samedi 28 février 2015

FESPACO 2015 : C'est parti pour la 24e édition de la biennale du cinéma africain



La 24è édition du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (FESPACO) c'est du 28 février au 07 mars 2015. Le clap de lancement de cette biennale du cinéma africain a été donné ce samedi par le Premier ministre Yacouba Isaac zida. C'était au cours d'une cérémonie riche en couleurs, faite de discours, de prestation d'artistes et de chorégraphie.




La cavalerie pour le premier niveau d'accueil (à l'extérieur), c'est la fanfare de la garde nationale qui assurait le relais dans la cour du Palais des sports. Nous arrivons peu avant 15H30 et sommes gratifiés du « Présentez… Sabre ! » servi au 3è Vice- Président du Conseil national de transition, le professeur Fernand Sanou. Si le professeur pouvait brûler l'étape du contrôle- la faveur due à son rang-, nous autres devions montrer patte blanche pour avoir accès à la cuvette de la bâtisse. Fouille de sacs par- ci, passage aux détecteurs de métaux par- là, la consigne sécuritaire semblait être d'une rigueur scrupuleuse. Même certains agents de sécurité, bien qu'oisifs d'apparence, avaient le regard qui voyageait. Des yeux ils observaient, vous fouillaient pratiquement, et même vous intimidaient. Comme pour mettre en garde. Comme si tout le monde ici était suspect.


A l'intérieur, c'est un Palais des sports déjà à moitié plein que nous avons trouvé. Avec des banderoles publicitaires accrochées de part et d'autres. France 24, Union Européenne, RFI, Prix Thomas Sankara Canal+, Canal Sat A+,…Sans oublier la LONAB sponsor officiel, ou encore les autres sponsors sectoriels comme le transporteur officiel ou l'assureur officiel. Chacun y est allé de sa réclame.


La cérémonie était prévue pour 16h et c'est à cette heure précise que le Premier ministre Yacouba Isaac Zida, représentant le Président du Faso, a fait son entrée dans la salle. Complet pagne, chemise manches longues sur un pantalon, il était tout aux couleurs du FESPACO. Le ministre de la culture et du tourisme, Jean Claude Dioma sur sa droite, le 3è Vice- président du CNT sur sa gauche, la cérémonie pouvait commencer.


Premier à s'adresser à l'assistance, Damien Gampiné le Président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou. En sa qualité de premier responsable de la ville d'accueil, il a, après avoir souhaité la bienvenue à tous, « donné la clé de la ville à tous les festivaliers ». Non sans leur souhaiter de passer « un bon séjour dans notre belle ville ».


« Le passage au numérique est inévitable »


Cette 24 è édition du FESPACO se tient sur le thème, « Cinéma africain : production et diffusion à l'ère du numérique ». Et pour le ministre de la culture et du tourisme qui se réjouit que le festival se tienne enfin après tout ce temps d'incertitudes « Ce thème se veut un appel pour que l'Afrique ne reste pas en marge dans l'utilisation des immenses potentialités qu'offre le numérique pour le développement du cinéma et de l'audiovisuel dans le monde. Aujourd'hui plus que jamais, le passage au numérique de toute la filière cinématographique et audiovisuelle est inévitable. D'où l'urgente nécessité pour les professionnels, les politiques et toutes les parties prenantes du septième art de réfléchir et de proposer des stratégies adéquates facilitant l'accès et la maîtrise de cette technologie afin d'accroître la production d'œuvres audiovisuelles de qualité, accessibles au plus grand nombre ».


Sur le choix de la république arabe d'Egypte comme pays invité d'honneur, le ministre expliquera que « Nos deux pays mettent en œuvre, et ce depuis plusieurs décennies, des politiques culturelles qui accordent une place de choix au développement du cinéma et de l'audiovisuel, ainsi qu'au renforcement de la coopération culturelle interafricaine ».


L'étalon d'or passe de 10 à 20 millions fcfa


Le FESPACO 2015 c'est près de 700 films proposés pour 133 retenus dont 19 en compétition pout l'Etalon d'or. 133 films à projeter dans les sept salles conséquemment aménagées et selon Ardjouma Soma Délégué général du festival, les innovations cette année sont entre autres l'ouverture de la compétition aux films de la diaspora, le réajustement des montants alloués à certains prix puisque la plupart des prix passent du simple au double et l'étalon d'or de 10 à 20 millions.


Le FESPACO 2015 c'est aussi le marché du cinéma, les colloques, les projections cinématographiques, les conférences, les rues marchandes et autres podiums d'animations, …


Avec Alif Naba du Burkina, Ismaël Lo du Sénégal et la chorégraphie riche en couleurs d'Irène Tassembédo, ceux qui ont fait le déplacement du Palais de la culture en ont déjà eu un avant goût.


Samuel Somda

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Répression des infractions en matière de consommation : L'ABCE dénonce l'obsolescence des lois



Dans la déclaration ci-après, l'Association Burkinabè des Consommateurs des services de communication Electronique (ABCE), dénonce « la léthargie des structures publiques de défense de consommateurs et l'obsolescence des textes en matière de concurrence et de consommation ». Elle attire également l'attention des autorités, non seulement sur « la nécessité de faire des réformes en vue de permettre clairement la saisine des juridictions par les associations de consommateurs », mais aussi sur « la nécessité de mettre en place des mécanismes extrajudiciaires de règlement des différends en matière de consommation ». En sus, elle invite « l'exécutif de la transition (le ministère du commerce) et le Conseil National de la Transition (CNT) à faire des réformes législatives en matière de concurrence et de consommation ».




Suite à la découverte de 1 280 tonnes de boissons périmées dans les entrepôts du groupe OBOUF, l'Association Burkinabè des consommateurs de services de Communication Electronique (ABCE) saisit cette opportunité pour dénoncer la léthargie des structures publiques de défense de consommateurs et l'obsolescence de textes en matière de concurrence et de consommation. Il s'agit de difficultés structurelles liées au secteur de la consommation de manière générale, ce qui motive notre réaction.


D'une part, elle fait constater que la responsabilité de la protection du consommateur incombe principalement à l'Etat à travers ses structures comme le laboratoire national de santé publique, les services du ministère du commerce (dont les inspecteurs doivent être permanents sur le terrain, la Commission Nationale de la Concurrence et de la Consommation, …). Des associations de consommateurs interviennent accessoirement à travers la fonction de veille et d'alerte.


Les infractions en matière de concurrence et de consommation sont prévues par la loi n°15-94 relative à la concurrence au Burkina Faso et le code de la publicité. Il ressort des articles 40 de la loi n°15-94 et 120 du code de la publicité que les fonctionnaires et agents de l'Etat spécialement commissionnées, procèdent à la constatation par procès-verbaux des infractions prévues par lesdites lois. Ces infractions sont entre autres, la tromperie du consommateur, la publicité mensongère… Or dans la pratique, ces agents qui relèvent du ministère du commerce en arrivent rarement à cet « extrême » nonobstant leur qualité d'Officier de Police judiciaire dans ce domaine. Lorsqu'ils ne sont pas absents sur le marché qu'ils ont obligation de surveiller, ils préfèrent la transaction et la sensibilisation, convaincus de leur devoir d'éviter aux entreprises fautives, la faillite ; abandonnant ainsi leurs attributions à la police nationale et à la gendarmerie nationale qui constatent régulièrement les infractions y relatives (démantèlement d'unités clandestines de fabrique d'huile alimentaire, conditionnement de produits de qualité inférieure dans des emballages de marque qualitative…). Pourtant, ils ne font qu'appuyer les agents spécialisés du domaine.


L'inaction des services du ministère du commerce n'est donc pas liée à l'absence de pratiques illicites sur le marché des biens et services. Soit, ils manquent des moyens (financiers et techniques) pour accomplir leurs missions, soit, ils sont insensibles à la souffrance du consommateur qu'ils ont pourtant l'obligation de protéger. A titre d'illustration, en matière de télécommunication, la publicité mensongère est devenue le sport favori des opérateurs sans qu'aucune structure publique ne s'en préoccupe.


Ils ont certes le droit de transiger avec les fautifs conformément aux articles 49 de la loi n°15-94 et 120 alinéa 3 du code de la publicité. Cependant, si cette transaction met fin aux poursuites, elle n'exclut pas que les faits soient portés à la connaissance de l'opinion publique pour permettre aux consommateurs victimes de saisir la juridiction civile compétente (Tribunal départemental ou d'arrondissement, tribunal d'instance, tribunal de grande instance selon le montant du préjudice) en vue de demander la réparation du préjudice subi.


D'autre part, l'ABCE constate avec amertume, que les lois applicables en la matière sont obsolètes. L'infraction de tromperie du consommateur prévue par la loi n°15-94 modifiée par la loi n°033-2001 du 4 décembre 2001, à travers ses articles 25, 38 et 61 est punie d'une amende de 50 000 à 5 000 000 FCFA et d'un emprisonnement de un mois à six mois ou l'une de ces deux peines seulement. Le tribunal saisi peut alors opter alternativement pour l'amende ou pour l'emprisonnement qui ne doit pas excéder six mois. L'article 62 porte la peine au double en cas de circonstances aggravantes ; notamment si la trompérie ou tentative de tromperie a eu pour conséquence de rendre l'utilisation de la marchandise dangereuse pour la santé de l'homme et de l'animal (…).

Dans tous les cas, la peine maximale encourue par le dangereux falsificateur est une amende de 10 000 000 FCFA et un emprisonnement de douze mois. Il est évident que la peine est légère par rapport à la gravité des faits qui touchent même à la santé publique. Cette clémence de la loi entraine la multiplication des infractions concernées (prolifération d'unités de fabrique alimentaire clandestine et insalubre, installations d'industries de falsification de produits de marque prisée ou de transvasement de produits de piètre qualité dans des sacs de produit de marque supérieure).


Il donc est impératif que loi n°15-94 et le code de la publicité qui prévoient entre autres ces infractions de trompérie du consommateur et de publicité mensongère soient révisées, en prévoyant des peines plus fortes, à des fins dissuasives. A titre illustratif, le vol de poulet est punie d'une peine d'emprisonnement de un à cinq ans et/ou d'une amende de 300 000 à 1 500 000 FCFA alors que celui qui se rend coupable de tromperie du consommateur (par ex. falsification de date de péremption d'un aliment destiné à la consommation humaine) ne risque qu'une peine d'emprisonnement de douze mois et d'une amende de 10 000 000 FCFA.

Il est des consommateurs qui qualifient la falsification des dates de péremption des produits alimentaires à tort de « criminel » ou de « terroriste » pour dire qu'elle est très grave. La peine prévue par la loi qui réprime l'infraction de tromperie du consommateur risque de les faire déchanter. Pourtant, le juge en vertu du principe constitutionnel de la légalité des infractions et des peines, ne peut prononcer une peine qui ne serait pas légalement prévue. Si une loi prévoit une peine faible, il n'appartient donc pas au juge de l'augmenter.


Notre association a eu l'occasion de demander de manière prémonitoire la révision de la loi n°15-94, lorsqu'elle a été invitée, par la Commission des Affaires Générales, Institutionnelles et des Droits Humains de l'Assemblée Nationale dans le cadre du processus de révision du code de la publicité, qui était en cours. Mais malheureusement, le projet de révision n'a pas abouti. En conséquence, l'ABCE interpelle les ministères en charge du commerce et de la communication, à demander la révision de ces lois en vue de tenir compte davantage des droits du consommateur.


Elle constate douloureusement par ailleurs, que ces lois ont prévu les procédures de saisine des juridictions par les associations de consommateurs avec des défaillances. Elle attire leur attention sur la nécessité de faire des réformes en vue de permettre clairement la saisine des juridictions par les associations de consommateurs.


Enfin l'ABCE profite de l'occasion pour relever dans certains cas, l'inadaptation des mécanismes traditionnels de règlement des différends (justice étatique, arbitrage) en matière de réparation de préjudice du consommateur, d'où la nécessité de mettre en place des mécanismes extrajudiciaires de règlement des différends en matière de consommation. Cette inadéquation de la justice étatique et de l'arbitrage s'explique par le caractère modique mais bien fondé, des préjudices subis par les consommateurs et le coût des procédures judiciaires. De même, leurs complexité et lourdeur sont de nature à dissuader le consommateur à ester en justice. Pourtant, le montant global de ces préjudices homogènes subis par les consommateurs des entreprises est souvent très élevé. Mieux, de tels mécanismes sont à l'avantage des entreprises qui tiennent habituellement leurs clients à distance dès lors qu'il s'agit de réparer un préjudice. Quand on sait que ces griefs des consommateurs sont fondés très souvent, il y a le risque pour l'entreprise de payer inutilement des frais de procédure judiciaire qui dépassent de loin le montant du préjudice économique subi par le consommateur ; d'où la nécessité de travailler en commun, à mettre en place ces mécanismes extrajudiciaires de règlement des différends en matière de consommation. L'ABCE interpelle une fois de plus l'exécutif de la transition (le ministère du commerce) et le Conseil National de la Transition (CNT) à faire des réformes législatives en matière de concurrence et de consommation. Bien entendu que tout ce qui touche à la santé du consommateur sera exclu de ce mécanisme.


Ouagadougou, le 27/02/2015


Pour le Bureau exécutif de l'ABCE,

Le président

Tel : 70 06 37 55

E-mail : abceburkina@gmail.com

Réf : 2015- /ABCE/PRES





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CAPO 2015 : une édition bien réussie



Les rideaux sont tombés ce samedi 28 février 2015, sur la 14e édition du CAPO 2015. Au total 25 établissements ont participé et ont, pendant une semaine rivalisé dans les disciplines que sont le ballet, le théâtre, la musique play-back, le récital et l'art vestimentaire.




L'objectif du concours artistique du primaire de Ouagadougou (CAPO) est de permettre aux enfants de s'épanouir et se développer à travers la culture et surtout d'assurer la relève de la culture burkinabé. Une édition très bien réussie par rapport aux éditions précédentes selon Hyacinthe Compaoré, président du comité d'organisation. Sur le plan organisationnel, note-t-il, il n y a pas eu de plainte ni de difficultés majeures.


Durant une semaine 69 troupes ont rivalisé d'ardeur dans différentes disciplines à savoir le théâtre, l'art vestimentaire, le récital, la musique play-back, le ballet. Les enfants ont donc montré leur savoir-faire et les cinq meilleurs dans chaque discipline ont vu leurs efforts récompensés. Ainsi, l'école Notre-Dame de l'Espérance remporte le premier prix en play-back avec une moyenne de 15,96. Tampouy A et B en récital avec 14,40. Notre-Dame l'Espérance rebelote avec la première place, cette fois-ci en ballet avec 16,32. La Fraternité au niveau du théâtre avec 14 de moyenne. L'école Bambi séduit le jury en art vestimentaire avec 11,80 et l'école Samandin E en tableau vivant avec une moyenne de 14,48.

Les lauréats ont eu droit à des prix composés de trophée, d'une somme d'argent et d'attestions. De même tous les établissements participants ont reçu des prix d'encouragement. Bayard Afrique, sponsor officiel du CAPO 2015 a offert un abonnement d'une année du magazine « Planète enfant » et « Planète j'aime lire » aux établissements classés premier dans chacune des sept disciplines.


Sidnoma Rosine Kabore

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Secourisme : La JCI-Ouaga Metba initie un projet de formation



« Les gestes qui sauvent ». C'est sous ce thème que la Jeune Chambre International/Ouaga Metba a organisé, ce samedi 28 février 2015 à Ouagadougou, la 1re édition du projet de formation sur le secourisme. La cérémonie de lancement placée sous la présidence du Dr Salifou Konfé, représentant du Ministre de la Santé, a réuni des hauts responsables de l'organisation dans l'enceinte de l'Ecole nationale des régies financières (ENAREF)




Les accidents de la circulation et cardio-vasculaires font chaque année des victimes alors que les premiers gestes d'urgence auraient pu réduire sensiblement les cas de décès. Convaincu que « la personne humaine est la plus précieuse des richesses », comme le stipule l'un des critères de l'organisation, la JCI Ouaga Metba présidée par Joachim Ouédraogo initie un projet de formation sur le secourisme dont la direction est assurée par Yao Delali Gbeklé. L'évènement qui a été lancé ce samedi 28 février par le Dr Salif Konfé, représentant le Ministre de la Santé Prosper Guiguimdé, a réuni le directeur général par intérim de l'ENAREF, Mohamed Zongo, la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, mais surtout des différents membres de la JCI, des sénateurs aux organisations locales membres en passant par les membres du Comité directeur national.


Secourir pour réduire la mortalité


Près de 100 jeunes de l'ENAREF mais aussi de l'Arrondissement 8 de Ouagadougou bénéficieront des séances de formations dispensés par des sapeurs-pompiers de la BNSP ce 28 février, mais aussi le 1er et le 02 mars et plus tard les 14, 15 et 16 mars 2015. Grâce aux gestes d'urgences, ils sauront quelles attitudes adopter face aux différents accidents qui se présenteront dans leur entourage à la maison, au travail ou sur la route, en attendant des interventions plus efficaces de services de secours. Car comme le souligne Joachim Ouédraogo, président de la JCI Ouaga Metba « chaque année, 10 000 vies pourraient être épargnées si une personne sur 5 connaissait les gestes d'urgences ».


Une action à saluer


Cette formation sur le secourisme s'inscrit en droite ligne de la mission de la Jeune chambre internationale qui est d' « Offrir des opportunités de développement aux jeunes gens en leur donnant la capacité de créer des changements positifs ». Et son président national, Aboubakari Barro reconnait que les défis exigent l'engagement de jeunes actifs citoyens actifs dans les communautés. Quant au délégué général des élèves de l'ENAREF, Aly Sidibé, il a joint sa voix à celle du Dr Salifou Konfé pour inviter les participants à prêter une oreille attentive et à être assidus aux sessions de formations. Pour sa part, le représentant du ministre Guiguimdé a réaffirmé la disponibilité de son département « à encourager et à appuyer de telles initiatives afin de favoriser l'implication de toutes les organisations dans la réduction de la mortalité due au cas d'accident ».


Rappelons que la JCI Ouaga Metba est une association apolitique à but non-lucratif crée le 06 mars 2010 et qui regroupe des jeunes actifs de 18 à 40 ans au nombre de 40. Elle est affiliée à la JCI Burkina qui regroupe 1000 membres répartis en 30 OLM (Organisations locales membres) qui à son tour est affiliée à la Jeune Chambre Internationale présente dans 100 pays et forte de près de 200 000 membres.


Herman Frédéric BASSOLE

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Protection des enfants en ligne : Brahima Sanou encourage la Commission de l'informatique et des libertés



Burkinabè siégeant à l'Union internationale des télécommunications (UIT) à Genève, Brahima Sanou, directeur du bureau de développement des télécommunications (BDT) a rendu une visite de courtoisie à la Commission de l'informatique et des libertés (CIL) le vendredi 27 février 2015. La cyber-sécurité, plus particulièrement la protection des enfants en ligne a été le point le plus abordé au cours des échanges.




50% des enfants dans le monde sont exposés sur internet. Au Burkina, les données font état de 80% des enfants dont l'âge est compris entre 8 et 14 ans. En soi, cela n'est point mauvais, selon le directeur du bureau de développement des télécommunications, quand on sait que la mine d'informations sur le net est aussi importante pour leur éducation. C'est donc, soutient-il, l'utilisation de l'internet par ces enfants qui est parfois à revoir. C'est pourquoi, l'Union internationale des télécommunications en tant qu'institution des Nations-Unis pour les techniques de l'information et de la communication (TIC) met un grand accent sur la cyber-sécurité en ce sens qu'il n'y a plus de frontière entre la vie réelle et la vie virtuelle. Surtout poursuit, le haut fonctionnaire de Genève, pour ces « bambins », qui ignorent absolument ces frontières. Leur protection s'impose et c'est d'ailleurs l'un des combats que mène l'IUT. « Nous travaillons beaucoup sur la protection des enfants en ligne », précise Brahima Sanou. Un combat qui entre en droite ligne avec celui de la Commission de l'informatique et des libertés (CIL) du Burkina dont le champ est encore plus large, à savoir la protection des données personnelles. A en croire Brahima, l'UIT fait beaucoup dans la cyber-sécurité et la protection des enfants en ligne car une donnée qui n'est pas protégé peut-être évidemment utilisée. La visite de courtoisie à la CIL entre, de fait, dans ce cadre. Brahima Sanou, à son passage à cette institution a encouragé la première responsable Marguerite Ouédraogo/Bonané et tout le personnel. Il s'est agi, également, d'explorer les avenues de coopérations et de collaboration que l'UIT peut tisser avec la CIL. Parce que, souligne Brahima Sanou : « Parce que le travail que la Cil est dans une certaine mesure le prolongement de ce que nous faisons. Et comme nous ne travaillons pas sur le terrain, nous nous appuyons sur des structures comme elle pour pouvoir atteindre les gens qui ont le plus besoin de nos services en matière de cyber-sécurité et de protection des enfants en ligne ». Les TIC, note les acteurs du domaine offre beaucoup de possibilité autant en opportunité mais aussi en péril. « Il y a beaucoup de danger sur les TIC », rappelle le haut-fonctionnaire des Nations-unis. Ils le sont encore plus dans les pays en voie en développement tels que le nôtre. D'où la nécessité de mettre beaucoup plus l'accent sur la sensibilisation.


Quatre phénomènes à combattre absolument


Le taux d'accès à l'internet par les enfants est plus élevé dans les pays en voie de développement, selon Brahima Sanou. De plus en plus, ce sont des outils informatiques qui éduquent les enfants. L'éducation par les TIC tend à supplanter celle normale que donnent les parents. Une pyramide renversée qui expose malheureusement les enfants à quatre phénomènes. Ce sont : la pédophilie en linge, le suicide en ligne, la pornographie en ligne, et enfin l'escroquerie. Et le haut-fonctionnaire des Nations-Unis de croire que la vraie guerre doit commencer par les cybers espaces. Pour leur part, l'UIT a édité quatre guides dont un pour les parents, pour les éducateurs, pour les décideurs et enfin pour les enfants eux-mêmes, afin que chacun de son côté puisse être au même niveau de connaissance. Ces documents téléchargeables sont disponibles en ligne en plus d'autres moyens techniques. La présidente de la CIL, honorée de cette visite est revenu sur les missions que se donne l'institution en matière de protection des données personnelles. L'une des commissions, à en croire Brahima Sanou a évolué dans ce domaine (protection des données personnelles), ce qui est très important. Et la président de rester convaincue que l'institution en charge de la protection des données personnelles va bénéficier de l'expérience du bureau de développement des télécommunications à travers Brahima Sanou. L'interdiction des enfants à l'internet est chose presqu'impossible, mais la Cil avec l'accompagnement de l'UIT entend continuer dans la sensibilisation. « Nous allons continuer dans la sensibilisation des jeunes », a promis la présidente Marguerite Ouédraogo/Bonané.


Bassératou KINDO

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« Tôt ou tard » : l'infidélité et l'héritage à l'écran



« Tôt ou tard », c'est le titre du film du réalisateur burkinabè, l'abbé Sidbewendé Bernard Yaméogo, présenté au FESPACO 2015. Une série composée de 26 épisodes de 26 minutes chacune dont les trois ont été présentées au ciné Burkina dans la soirée du vendredi 27 février 2015.




C'est à la veille de l'ouverture du FESPACO, l'abbé Sidbewendé Bernard Yaméogo a rendu public son film constitué de trois épisodes de vingt-six minutes chacune et qui traite de problèmes de stérilité dans le couple et d'héritage.

« Tôt ou tard », à travers l'image de Rouky et Yasmine, présente deux couples qui vivent chacun une réalité différente de l'autre. Rouky et Marcel, deux jeunes mariés issus de religions différentes mais leur plus grand malheur est d'être confrontés à un problème de stérilité. Dans une telle situation, la famille ou les amis proposent des solutions au couple pour couvrir la honte. Et ce fut le cas de Guy, un ami de Marcel qui propose à Rouky de sortir avec lui pour avoir un enfant.

Le second couple nous présente Yasmine et Moulaye. En effet, Moulaye, un El hadj dans son veuvage s'est marié à Yasmine qui fut la fiancée de son fils. Ladji voulait ainsi bien vivre sa foi avec Yasmine qui refusait de prier car étant avec lui, pas par amour mais pour l'héritage.


Les difficultés, quant à elles, ne manquent jamais à la réalisation d'une telle œuvre. Pour un besoin de 80 millions, le réalisateur n'a pu avoir que 20 millions comme financement. Un film réalisé grâce au soutien de TV5 monde.


Sidnoma Rosine Kabore

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CDP : La section Kadiogo vérifie la vivacité de ses structures



Après quelques mois d'hibernation, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) reprend progressivement ses activités politiques. La section Kadiogo de l'ex-parti au pouvoir a tenu sa première conférence provinciale post-insurrection le 28 février 2015 au stade du aout de Ouagadougou. Ils étaient quelques centaines de militants venus des 12 arrondissements de la capitale et des communes rurales de la province. Objectif : remobiliser les troupes pour les échéances électorales à venir.




C'est l'une des salles situées sous le hall du stade du 4 aout qui a servi de cadre pour cette rencontre statutaire du CDP. Cette conférence provinciale se tient à un moment particulier où ce parti connait des difficultés, depuis la tentative avortée du projet de modification de la constitution, notamment en son article 37.

Tous les arrondissements de Ouagadougou ainsi que les communes rurales étaient représentées à ce rendez-vous, certes à des degrés divers. « Evidemment, il y a eu quelques saignées mais qui n'affectent pas fondamentalement nos structures au Kadiogo. Il y a eu des évasions. Mais, nous pensons remettre ces structures en place pour les échéances à venir », soutient Noel Sourwèma, le secrétaire général de la section provinciale du Kadiogo du CDP.

Après des défections ou évasions constatées çà et là, « il est donc de bon ton pour nous de vérifier la vivacité de nos structures », poursuit le secrétaire général qui se réjouit de constater que toutes les structures de son partis sont là, dans leur grande majorité.


« Nous pouvons reconquérir le pouvoir sans problème »


Au cours de cette rencontre, première du genre depuis les évènements d'octobre 2014, le travail a consisté à donner des informations sur le plan national, puis passer des mots d'ordre en vue de remobiliser toutes les troupes pour les échéances électorales à venir. Car, le CDP espère pouvoir rebondir et pourquoi pas revenir aux affaires lors des élections à venir. « Nous sommes aujourd'hui dans une situation où nous pensons qu'avec un travail de cohésion et d'unité, nous pouvons reconquérir le pouvoir sans problème », lance Noel Sourwèma.

Cette conférence provinciale du CDP, section Kadiogo était présidé par Léonce Koné, le président du directoire provisoire du parti. « J'ai beaucoup de plaisir à constater qu'il y a une grande affluence », se réjouit le premier responsable du parti. Et, « le mot d'ordre, c'est de mobiliser les militants dans la cohésion pour préparer les élections législatives et présidentielles couplées à venir et municipales plus tard », assure-t-il. L'ex-parti majoritaire va prendre part à l'ensemble des échéances électorales à venir. Mais, à quand la désignation du candidat du parti pour l'élection présidentielle ? Après le congrès du parti, confie Léonce Koné.


Moussa Diallo

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TIMINADIA de Habibou Maré : Des poupées au service du social



L'artiste plasticienne Habibou Maré a fait le vernissage de sa nouvelle collection de poupées, TIMINADIA. C'était dans la soirée du 27 février à la réception de l'hôtel Golden Tulip Silmandé à Ouagadougou. C'est une collection riche en couleurs, en diversité de formes, qui représente la vie au quotidien de la femme africaine et l'enfance épanouie. L'artiste met son savoir-faire au service du social en accordant 10% sur chaque objet acheté aux enfants malades de l'Hôpital Yalgado.




TIMINADIA de l'avis de l'artiste signifie passion, ce qui est beau en langue Dioula. Habibou Maré veut à travers ses œuvres montrer un autre visage de l'Afrique, autre que la tristesse, la guerre. Place donc à l'imagination de la création pour magnifier l'art africain. « Ici en Afrique nous avons de très belles choses qu'on ne met pas souvent en valeur », reste convaincue l'artiste qui dit s'inspirer de la beauté de tous les jours.


La toile, le coton écru, la peinture acrylique, des pièces métalliques de récupération sont les matières utilisées pour la conception des poupées. Elles sont en différentes tailles. Des plus petites (4x6 cm), aux plus grandes (78x16 cm), les poupées de Habibou Maré peuvent s'accommoder sur plusieurs surfaces.

La collection a valu à l'artiste, deux ans de travail. Elle a en outre décidé de prélever 10% sur chaque objet vendu pour les enfants malades de Yalgado. C'est un aspect qui intéresse particulièrement l'artiste qui dit avoir été témoin de situation qui commande son initiative. « Pour 4000fcfa seulement des enfants meurent à Yalgado, j'ai vécu ce cas-là. Depuis 2006, j'œuvre dans ce sens et j'ai voulu dédier aussi ce vernissage à ces enfants ».


Les visiteurs émerveillés


Amoureuse de l'art, Isabelle Diallo s'est dite émerveillée par l'originalité des œuvres qui selon elle, parlent. « Une œuvre m'a particulièrement émerveillée, LE REFLET. C'est fait avec de petits miroirs, et montre qu'à part le physique, il y a l'aspect intérieur qui compte. La paix et l'amour intérieur. C'est la représentativité de la femme africaine, belle généreuse, avec son foulard, ses formes, sa gaieté » argumente-t-elle.


Brahima Ouédraogo qui dit connaitre l'artiste, la savait capable des prouesses. « Elle est engagée dans un style de figurine avec des couleurs chaudes pour donner plus de vie dans les lieux de décoration. Avec ce qu'elle a utilisé comme matière, de la récupération, cela permet de nettoyer la ville, d'être écolo ». Il apprécie le volet social de l'exposition et invite d'autres artistes à s'en inspirer.


Lucien Nguendoroom lui a vu dans les œuvres, « une simplicité extraordinaire » qui témoigne que L'Afrique regorge de talents. Il invite les festivaliers à se procurer les pièces de TIMINADIA, souvenirs du Burkina.

L'exposition se déroule jusqu'au 6 mars dans le hall de l'hôtel Golden Tulip Silmandé à Ouagadougou. Le prix des œuvres varie entre 15.000 et 200.000 f CFA.


Tiga Cheick Sawadogo

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Lutte contre la drépanocytose : Plus de 130 millions pour une meilleure prise en charge des malades


136 823 000 FCFA, c'est la valeur totale du don en équipement et matériel que le comité d'initiative contre la drépanocytose (CID) Burkina a fait à l'hôpital Saint Camille pour une meilleure prise en charge des drépanocytaires. La remise officielle a eu lieu le vendredi 27 février 2015, en présence de l'ambassadeur de France au Burkina, du ministre de la santé et bien d'autres personnalités.




C'est face à la demande de plus en plus forte des malades de la drépanocytose, que CID Burkina en partenariat avec la fondation Pierre Fabre vient en aide à l'hôpital Saint Camille pour la prise en charge des drépanocytaires à travers le don d'équipement et de matériel médicaux. Un don qui s'inscrit dans le cadre du projet de création de centres d'information et de prise en charge de la drépanocytose par le CID. Le projet compte en effet trois composantes que sont le centre d'information sur la drépanocytose, le centre pilote de prise en charge de la drépanocytose et le diagnostic néo natal. Les deux composantes sont financées par la fondation Pierre Fabre et les partenaires de mise en œuvre sont l'hôpital Saint Camille et le laboratoire d'hématologie de l'université de Ouagadougou.

Les fonctions du centre pilote de prise en charge basé à l'hôpital saint Camille sont entre autres l'organisation du suivi des patients, la prise en charge des crises hyperalgiques ayant résisté au traitement à domicile, l'organisation de la suite du diagnostic, etc. Le laboratoire d'hématologie quant à lui est chargé d'assurer le diagnostic à partir des prélèvements provenant de l'hôpital. Le coordonnateur national du CID, Dramane Banaon nourrit l'espoir de voir ces initiatives pilotes de prise en charge de la drépanocytose et du diagnostic néo natal se généraliser sur l'ensemble du pays avec l'appui du ministère de la santé et de ses partenaires.

La drépanocytose, faut-il le rappeler est une maladie génétique. Elle est caractérisée par une anomalie de l'hémoglobine. Toutes les formes de drépanocytoses ne sont pas graves mais il existe des cas particulièrement graves avant l'âge de cinq ans et il faut mettre en route les mesures de suivi préventif si possible dès l'âge de six mois. La forme la plus répandue au Burkina soit 70% des cas est la forme SC, moins grave que la forme SS. Une structure nommée comité d'initiative contre la drépanocytose a été créée au Burkina Faso dont le but est de développer un plaidoyer en vue d'une meilleure prise en charge des malades, sensibiliser l'opinion publique et contribuer à la mise en place des mesures de diagnostic et de prise en charge précoce des enfants.


Sidnoma Rosine Kabore

Lefaso.net





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Patrimoine muséal au FESPACO : Le rendez-vous avec les symboliques de l'eau


Reçus dans le cadre d'un dialogue direct le 26 février dernier, les acteurs culturels exerçant dans les filières du livre, du cinéma, du théâtre, de la musique, de la danse, de la marionnette, du patrimoine, ont dépeint les réalités du monde culturel burkinabè. Un monde en proie à d'énormes difficultés, mais aussi teinté de merveilles. Ces merveilles, on en trouve au musée de l'eau à Loumbila. C'est du moins, à la découverte de ces merveilles que le fondateur et directeur dudit musée, Alassane Samoura, a invité le Chef de l'Etat, Michel Kafando. Pour en savoir sur les potentialités qu'offre ce musée en rapport avec la présente édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), nous avons réalisé une interview avec son fondateur, M. Samoura. Lisez !




Lefaso.net : Vous avez invité le président du Faso à visiter le musée de l'eau. Parlez-nous de ce musée.


Alassane Samoura : Le musée de l'eau, c'est un espace de valorisation de la ressource eau sur les plans culturel, sociologique, historique, économique, etc. C'est le patrimoine matériel et immatériel lié à l'eau, que je rassemble. Par patrimoine matériel, j'entends des puisettes, des calebasses, les pompes ; tout ce qui peut faire le lien entre l'homme et les objets en rapport avec l'eau.

Le patrimoine immatériel se rapporte aux contes, fables, mythes, récits, chants, qui ont un rapport avec l'eau.

C'est un espace petit, mais aux grandes idées, qu'on essaie de développer.

Ce matin, nous avons rencontré le président du Faso. Je pense que c'est une grande première, le fait que des acteurs culturels en si grand nombre, aient pu rencontrer le président du Faso. Ça, c'est quand même positif. Cela veut dire que le politique commence à comprendre que la culture, c'est le ressort à partir duquel toute l'économie doit se bâtir.

C'est d'ailleurs pour cela, on parle d'industrie culturelle. Et que la culture est la transversale de toute chose. L'Homme sans la culture n'est pas un Homme. Tout ce que l'on voit comme problèmes, comme conflits, ils sont liés à des problèmes culturels. Quand on prend le problème de l'incivisme, c'est parce que les gens ne connaissent pas, ils ne comprennent pas ; il faut leur expliquer. Et tout ça, prend en compte des aspects culturels importants sur lesquels le président nous invite à mettre l'accent pour sensibiliser le grand monde.

A écouter les acteurs culturels, il y a deux doléances qui sont ressorties au cours de ces échanges. Il s'agit de la question des finances pour les acteurs culturels, et de la question du statut des artistes.

Personnellement, j'ai demandé au président de visiter le musée de l'eau, en lui faisant comprendre que le musée, c'est le parent pauvre du secteur culturel. Même si les musées sont considérés comme des ‘'cimetières'', il faut que les gens aient une reconversion des mentalités au niveau politique et au niveau sociétal, pour instaurer une meilleure vision sur les musées. Ce sont des espaces de sauvegarde du patrimoine culturel.

J'ai aussi demandé de voir comment on peut aider, à travers des mesures incitatives et en assouplissant les conditions d'accès, les élèves et étudiants à venir visiter les musées. Les gens ont une très mauvaise perception des musées ; et si en plus il y a des conditions financières à satisfaire avant d'y accéder, ça complique davantage leur fréquentation. Il y a deux choses sur lesquelles il travailler : c'est de travailler sur le mental de gens afin qu'ils comprennent la place et les missions des musées dans un contexte comme celui du Burkina ; et deuxièmement, c'est de trouver les moyens financiers assez souples pour que les gens puissent visiter les musées.


Où est-il situé, ce musée de l'eau ?

Le musée de l'eau est à Loumbila, à vingt kilomètres de Ouaga. C'est un lieu de villégiature pour découvrir l'eau dans toute sa splendeur. On en ressort avec une autre perception de l'eau, au-delà de la boutade ‘'l'eau c'est la vie''. Une perception allant dans le sens de plus de respect envers l'eau. Cela amène des gens à se dire, ‘'je m'engage à ne plus gaspiller l'eau'', ‘'je m'engage à plus polluer l'eau'', ‘'je n'engage à partager l'eau avec les autres'' ‘'je m'engage à faire de la symbolique de l'eau, une symbolique universelle, d'accueil, de pardon'', ‘'je m'engage à respecter les ustensiles liés à l'eau''.

Quand une calebasse me donne de l'eau, je dois la respecter ; quand on lave un cadavre avec des ustensiles, l'on doit avoir du respect pour ces ustensiles.

La relation entre l'homme et Dieu, c'est une relation liée à l'eau. Mais l'eau n'établit pas cette relation sans l'intermédiation de ces ustensiles. Tout cela, il faut que les gens comprennent, et respectent. Aujourd'hui, même au plan mondial, l'eau est devenue une denrée extrêmement difficile à avoir. On parle même de stress hydrique ; cela veut dire que la nappe phréatique est en train de partir. Et les futurs grands enjeux mondiaux seront des enjeux liés à l'eau.


On sait que le secteur de la valorisation culturelle renferme plusieurs filières dont celle du patrimoine. Que peut-on attendre de cette dernière à un événement comme le FESPACO où c'est le cinéma qui est le plus concerné ?

De la filière patrimoine, je vais surtout m'intéresser au volet musée qui me concerne particulièrement et que je maîtrise mieux. Il s'agira de voir comment le musée peut intervenir dans l'actuel FESPACO.

D'abord, il faut que lorsqu'il y a une activité culturelle, toutes les autres filières peuvent bien y adhérer. C'est dans ce sens que le musée de l'eau pense qu'il est important qu'il apporte sa contribution à cette grande manifestation internationale.

Ensuite, nous pensons qu'il est bon que le musée de l'eau participe, parce que c'est une grande foire où de nombreux festivaliers auront à découvrir un pan de la culture burkinabè. Le Burkina Faso est un de ces pays enclavés, et qui est confronté à des problèmes d'eau. Mais à y voir de près, les populations ont accès à l'eau. Ouagadougou est l'une des rares capitales où les gens ont de l'eau potable dans les familles.

C'est aussi l'occasion pour nous de faire relayer par les médias nationaux et internationaux, l'information sur tout ce qu'on fait relativement à la problématique de l'eau.


Mais qu'allez-vous concrètement proposer aux festivaliers ?

Nous avons un stand où nous exposerons des ustensiles et autres pièces muséales. Nous allons faire ce qu'on appelle une exposition muséale itinérante. Nous allons par exemple présenter les symboliques de l'eau. J'entends par symbolique de l'eau, l'eau symbole d'accueil, l'eau symbole de bénédiction, l'eau symbole de pardon, l'eau symbole de réconciliation. Ce sont que quelques symboliques comme ça, nous allons essayer de présenter aux visiteurs.

Nous allons présenter une personne – en statuette - qui se douche à l'air libre avec un arrosoir. Ça, c'est de l'art social en rapport avec l'eau. Et c'est pour attirer l'attention des gens que l'art social peut être un élément important dans la sensibilisation des populations. Nous allons également présenter certaines pièces comme les outres à peau de chèvre, qui ont dans la nuit des temps, servi aux colporteurs dans le cadre de grandes caravanes, à transporter de l'eau.

Nous allons aussi présenter certaines calebasses des terroirs burkinabè en déclinant leurs fonctions sociales. Il y'en a qui font fuir les génies, celles qui protègent avec bien sûr de l'eau dedans. Nous allons faire de l'interactivité avec les visiteurs, en leur demandant de nous définir le mot ‘'eau'' dans leurs langue. Par exemple, un Tchadien qui ferait un tour dans notre stand, nous allons lui demander de nous prononcer le mot ‘'eau'' dans les différentes langues tchadiennes qu'il comprend. Ce qui nous permettra de faire une collection sociolinguistique des appellations de l'eau, que nous allons garder au musée.

Nous souhaitons pouvoir en sus, attirer l'attention des écoles et universités pour qu'elles se décident à venir visiter le musée de l'eau. C'est un univers d'apprentissage et de découverte de la problématique de l'eau.


Que voulez-vous faire, s'agissant de la présentation de calebasse qui selon vous, protège ? S'agira-t-il d'initier à la connaissance du mysticisme que renferme la calebasse ?

Il ne s'agit pas d'initiation. C'est juste pour faire prendre conscience de certaines vertus de l'eau ; des vertus qui existent bien en Afrique.

Les calebasses de protection sont connues dans toutes les traditions et dans toutes les ethnies du Burkina Faso et même ailleurs. Ces calebasses mettent protègent contre des génies, contre des ennemis. Si par exemple, on dépose une de ces calebasses aux cheveux d'une personne, tout ce qui est mauvais esprit à même de planer sur cette personne, se trouvera rejeté. C'est cela la partie immatérielle que nous allons déporter du musée. Ça permettra de comprendre la place et les fonctions de l'eau dans les sociétés traditionnelles africaines.

Nous entendons aussi faire découvrir comment avec les bâtons, avec les pendules, avec la plante des pieds, on peut chercher l'eau. Et ce sont là quelques techniques d'investigation de l'eau que nous allons montrer aux visiteurs ; et sans doute en recueillir aussi auprès d'eux. Il y aura certainement un échange fructueux entre le stand du musée et les festivaliers.

C'est dire qu'un pan de notre culture sera déposé sur le site de ce 24è FESPACO. Ce qui permettra de faire découvrir l'eau dans une certaine vision transversale, donc pluridisciplinaire. Nous allons parler de l'eau dans le Coran, l'eau dans la Bible. Ce sont là aussi, des aspects que nous allons développer avec les visiteurs. N'oublions pas que l'eau est la première matière que Dieu a créée, si l'on se réfère à la Bible. L'existence de l'eau est même antérieure à celle de l'homme. Il est important que les hommes sachent qu'on ne peut rien faire sans eau, et qu'on est constitué à plus de 70% d'eau.


En tant qu'acteur culturel, comment appréciez-vous l'organisation de la présente édition du FESPACO à quelques heures de son lancement officiel ?

On note un engouement. L'ouverture et la clôture de cette édition auront au palais des sports. Cela est une première innovation. Sur le site du SIAO (Salon international des arts de Ouagadougou, ndlr) il y aura des stands pour le MICA (Marche international du cinéma et de la télévision africains, ndlr). Au niveau du siège même, il y a un stand pour les partenaires. Il y a donc une organisation spatiale intéressante. Et on voit que la mobilisation sociale est vraiment importante.

C'est la crainte de la maladie à virus Ebola qui a failli amener à faire fausse route. Fort heureusement que cette crainte a été levée. Mais je pense qu'il y a lieu de profiter de ce FESPACO pour davantage sensibiliser les gens sur les meilleurs comportements à adopter en matière d'hygiène.

En termes d'appréciation globale, très bonne mobilisation je trouve ; belle couleur, mobilisation intéressante, les gens ne sont pas crispés. Cela augure de bonnes perspectives. Et si le président du Faso vient ajouter sa touche, je pense que cette cérémonie gagnera davantage en éclat.


Avec le FESPACO, c'est surtout le cinéma qui se trouve valorisé. Qu'en est-il de pareilles initiatives en ce qui concerne la filière patrimoine ?

A ce sujet, je suis en train de réfléchir à ce que j'ai appelé la caravane de l'eau. C'est une forme de festival qui va aussi prendre une envergure à la taille de celle du FESPACO. Elle va traverser plusieurs pays du sahel.

Au cours de cette caravane, on pourra faire des escales dans de grandes entités villageoises, pour parler de l'eau à travers des légendes, des chants, des poésies, sur les cours d'eau, en vue de faire connaître vraiment la problématique de l'eau aux populations du sahel.

L'autre chose, c'est de voir comment on peut faire un musée aquatique à Loumbila. Cela va permettre, nous espérons, de transiger avec les musées classiques ou ethnographiques qu'on a l'habitude de voir.


A quel niveau êtes-vous avec ce projet ?

On est encore au stade de la conception. C'est une idée que nous partageons avec plusieurs personnes. On n'est pas pressé pour sa concrétisation ; mais on va y arriver.


La culture, d'aucuns dise qu'elle est l'une des premières sources de développement de notre pays. Mais que faut-il, selon vous, faire pour qu'elle occupe incontestablement ce rang ?

D'abord, il faut que les acteurs culturels travaillent dans ce sens. Pour ce faire, il faut qu'on commence par enlever tous les clichés qu'on a sur les acteurs culturels. Il faut arriver à établir que celui qui fait du théâtre n'est pas un plaisantin, que celui qui fait de la marionnette n'est pas un bouffon.

Il y a des fonctions que des gens ont assurées dans nos sociétés traditionnelles, et que l'on peut valoriser. Il faut arriver à faire en sorte que les gens sachent que par exemple, le griot n'est pas quelqu'un qui rackette. Il faut mettre le griot à sa place ; et il doit jouer son rôle légendaire comme on l'a connu dans le passé. Il faut remettre les choses à leur place. Il faut enlever les stéréotypes, les clichés et les préjugés, de toutes les filières de la culture et que tous les acteurs culturels jouent pleinement leur rôle. Ce rôle est celui de sensibilisation, de leadership, mais surtout le rôle du respect d'eux-mêmes.

Quand on voit certains artistes avec leur accoutrement, leur façon de se comporter, vraiment ça frise le ridicule. C'est le cas des DJ qui se promènent pratiquement nus ; ceux-là, moi je ne les appelle pas acteurs culturels.

Il faut donc remettre la culture à sa place, il faut recentrer les choses. Il faut que les sages remettent les choses à leur place. Il y a une redécouverte de nos valeurs à faire. Il faut par exemple faire l'immersion sociale, particulièrement à ses nombreux Blancs qui viennent dans nos contrées, pour qu'ils soient respectueux de nos valeurs culturelles. Mais tout ça, c'est aussi une question de boussole politique. Le politique doit avoir une orientation claire de sa société. Et c'est à nous, acteurs culturels, d'accommoder l'art burkinabè avec les exigences traditionnelles et les exigences modernes.


Et qu'en est-il des questions de moyens financiers et d'organisation que certains acteurs culturels évoquent comme étant à même d'apporter les solutions nécessaires au rayonnement de la valorisation culturelle au Burkina Faso ?

Tout cela vient en seconde position. Il y a des choses qui ne nécessitent pas des moyens financiers. Mais les Africains pensent que tout nécessite de l'argent. Or, l'argent peut venir de lui-même quand on fait certaines choses sans nécessairement avoir recours à l'argent.

Il faut savoir que ce sont les idées qui gouvernent le monde. L'argent rejoint les idées ; ce n'est pas l'inverse. Il faut donc avoir de bonnes idées, faire les choses bien, se fixer une vision claire, et l'argent viendra de lui-même.


A l'occasion des échanges que vous avez eus avec le président du Faso, il a indiqué qu'il faut une « politique engagée » pour que le secteur de la culture trouve les solutions appropriées à ses préoccupations. Comment avez-vous compris ce message ?

Je vois en ce message, un appel à l'engagement total touchant tous les acteurs concernés. C'est un engagement citoyen, un engagement individuel et collectif sur fond d'une politique claire.


Interview réalisée par Fulbert Paré

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Boureima Nabaloum, réalisateur en compétition officielle au FESPACO : « Je pars confiant »



Boureima Naboulum est l'un des représentants du Burkina Faso à ce 24e FESPACO dans la catégorie court-métrage. A 30 ans, il vient en novice dans ce prestigieux festival, mais il n'en est pas moins ambitieux. « Malika et la sorcière », ce film d'animation de 15 minutes, sert pour cet auteur en bande dessinée, peintre et maintenant réalisateur, de baptême de feu à ce festival. Il espère que ce coup d'essai se transformera en coup de maitre. « Je pars confiant et sans complexe », clame-t-il.




Il est bien connu dans le milieu du dessin aussi bien au Burkina qu'à l'extérieur. L'artiste-peintre, bédéiste, réalisateur et illustrateur, Boureima Nabaloum, a en effet remporté le trophée de bronze du VIe concours international de la bande dessinée Manga organisé par le gouvernement japonais en 2013. « C'était le premier prix africain dans le domaine du manga », précise le lauréat qui par modestie remet cet exploit sur le compte de la chance. Il a aussi été lauréat de plusieurs autres concours aux plans national et international.


« J'ai aimé le dessin depuis le bas Age, au préscolaire. C'est là qu'est né le déclic », se souvient-il. Né en 1985 à Bobo-Dioulasso, c'est à Yako dans la région du centre Nord que Boureima Nabaloum ira continuer ses études avec ses grands-parents. Plutôt bon élève, il refusera d'aller composer au BEPC quand il est admis au second tour. « Le côté artistique a pris le pas, et j'ai préféré continuer avec ma passion. Etant donné que j'étais avec les grands parents, la pression n'a pas été aussi forte au point de me contraindre, ils se disaient que j'avais fait mon choix », se rappelle l'artiste.


Un choix qu'il dit ne pas regretter aujourd'hui, mais conseille tout de même aux jeunes qui veulent devenir artistes à poursuivre les études parce que « la paperasse a son utilité dans le domaine artistique ». Il parcourt les festivals, dans la sous-région et en Europe pour des expositions, et anime aussi des ateliers dans les établissements de la capitale burkinabè.


La naissance de « Malika et la sorcière »


De la bande dessinée, Boureima Nabaloum a glissé dans le 7e art. Ce sont deux arts qui se complètent, dira-t-il comme pour dire qu'il n'est pas en terrain inconnu. La bande dessinée et l'animation ont le « même schéma, il y a le scénario qu'il faut écrire, le découpage, faire un story bord, la création de personnage ». Le son et l'animation visuelle viennent en complément.

C'est lors d'un festival, celui de la BD d'Alger qu'il fait la rencontre avec un producteur qui a donné lieu au film qu'il présente au FESPACO. Pour la réalisation du projet, « j'ai été en Alger pour deux mois de travail, j'avais déjà un travail de base avant d'y aller. On a échangé et j'ai fait la création des personnages, le décor. Je tenais à ce que le produit reflète Ouaga, l'accent mooré, l'accoutrement des personnages… ».


La scène se déroule dans un village mossi où chaque année le roi organise une fête des rencontres appelée le ‘'Rassandaga''. Une occasion pour les jeunes filles mures et les jeunes garçons de se rencontrer. La toute petite Malika qui a insisté pour accompagner ses grandes sœurs à cette fête, est pourtant celle qui les arrachera des griffes de la vieille sorcière. Le film de 15 minutes est un appel à plus d'égards à l'endroit des plus petits.


C'est avec « Une grande émotion que j'ai appris que mon film a été sélectionné pour le FESPACO. Je me suis dit que s'il a été sélectionné, c'est qu'il y a de la matière », se réjouit le jeune réalisateur qui estime que son film, tiré d'un conte, est original. La technique utilisée est la 2D et la 3D. Quid des chances de « Malika et la sorcière » dans ce festival ? Sans le vouloir, comparé avec les autres films, Boureima Nabaloum est convaincu que son film a sa place. Le fait d'être dans la sélection, je me dis qu'à 60-70% c'est une chose acquise. Je pars confiant et sans complexe ».


C'est un film original, il est tiré d'un conte. Il est en 2D et en 3D, le doublage est fait en mooré, la traduction en anglais. « C'est une chance que le Burkina a eu de réaliser un film en Algérie. Je ne peux pas comparer avec les autres, mais je me dis que ce film a sa place », soutient le réalisateur.


Ses attentes du FESPACO et ses projets


« Je souhaite que le film ait un prix. Cela va m'encourager et stimuler d'autres jeunes », fait savoir le réalisateur qui espère par ailleurs, tisser des relations avec les professionnels aguerris qui viendront de partout pour des contacts fructueux.

Le jeune réalisateur tout en regrettant la politique culturelle du pays qui gagnerait à changer pour soutenir davantage les jeunes porteurs de projets innovants, nourrit des projets pour l'avenir. « Avec des amis, nous comptons créer une école de beaux-arts au Burkina. Une école qui va se spécialiser dans le dessin, les TIC (utilisation des logiciels d'animation, et l'architecture par modelage 3D) ». Mais en attendant à travers l'initiative créée par les bédéistes, le Centre atelier racine, Boureima et ses compères s'activent à organiser la 2ème édition du festival de la BD. L'objectif étant de créer un public consommateur, un marché de la bande dessinée burkinabè.


Dans la catégorie court métrage du 24e FESPOACO, « Malika et la sorcière » sera en compétition avec 21 autres films.


Tiga Cheick Sawadogo

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Dossier Nocibé:Le scandale de trop

L'affaire Nocibé qui porte l'acronyme de la Nouvelle cimenterie du Bénin qui a défrayé la chronique en 2014 est un véritable scandale. Cette affaire, comme révélé dans nos précédents articles continuera encore à faire saigner les caisses publiques.

C'est un gâchis fiscal. Et le Bénin paiera très cher tant que la convention qui lie l'Etat au promoteur de Nocib n'est pas corrigée. La signature par le gouvernement d'un contrat minier au profit de cette société le 20 mars 2009 fut le malheureux acte qui met en (...)


- Economie

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CDP : La section Kadiogo vérifie la vivacité de ses structures



Après quelques mois d'hibernation, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) reprend progressivement ses activités politiques. La section Kadiogo de l'ex-parti au pouvoir a tenu sa première conférence provinciale post-insurrection le 28 février 2015 au stade du août de Ouagadougou. Ils étaient quelques centaines de militants venus des 12 arrondissements de la capitale et des communes rurales de la province. Objectif : remobiliser les troupes pour les échéances électorales à venir.




C'est l'une des salles situées sous le hall du stade du 4 aout qui a servi de cadre pour cette rencontre statutaire du CDP. Cette conférence provinciale se tient à un moment particulier où ce parti connait des difficultés, depuis la tentative avortée du projet de modification de la constitution, notamment en son article 37.


Tous les arrondissements de Ouagadougou ainsi que les communes rurales étaient représentés à ce rendez-vous, certes à des degrés divers. « Evidemment, il y a eu quelques saignées mais qui n'affectent pas fondamentalement nos structures au Kadiogo. Il y a eu des évasions. Mais, nous pensons remettre ces structures en place pour les échéances à venir », soutient Noël Sourwèma, le secrétaire général de la section provinciale du Kadiogo du CDP.


Après des défections ou évasions constatées çà et là, « il est donc de bon ton pour nous de vérifier la vivacité de nos structures », poursuit le secrétaire général qui se réjouit de constater que toutes les structures de son parti sont là, dans leur grande majorité.


« Nous pouvons reconquérir le pouvoir sans problème »


Au cours de cette rencontre, première du genre depuis les évènements d'octobre 2014, le travail a consisté à donner des informations sur le plan national, puis passer des mots d'ordre en vue de remobiliser toutes les troupes pour les échéances électorales à venir. Car, le CDP espère pouvoir rebondir et pourquoi pas revenir aux affaires lors des élections à venir. « Nous sommes aujourd'hui dans une situation où nous pensons qu'avec un travail de cohésion et d'unité, nous pouvons reconquérir le pouvoir sans problème », lance Noël Sourwèma.


Cette conférence provinciale du CDP, section Kadiogo était présidé par Léonce Koné, le président du directoire provisoire du parti. « J'ai beaucoup de plaisir à constater qu'il y a une grande affluence », se réjouit le premier responsable du parti. Et, « le mot d'ordre, c'est de mobiliser les militants dans la cohésion pour préparer les élections législatives et présidentielles couplées à venir et municipales plus tard », assure-t-il. L'ex-parti majoritaire va prendre part à l'ensemble des échéances électorales à venir. Mais, à quand la désignation du candidat du parti pour l'élection présidentielle ? Après le congrès du parti, confie Léonce Koné.


Moussa Diallo

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Salif Diallo à Bobo : « Les 100 premiers jours du MPP au pouvoir seront dédiés à la question de l'employabilité des jeunes »



En assemblée générale ce samedi 28 février 2015 à Bobo-Dioulasso, la jeunesse du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a échangé avec le premier vice-président de ce parti. Fidèle à sa réputation, Salif Diallo, puisque c'est de lui qu'il s'agit, à révéler quelques actions que son parti envisage au profit des jeunes, une fois au pouvoir.




Hymne du parti, hommage aux martyrs de l'insurrection populaire et c'est parti pour l'assemblée générale des jeunes du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP/Province du Houet). Venu pour s'entretenir avec la frange jeune de son parti dans le Houet, Salif Diallo, le premier vice-président de ce parti a ravi la vedette à ses camarades.


Très attendue, sa communication a porté essentiellement sur la problématique de l'emploi des jeunes. Et selon lui, les 100 premiers jours du MPP au pouvoir seront dédiés à la question de l'employabilité des jeunes.


S'exprimant sur les thèmes principaux de cette assemblée générale « rôle et place des jeunes dans les élections électorales et l'emploi des jeunes ; Tous ensemble pour l'alternance démocratique en 2015 avec le MPP », Salif Diallo a évoqué l'idée d'une réforme totale du système éducatif burkinabè.


A l'en croire, son parti, une fois à Kosyam (palais présidentiel) œuvrera à l'adéquation entre les formations et les demandes du marché de l'emploi. Le MPP au pouvoir verra ainsi l'école burkinabè (primaire, secondaire et université) complètement chamboulée pour plus d'efficience.


En plus des réformes dans le système éducatif, Salif Diallo a laissé entendre que les attributaires des chantiers se verront imposer un quota de jeunes à employer.


Pour sa part, Léonce Sanon, le jeune secrétaire général de la section Houet du MPP se dit confiant. Lui, tout comme Martin Coulibaly, le responsable des jeunes dans la section Houet du MPP, ont invité les militants à s'enrôler massivement. A être de tous les combats.


Ousséni BANCE

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CDP : Le CRAC milite toujours pour la démission du Secrétariat exécutif national



Le Comité de réflexion et d'action pour le renouveau du CDP (CRAC) a animé un point de presse ce samedi 28 février 2015 à Bobo-Dioulasso. Militant toujours pour le renouveau du Congrès pour la démocratie et le progrès, cette structure a réitéré sa demande de démission du Secrétariat exécutif national (SEN) de l'ex parti majoritaire.




Venus de Ouagadougou, Roger Balima et Luc Diendéré ont tracé les sillons des actions du Comité de réflexion et d'action pour le renouveau du CDP (CRAC) au cours d'une conférence de presse tenue à Bobo-Dioulasso. Créé par des jeunes de l'ex parti majoritaire, ce cadre dit travailler à remettre le parti de Blaise Compaoré sur les rails. En œuvrant surtout à la promotion des jeunes (hommes comme femmes) dans les instances dirigeantes du CDP et à la mise à l'écart des cadres du parti qui ont fauté dans l'appréciation des aspirations du peuple burkinabè.


C'est donc à l'unisson que le responsable du CRAC/Bobo, Ali Abou Téguéra et ses hôtes ont réitéré leur demande de démission du Secrétariat exécutif national (SEN) du CDP. Pour eux, la démission des « ainés » est plus que nécessaire après leur manque de lucidité dans les récents évènements qui ont secoué le Burkina Faso.


« Conscient » du fait que seuls les jeunes peuvent redonner au CDP ce que d'autres jeunes lui ont arraché ((la gestion du pouvoir d'Etat), le CRAC espère avoir la bénédiction des premiers responsables de l'ex parti majoritaire dans sa dynamique de renouveau. Pour l'instant, et sur l'aveu des conférenciers, le mouvement ne serait pas cautionné par les instances dirigeantes du CDP. Pire, des leaders du parti de Blaise Compaoré y voient la main manipulatrice de quelques anciens « gourous » voire même des hommes politiques d'autres partis.


Ousséni BANCE

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FESPACO 2015 : Quelques acrobaties

La chorégraphie qu’Irène Tassembedo a présentée lors de l’ouverture du FESPACO 2015 a fait de l’effet. La séquence des acrobaties a également fait sensation. Voici quelques figures en photos et en vidéo.



accro 2


accro 1


choré


accro 3




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Ces hommes qui dénigrent leurs épouses pour plaire à leurs « maîtresses »



Il n'est plus rare de rencontrer des hommes qui dénigrent, et vilipendent leurs conjointes. Pour peu qu'ils se trouvent devant une « nana » avec qui ils souhaitent passer de bons moments, ils sont capables de tout. Capables même de médire celle avec qui ils ont juré pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort les sépare.




Avec ces hommes, l'on entend des propos du genre : « Laisse celle-là avec ses casseroles. Pensons à nous deux ! Parlons de nous » « On ne peut pas tout dire. C'est l'enfer à la maison. Elle me fait voir de toutes les couleurs ». « Je ne savais pas qu'elle pouvait changer de la sorte ». « C'est juste la raison qui fait tenir ce foyer. Elle ne veut rien faire de ses doigts ». « Je regrette, mais je n'y peux rien. C'est seulement le paraître. Elle n'est plus mon gout… »…


Pour ne citer que ceux-là, ces hommes « malhonnêtes », « délinquants sexuels » pourrait-on dire, récitent les mêmes chansons chaque fois qu'ils ont l'occasion de courtiser une fille. Est-ce une nouvelle stratégie d'approche dans le seul but de satisfaire sa libido ? Seuls ces hommes pourront y répondre. Mais, à bien y voir, ça y ressemble fortement. Mais il faudra vraiment être naïve pour croire en ces hommes, qui aiment très bien leurs conjointes. Puisque ce sont elles qu'ils ont choisies parmi tant d'autres.

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FESPACO 2015 : L’ouverture en images

La 24e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a bien ouvert ses portes ce 28 février 2015 au Palais des Sports de Ouaga 2000. La cérémonie officielle d’ouverture a été ponctuée par des allocutions et des prestations d’artistes. Voici la cérémonie en images.


Le clap d'ouverture

Le clap d’ouverture



Quelques festivaliers au palais des Sports

Quelques festivaliers au palais des Sports



Ismaël Lo a une fois de plus séduit de sa belle voix

Ismaël Lo a une fois de plus séduit de sa belle voix



Le Prince aux pieds nus, Alif Naba, en pleine prestation

Le Prince aux pieds nus, Alif Naba, en pleine prestation



Quelques images de la chorégrahie d’Irène Tassambedo


choré 8


choré 7


choré 6


Choré 5


accro 7


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Robert Mugabe fête ses 91 ans et s'en prend aux réserves animalières des Blancs

Le pr�sident zimbabw�en Robert Mugabe, dont la r�forme agraire des ann�es 2000 a �t� marqu�e par la violente �viction de milliers de fermiers blancs, a profit� samedi de son 91e anniversaire pour menacer les r�serves animali�res tenues par des Blancs.





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TIDJANI Serpos quitte la Liste PRD pour la RB

L'Honorable Ismaël TIDJANI SERPOS positionné en deuxième position sur la liste du PRD dans la cinquième circonscription électorale ( Toffo, Allada, Tori , Kpomassé et Ouidah) a préféré rejoindre la liste de la Renaissance du Bénin où il est tête de liste.

Il convient de rappeler que de 1995 à 2011, Ismaël TIDJANI SERPOS a été régulièrement élu député PRD dans cette circonscription électorale.


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La liste FCBE fait des mécontents à Glazoué

Des langues se sont déliées et des critiques ont fusé jeudi au cours d'une rencontre politique à Glazoué, dénonçant le positionnement du candidat André Okounlola comme tête de liste dans la 10ème circonscription électorale pour les législatives, au mépris de Benoît Dègla que les militants FCBE de cette localité entendaient soutenir.

« Nous sommes engagés dans une série de protestations », a pesté Angelo Tamègnon, un des militants engagés, au cours de cette rencontre de crise, comme pour montrer le degré (...)


- Politique

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Burundi : le pouvoir organise une contre-manifestation "pour la paix"

Une foule immense a particip� samedi � Bujumbura � une manifestation "pour la paix" organis�e par le pouvoir, qui en a profit� pour accuser l'opposition, ainsi qu'une partie de la soci�t� civile et des m�dias, de ramener le pays sur le chemin de la guerre.





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Benin : L'ONU appelle à investir dans la lutte contre la malnutrition, un frein au développement

A l'occasion du lancement du Rapport sur la Nutrition Mondiale, les agences du Système des Nations Unies et les membresd'organisations non gouvernementales ont appelé à investir dans la nutrition et instaurer une culture de redevabilité sur les politiques mises en œuvres.

Intitulé Mesures et redevabilité en vue d'accélérer les progrès mondiaux en matière de nutrition, le rapport compile les données de 193 pays. Les conclusions sont inquiétantes : la quasi-totalité des pays présente des taux élevés de (...)


- Société

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Égypte : la justice déclare le mouvement palestinien Hamas "terroriste"

Un tribunal �gyptien a class� samedi comme organisation "terroriste" le mouvement palestinien Hamas, selon une source judiciaire, alors que les autorit�s �gyptiennes accusent le groupe islamiste de soutenir une insurrection jihadiste dans le Sina�.





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Christine Ouinsavi démissionne de la liste FBCE

Par courrier en date du 27 février 2015, adressé au président de la CENA, madame Christine Ouinsavi ancien ministre alors candidate FCBE aux législatives de 2015 dans la 22ème circonscription électorale a déposé sa démission de la liste.


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Indignation après la destruction de trésors archéologiques en Irak

Une vid�o montrant des jihadistes du groupe �tat islamique (EI) en train de d�truire des sculptures pr�-islamiques en Irak a suscit� l'indignation dans le monde et la crainte que d'autres tr�sors arch�ologiques ne soient d�truits.





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