit pas vain, pour que la mémoire de ceux qui ont payé de leur vie le prix de notre liberté ne soit pas omise, le gouvernement a décidé de leur consacré pour toujours, un temps et un lieu » a déclaré Isaac Zida.IMG_20150529_182622

Pour conclure, le premier ministre a souhaité que ce sacrifice des hommes et femmes qui sont tombés « puisse nous ancrer davantage dans les valeurs de tolérance, de pardon et de démocratie ».

Bienvenue Apiou

Burkina 24


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Amical Squadra Corsa # Étalons du Burkina 1-0

Etalons

Les Étalons du Burkina se sont inclinés face à une sélection Corse (France) sur la marque de 1 à 0 ce vendredi 29 mai 2015. Yohan Bocognano à la 35e minute a marqué pour l’équipe Corse. Les burkinabè invités par la Corse préparent également en France le match aller des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2017 qu’ils doivent livrer contre les Iles Comores le samedi 13 juin au Stade du 4 août de Ouagadougou. Les Étalons du Burkina livreront deux matchs amicaux contre la RD Congo le 3 juin et le Cameroun le 6 juin 2015 à Paris.


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De présumés trafiquants de vinaigre aux arrêts

La cellule stupefiants et mœurs de la section de recherche de la gendarmerie de Ouagadougou a présenté à la presse ce 29 mai 2015 trois individus se livrant au reconditionnement de vinaigre contrefait. Ils ont été pris dans les mailles de la cellule le 25 mai 205 suite à un appel anonyme d’un riverain.

Suite à un appel anonyme provenant du quartier marcoussy, secteur 37 de la ville de Ouagadougou, la cellule stupefiants et mœurs de la section de recherche et une équipe du centre de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Sig Nonghin ont mis aux arrêts le 25 mai 2015 trois individus.

Ces derniers s’adonnaient à une activité illicite qui consiste à conditionner dans des pots du vinaigre contrefait dans des cartons qui seront par la suite livrés sur le marché.

Sur les lieux, soixante dix huit (78) cartons de cette production illicite ont été saisis dont seize (16) cartons de dix huit (18) bidons et soixante deux (62) cartons de vingt quatre (24) bidons.

Également, du matériel servant à la réalisation de leurs activités (pinces, étiquettes antidate, cachet dateur, encreur, bouteille de gaz etc.).

Interrogés sur les faits, les présumés contrebandiers déclarent être au service d’un certain SAWADOGO Soumaila, actuellement en cavale.

En outre, ils ont affirmés que c’est ce dernier « qui concocterait secrètement ces recettes à la suite du mélange de plusieurs composants tels que l’acide acétique, l’eau, le sel, la soude caustique et du colorant » a déclaré KAMBOU Sansan Brimbloté , chef de la cellule stupéfiants et mœurs de la section de recherche de la 3 ème région de la gendarmerie de Ouagadougou.

Les trois malfrats ont été conduits au parquet pour suite à donner.

Benié APPIA (Stagiaire)

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Le CSC lève la suspension des émissions d’expression directe

Il est procédé, pour compter du 30 mai 2015, à la levée de la mesure de suspension des émissions d’expression directe

Le conseil prend acte de ce que, antérieurement à la présente décision, certains promoteurs de ces émissions ont décidé unilatéralement, contrairement à l’esprit de la charte qui était en élaboration, de reprendre lesdites émissions.

Prenant l’opinion publique à témoin, toute dérive constatée dans la conduite de ces émissions sera sanctionnée conformément à la loi et aux dispositions des textes réglementaires.

Le Conseil Supérieur de la Communication, soucieux de protéger le citoyen contre les dérives résultant de l’exercice de la liberté de presse et d’opinion, invite les promoteurs de médias audiovisuels à prendre les dispositions nécessaires pour se conformer aux nouvelles propositions.

La Direction de la Communication et des Relations publiques Dans le communiqué suivant, le Conseil supérieur de la communication annonce la levée de la suspension des émissions interactives.


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Afrique subsaharienne : hausse des financements de Proparco en 2014

Proparco a financé un prêt d’environ 18 millions d’euros à Econet Wireless, au Zimbabwe. © AFPEn 2014, les financements du groupe Proparco ont atteint 546 millions d’euros pour l’Afrique subsaharienne, soit 50% de l’ensemble des engagements réalisés par le groupe.


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Produits laitiers : le groupe Bel rachète le marocain Safilait

Le groupe Bel était déjà leader sur le marché du fromage au Maroc, avec ses produits phare comme La vache qui rit. © Alban Biaussat/CollateralLe français Bel, déjà présent au Maroc, acquiert 70% du capital de Safilait, spécialiste marocain du lait et des produits frais. 


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Le chinois Citic Construction et la SFI lancent une plateforme d’investissement dédiée au ...

 La nouvelle plateforme d'investissement devrait permettre de créer 30 000 maisons d’ici cinq ans. © Vincent Fournier / J.ACette nouvelle structure, créée par Citic Construction et la SFI, sera créditée de 300 millions de dollars et destinée à “développer des logements abordables et de bonne qualité” en Afrique subsaharienne.


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Fasofoot 2014-2015: Samedi 30 mai jour de sacre du RCB ?

La 30ème et dernière journée du championnat national de football de première division se dispute ce samedi 30 mai 2015. Le Racing Club de Bobo-Dioulasso (RCB) pourrait remporter son 4ème titre en cas de victoire à domicile contre le Rail Club du Kadiogo (RCK).

Il ne faut plus qu'un point au RCB pour être champion du Burkina

Il ne faut plus qu’un point au RCB pour être champion du Burkina

18 ans après, le Racing Club de Bobo-Dioulasso (RCB) pourrait ramener le titre de champion du Burkina dans la ville de Sya. Leader à l’issue de la 29ème journée, le RCB a seulement besoin d’un match nul lors de la dernière journée contre le Rail Club du Kadiogo (RCK) ce samedi 30 mai 2015 sur le terrain d’entraînement de l’Association Sportive des Fonctionnaires de Bobo-Dioulasso (ASBF) (sauf changement de terrain à la dernière minute).

Oscar Barro qui fait partie de la génération de Mamadou Zongo vainqueur du titre national en 1997  peut espérer le gagner  en tant qu’entraîneur. Le secret de cette formation réside dans son organisation. L’équipe est montée en puissance depuis trois ans en remportant d’abord la Coupe du Faso 2014 contre l’Etoile Filante de Ouagadougou (EFO). 

L’Etoile Filante de Ouagadougou (EFO) n’a plus son destin en main. Le champion sortant doit compter sur une défaite du leader et s’imposer à Pô contre le Majestic Sporting Club.

Plus d’enjeu donc dans le fasofoot à part la course au titre puisqu’au bas du tableau, le Canon du Sud qui affronte l’Association Sportive des Fonctionnaires de Bobo-Dioulasso (ASFB) est relégué en deuxième division tandis  que Bobo Sport, également en D2, est opposé à l’AS SONABEL.

Le programme complet de la 30ème journée

Sangoulé L. : ASFB ‪#‎ CANON DU SUD

Municipal Ouaga : ASFAY # USO

ASFA Y : SANTOS FC # KOZAF

Municipal Dédougou : BANKUY SPORT # USFA

Municipal Banfora USCO # BPS

Municipal : Pô MAJESTIC # EFO

Terrain USFA : AS SONABEL # BOBO SPORTS

Terrain ASFB : RCB # RCK

Classement à l’issue de la 29ème journée

1er RCB 57pts+25

2ème EFO 54pts+24

3ème USFA 53pts+24

4ème AS SONABEL 50pts+14

5ème RCK 48pts+10

6ème USO 45pts+7

7ème KOZAF 37pts-1

8ème ASFA Y 37pts-2

9ème MAJESTIC 34pts-7

10ème ASFB 32pts-11

11ème SANTOS FC 32pts-13

12ème BPS 31pts-13

13ème USCO 30pts-11

14ème Bankuy Sport 30pts-15

15ème Bobo Sport 26pts-11

16ème Canon du Sud


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Le CDP réitère au Premier ministre son souhait de relire le code électoral

Le nouveau bureau politique du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a été reçu en audience ce vendredi 29 mai 2015, par le Premier ministre de la transition Isaac Zida. Après près d’une heure d’entretien, Eddie Komboïgo a déclaré que le CDP souhaite la relecture du nouveau code électoral voté le 7 avril dernier au Conseil national de transition (CNT).

C’est une délégation d’environ 25 personnes qui a été reçue par le Premier ministre Isaac Zida ce vendredi dans les locaux de la primature. Au menu des échanges, Eddie Komboïgo affirme que « cette visite vient après la tenue de notre  congrès ordinaire. Nous avons  aussi parlé du nouveau code électoral et de la journée d’hommage aux martyrs ».

Notamment sur la question du nouveau code électoral, voté par le CNT,  le nouveau président de l’ex parti au pouvoir a déclaré que la question de l’inclusion a été aussi évoquée. « Nous avons demandé au Premier ministre, son engagement par rapport à la charte. Que cette partie d’engagement  de la charte que nous avons signée avec les autres parties soit respectée scrupuleusement. Afin que ce code électoral soit relu ».

Le premier ministre, Isaac Zida, pour sa part, dit attendre la suite du recours déposé par le CDP à la Cour de la CEDAO. «  Le Premier ministre a dit qu’il est au courant que nous avons déposé un recours au niveau de la CEDAO et dit attendre les résultats de ce recours », a indiqué Eddie Komboïgo, qui souhaite par ailleurs que le dialogue prévale pour qu’une « solution idoine » soit trouvée sur cette question.

Bienvenue APIOU

Burkina24


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Société civile et politique : Le SPONG pour un rééquilibrage des pouvoirs après la transition

Le Secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG) tient sa 40e assemblée générale ce 29 mai 2015 à Ouagadougou. Faire le bilan de l’année écoulée et dégager les perspectives pour les mois à venir sont au menu de cette session. A l’ouverture, le Président du Conseil d’administration (PCA), Yongo Nignan a souhaité qu’après la transition, les organisations de la société civile renouent avec leur rôle originel.

Le SPONG organise sa 40e assemblée générale, marquant également son 40e  anniversaire. A l’ouverture, Yongo Nignan, le PCA, a d’abord abordé l’actualité nationale, marquée notamment par l’insurrection populaire et la mise en route de la transition. Il a souligné le rôle « historique » joué par les organisations de la société civile dans la défense de l’Etat de droit et de la démocratie.

Cependant, il a noté que cette situation a créé « un précédent de confusion dans le rôle des acteurs à travers la consécration des acteurs de la société civile au gouvernement et au  Conseil national de transition ». Il a souhaité que les « organisations de la société civile saurons raison garder après la période de la transition afin que l’équilibre des pouvoirs soit respecté et préservé ».

Yongo Nignan (g.) PCA du SPONG, a souhaité que les organisations de la société civile reviennent à leur rôle premier après la transition

Yongo Nignan (g.) PCA du SPONG, a souhaité que les organisations de la société civile reviennent à leur rôle premier après la transition

C’est pourquoi il a souhaité qu’au cours de cette assemblée générale, le comité d’éthique du SPONG soit réinstallé afin de « revisiter notre code d’éthique ».

En attendant, Yongo Nignan a rappelé que de nombreuses actions ont été posées durant l’année écoulée. Il a énuméré, entre autres, le retrait de la loi révisée sur la liberté d’association, l’élection du SPONG à la tête de l’association Faso Baara et l’ouverture de guichets pour la société civile au niveau du PNGT 2 phase 3 en appui aux communes.

Nadine Tamboura, Directrice de la promotion et du suivi du partenariat avec les ONG, a félicité les efforts fournis jusqu’à présent par le SPONG en matière d’eau et d’assainissement, de gestion durable des terres, d’assurance maladie universelle et la bonne collaboration avec l’Etat burkinabè. Elle a néanmoins souligné quelques difficultés à résoudre. Il s’agit notamment du dépôt du rapport du programme d’activités auquel se sont soumises à ce jour  59 membres du SPONG sur 147. Nadine Tamboura les a appelés à  respecter la « disposition relative à la reddition des comptes ».

Cette assemblée donnera aussi lieu à réflexion sur les ambitions pour les années à venir. Réflexion qui sera menée avec les quinze nouveaux membres qu’accueilleront le SPONG.

Abdou ZOURE

Burkina24


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La Bourse d'Addis-Abeba en pleine mutation

En gilet vert, les vendeurs, en gris, les acheteurs, devant le tableau d'affichage des transactions de l'Ethiopia Commodity Echange. © Grégoire PourtierMaïs, blé, café... L'Ethiopia Commodity Exchange régule les prix des produits nationaux. Avec des résultats en constants progrès, et pour le plus grand bénéfice des petits producteurs.


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Gestion du pouvoir d’Etat au Bénin : Houngbédji virtuel président intérimaire

Me Adrien Houngbédji en vertu de la Constitution du 11 décembre 1990 est un virtuel Président de la République depuis le 26 avril 2015. Loin des circonstances qui le consacrent Président de la République, il reste pour le moment contrôleur de son challenger de 2011.

Ironie du sort, Me Adrien Houngbédji est désormais le Président de l’Assemblée Nationale. Tout ce qui l’empêche d’exercer le pouvoir suprême de l’Etat ne serait-ce que pour 40 jours, c’est que les conditions ne soient réunies pour appliquer l’article 50 de la Constitution. Cette dernière dispose que «  -En cas de vacance de la Présidence de la République par décès, démission ou empêchement définitif, l’Assemblée Nationale se réunit pour statuer sur le cas à la majorité absolue de ses membres. Le Président de l’Assemblée Nationale saisit la Cour Constitutionnelle qui constate et déclare la vacance de la Présidence de la République. Les fonctions de Président de la République, à l’exception de celles mentionnées aux articles 54 alinéa 3, 58, 60, 101 et 154 sont provisoirement exercées par le Président de l’Assemblée Nationale. L’élection du nouveau Président de la République a lieu trente jours au moins et quarante jours au plus après la déclaration du caractère définitif de la vacance. En cas de mise en accusation du Président de la République devant la Haute Cour de Justice, son intérim est assuré par le Président de la Cour Constitutionnelle qui exerce toutes les fonctions de Président de la République à l’exception de celles mentionnées aux articles 54 alinéa 3, 58, 60, 101 et 154. En cas d’absence du territoire, de maladie et de congé du président de la République, son intérim est assuré par un membre du Gouvernement qu’il aura désigné et dans la limite des pouvoirs qu’il lui aura délégués. » On constate tout simplement que virtuellement le Président Adrien Houngbédji est potentiellement Président de la République en vertu de la loi. Mais en attendant la réunion des conditions d’exercice de la fonction présidentielle, le Président du Parlement, Me Adrien Houngbédji a aujourd’hui la capacité d’interpeller M. Boni Yayi sur comment il gère le pouvoir depuis 2011. Le sort fait donc aujourd’hui du challenger de 2011, le contrôleur de la gestion de Boni Yayi. Et à ce titre, à moins qu’il n’y ait pas de cas de malversations, ce qui n’est pas évident, Me Adrien Houngbédji peut demander des comptes à Boni Yayi et il est tenu de lui répondre. Aujourd’hui aussi Me Houngbédji a en main les moyens d’interpellation de Boni Yayi devant la haute Cour de justice en cas de situation favorable à la mise en œuvre de cette disposition. Dès lors, Boni Yayi qui a pris le pouvoir à Me Adrien Houngbédji suite à la Proclamation des résultats par Me Robert Dossou et son équipe est aujourd’hui en train de finir pendant que son adversaire s’installe dans le fauteuil parlementaire. Il faut alors prier pour que le parlement ne se décide pas de réclamer des comptes au sujet des casseroles ou des dossiers qui impliquent le Chef de l’Etat.

Junior Fatongninougbo


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Supposé renvoi de conseillers spéciaux, techniques et chargés de missions : Boni Yayi se joue des Béninois

Le Chef de l’Etat a-t-il effectivement mis fin aux fonctions de certains de ses collaborateurs ? La question préoccupe les Béninois. Pour ce que les uns et les autres ont vu ces derniers jours, la décision du 21 mai 2015 n’est apparemment pas encore entrée en vigueur.

La décision prise par le conseil des ministres du 21 mai 2015 a été un chou gras pour beaucoup de tabloïdes. Par cette décision le Chef de l’Etat, Dr Boni Yayi a mis fin aux fonctions de ses conseillers spéciaux, de ses conseillers techniques et de ses chargés de mission à l’exception des Conseillers Techniques du Conseil Présidentiel de l’Investissement, des Conseillers Techniques Juridiques du Président de la République près le Secrétariat Général du Gouvernement, des Conseillers Techniques de l’Agence Béninoise des Grands Travaux et des Conseillers à la Sécurité du Président de la République…Cette décision applaudie par beaucoup de Béninois se révèle aujourd’hui à l’épreuve des faits comme du vrai pipo.

Au Palais de la Marina, plusieurs collaborateurs du Chef de l’Etat visés par cette décision du conseil des ministres du 21 mai 2015 continuent de vaquer à leurs occupations comme si de rien n’était. Certains d’entre eux ont même participé le mercredi 27 mai 2015 aux audiences accordées par le Président Boni Yayi à des personnalités en visite au Bénin. C’est le cas de Mme Mariam Aladji Boni Diallo, conseillère technique du Chef de l’Etat aux affaires diplomatiques. C’est aussi le cas de M. Dognon, Conseiller spécial du Président de la République chargé d’auditer les sociétés et offices d’Etat. Ce dernier est d’ailleurs allé faire au Président Boni Yayi de qui il a reçu d’autres instructions (celle d’auditer par exemple la mission confiée aux délégués du contrôle financier du ministère de l’économie et des finances en poste dans les différents ministères et autres structures déconcentrées de l’Etat), le point de la mission qui lui a été confiée relativement au recrutement d’un cabinet d’audit international pour vérifier les faits reprochés à la gestion du Ppae II financé à concurrence de quatre millions d’euros par les Pays-Bas. Aussi curieux que cela puisse paraître, certains de ces conseillers pourtant limogés continuent d’utiliser des attributs de l’Etat (véhicules immatriculés plaque bleue par exemple).

Cette situation amène naturellement certains compatriotes à se demander si le Chef de l’Etat est vraiment sincère en disant qu’il a mis fin aux fonctions de ceux-là même qui ont été des années durant ses laudateurs, ses courtisans mieux que des conseillers techniques au vrai sens du terme. Dans cette comédie apparemment mal pensée, tout se passe d’ailleurs comme si le Président Boni Yayi prend les Béninois pour des moutons. « Yayi n’a renvoyé personne. C’est plutôt ceux qu’il pense avoir renvoyé qui ont marre de lui, marre de ses frasques, marre de sa gouvernance. Autrement, ces derniers ne se comporteraient pas comme ils le font en ce moment en le narguant presque », estime un observateur.

« Si le Chef de l’Etat a vraiment mis fin aux fonctions de ses collaborateurs dont il parle, qu’il ait alors le courage de publier leurs noms pour que la société civile s’occupe d’eux en les obligeant à restituer les biens de l’Etat, notamment les véhicules de fonction qu’ils détiennent encore », propose un autre.

Cela ne doit pas en tout cas étonner. Le temps où ne doit pas douter de la parole du Chef de l’Etat n’a pas existé sous le régime du changement. Le Président Boni Yayi a été l’homme des rendez-vous manqués. Ce n’est pas en neuf mois qu’il pourra en tout cas se rattraper.

Affissou Anonrin


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Symposium sur le dialogue interreligieux et interculturel : Nicéphore Soglo prône le retour à nos origines (EdemKodjo demande la création d’un observatoire des religions)

L’ancien président du Bénin, Nicéphore Dieudonné Soglo, et l’ancien président du Nigéria, OlusegunObasandjo ont été les vedettes mercredi dernier, du deuxième jour du symposium sur le dialogue interreligieux et interculturel. Ancien secrétaire général de l’Oua, le Togolais EdemKodjo a aussi présenté une communication.

Le président Nicéphore Soglo resté égal à lui-même, a lancé dans son allocution un appel à l’éveil de la conscience de l’homme africain. Selon le président maire, la culture est la mère des sciences, où des connaissances. Il confie qu’en sa qualité de responsable politique quand il était aux affaires, une idée le tenaillait. Comment faire œuvre de reconnaissance de nos valeurs ancestrales et traditionnelles. C’est ainsi qu’est née l’idée de  l’organisation annuelle d’un festival des religions traditionnelles avec « Ouidah 92 » fondement du spiritualisme africain. Il était temps après la traite négrière et la colonisation, de revendiquer notre personnalité et notre négritude. D’où selon lui, l’instauration d’un cadre légal de la célébration tous les 10 janvier de la fête annuelle de la fête des religions traditionnelles consacrée par la loi fondamentale béninoise qui proclame le caractère laïc de l’Etat. Ce qui signifie que l’Etat béninois ne privilégie aucune religion par rapport à d’autre. D’où l’existence de la tolérance et la culture de la paix et du dialogue. Il souligne à cet effet que la religion traditionnelle est pratiquée par une bonne frange des populations. Sa démarche est motivée simplement par la reconnaissance de nos valeurs traditionnelles et un devoir de mémoire. Les autres peuples s’appuient sur leur religion comme instrument de culture et de développement. Pourquoi ne pas en faire de même s’interrogeait-il ? Il ajoutera que le climat relativement apaisé au Bénin est dû en grande partie à l’ouverture d’esprit des religions traditionnelles.

 Observatoire des religions qui scrute l’horizon

 EdemKodjo président de Pax Africana, ancien Premier ministre du Togo, et membre du panel des sages de l’Union africaine dans son adresse, à l’auditoire  a d’abord défini la religion qui selon lui est l’ensemble des doctrines et des pratiques qui constitue le rapport de l’homme avec  la puissance divine. Pour EdemKodjo, la réduction du chômage des jeunes et surtout leur donner les moyens de créer leur propre emploi, c’est ouvrir les portes d’avenir et forger les voies de l’espoir. Faces à l’extrémisme, le dialogue selon l’ancien Premier ministre Togolais le seul recours dans un monde que déserte la spiritualité. Tout en respectant les croyances de chacun, et protéger l’humanité des dérives sectaires, il propose la création d’un observatoire des religions. Un organisme de veille entre les religions qui scrute l’horizon et détecte les signes avant–coureurs, de toutes les extravagances, et les excentricités. Un observatoire qui nourrirait le dialogue critique des religions.

Collaboration extérieure

 


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