samedi 31 octobre 2015

Doing Business 2016 : Le Sénégal vise le Top 100

Le Sénégal qui a gagné 3 points dans le classement Doing Business 2016 de la Banque mondiale, se positionne désormais parmi les meilleurs pays réformateurs et ambitionne d’intégrer les 100 pays les mieux classés de ce rapport.

La publication du rapport Doing Business 2016 révèle que le Sénégal y gagne 3 places, passant de la 156e à la 153e* position sur 189 économies. Mieux, le pays fait partie des « 10 économies ayant le plus amélioré le climat des affaires, soit des économies ayant mis en place au moins 3 réformes et par conséquent ayant augmenté leur classement mondial », écrit la Banque mondiale, plaçant le Sénégal aux côtés de l’Ouganda, du Kenya, de la Mauritanie et du Bénin en Afrique.

Réformes

Pour les autorités sénégalaises, ces performances sont dues à sept réformes, parmi lesquelles : la facilitation de la création d’entreprise grâce à une réduction du capital minimum requis ; la mise en place d’un guichet unique pour le raccordement des PME à l’électricité ; l’allègement des charges de transfert de propriété via la réduction de moitié des droits d’enregistrement passés de 10 % à 5 % ; l’adoption d’un décret sur la médiation et la conciliation pour promouvoir les organes et instruments de jugements alternatifs en matière d’exécution des contrats.

« Nous considérons ce classement comme un encouragement à rester sur la bonne voie tracée par le Plan Sénégal émergent (PSE), en matière d’amélioration de l’environnement des affaires », s’est félicité Amadou Ba.

Le ministre sénégalais de l’Économie et des Finances Amadou Ba qui a accueilli, au bureau de la Banque mondiale à Dakar, cette publication du rapport Doing Business 2016 a profité de l’occasion pour détailler les réformes sur lesquelles planche le gouvernement auquel il appartient : le développement des télé-services, la réduction des tarifs des notaires, les plateformes autonomisées…

Cette nouvelle met fin à la polémique de 2013, lorsque le rang du Sénégal – 178e sur 189 économies (en recul de deux places)- avait provoqué le courroux et la déception des autorités sénégalaises.

Les autorités du pays espèrent désormais placer le Sénégal dans le top 100 du classement Doing Business.

La Côte d’Ivoire quant à elle vient de gagner cinq points sur le classement Doing Business de l’édition 2016 de la Banque mondiale. L’ambition du Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan est de voir la Côte d’Ivoire figurer parmi les 50 premières économies mondiales en 2016, alors qu’il y a trois ans, le pays occupait le bas du tableau.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source: Jeune Afrique/Abidjan.net


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Les familles des martyrs mettent en garde le futur Président du Faso

Les familles des martyrs de l’insurrection et du putsch du 16 septembre attendent justice. Elles attendent aussi que la mort de leurs proches ne soit pas vaine. Quel sera le bon hommage ? Nébon Bamouni l’a expliqué lors de son intervention au nom de ces familles à la cérémonie d’hommage aux martyrs.

Le « Burkina nouveau » selon les martyrs

Burkina24

Si la préoccupation la plus urgente des proches des martyrs reste la justice, ils ne pensent pas moins à la « récompense » de leur sacrifice. A entendre Nébon Bamouni, celle-ci doit être l’ancrage d’un « Burkina nouveau » fait d’équité, de liberté et de démocratie.

Ce Burkina incombant surtout aux futurs dirigeants du pays, le représentant des familles des martyrs à la Journée d’hommage s’est donc adressé aux candidats à la présidentielle, dont nombreux était d’ailleurs présents ce samedi 31 octobre 2015 à place mémorial aux héros nationaux.

Nébon Bamouni a prié pour que Dieu donne au Burkina un président et des députés « qui auront l’amabilité et l’humilité de reconnaître que « quand vous possédez le pouvoir, il faut faire en sorte qu’il ne finit pas par vous posséder et la meilleure voie d’y parvenir, c’est d’écouter la voix du peuple car la voix du peuple est la voix de Dieu ».

Chèques impayés. Mais il a été plus pragmatique quant à la question de la gouvernance économique, évoquant les résultats de l’enquête parlementaire qui a révélé que des chèques de plusieurs milliards de F CFA ne sont pas encore payés au Trésor public.

« Ce type d’assassinat sournois qui annihile tout effort de développement doit être puni, tranche-t-il. Le président qui sera élu à la fin de la transition doit s’y atteler avec force et conviction afin de récupérer cet argent pour créer des emplois au profit des jeunes et des infrastructures de développement durable, sinon, s’il ne le fait pas, ce sera pire qu’avant et les jeunes n’attendront même pas midi pour le pousser hors de Kossyam.

Le bon hommage aux martyrs sera d’instaurer une gouvernance de distribution équitable des fruits de la croissance et faire en sorte que les marchés publics profitent à tout le monde, du petit commerçant au grand opérateur économique. (….) ».

Partager. Bamouni s’est également adressé aux détenteurs de grosses fortunes, leur suggérant de veiller à les partager.

«A vous qui possédez des biens financiers et matériels, à vous qui avez de l’argent, le pouvoir économique, gardez-vous de penser que tout ce que vous possédez vous appartient et de vivre selon cette pensée. Partagez avec les autres, faites circuler l’argent et vous en recevrez plus en retour », dit-il.

Taxe militaire. Saluant enfin le rôle joué par l’armée dans le dénouement de la crise de septembre 2015, il a émis l’idée d’une taxe pour prendre en charge « la formation initiale et continue des forces de défense et de sécurité et leur équipement». Pourquoi ? « Un militaire sans formation civique et patriotique est un criminel en puissance, nous a instruit le capitaine » Thomas Sankara, dit-il.

Abdou ZOURE

Burkina24


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Tour du Faso 2015 : Le Maroc arrache la 2ème étape

Le Marocain Mohmaed Er-Rafai a remporté la deuxième étape du Tour du Faso 2015 courue entre Yako et Ziniaré sur une distance de 148 km. Il s’est imposé en réalisant un temps de 3heures 36minutes et 31 secondes. Son compatriote Mouhssine Lahsaini, arrivé deuxième, prend le maillot jaune.

L’Erythréen Yemane Merhawi Bereket n’aura porté le maillot jaune du tour du Faso que pendant une journée. Victime d’une panne lors de la deuxième étape courue le samedi 31 octobre en Yako et Ziniaré, il a perdu le maillot de leader au profit du Marocain Mouhssine Lahsaini.

Ce dernier est donc le nouveau leader au classement général en se classant deuxième lors de cette deuxième étape. Cependant, c’est son compatriote Mohamed Er-Rafai qui s’impose lors de cette étape en réalisant un temps de 3’36’’31’’’ soit une vitesse moyenne de 41,013 km/h.

Le meilleur burkinabè Mathias Sorgho est arrivé en troisième position avec deux secondes de retard devant son compatriote Harouna Ilboudo. Ce sont les deux meilleurs coureurs burkinabè au classement général. Mathias Sorgho est à 1’’34 du leader contre 1’’42 pour Harouna Ilboudo. Le Togolais Yacouba Togola est 6ème alors que l’Ivoirien Abou Sanogo occupe la 7ème position lors de cette 2ème étape.

La 3ème étape se tient ce dimanche 1er novembre sur l’axe Kombissiri-Kaya. Les coureurs doivent parcourir 142 km.

Boukari OUEDRAOGO

Burkina24


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Burkina : Première journée d’hommage aux martyrs

Les 42 martyrs de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et de la résistance populaire contre le putsch du 16 septembre 2015 ont été élevés ce 31 octobre 2015 au rang de Chevaliers de l’ordre national du mérite à titre posthume, à l’occasion de la première cérémonie d’hommage aux martyrs. Une stèle a été inaugurée en leur mémoire.

Le cérémonial a été le même que le 30 mai 2015 Place Mémorial aux héros nationaux à Ouagadougou. Sauf que 14 autres martyrs ont été ajoutés aux 28 autres de l’insurrection populaire. Ils ont été appelés individuellement par le Premier ministre Isaac Zida, suivi de la mention  « mort pour la patrie ».

Chevaliers. Les 14 martyrs ont été ensuite élevés au rang de Chevaliers de l’ordre national du mérite à titre posthume par le Président du Faso Michel Kafando, suivi de la sonnerie aux morts. La stèle, dont la première pierre a été posée le 30 mai, a été inaugurée. Les noms des martyrs seront gravés sur le granit qui provient de Laongo.

Les martyrs ont été faits chevaliers de l'ordre du mérite national à titre posthume © Burkina24

Les martyrs ont été faits chevaliers de l’ordre du mérite national à titre posthume © Burkina24

« Martyrs de l’insurrection et de la résistance populaires, nous sommes fiers de vous ! », a déclaré Michel Kafando, rassurant que la jeunesse burkinabè est désormais la garante de la liberté au Burkina. « N’ayons crainte, la jeunesse du Burkina a pris en main son destin et le martyre de ceux qui sont tombés est un témoignage éloquent dont s’inspireront pour toujours les générations » futures, a-t-il affirmé.

Le Chef de l’Etat s’est également adressé aux blessés. « Blessés de l’insurrection et de la résistance populaires, tranquillisez-vous. Nous ne saurions vous oublier », dit-il. Une assurance qui répond à la plainte de Dramane Ouédraogo, le Président de l’Association des blessés de l’insurrection et du putsch.

Les blessés… blessés. Au parloir, ce dernier a en effet tenu un discours accusateur et plein de reproches au gouvernement et au Conseil national de la transition sur le sort qui a été réservé aux blessés depuis leur accession au pouvoir.

Le représentant des blessés a fait des reproches au gouvernement et au CNT © Burkina24

Le représentant des blessés a fait des reproches au gouvernement et au CNT © Burkina24

« Oubliés, abandonnés, négligés, nous sommes tristes. Nous sommes frustrés, nous sommes déçus ! », a-t-il déclaré. « Les blessés attendent une action concrète de vous, continue-t-il. Pendant longtemps, vous avez fait des promesses solennelles qui n’ont jamais été suivies d’action. Les autorités de la transition ont abandonné volontairement les victimes (…) à leur triste sort (…). Ceux qui se sont appropriés les résultats de leur lutte les ont mis à l’écart ».

Il a terminé sa complainte par une question aux autorités de la transition : « Pensez-vous finir la transition avec le goût de l’inachevé et le remords de la trahison, celle à l’endroit de ceux qui ont versé leur sang pour que vous accédiez à vos fonctions respectives et pour vous protéger des balles assassines du RSP ? ».

Une question à laquelle le Chef de l’Etat a répondu par un engagement : « Je voudrais rassurer le représentant de l’association des blessés que certes, ce que nous avons fait peut sembler insuffisant, mais je prends l’engagement au nom de la transition qu’elle ne s’en n’ira pas sans consentir un effort supplémentaire en faveur des blessés ».

Michel Kafando, Chef de l'Etat, lors de son discours © Burkina24

Michel Kafando, Chef de l’Etat, lors de son discours © Burkina24

Justice. Cela dit, le représentant des parents des martyrs, Babou Nébon Bamouni, a souhaité que justice leur soit rendue. Michel Kafando a expliqué que l’exécutif a pris toutes les dispositions, mais il a attiré l’attention sur les exigences de la machine judiciaire.

Pour le reste, Michel Kafando a réitéré la volonté du gouvernement d’immortaliser le devoir de mémoire à travers l’institution du 31 octobre comme Journée nationale des martyrs. « Elle sera commémorée chaque année en souvenir des batailles menées et des victoires remportées par le peuple burkinabè, dit-il. Elle symbolisera notre refus de la soumission et de la servitude, elle sera à jamais le référentiel et le déterminant de cette partie de notre histoire ».

Abdou ZOURE

Burkina24


La cérémonie en images

Les martyrs du putsch du 16 septembre 2015 La reconnaissance de la nation gravée sur la stèle Les deux points de la victoire levés vers le ciel burkinabè Le nom des martyrs sera gravé sur le granit de la stèle La signification de la stèle expliquée Les martyrs ont été faits chevaliers de l'ordre du mérite national à titre posthume © Burkina24 Le Chef de l'Etat procédant à la décoration Michel Kafando, Chef de l'Etat, lors de son discours © Burkina24 Sana Bob lors de l'intermède musical Ces artistes musiciens chantent "le Faso d'abord" Le Premier ministre Isaac Zida procédant à l'appellation du nom des martyrs La tribune officielle
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Marché de moustiquaires imprégnées : Malamine Ouédraogo risque 20 ans de prison

Malamine Ouédraogo, directeur général de Liz-Telecom-Azimmo, entreprise appartenant à la femme d’affaires burkinabè Alizèta Ouédraogo dit Gando, a été inculpé pour escroquerie par la justice américaine, selon l’AFP, repris par plusieurs médias. Cette affaire porte sur 12 millions de dollars dans un marché de moustiquaires imprégnées.

Malamine  Ouédraogo est accusé d’avoir détourné 12 millions de dollars  en fournissant des moustiquaires défectueuses bon marché au Burkina Faso.  Mais il n’a pas été interpellé. Il risque jusqu’à 20 ans de prison s’il devait l’être.

Le fonds Global Fund, financé en partie par l’agence d’aide américaine USAID, lui aurait versé des millions de dollars pour qu’il achète et distribue plus de deux millions de moustiquaires certifiées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans le cadre d’une campagne de lutte contre le paludisme,  au Burkina, selon l’AFP.

Les moustiquaires devaient être traitées avec de l’insecticide avant d’être distribuées, selon le procureur Preet Bharara. Mais au lieu de se fournir auprès du fabricant thaïlandais recommandé par l’OMS, l’homme a trouvé des moustiquaires bien moins chères chez un vendeur chinois. Il a ainsi détourné plus de 12 millions de dollars, estime le procureur.

Ces modèles, qui n’étaient recouverts que de très peu d’insecticide, voire pas du tout, avaient été emballés pour laisser croire qu’ils venaient de Thaïlande.  Les moustiquaires non traitées n’éloignent pas les moustiques.

Pour rappel, en 2012, une commission d’enquête parlementaire avait auditionné Malamine Ouédraogo sur la mauvaise exécution d’un marché de fourniture de moustiquaires, notamment un retard dans les délais de livraison (62 jours) et des plaintes formulées par les utilisateurs de ces moustiquaires (grattage, étouffement…).

Malamine Ouédraogo avait à l’époque rétorqué qu’il n’avait pas été totalement payé par l’Etat et, en ce qui concerne la qualité des moustiquaires, il avait affirmé qu’elles avaient été homologuées par l’OMS. Le marché portait sur 5 milliards de F CFA.

Burkina24


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AN I de l’insurrection : Le CDP « s’incline sur la mémoire » des martyrs

Ceci est une déclaration du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) à l’occasion de l’AN 1 de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.

En ces instants où l’ensemble du peuple burkinabè rend hommage aux martyrs des 30 et 31 octobre 2014 et des victimes du coup de force du 16 septembre 2015, le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), s’incline en la mémoire de ses filles et fils tombés pour l’expression de leur volonté à plus de démocratie, de justice et de progrès.

Notre histoire commune a connu une accélération qui dépasse l’entendement humain et se fonde sur notre quête quotidienne pour un meilleur avenir de notre nation commune. Cette commémoration aux martyrs nous permet tous d’avoir pour notre peuple plus de compassion plus de solidarité, plus d’entraide pour un peuple qui doit plus que jamais œuvrer pour son unité, dans la paix et la justice. Ainsi, nous réitérons notre compassion profonde aux parents, amis et connaissances des familles endeuillées et nos vœux de prompte guérison aux blessés et aux personnes ayant subi un quelconque préjudice.

Notre conviction profonde demeure en notre idéal d’œuvrer à construire un Burkina de paix, où la justice est la chose la mieux partagée. Aussi, nous espérons fermement que ces évènements douloureux et mémorables ne soient pas vains et qu’ils inspirent le peuple burkinabè dans son ensemble à plus de tolérance, de pardon et à poursuivre la construction d’un Burkina de paix, de dialogue inclusif, de justice où la haine et la violence n’ont plus le droit d’être cité.

Le CDP, parti social-démocrate et républicain réitère toutes ses condoléances et sa compassion à la nation entière et s’engage fermement devant le peuple burkinabè à demeurer un parti qui cultive la fraternité, la solidarité, la cohésion et le progrès du peuple burkinabè.

A toute ces victimes, qu’elles reposent en paix dans la terre libre du Burkina et que la nation toute entière puisse se souvenir, afin que notre peuple ne puisse revivre de tels évènements.

Démocratie – Progrès – Justice

Fait à Ouagadougou, le 30 octobre 2015

Le 1er vice-président

Achille Marie Joseph TAPSOBA


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Taux élevé de goitre et d’anémie : Halte à l’importation de sel non-iodé au Burkina !

Le Club des journalistes et communicateurs en nutrition et sécurité alimentaire (CJCN/SA) a organisé du 28 au 30 octobre 2015 dans le Sahel, une caravane de presse financée par l’UNICEF (United Nations International Children’s Emergency Fund) et conduite par la Direction de la Nutrition dans le cadre de la mise en œuvre de « la stratégie de l’iodation universelle du sel ». Une rencontre d’information et de sensibilisation avec les acteurs clés notamment les importateurs et grossistes de sel et des visites de terrain à Gorom-Gorom et à Dori ont marqué les temps forts de cette caravane.

La notion de qualité, toujours, préoccupe peu les consommateurs burkinabè. Et cela est dû surtout à la faiblesse de leur pouvoir d’achat, à l’ignorance, à l’analphabétisme.

Les dernières statistiques ont prouvé que seulement 23% des ménages consomment du sel adéquatement iodé au Burkina. Le pays n’est pas producteur de sel. Un décret ministériel précise néanmoins que tout sel importé doit être iodé.

En effet, des carences en iode peuvent être à l’origine de diverses anomalies en l’occurrence le goitre, l’anémie, le faible poids de l’enfant à la naissance, la prématurité, un retard mental, le crétinisme, la stérilité, des avortements spontanés chez les femmes enceintes, etc.

Une détaillante de sel à Gorom-Gorom.

Une détaillante de sel à Gorom-Gorom.

L’iode est une composante alimentaire de nature minérale indispensable notamment à la croissance de l’enfant, au développement des muscles et au bon fonctionnement du système nerveux.

Selon le directeur régional de la santé du Sahel, Dr Dénis Yelbéogo, les avantages du sel iodé destiné à l’alimentation humaine, animale et industrielle, semblent « méconnus » par les populations. D’autres, comparant les prix, préfèrent importer, vendre et ou consommer du sel non-iodé tout en ignorant les « conséquences dramatiques ».

Bien que le taux de carences en iode soit en baisse de plus de 20% au Burkina et que dans le Sahel, le taux d’iodation du sel soit passé de 0 à environ 60% en 2015, les acteurs du domaine pensent qu’il faut toujours continuer la sensibilisation.

Le ministère de la santé a pour sa part adopté de nombreuses stratégies dans ce sens, allant de la vérification de l’emballage du sel, du contrôle de sa qualité, du stockage jusqu’à sa mise sur le marché destiné au consommateur final. Signalons également que le sel importé au Burkina provient principalement du Sénégal, du Ghana et du Togo.

La stratégie de l’iodation universelle du sel à l’œuvre…

Ce jeudi 29 octobre, à la Direction régionale de l’économie du Sahel (DRES) à Dori (environ 270 km de Ouagadougou), une rencontre d’information avec les importateurs et grossistes a été organisée.

Ont pris part aux échanges, entre autres des représentants de la Direction de la nutrition, la Mairie de Dori, la Chambre d’industrie et du commerce, du district sanitaire de la localité, du Laboratoire national de santé publique, la Douane, la Direction de la protection des végétaux et du conditionnement, la Direction du contrôle et de la qualité et l’Agence de contrôle de la normalisation.

Plusieurs communications ont été faites sur les conséquences de la consommation du sel non-iodé à Dori.

Plusieurs communications ont été faites sur les conséquences de la consommation du sel non-iodé à Dori.

« Les importateurs et grossistes de sel doivent être des acteurs importants pour la mise en œuvre de la stratégie de l’iodation universelle du sel… C’est une séance de sensibilisation et surtout un appel à adhésion au principe de la stratégie », a formulé le Haut-Commissaire de l’Oudalan, Daouda Traoré, représentant le Gouverneur de la Région du Sahel. Le sel iodé est peu connu des populations de Dori et de Gorom-Gorom. C’est un constat fait par les Hommes de médias sur le terrain.

Au grand marché de Gorom-Gorom (environ 60 km de Dori), où certains appellent le sel iodé « sel des Arabes », Mohamed Hack est un détaillant, mais avoue ne pas le connaitre. « Notre sel vient de Ouaga, du Sénégal et du Ghana », confie un autre détaillant, Irissa Ouédraogo qui semble par contre avoir une « petite » notion du sel iodé.

Pour Boureima Koéta, un semi-grossiste à Dori, « c’est de bouche-à-oreille qu’on a appris récemment qu’il y a du sel importé de mauvaise qualité ». Les avantages du sel iodé, insiste Diallo Amadou, un grossiste à Dori, sont méconnus dans le Sahel. Et il faut selon lui poursuivre les sensibilisations.

Noufou KINDO

Burkina 24


Aperçu du stockage et de la conservation de sel dans un magasin à Gorom. Le Haut-Commissaire de l’Oudalan, Daouda Traoré (Micro). Un exemple de marque de sel importé au Burkina. Le présidium lors de l'ouverture de la rencontre de sensibilisation à Dori. Le symbole officiel de l'authentification d'un aliment riche en vitamine A, en Fer et en iode également présenté. Des sacs de sel dit iodé à Gorom-Gorom.
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Enquête Afrobaromètre : Les Burkinabè insatisfaits des performances du Gouvernement

Face à certaines de leurs préoccupations, une majorité des Burkinabè est insatisfaite des performances du gouvernement de la tradition, a révélé l’enquête Afrobaromètre dont les résultats ont été rendus publics, ce jeudi 29 octobre 2015 à Ouagadougou. Au cours de la présentation desdits résultats, il est aussi ressorti que les centres d’intérêt des Burkinabè sont prioritairement les questions de la santé, de l’eau et de l’éducation.

L’enquête Afrobaromètre, dirigé par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) entre avril et mai 2015 a abouti à la conclusion selon laquelle « les Burkinabè dans leur ensemble sont insatisfaits des performances du Gouvernement face à certaines de leurs préoccupations ».

Selon ce sondage réalisé auprès de 1200 personnes âgées de plus de 18 ans et choisies aléatoirement à travers les différentes régions du pays, « 54% des sondés qualifient de mauvaise la manière dont le gouvernement répond aux préoccupations liées à la gestion économique du pays ».

Aussi, « plus de huit Burkinabè sur dix soit 85% des personnes interviewées jugent mauvaise la performance du gouvernement en matière de réduction du fossé entre riches et pauvres ».

Ce constat, à en croire les responsables du CGD, pourrait, entre autres, se justifier par le fait que les insurgés n’étaient pas préparés à la prise du pouvoir après les évènements des 30 et 31 octobre et surtout, ont-ils ajouté, « le gouvernement mis en place ne disposait pas dès les premiers instants d’une feuille de route économique à l’instar de ceux portés au pouvoir par la voix des urnes  ». Ainsi donc, selon eux, l’efficacité d’action du gouvernement serait réduite car d’entrée de jeu « tout semblait prioritaire pour les autorités de la transition ».

Eau, éducation, santé : une priorité pour les Burkinabè

A une échelle aussi importante des répondants d’Afrobaromètre, de nombreux Burkinabè affichent « leur insatisfaction quant à la manière dont le gouvernement répond aux préoccupations liées à la satisfaction des besoins en éducation (55% des enquêtés), à la fourniture des services d’eau et d’assainissement (76%), à la sécurité alimentaire pour tous (78%) ».

Ces questions telles que ressorties dans les conclusions de l’enquête, sont essentielles pour les Burkinabè. Parmi les problèmes les plus importants auxquels le pays fait face, les sondés ont énuméré par ordre de priorité,  « l’eau (34%), la santé (14%), l’insécurité alimentaire/la famine (8%), l’éducation (7%), le chômage (6%), l’agriculture (5%), les infrastructures routières (5%), la pauvreté/ exclusion (4%), le crime et l’insécurité (3%) et l’électricité (2%) ».

Et si, selon l’enquête, la question d’eau vient en tête des préoccupations en milieu rural (40%), en ville, c’est la question du chômage qui importe le plus (40%).

De l’avis des Sondés également, si le gouvernement pouvait augmenter ses dépenses, ils souhaiteraient que ces investissements additionnels s’orientent par ordre d’importance vers les soins de santé (40%), l’éducation (29%)  avant d’en venir aux autres secteurs tels l’agriculture (14%), les infrastructures comme les routes et les ponts (9%), la sécurité comme la police et l’armée (5%), l’approvisionnement en énergie (3%).

A travers la publication de ces résultats dont le niveau de confiance est estimé à 95% et la marge d’erreur de +/-3%, les responsables du CGD, ont nourri l’espoir que les Burkinabè se les approprient afin de mieux percevoir les aspirations réelles de la majorité de la population.

Par la même, ils ont souhaité voir « le prochain gouvernement issu des élections accorder une grande attention aux priorités des Burkinabè ».

Afrobaromètre est un réseau de recherche indépendant et non partisan qui mène des enquêtes d’opinion publique sur la démocratie, la gouvernance, les conditions économiques et les questions connexes dans 35 pays africains parmi lesquels figure le Burkina depuis 2008.

Mamady Zango (Stagiaire)

Burkina24


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vendredi 30 octobre 2015

Prix Green Start Up Challenge du 2iE : Le Togo à l’honneur

La 3ème édition du concours « Green Start Up Challenge » a connu son apothéose ce 30 octobre 2015 par la désignation des lauréats. Cette année, deux (02) lauréats ont été primés. Deux autres ont obtenu des prix « coup de cœur ». Les jeunes entrepreneurs lauréats de la présente édition rejoindront ainsi l’incubateur de l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE). Ils bénéficieront par la même occasion de l’accompagnement technique, managérial et financier pour le développement de leur start up.

Ils étaient une quarantaine de postulants au départ. Seuls les 10 plus méritants ont atteint la finale. Les finalistes du Green start up challenge 2015 sont venus du Bénin, du Cameroun, de la République démocratique du Congo, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Togo.

C’est finalement le Togo qui a ravi la médaille aux autres participants. Les deux lauréats Amoussou Gaffan Ayéwodé et Ouro-Agoro Azia sont issus de ce pays. Ils rejoignent ainsi l’incubateur de 2iE pour le développement de leurs entreprises.

Séjour. Une semaine durant, les 10 candidats ont participé à des séances de formation. « Ce fut une semaine marathon. On a travaillé vraiment à fond. J’ai déjà participé à d’autres concours, mais là, c’était le haut niveau », a déclaré le gagnant du premier prix, Amoussou Gaffan Ayéwodé.

Projets agricoles

« Biotri » de Amoussou Gaffan Ayéwodé a remporté le premier prix. Son entreprise Biotri évolue dans la production et la commercialisation d’un bio-pesticide à base de micro organes pour prévenir et traiter les maladies qui affectent les cultures maraîchères et vivrières en Afrique pour une agriculture saine.

Sa compatriote Ouro-Agoro Aazia était la seule fille candidate. Elle est porteuse du projet du Centre agro de formation industrielle des jeunes filles leaders (CAFIJ6FIL). C’est face au manque de moyens et de méthodes « appropriés » de conservation qu’elle a fondé le centre, qui permet de transformer et conserver les « tubercules en produits stables et disponibles sur une longue période ».

Amoussou Gaffan Ayéwodé envisage réduire l’utilisation « massive » de pesticide et d’engrais chimiques dans l’agriculture africaine. Son bio pesticide, sous forme de poudre, « facile » à utiliser, permet de protéger les plans et les cultures contre les maladies.

Il sert aussi d’engrais pour l’accroissement des plantes. « Il y a de bonnes récoltes. Parce que ce qui intéresse l’agriculteur, c’est cela. C’est avoir de très bonnes récoltes », a expliqué Amoussou Gaffan Ayéwodé.

Coup de cœur. « Toute victoire reste une victoire », a dit le sénégalais Cissé Pape Moctar, un des lauréats « coup de cœur ». Il est porteur du projet Jotaliko. Jotaliko est une application numérique qui permet d’accéder aux informations d’aide en temps « réel » et prend en compte la langue de l’utilisateur. Il permet également de faire le point entre les experts en agriculture et de santé publique et la population rurale.

« En Afrique, il y a beaucoup de langues. Parfois, il est très compliqué de pouvoir communiquer de pouvoir communiquer. C’est ce problème qu’on a voulu résoudre », a expliqué le Sénégalais.

Oui KOETA

Burkina24


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Le gouvernement ivoirien lance un nouvel emprunt obligataire sur le marché de l’UEMOA

Le gouvernement ivoirien lancera le mardi 03 novembre prochain, un emprunt obligataire de 50 milliards de francs CFA sur le marché de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), a appris le correspondant de Burkina24 en Côte d’Ivoire, d’une source proche de cette opération.

Cet emprunt sera proposé en unités d’un million de francs CFA aux investisseurs des huit pays de l’espace de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et aura une échéance de deux ans.

La Côte d’Ivoire a lancé en septembre dernier un emprunt obligataire de 150 milliards F CFA sur le marché de l’UEMOA pour financer des projets d’infrastructures. Cet emprunt était rémunéré à un taux d’intérêt de 5,85% net d’impôt, sur une durée de 7 ans.

Depuis 2011, année marquant l’arrivée au pouvoir d’Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire bénéficie d’une forte croissance et enregistre plusieurs grand chantiers (routes, ponts, électricité, eau… ).

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Correspondant de Burkina24 en Côte d’Ivoire


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AN 1 de l’insurrection : « L’Homme fort » a été ainsi chassé du pouvoir par des insurgés », se rappelle l’AJIR

L’Alliance des jeunes pour la république et l’indépendance (AJIR) s’incline sur la mémoire des martyrs de l’insurrection et du putsch.

En ce jour mémorable du vendredi 30 octobre 2015, marquant le premier anniversaire de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, nos pensées vont premièrement aux martyrs tombés sur le champ d’honneur pour la défense de la mère patrie.

Si faisant référence au soulèvement populaire du 03 janvier 1966 qui a emporté le régime du Président Maurice Yaméogo, l’on peut dire que l’histoire s’est répétée le 31 octobre 2014, il faut cependant reconnaître le caractère inédit des événements des 30 et 31 octobre 2014, qui ont mis fin à 27 ans de règne du président Blaise Compaoré.

En effet, face aux velléités de patrimonialisation du pouvoir des dignitaires du CDP et affidés, le peuple burkinabè organisé et mobilisé autour de l’ex CFOP et de la société civile a opposé une résistance farouche à travers diverses manifestations qui ont abouti le 31 octobre 2014 au départ de Blaise COMPAORE.

L « Homme fort », a été ainsi chassé du pouvoir par des insurgés, jeunes dans leur grande majorité, qui exprimaient leur ras-le-bol d’un régime antidémocratique et avilissant, et leur soif de changement.

En ces moments inoubliables d’introspection et de recueillement, l’Alliance des Jeunes pour l’Indépendance et la République (AJIR) voudrait renouveler sa gratitude à l’ensemble du peuple burkinabè et en particulier à sa frange jeune pour sa résistance héroïque face à la dictature et à la boulimie du pouvoir.

Elle s’incline encore et toujours devant la mémoire de ces héros de la résistance, morts pour que souffle davantage le vent de la liberté et de la démocratie dans notre pays. C’est aussi l’occasion de saluer une fois de plus le vaillant et merveilleux peuple du pays des hommes intègres qui vient de barrer la route aux forces du mal coalisées autour du Général Gilbert DIENDERE dans sa dernière tentative de coup d’Etat du 16 septembre 2015.

En tant que porte-flambeau des aspirations légitimes des jeunes à une gouvernance plus inclusive, plus juste qui prenne en compte leurs préoccupations profondes, l’Alliance des Jeunes pour l’Indépendance et la République (AJIR) se réjouit de la maturité de la jeunesse burkinabè et se félicite des victoires remportées par notre peuple dans sa quête de justice et de mieux-être.

Maintenant que les vestiges du défunt régime sont plus ou moins anéantis et neutralisés, l’AJIR nourrit l’espoir que les burkinabè aillent paisiblement et consciencieusement à des élections véritablement libres et transparentes, afin de se choisir des dirigeants à la hauteur de leurs aspirations légitimes de justice, d’équité sociale, de développement et d’Etat de droit.

En outre, nous invitons l’ensemble des structures du parti, les militants et sympathisants de l’AJIR, ainsi que toutes les populations du Burkina Faso à rendre en ce jour mémorable un vibrant hommage à nos héros tombés pour la mère patrie.

Puisse leurs âmes reposer en paix.

Dieu bénisse le Burkina Faso!

Pour l’Alliance des Jeunes pour l’Indépendance et la République (AJIR)

Le Sécrétaire Général

Ablassé SEGDA


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AN 1 de l’insurrection : Le MPP appelle au maintien de la vigilance

Ceci est une déclaration du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP)   à l’occasion de l’AN I de l’insurrection populaire.

Les 30 et 31 octobre 2014, le peuple burkinabè, dans un sursaut patriotique, mettait fin aux velléités du régime impopulaire de la 4ème république dans sa volonté de tripatouiller la constitution pour instaurer un pouvoir à vie.

Cette insurrection populaire, mue par toutes les couches sociales de notre pays, notamment par les jeunes, les femmes, les démocrates, les partis politiques membres de l’ex-CFOP, les Organisations de la Société Civile (OSC), les autorités coutumières et religieuses et les patriotiques Forces de Défense et de Sécurité (FDS), a permis la libération de notre pays et la mise en place des instances de la Transition devant conduire à des élections démocratiques et transparentes.

Lors de cette insurrection, plus d’une trentaine de patriotes sont tombés sous les balles assassines de l’ex- Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP), bras armé du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) et autres alliés du Front alimentaire.

Le MPP renouvelle sa solidarité et sa compassion à toutes les victimes, à leurs familles, à leurs proches ainsi qu’à tous ceux qui ont subi des préjudices de quelque nature que ce soit.

En ces jours marquant le 1er anniversaire de cet évènement, le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) tient une fois encore, à s’incliner devant la mémoire de ces martyrs qui ont bravé la dictature les mains nues, pour qu’émerge une ère nouvelle au Burkina Faso, fondée sur les valeurs de démocratie, de justice et de progrès. A jamais, ces illustres filles et fils resteront dans nos cœurs comme les référentiels de nos luttes futures, de nos convictions et de notre patriotisme.

C’est pourquoi, il invite les militants à une participation active aux manifestations commémoratives organisées à l’occasion de la Journée nationale des Martyrs.

Le MPP, parti de paix et de démocratie, salue également l’esprit qui a permis de maintenir la cohésion sociale, malgré les actions malveillantes des forces rétrogrades, tendant à arrêter la marche triomphale de notre peuple.

Tout en réitérant son soutien à la Transition, le MPP exprime également son profond respect pour le courage et le patriotisme dont ont fait preuve l’ensemble des Forces démocratiques et les FDS loyalistes, pour faire échec au coup d’État du 16 septembre dernier, mené par une bande d’aventuriers militaro-politiques.

Il invite le peuple Burkinabè à rester mobilisé et vigilant pour la sauvegarde des acquis démocratiques engrangés dans sa lutte héroïque.

 Ouagadougou, le 29 octobre 2015

MPP : Démocratie-Egalite-Progrès

Le président

Roch Marc Christian KABORE


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L’UPC solidaire des victimes de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014

Ceci est une déclaration de l’Union pour le progrès et le changement à l’occasion de l’AN 1 de l’insurrection populaire.

Les 30 et 31 octobre 2015 marquent le premier anniversaire de l’insurrection populaire qui a mis fin au pouvoir de Blaise Compaoré, celui-là qui a persisté dans son option de modifier l’article 37 de la Constitution et d’installer un sénat.

A l’occasion de cet anniversaire de la victoire du peuple burkinabè dans son entièreté, l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) rend un vibrant hommage aux martyrs de la Nation, les filles et fils du pays qui ont sacrifié leur vie et versé leur sang pour l’avènement d’une vraie démocratie au Burkina Faso. L’UPC réitère sa compassion aux familles endeuillées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Solidaire de la lutte du peuple burkinabè, l’UPC réaffirme sa totale adhésion à la journée nationale d’hommage du 31 octobre décrétée par le gouvernement de la transition, et invite tous les Burkinabè à prendre part aux différentes cérémonies de recueillement.

Ouagadougou, le 30 octobre 2015

 Le Président de l’UPC 

 Zéphirin DIABRE


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Sécurité du Président du Faso: Un groupement inter-armé pour remplacer le RSP

Le Ministre délégué chargé de la sécurité a rendu sa première visite aux agents de la police nationale ce vendredi 30 octobre 2015 à Ouagadougou. Cette visite s’est déroulée au camp de la Compagnie Républicaine de Sécurité (CRS) sis à Dassasgho. Il a donné l’information qu’un groupement inter-armé sera mis en place pour assurer la sécurité du Chef de l’Etat.

Depuis sa nomination en remplacement du colonel Sita Paré inculpé par la justice militaire pour son implication au putsch du 16 septembre dernier, c’est ce vendredi 30 octobre 2015 que le ministre délégué chargé de la sécurité nationale s’est rendu au camp de la Compagnie Républicaine de la Sécurité ( CRS) pour rencontrer les agents de la police régionale du centre et les unités d’élite.

Cette visite avait pour objectif de toucher du doigt les réalités que vivent les agents de sécurité, les féliciter pour le travail déjà abattu et les exhorter à redoubler d’effort pour la sécurité du pays, surtout en ces moments où des menaces d’attaques extérieures pèsent sur le Burkina.

Pour Alain Zagré, le Burkina Faso est de plain-pied dans les dernières étapes du processus électoral et les attentes de la nation sont nombreuses. Aussi, le gouvernement de la transition a pris l’engagement d’organiser des élections apaisées, transparentes et crédibles.

Tout en indiquant que cet engagement du gouvernement doit reposer sur les agents de la sécurité, le ministre délégué chargé de la sécurité leur a lancé cet appel : « J’attends de vous que vous puisiez dans vos dernières réserves d’énergie pour assurer la sécurité et la quiétude des élections l’Etat et la nation toute entière vous le revaudra».

Après s’être adressé aux agents de la police, le ministre a donné la parole à ces derniers qui n’ont pas manqué d’égrener un chapelet de difficultés. Parmi elles, il y a le manque de matériel de travail, le manque de sécurité des agents eux-mêmes, le manque de protection sociale de ces derniers en cas d’accident pendant l’exercice de leur fonction.

Le ministre délégué à la sécurité parlant aux agents de la police nationale

Le ministre délégué à la sécurité parlant aux agents de la police nationale

A ces doléances le ministre promet prendre des mesures pour leur résolution. « Je prends l’engagement que ce qu’il faut pour l’amélioration de vos conditions de travail trouvera solution. D’ailleurs le président du Faso a déjà donné instruction au ministre de l’économie et des finances dans ce sens ».

Le ministre Zagré a rassuré les agents de son département qu’un lot de matériel de maintien d’ordre leur sera remis incessamment car dit-il, ce matériel qui leur était destiné, était injustement gardé par l’ex-Régiment de Sécurité Présidentielle.

Il a aussi souligné que pour la sécurité du Président et certaines autorités de la république, un groupement inter-armé composé des fantassins, des gendarmes et des policiers sera constitué et une rotation se fera en fonction de l’âge et de la perspicacité des agents.

Alain Zagré pour finir a encouragé ses agents à plus d’engagement et de détermination dans la lutte contre l’insécurité.

Saâhar-Iyaon SOME BEKUONE (stagiaire)

Burkina 24


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3e SIMO : La femme au cœur de la paix du foyer et de la société

La 3e édition du Salon international du mariage de Ouagadougou (SIMO) se tient du 29 octobre au 1er novembre 2015 sous le thème « Femmes : consolidation de la paix sociale et du développement économique». La cérémonie d’ouverture a eu lieu le 29 octobre 2015 à la Maison du peuple.

Le SIMO, espace de promotion du mariage, a rassemblé différents acteurs dans l’organisation du mariage, des services traiteurs, des décorateurs, des stylistes et accessoiristes et autres.

L’intérêt d’un tel salon est de permettre aux différents acteurs impliqués dans l’organisation de cérémonie de mariage de se rencontrer, d’échanger les bonnes pratiques et de se former pour exceller dans leurs domaines respectifs.

C’est aussi l’occasion pour les visiteurs de découvrir de nouvelles créations et de faire des achats.

« Femmes : consolidation de la paix sociale et du développement économique», ce thème se veut interpellateur dans le contexte socio-politique que traverse le Burkina Faso.

« On s’est dit que la femme a un pouvoir divin ou naturel qui peut l’amener à convaincre les hommes, leur inculquer certaines valeurs comme la paix, explique Serge Poda, président du comité d’organisation. Si le mariage est un accord entre l’homme et la femme, on se dit que la femme peut faire beaucoup dans ce foyer. On a voulu la mettre au-devant des choses pour rappeler son rôle dans la paix sociale ».

Outre les expositions, le SIMO constitue un espace où sont dispensées des formations professionnelles de courte durée à des personnes afin de les accompagner sur le marché de l’emploi.

Comme innovation à cette édition, le salon se veut festif et de ce fait ouvre ses portes aux activités non liées aux mariages et aux espaces récréatifs.

La ministre de la promotion de la femme et du genre, Bibiane Boni représentant du Premier ministre, tout en invitant les pays participants à faire de ce salon une opportunité du donner et du recevoir, a félicité les organisateurs pour avoir su à travers le thème adapter la présente édition au contexte socio politique de notre pays.

Pour elle, la femme de par sa nature est source de paix parce qu’elle conseille, apaise les cœurs et lance de ce fait un message à toutes les femmes de faire autant que cela se peut pour porter le message de la paix, conseiller et éduquer les enfants dans un esprit de paix.

Revelyn SOME

Burkina24


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RCA: la ministre de la Défense limogée, celui de la Sécurité prend la Justice

Marie Noëlle Koyara, ministre de la Défense a été limogée ce jeudi 29 octobre tandis que Dominique Saïd Panguindji, ministre en charge de la Sécurité publique est désormais ministre de la Justice, a rapporté Jeune Afrique.

Deux nouvelles personnalités font leur entrée dans ce nouveau gouvernement, a annoncé à la radio nationale le porte-parole de la présidence, Clément Thierry Tito. À la Défense, Joseph Bidoumi, magistrat et jusqu’alors président de la Ligue centrafricaine des droits de l’Homme (LCDH), remplace Marie-Noëlle Koyara, qui a été la première femme à occuper ce poste depuis sa nomination en janvier 2015.

La plupart des ministres conservent leur poste

Le portefeuille de la Sécurité publique revient quant à lui à un général de gendarmerie, Chrysostome Sambia, ancien directeur général de ce corps sous l’ex-président François Bozizé. Son prédécesseur, Dominique Saïd Panguindji, magistrat, devient ministre de la Justice et conserve son poste de porte-parole du gouvernement. La plupart des autres ministres conservent leurs postes ou changent de portefeuilles au sein du gouvernement.

Ce remaniement intervient après de vives interpellations par des membres du Conseil national de transition à l’encontre du Premier ministre Mahamat Kamoun lors d’une séance ouverte la semaine dernière, après les violences qui ont secoué la capitale en septembre. L’incapacité des forces de défense et de sécurité centrafricaines à contenir les violences et à protéger les populations civiles a été critiquée.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source : Jeune Afrique


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Tour du Faso 2015 : l’Erythrée remporte la première étape


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Burkina : Une minute de silence en mémoire des martyrs

Une minute de silence a été observée sur le territoire national en mémoire des martyrs de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et du putsch du 16 septembre 2015. La sirène a retenti du haut de la tour de l’Hôtel de ville de Ouagadougou, répercutée sur l’ensemble du territoire, grâce à une synchronisation entre les radios et les télés. Au Rond-point des Cinéastes à Ouagadougou, des Burkinabè ont sacrifié au cérémonial.

La sirène ce vendredi à la mairie

Burkina24

Ouagadougou, Place des Cinéastes. En face, la mairie de Ouagadougou. Sur le sommet de l’Hôtel de ville, les trompettes de la sirène, à 9h40 exactement, laissent sortir de leurs entrailles le retentissement qui marque le début de la minute de silence qui doit être observée sur l’ensemble du territoire national.

A dix mètres de l’enceinte de l’hôtel, la Radio municipale retransmet ce hurlement mécanique à travers ses antennes, repris depuis l’émetteur de la Radio nationale.

Des quatre artères qui débouchent sur le monument au cinéaste, c’est d’abord la surprise qui se lit sur le visage des usagers. Mais le jeu de la mémoire rappelle ce qui était distillé depuis près d’une semaine par le ministère de l’administration territoriale : devoir de mémoire aux martyrs.

Les freins sont actionnés et les corps se lèvent des motos, pendant que d’autres descendent des voitures. Les piétons marquent un arrêt. Le hurlement dure une minute exactement avant de redescendre progressivement pour finalement s’éteindre. Les bruits de motos reprennent lentement le dessus, de même que le jeu des feux tricolores autour du Rond-point des cinéastes.

Enseigner à l’école. Non loin de là, dans l’enceinte du Trésor municipal, des Burkinabè ont observé le cérémonial. « Les gens se sont arrêtés. Ceux qui étaient en circulation se sont arrêtés », déclare Flavien Dima, pendant que Zacharia Ouédraogo, qui revenait à bord d’un véhicule assure qu’il en a fait de même. «On revenait de la ville et arrivé devant la BCEAO, la sirène a sonné. Comme nous étions au courant, on est sorti du véhicule, on s’est arrêté », relate-t-il.

Le cérémonial semble avoir acquis leur adhésion. « Les familles sauront qu’on n’a pas oublié. Ils sauront que le peuple est toujours derrière eux », explique Asséta Zerbo, l’air ému dans sa tenue de vigile. Une pensée n’a pas manqué d’être adressée aux disparus. « Que Dieu apporte le rétablissement à ceux qui sont blessés. Paix à l’âme de ceux qui sont morts », prie Zacharia Ouédraogo.

Ils estiment qu’il faut pérenniser ce cérémonial et qu’il soit notamment annuel et réitéré à chaque 30 octobre. Flavien va plus loin. Il propose que toute sa signification soit expliquée aux élèves dans les salles de classe. « J’aimerais que cela soit répété chaque année, quel que soit le Président. Même dans les écoles, il faudrait que chaque année, à la même date, que dans les classes, les élèves observent une minute de silence afin qu’ils comprennent que c’est une période sombre de notre histoire que nous avons traversée », souhaite-t-il.

Ce sera aussi une façon de rafraîchir la mémoire aux futurs dirigeants du pays. Zacharia Ouédraogo se montre même sentencieux : « Le président qui négligera cela, Dieu le négligera ! ». Les voilà donc prévenus !

Le gouvernement de la transition s’est en tout cas acquitté de sa part en organisant une série d’activités en mémoire des martyrs qui va du 29 octobre au 1er novembre 2015. Un dépôt de gerbes a eu lieu au cimetière municipal ce 30 octobre, le lieu où reposent les martyrs de l’insurrection et du putsch.

Abdou ZOURE

Burkina24


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Situation économique et bien-être social: Les Burkinabè affichent insatisfaction et espoir, selon l’enquête Afrobaromètre

Les Burkinabè dans leur grande majorité, sont insatisfaits de leurs conditions de vie actuelles mais affichent néanmoins leur optimiste sur l’avenir du pays. Ce constat émane des résultats de l’enquête d’Afrobaromètre, présentés ce jeudi 29 octobre 2015, à Ouagadougou par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD).

Pour un peu plus de la moitié, soit 51% des sondés lors de l’enquête Afrobaromètre, leurs conditions de vie actuelles sont mauvaises. Cette une proportion « en hausse de 5 points par rapport à celles de 2012 qui était de 46% », a laissé entendre l’économiste et statisticien Adama Tiendrebéogo au cours de son exposé.

A côté d’eux, 50% des Burkinabè sont d’avis également que la situation économique nationale actuelle est mauvaise.

Malgré cette situation, un bon nombre de Burkinabè restent optimistes sur l’avenir du pays. « Plus de six Burkinabè sur dix (63%) pensent que le pays va dans la bonne direction contre environ un tiers (34%) qui pensent le contraire », a confié Adama Tiendrebéogo.

En 2012, le sondage indiquait que 58% des Burkinabè partageaient cet avis. Il y a donc, selon cette nouvelle enquête d’Afrobaromètre, une augmentation sensible de 5% points sur la question.

Pour les responsables du CGD, cet optimiste pourrait se justifier en partie par l’évolution récente qu’a connue le pays. « Les gens sont peut-être convaincus que le gouvernement à venir est assez averti des attentes des populations et ne peut faire pire que les régimes précédents », ont-ils dit.

L’équipe Afrobaromètre dirigée par la CGD a interviewé 1200 adultes de plus de 18 ans, choisis aléatoirement, à travers les différentes régions du pays.

L‘enquête a été réalisée entre avril et mai 2015 et les résultats obtenus sont fiables, a noté Adama Tiendrebéogo, car ils donnent un niveau de confiance de 95% et seulement une marge d’erreur de +/- 3%.

Mamady Zango (Stagiaire)

Burkina 24


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jeudi 29 octobre 2015

Tour du Faso 2015 : 3 millions de F CFA et un vélo pour le jaune s’il est burkinabè

Le ministre des sports et des loisirs David Kabré a rencontré ce jeudi 29 octobre 2015 les Étalons cyclistes à deux jours du top départ du Tour du Faso 2015. David Kabré a promis  trois millions de Francs CFA si le maillot jaune est burkinabè.

Si un Burkinabè remporte le maillot jaune, il repartira avec ce vélo

Si un Burkinabè remporte le maillot jaune, il repartira avec ce vélo

A la veille du top départ de la 28ème édition du Tour du Faso, le ministre des sports et des loisirs David Kabré a encouragé les trois équipes burkinabè constituées de six coureurs chacune. Il a octroyé la somme de 500 mille francs CFA à chaque coureur sélectionné.

Le ministre David Kabré a promis des primes de performance aux cyclistes burkinabè. Le ministre remettra la somme de 3 millions de Francs CFA et un vélo à un Burkinabè en cas de victoire sur le Tour 2015. En plus de cela, la somme de deux millions de francs CFA sera remise pour le maillot vert et un million de Francs CFA pour les sprints intermédiaires.

Le meilleur des Burkinabè recevra également un vélo et la somme d’un million de Francs CFA. « Mais ce n’est pas pour cela que vous devez courir séparément. Il faut courir en équipe après on verra comment faire le partage », a demandé le ministre David Kabré.

Après la crise socio-politique qu’a connue le Burkina Faso et les menaces d’attentats djihadistes, certains pays auraient renoncé à participer à ce tour 2015. Pour David Kabré, toutes les dispositions ont été prises pour permettre au tour de se dérouler dans de bonnes conditions.

Les Étalons cyclistes ont promis de se battre pour faire honneur au Burkina

Les Étalons cyclistes ont promis de se battre pour faire honneur au Burkina

Le top départ du Tour du Faso 2015 est prévu pour ce vendredi 30 octobre 2015 avec l’étape Ouagadougou-Ouahigouya longue de 171 km. La 28ème édition se dispute en 10 étapes soit une distance de 1310,500km à parcourir. Abdoul Aziz Nikièma est le détenteur du maillot jaune depuis l’édition 2013.

L’édition de 2014 a été annulée à cause du virus Ébola qui sévissait dans la sous-région à l’époque, selon les explications données par les organisateurs.

Boukari OUEDRAOGO

Burkina24


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La garnison camp militaire de Pô a été baptisée Camp Thomas Sankara

La garnison camp militaire de Pô a été officiellement baptisée Camp Thomas Sankara dans l’après-midi du 29 octobre 2015. Ce baptême entre dans le cadre de la commémoration des 55 ans d’existence des Forces armées nationales burkinabè.

Plus d’informations à venir


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Concert des « Monstres sacrés du coupé décalé » : La hache de guerre enterrée

Bitel communication et CORA/BF étaient face à la presse ce  jeudi 29 octobre 2015 pour annoncer « la bonne nouvelle de la réconciliation». Un consensus a été trouvé par les protagonistes quant à la communication autour du concert des « Monstres du coupé décalé » prévu les 6 et 7 novembre 2015.

La stratégie de communication du promoteur du concert des « Monstres du coupé décalé » était la pomme de discorde entre ces acteurs culturels, Bitel communication et la structure CORA/BF.

Les protagonistes sont arrivés à un accord sur ce point. Le promoteur Innocent Belemtougri a consenti à faire apparaitre les artistes burkinabè sur ses affiches et les spots télé et radio.

«  Nous avons compris leur préoccupation sur la visibilité des artistes qui prennent part. Vu le peu de temps qui reste et le peu de ressources nous avons consenti à imprimer et à déployer des affiches avec les artistes burkinabè», a-t-il indiqué.

Bam Rady, coordinateur de la CORA/BF,  rassure. « II n’y a plus de problème, le concert aura lieu. Nous invitons la population, tous les fans à aller voir leurs artistes. Nous nous sommes résolus à travailler ensemble, à accompagner Bitel pour faire de ce concert un succès».

Ce consensus a été possible suite à des négociations tenues les 27 et 28 octobre 2015 au sein du ministère de la culture et du tourisme.

Revelyn SOME

Burkina24


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Affaire fausses cartes d’électeur : Le dossier classé sans suite

Le Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou, Maïza Compaoré, a déclaré ce jeudi 29 octobre 2015 que le dossier sur les fausses d’électeur a été « classé sans suite ».

« Aucune fausse carte d’électeur n’a été saisie par le Commissariat de Ouaga 2000 », a déclaré le Procureur lors d’un point de presse ce jeudi.

« Les formulaires de cartes d’électeurs retrouvés dans le bureau de l’OTRAF appartiennent à la CENI et ont été oubliés par les agents recenseurs lors des enrôlements biométriques des années 2012, 2014 ou 2015« , a ajouté le Procureur. Les personnes interpellés dans cette affaire ont été relaxées.

La CENI avait assuré que le fichier électoral était inviolable.

Plus d’informations à venir

Mamady ZANGO (stagiaire)

Burkina24


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Burkina : Dix décrets au profit des victimes du putsch et de l’insurrection

Le gouvernement burkinabè a décidé de se pencher sur le sort des victimes, orphelins, veuves et blessés de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et du putsch du 16 septembre 2015. Dix décrets ont été pris à  cet effet.

Dix décrets ont été adoptés en  Conseil des ministres du 28 octobre 2015. Ils visent à organiser la prise en charge des victimes de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et du putsch du 16 septembre 2015. Le ministre de l’action sociale et de la solidarité nationale, Nicole Angéline Zan/Yélémou, a confié à Burkina24  que ces décisions permettront d’apporter un soutien social de long terme aux victimes des deux évènements.

Logement et éducation. La première catégorie concerne d’abord le logement. Huit veuves auront ainsi accès à un logement aux frais de l’Etat. La seconde catégorie porte sur la prise en charge scolaire et la formation professionnelle des orphelins et enfants dont les parents ne peuvent pas exercer un emploi du fait d’une invalidité.

« L’intérêt supérieur de l’enfant, c’est de lui donner cet accompagnement, ce devoir d’éducation pour qu’il s’assume demain en étant un adulte », explique le ministre de l’action sociale. C’est ainsi que 420 enfants (dont une trentaine d’orphelins) seront pris en charge. 45 millions de F CFA ont déjà été dépensés à cet effet en ce début d’année scolaire, révèle Nicole Zan.

Emploi. Le soutien aux femmes en termes d’emplois et d’activités génératrices de revenus  est également concerné par cette série de mesures. Cinq femmes titulaires de diplômes (CEP ou BEPC) seront embauchées dans la fonction publique et une trentaine d’autres non scolarisées seront accompagnées avec une somme d’un million de F CFA afin qu’elles créent des activités.

Blessés. Les blessés de l’insurrection (655) et du putsch (251) ne sont pas oubliés. En plus de la prise en charge sanitaire et de l’accompagnement alimentaire temporaire, ils bénéficieront d’une somme de 150 000 F CFA afin de « consolider leurs activités ». Cela en attendant que leurs dossiers soient examinés par le ministère de la jeunesse et de l’emploi dans le cadre du Programme spécial d’urgence de la transition, qui prévoit la création d’emplois pour les jeunes.

Avis de victime. Ainsi se libellent, selon le ministre Zan, les efforts du gouvernement à l’endroit des victimes des deux évènements qui ont marqué l’histoire du Burkina. Comment sont-ils appréciés par les bénéficiaires ?

Contacté, le président de l’Association des victimes de l’insurrection populaire, Dramane Ouédraogo, se dit résolument disciple de Saint Thomas. « On attend la mise en œuvre, dit-il. Sans la mise en œuvre, on considère que rien n’est fait ». Il base sa prudence sur des promesses faites par le gouvernement à leur égard, mais dont il attend toujours la mise en œuvre.

Le gouvernement de la transition est donc attendu au pied du mur.

Abdou ZOURE

Burkina24


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Diendéré à la nonciature : Le rôle de l’ancien président Jean-Baptiste Ouédraogo

L’ancien président burkinabè Jean-Baptiste Ouédraogo a été au cœur du putsch du 16 septembre 2015, en tant que médiateur. Dès les premières heures de la prise d’otages du président Michel Kafando, du Premier ministre Isaac Zida et de plusieurs ministres, par l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), il a été appelé avec Mgr Paul Ouédraogo pour faire entendre raison aux putschistes. Menacés, les médiateurs finiront par abandonner leur mission. Une mission que reprendra l’ancien président, surtout lorsque l’affrontement entre les éléments de l’Armée burkinabè devenait inéluctable. Il explique, dans une interview qu’il a accordée aux confrères du Pays, le rôle qu’il a joué dans l’admission du Général Gilbert Diendéré à la Nonciature. Extrait.

« Le Pays : Vous avez, comme le disent certains, aidé Diendéré à quitter le camp Naaba Koom II pour rejoindre la Nonciature. Est-ce exact ?

Jean-Baptiste Ouédraogo : Oui, c’est exact mais en voici les circonstances. Vers 14 h, le 29 septembre, je reçois un coup de fil du général Pingrenoma Zagré qui me demande, suite à la décision de lancer l’assaut sur Naaba Koom II, d’user de mon influence pour convaincre le général Gilbert Diendéré de faire déposer les armes pour éviter un bain de sang inutile.

Il aurait essayé, en vain, de le persuader. Il me précise qu’au moment où nous nous parlions, il n’y avait pas plus de 130 éléments RSP qui ne s’étaient pas encore rendus alors que le camp était entièrement cerné par les troupes loyalistes. A son avis, le général Diendéré ne se trouverait plus dans le camp. J’appelle le général Diendéré qui décroche.

Pendant une heure, je tente de le faire fléchir mais il persiste et reste déterminé à combattre jusqu’au bout. Je finis par lui dire que le massacre de ses éléments lui sera imputable dans la mesure où lui-même peut encore s’en sortir vivant vu qu’il n’était plus dans le camp.

En tant que chef, il sera tenu responsable des morts qui s’en suivront. Je lui demande de puiser dans ses réserves la force et le discernement nécessaires pour poser le dernier acte salutaire qu’il peut encore poser. Je termine en le suppliant de franchir ce pas décisif qui permettra d’épargner la vie de ses hommes.

Après quelques instants de silence, il me pose deux problèmes : comment ordonner à ses hommes de déposer les armes et comment sera assurée sa sécurité. Il ajoute qu’il a besoin d’être en sécurité pour faire sa déclaration et que le lieu le mieux indiqué serait l’ambassade des Etats-Unis. Je lui demande de me laisser le temps d’étudier cette possibilité.

Car le temps pressait. J’entre en contact avec l’ambassadeur des Etats-Unis et lui expose le problème. Il me répond qu’il lui faut une autorisation de Washington mais craint que le général ne veuille pas ressortir de l’ambassade après sa déclaration. L’ambassadeur me rappelle, presqu’aussitôt, pour me signifier que Washington était opposé.

Nous nous concertons et décidons de nous tourner vers la Nonciature. Contact téléphonique est pris par l’ambassadeur et le Nonce apostolique accepte d’accorder, temporairement, l’asile politique au général. L’ambassadeur me donne le numéro de téléphone du Nonce que je refile au général Diendéré en lui disant qu’il devait appeler, d’urgence le Nonce.

Entre-temps, le général, coincé de partout, réussit à joindre au téléphone un journaliste de Radio OMEGA pour faire sa déclaration demandant à ses hommes de déposer les armes. J’informe le général Zagré et lui demande de faire en sorte qu’il n’y ait pas de tirs concentrés sur le camp pour éviter un massacre.

Instruction est également donnée au colonel major Kiéré de répercuter l’ordre de déposer les armes lancé par le général Diendéré à ses hommes et qu’ils se rendent sans combattre. Muni du numéro de téléphone du Nonce, le général Diendéré devait lui annoncer son arrivée, par ses propres moyens, à la Nonciature.

Je rends compte à monsieur le président du Faso de l’aboutissement de ma mission tout en lui disant que confirmation lui sera donnée dès que le général sera accueilli à la Nonciature. Effectivement, le Nonce me rappellera, plus tard, pour m’apprendre que le général se trouvait bel et bien à la Nonciature sain et sauf.

C’était ma préoccupation. Compte rendu fut fait au président de la Transition. Voilà ce que je sais de cette aventure à laquelle je fus mêlé malgré moi. Toutefois avec, peut-être, le risque d’irriter certaines sensibilités, je dirai que ce genre d’aide est un devoir moral pour tout acteur de la société qui se trouve en face d’une personne en situation de détresse physique, psychologique ou morale.

Autrement dit, s’il y avait à refaire, je le ferais sans hésiter car, dans mon cœur de chrétien et de médecin, il y a autant de place pour mes ennemis que pour mes amis, pour ceux qui m’aiment comme pour ceux qui me haïssent ».


Vous pouvez lire l’intégralité de cette interview en cliquant ici.


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Chambre de commerce : Des journalistes se forment  sur les procédures du CAMC-O

La Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a organisé les 27 et 28 octobre 2015 une formation sur les procédures de règlement des conflits commerciaux au profit des journalistes regroupés au sein du club de presse de la CCI-BF.

«L’arbitrage, la médiation et la conciliation comme modes de alternatifs de règlement des conflits commerciaux», a été le thème sur lequel a porté la formation de ces deux jours assurée par Madame Bintou Boli/Dicko du Centre d’Arbitrage, de médiation et de conciliation de Ouagadougou (CAMC-O), et M. Salifou Cissé du ministère en charge du commerce.

Issus de la presse écrite, audiovisuelle et en ligne, publique et privée, les journalistes présents à cette formation ont abordé quelques points liés au thème central de l’atelier.

Il s’agit : le CAMC-O, institution alternative aux juridictions classiques de traitement du contentieux d’affaires, la typologie des modes alternatifs de règlement des litiges, les généralités sur l’arbitrage comme mode juridictionnel et novateur du traitement du contentieux d’affaires, et enfin les aspects pratiques de l’arbitrage.

A l’issue de ces deux jours de formation sur les procédures du CAMC-O, les participants ont dit avoir intégré à leurs connaissances, nombre d’aspects liés au règlement des litiges commerciaux et d’affaires.

En effet, toute personne physique ou morale, y compris l’Etat peut saisir le CAMC-O sur les questions économiques et civiles en dehors des questions d’ordre public. Ses décisions ont la même valeur qu’une décision de justice, selon Mme Boli.

Cette formation s’inscrit dans le cadre d’un programme de renforcement des capacités des journalistes du club de presse sur les questions commerciales, établi par la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso.

Boureima LANKOANDE

Burkina24


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CPI: L’ouverture du procès de Laurent Gbagbo reportée au 28 janvier 2016

La cour Pénale Internationale, CPI, a annoncé ce mercredi 28 Octobre le report de l’ouverture du procès pour crimes contre l’humanité de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, 70 ans, et de Charles Blé Goudé, 43 ans. Initialement prévue pour le 10 novembre, ce procès aura finalement lieu le 28 janvier, a indiqué cette juridiction.

Ce report vise à permettre aux juges d’avoir le temps d’examiner des rapports sur la santé de Laurent Gbagbo, détenu dans une prison à la Haye depuis le 30 novembre 2011.

« L’objectif de l’examen médical ordonné était de faciliter le règlement de toutes questions relatives à l’aptitude de M. Gbagbo à participer au procès », a précisé la CPI dans un communiqué, notant que le report a été demandé par la défense.

Du 10 au 12 novembre, des audiences seront organisées au cours desquelles les trois experts ayant procédé à des examens médicaux de Gbagbo comparaîtront. Ceux-ci ont déterminé que l’ex-président souffre notamment d’un trouble de stress post-traumatique (PTSD), déduisant que le détenu n’était pas en état de suivre les procédures contre lui.

La CPI avait de son côté jugé qu’il était en état de participer aux procédures devant cette Cour.

Laurent Gbagbo et Blé Goudé sont poursuivis pour leur rôle présumé dans la crise née du refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir à Alassane Ouattara à l’issue de la présidentielle de 2010 et qui a fait officiellement plus de 3.000 morts entre fin novembre 2010 et mi-avril 2011.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source: Agence Ivoirienne de Presse


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Camp 11/78 : Appelez-le désormais camp Général Baba Sy

Le Président Michel Kafando a procédé ce 29 octobre 2015 au baptême officiel du camp militaire 11/78. La caserne prend désormais le nom du Général Baba Sy, l’un des officiers fondateurs des Forces armées nationales burkinabè.

La cérémonie a été sobre et… militaire. Le Président Michel Kafando, la hiérarchie militaire et la famille des Généraux Baba Sy et Sangoulé Lamizana étaient présents. A tout seigneur tout honneur, le président du Conseil national de la transition, Cherrif Sy, fils du Général Sy, et une importante représentation des députés de la transition ont également été témoin.

De grands hommes. Le Général Baba Sy pour le Président Kafando ? C’est « quelqu’un qui a été un grand patriote, qui a beaucoup aimé son pays », répondra-t-il lorsqu’on lui posera la question plus tard. Le Chef de l’Etat l’associe à tous ceux qui donneront leur nom ce jeudi à plusieurs camps militaires : le Général Tiémoko Marc Garango, le Général Bila Zagré, le président Thomas Sankara et Nazi Boni.

« Ces grands hommes, la nation doit se souvenir d’eux et faire en sorte qu’ils soient immortalisés, explique-t-il. C’est notre contribution à nous la transition pour montrer que nous voulons servir ce pays. Il faut que nous intégrions aussi tous ceux qui ont fait ce pays ».

Exemplarité. Pour revenir à l’élu du jour, co-fondateur des Forces armées nationales burkinabè, son parcours et sa personnalité veulent être érigés en exemples pour le reste de l’armée.

Le président du Faso Michel Kafando et le président du CNT Cherrif Sy le 29 octobre 2015 au camp militaire Général Baba Sy © Burkina24

Le président du Faso Michel Kafando et le président du CNT Cherrif Sy le 29 octobre 2015 au camp militaire Général Baba Sy © Burkina24

C’est ce que comprend le Chef d’état-major général des armées, le Général Pringrenoma Zagré. Il estime qu’en choisissant ce « pionnier et bâtisseur » qui « a énormément contribué à bâtir les fondements de notre armée et à servir la nation avec un sens exceptionnel de dévouement, de générosité et d’humilité », le Président Kafando veut développer « une dynamique pédagogique et éducative à l’adresse des Forces armées afin de les rappeler qu’elles doivent être pleinement républicaines au service de la nation ».

Il a par conséquent déclaré ceci à ses frères d’armes : « que son exemple dorénavant nous inspire, nous instruise afin de servir la nation avec loyauté, honneur et dignité ».

Un fils ému. Le plus « content » de cette cérémonie est certainement le fils du Général Baba Sy. Cherrif Sy ne l’a d’ailleurs pas nié. « Je suis content et ému », dit-il. Mais au-delà de cette fierté, le président du CNT dit surtout être « content » pour « la cohésion et l’unité » retrouvées de l’armée burkinabè. Il rappelle que c’est grâce à elles que les Forces armées ont pu mettre fin « à la forfaiture » du putsch du 16 septembre 2015.

A travers ces différents baptêmes de casernes, par lesquels les chefs de l’armée « se réconcilient avec leur propre histoire en mettant en avant l’exemplarité de leurs aînés », Cheriff Sy est convaincu que « cela va renforcer davantage la cohésion dans notre armée. C’est ce qui est important pour nous ».

Les baptêmes des casernes se font dans le cadre des 55 ans d’existence Forces armées nationales dont la commémoration se déroule sous le thème « raffermissement de la vocation militaire au service d’une armée républicaine ».

Abdou ZOURE

Burkina24


Quelques grandes dates de la vie du Général Baba Sy

Le Général Baba Sy (gauche) et le Général Sangoulé Lamizana

Le Général Baba Sy (gauche) et le Général Sangoulé Lamizana

– 1920 : Naissance à Néma, en Mauritanie, dans le Soudan français, de Payassida et de Yamgnokiba Sawadogo. Son père était aussi militaire.

– 16 octobre 1939 : Engagé volontaire aux services militaires de l’armée française au 2e Régiment de tirailleurs sénégalais

– 1939 -1945 : Participation à la seconde guerre mondiale (Madagascar, Sénégal, Algérie, Maroc, Corse, Indochine

– 15 octobre 1961 : Libéré de l’armée française qu’il a servie pendant 22 ans et affecté à l’Armée nationale (qu’il servira pendant 18 ans), avec le grade de Capitaine d’infanterie. Il contribue à la création des Forces armées nationales voltaïques avec le Général Sangoulé Lamizana

– 15 janvier 1980 : Il est nommé Général de corps d’armée. Il passera ensuite 10 ans dans la section des services

– 19 avril 1997 : Après avoir passé 38 ans dans la vie civile, « il est rappelé auprès de ses ancêtres et de Dieu Tout-puissant à 77 ans ».


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Des scooters fonctionnant à base d’énergie solaire au Kenya

Au Kenya, « Pfoofy », une entreprise créée par trois étudiants en ingénierie, Charles Ogingo, Robet Achoge et James Ogolla, propose le premier scooter écolo du pays dénommé « Ecotran ».

L’entreprise a acquis, grâce aux 90.000 € remportés lors d’un concours organisé par le Fonds des Nations Unies pour le développement de l’Afrique, une quarantaine de scooters électriques qu’elle alimente grâce à des batteries chargées avec des panneaux solaires.

Les taxi-motos, leur principale clientèle, louent les motos à environ 6,45 € par jour, un prix qui inclut également les frais des batteries qui sont rechargées gratuitement en cas de besoin.

Ce système s’avère très rentable par rapport à celui classique, où la location de la moto et l’achat de l’essence reviennent à 15,3 € par jour. L’entreprise, selon Agence Ecofin, met actuellement en place deux stations de recharge de 10 kw de capacité pouvant charger une quarantaine de motos.

 « Au Kenya, on ne peut pas dire que tout le monde se sente concerné par l’écologie et le changement climatique. Ceux qui n’ont pas assez pour vivre pensent d’abord à leur pouvoir d’achat et c’est par des solutions pratiques comme la nôtre qu’on peut les convaincre » a déclaré Robert Ochoge sur France 24.

Au Kenya, l’utilisation des engins à deux roues a connu une importante hausse au cours de la dernière année. De 2005 à 2011, 70% des engins immatriculés étaient des deux roues.

Noufou KINDO

Burkina 24


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Hymne de la Résistance

Ceci est un poème composé par un citoyen sur le Résistance au putsch du 16 septembre 2015.

Au nom de la Patrie!

Ils avancent main dans la main vers la résistance.

Au nom de la Patrie !

Ils avancent d’un pas unanime vers la renaissance.

Au nom de la Patrie !

Ils avancent les âmes qui ont soif de liberté.

Au nom de la Patrie !

Ils avancent les créateurs de l’Etat de droit.

Au nom de la liberté !

Ils avancent les purs sangs de la Patrie.

Ils brisent le pont de malheur qui relie le présent au futur.

Ils veulent libérer le cheval de cette traction surpeuplée de déchets.

Au nom de la Patrie !

Ils avancent les enfants de la loyauté vers la liberté.

Au nom de la Patrie !

Ils ondulent la banderole de la conquête.

Au nom de la Patrie !

Ils enflamment l’oriflamme des renégats de la Patrie.

Au nom de la Patrie !

Ils flottent l’étendard du combat.

Au nom de la Patrie !

Ils soulèvent haut dans le ciel la bannière de la résistance.

Peuple au cœur friand de liberté !

Libère-nous de ces fouines, mouflettes et belettes

Qui nous rongent.

Libère-nous de ces bouchers

Qui nous hachent, nous mettent au feu et nous mangent.

Libère-nous de ces étoiles noires qui scintillent dans nos cieux

Et enveloppent notre monde de leur obscurité ténébreuse.

Mieux vaut sombrer dans le sang de liberté

Que de porter leurs médailles de servitude

Comme des chaines d’esclavage.

Hommage au sang versé de nos guerriers !

Hommage aux peaux cassées pour la liberté !

Hommage aux femmes violentées, flagellées et tuées !

Hommage aux enfants qui pleurent et meurent de peur !

Et vive le Peuple qui tombe au nom de la Liberté !

CHOISIR DE MOURIR POUR SA LIBERTE, UNE LIBERTE SANS PAREIL !

 Benjamin OUEDRAOGO

 


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mercredi 28 octobre 2015

Supposée construction des usines de Talon avec des deniers publics ; Le gouvernement Yayi passe à côté de la réalité

boni internetManque de maitrise des affaires publiques ou pure volonté de nuire ? Ce sont les questions qui se posent à la lecture du communiqué du Conseil extraordinaire des ministres des 23 et 25 octobre 2015 qui évoque un supposé dossier de construction des usines d’égrenage de Patrice Talon avec l’argent du contribuable béninois. Présentant la chose ainsi, cela jette du doute sur la maitrise des dossiers concernant l’Etat béninois par les ministres de la République. Le Chef de l’Etat aussi !

C’est une affaire vidée par la justice que le gouvernement Yayi remet sur tapis. On ne sait pour quel but. En effet, dans le communiqué du conseil des ministres des 23 et 25 octobre 2015 on peut lire : « …200 milliards indûment octroyés par la Sonapra pour la construction des usines de monsieur Patrice Talon… Il est donc évident que c’est avec les deniers publics que la Socobé, la Ccb et l’cb ont été créées sans aucun avantage en contrepartie pour l’Etat». Plus loin, le même communiqué ajoute : «qu’il vous souvienne que ce contentieux né sous le régime du président Mathieu Kérékou a donné lieu à une plainte déposée devant les tribunaux sans suite jusqu’à ce jour». Autrement, le gouvernement Yayi entend déterrer un dossier à propos duquel il ne maitriserait pas tous les contours, si cette volonté n’est pas mue par autre raison. De quoi revient ce dossier ? En réalité, ce prétendu contentieux est né en janvier 2001, en pleine période électorale où les camps des candidats Nicéphore Soglo et Mathieu Kérékou cherchaient des arguments pour se contrer. Le camp Soglo a sorti le dossier Sonacop contre l’homme d’affaires Séfou Fagbohoun dans le but d’atteindre le candidat Mathieu Kérékou. En retour, les soutiens du candidat Kérékou ont sorti des couloirs ce qui va s’appeler «affaire Sonapra». En réalité, c’est Patrice Talon qui était visé, mais la vraie cible était Soglo dont l’homme d’affaires serait proche. Dans ce dossier, le préjudice probable était évalué à 172 milliards de francs Cfa par un expert-comptable. L’Etat béninois avait donc saisi la justice contre Patrice Talon, défendu à l’époque par Me Robert Dossou à l’occasion d’un procès qui a duré de 1996 à 1998. A la fin, Patrice Talon a gagné le procès à toutes les étapes, même à la Cour suprême.

 Ce qui s’est passé au sujet de la création des usines en question

 Le régime Soglo aura été l’un de ceux qui ont effectivement œuvré au développement de la filière coton au Bénin. Alors, après la campagne à succès de 1994, l’Etat béninois, à travers son gouvernement, en prévision des années à venir, et en accord avec les partenaires au développement, décida de créer cinq nouvelles sociétés d’égrenage de coton. Mais il y avait un couac. A l’époque, la trésorerie de la Sonapra ne pouvait financer que deux usines. Et le reste ? Il a été alors procédé à un avis d’appel d’offres lancé aux privés pour la création des trois autres. Mais des conditions étaient posées : la Sonapra participera à hauteur de 35% au capital de chaque société fixée à 250 millions au minimum. Ces sociétés créées, en retour, devraient verser 15% de leurs bénéfices net à l’Etat puis elles contribueront au financement de la recherche coton et fibre, mais sur la base d’accord parties. Ces trois nouvelles sociétés devraient avoir chacune une capacité d’égrenage de 25.000 tonnes au moins. Elles doivent être opérationnelles dès la campagne cotonnière 1994-1995. L’appel d’offres a enregistré une dizaine de soumissionnaires. A l’arrivée, c’est Patrice Talon, l’un des soumissionnaires, qui a rempli les conditions posées. Alors, il a réussi à mobiliser dans un court temps un investissement de 12 milliards de francs Cfa. Il faut souligner à cet effet que les sociétés créées ont obtenu leur agrément au régime C. La Sonapra, en sa qualité d’expert, a apporté une assistance technique au gagnant de l’appel d’offres. Mais cette assistance a été facturée et payée. Du coup, la campagne cotonnière 1994-1995 a tenu le fruit de la promesse des fleurs. Les prévisions ont été réalisées. Seulement, que pour contourner les avantages qu’accorde l’agrément au régime C aux trois sociétés privées, l’Etat leur demande des sacrifices. C’est ainsi qu’au titre de la campagne cotonnière 1995-1996, les trois sociétés acceptent d’apporter au budget national une contribution exceptionnelle de 30 F Cfa/kilo de coton graine, premier choix acheté. La Sonapra devait alors diminuer sa participation au capital social de 35 à 10%. L’article 23 du décret relatif à ces négociations prévoit un protocole d’accord entre ces sociétés privées et la Sonapra.

Les déboires de Patrice Talon vont coïncider avec le retour au pouvoir de Kérékou en 1996. Puisque son ministre des finances, par un arrêté, rejette tous les accords et décrets précédents. Il a assimilé la contribution volontaire exceptionnelle des sociétés privées de Talon au rang d’impôts sur le bénéfice industriel et commercial. C’est le début de redressements fiscaux, d’avis d’imposition et d’avis à tiers détenteurs, saisies arrêts et saisies des usines de Talon. A noter que d’importantes sommes d’argent ont été prélevées sur les comptes de ces sociétés pour les caisses de l’Etat. Acculé, Patrice Talon entame alors des contentieux en matières constitutionnelle, administratif et judiciaire. Il souhaitait que le droit soit dit dans ce dossier. Et il aura raison.

 La Cour suprême avait définitivement tranché

 Finalement, Patrice Talon aura raison de faire recours à ces juridictions. En effet, la Cour constitutionnelle par décision Dcc 96-078 du 12 novembre 1996, le Tribunal de première instance de Cotonou, par jugement N°240 du 12 septembre 1997 et la Cour Suprême par arrêt N° 24/CA du 24 octobre 1997 reçoivent les requêtes des sociétés de Talon, relèvent les abus et l’injustice. Ce qui a poussé à l’annulation de l’arrêté ministériel querellé. Pourtant, malgré cette décision qui lui est favorable, Patrice Talon accepte un règlement à l’amiable de ses sociétés avec la Sonapra. Il avait donc fait homologuer cet acte par le Tribunal de Cotonou le 14 mai 1998. Autrement, le dossier devrait être clos. Erreur !

Alors que l’arrêt de la Cour suprême n’est susceptible d’aucun recours, le gouvernement forme un pourvoi en cassation contre l’arrêt de la Cour suprême devant cette même Cour. Requête rejetée par la Haute juridiction. Saisie, la Chambre des référés du tribunal de première instance de Cotonou, par ordonnance N°253 en date du 27 novembre 1997 reçoit la requête des trois sociétés privées requérantes, constate qu’il a «voie de fait» de la part de l’administration des impôts et du ministère des finances. Elle ordonne aux banques de «s’abstenir d’exécuter les actes de contraintes fiscales sur ces trois sociétés tant qu’elles bénéficient de l’agrément du régime C du Code des investissements pour cause d’impôts sur le bénéfice industriels et commerciaux». Les jeux étaient donc faits. Affaire close. Mais depuis peu, lors de ses séances de conseil des ministres des 23 et 25 octobre dernier, le gouvernement Yayiva déterrer le dossier.

 La preuve que l’expert ne maitrise pas son dossier

 Dans le conseil des ministres des 23 et 25 octobre 2015, on peut lire au sujet du même dossier contre Talon : «…à l’époque où les décaissements ont été opérés, les trois sociétés n’étaient même pas encore juridiquement constituées». Pour des premiers responsables de la République, cela frise la non-maitrise des dossiers du pays. La preuve dans «(Extraits de Robert M. Dossou, Sonapra, Socobé, Icb et Ccb : la vérité sur une dérive, pp. 12-13) que voici : «Pour la construction de l’usine Socobé, l’expert (Ousmane Taminou) s’est complètement mêlé les pédales au niveau des 3.300.000.000 F Cfa mis à la disposition de la Sonapra par la Socobé pour la construction de l’usine et la garantie de bonne fin souscrite par la Sonapra au profit de Socobé. Dans tout contrat de travaux, il y a des garanties que le Maître d’œuvre et le Maître d’ouvrage peuvent exiger ou mettre en place. De même, dans le commerce international (comme c’est le cas pour le coton), il y a des garanties qui peuvent être exigées ou souscrites par le vendeur ou l’acheteur. En outre, dans le droit des sociétés, la notion de fondateur et engagements qu’il peut souscrire pour la société à créer puis à l’immatriculer est complètement ignoré de l’expert qui oublie que juridiquement des droits et des obligations peuvent être créés sur la tête d’une société à créer ou en cours d’immatriculation».

Athanase Dèwanou


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