jeudi 30 avril 2015

Ouaga : Un braqueur perd la vie après une agression à main armée

Un braquage a mal tourné pour leurs auteurs dans l’après-midi du 30 avril 2015 dans le quartier Patte d’Oie à Ouagadougou, rapporte Sidwaya.

Selon nos confrères, citant des témoins, les présumés délinquants, au nombre de deux, arrivés sur une moto, ont agressé le tenancier d’une boutique d’électroménager aux alentours du Boulevard France Afrique. Pendant que le premier faisait le guet, le second est entré dans la boutique pour tenter d’emporter les recettes du propriétaire.

L’un des voisins du magasinier a alors voulu s’interposer, amenant le braqueur à faire feu sur les deux hommes qu’il blesse, avant d’essayer de prendre la fuite sur l’arrière-train de l’engin de son complice. Mais mal accroché, il est tombé, abandonné par son acolyte.

Les forces de l’ordre n’ont pas pu intervenir avant que les riverains se fassent justice sur le présumé braqueur âgé d’une trentaine d’années, toujours selon Sidwaya, et dont le corps a été ensuite abandonné au regard des badauds.

Les deux blessés ont été évacués.


via L'Actualité du Burkina 24h/24 http://ift.tt/1QQd1GO

Préliminaire CAN Féminine 2016: Les Etalons dames prêtes pour affronter Djibouti

L’équipe nationale féminine des moins de 20 ans a quitté Ouagadougou ce jeudi 30 avril pour Djibouti où elle doit affronter l’équipe nationale locale dans le cadre du tour préliminaire des éliminatoires de la Coupe d’Afrique (CAN) de football féminine 2016. Dans le cadre de la préparation de ce match, les filles burkinabè ont effectué un stage au Centre omnisport des Etalons (COMET).

Les Etalons dames ont répété les gammes au COMET

Les Etalons dames ont répété les gammes au COMET

Les Etalons filles U20 disputent le vendredi 1er mai le match aller préliminaire des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de leurs catégorie contre leurs homologues de Djibouti.

L’équipe féminine des moins de 20 ans burkinabè est en donc en préparation pour cette rencontre. Pour une première, le travail est difficile pour le trio d’entraîneurs conduit par Adama Dembélé.

La plupart des joueuses voyageront pour la première fois avec l'équipe nationale féminine du Burkina

La plupart des joueuses voyageront pour la première fois avec l’équipe nationale féminine du Burkina

 Avec des joueuses sans compétitions, les trois entraîneurs sont presque obligés de revenir aux fondamentaux du football tout en mettant l’accent sur un travail offensif et défensif.

Ce qui était au programme ce mardi 28 avril 2015 au Centre omnisport des Etalons (COMET). « Puisqu’elles ne s’entraînent presque pas, nous sommes obligés de tout reprendre à zéro », confie l’entraîneur Adama Dembélé.

Les places coûtent et les joueuses ont souvent fait preuve d'excès d'engagement à l'entraînement

Les  joueuses ont souvent fait preuve d’excès d’engagement à l’entraînement

C’est pourquoi relève également Véronique Yoni entraîneur adjointe : « C’est un grand handicap. Il faut retrouver d’abord la condition physique et réviser les techniques de base, les BABA, contrôle-passes, les déplacements ».

Véronique Yoni est tout de même confiante puisque les filles progressent chaque jour. Interrogées, les joueuses ont montré leur détermination. Bien que ne connaissant pas l’équipe de Djibouti, les Etalons dames espèrent ramener la victoire.

A la fin de l'entraînement, les encadreurs font le point de la séance et donnent des conseils aux filles

A la fin de l’entraînement, les encadreurs font le point de la séance et donnent des conseils aux filles

Adama Dembélé avait demandé le report du match à samedi puisque l’équipe burkinabè quitte Ouagadougou ce jeudi et arrivera à Djibouti le jour du match.


via L'Actualité du Burkina 24h/24 http://ift.tt/1DZKJQo

L’université de Bujumbura fermée jusqu’à nouvel ordre

Après les récents troubles dans la capitale burundaise, les autorités de ce pays ont décidé de la fermeture de l’Université de Bujumbura.

Les étudiants ont indiqué avoir reçu de la part du gouvernement la notification leur ordonnant de faire leurs valises et de quitter les chambres afin de procéder à la fermeture du campus universitaire.

Le Burundi vit des tensions, après que le président Pierre Nkurunziza a décidé de briguer un troisième mandat. Les partisans de l’opposition et des membres de la société civile manifestent depuis l’annonce de candidature du président burundais.

Craignant que le pays sombre dans le chaos, des diplomates onusiens et américains ont entamé des discussions avec le gouvernement pour tenter de désamorcer la crise.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source : BBC News


via L'Actualité du Burkina 24h/24 http://ift.tt/1dy4uZN

Burkina : Report des assises criminelles

Le Secrétaire général du ministère de la Justice, Paulain Bambara, a annoncé au cours d’un point de presse ce 30 avril 2015, le report de la session des assises criminelles prévue du 4 mai au 26 juin 2015.

Ce report des audiences de la chambre criminelle de la Cour d’appel est lié, selon les termes du SG, à un « quiproquo » entre le ministère et le barreau des avocats sur les indemnités à servir aux avocats commis d’office à la défense des inculpés. Ils revendiquent en effet que le montant des indemnités servies par avocat et par inculpé passe de 100 000 F CFA à 300 000 F CFA et ont décidé de suspendre leur participation aux différentes audiences.

Le SG du ministère de la justice a expliqué que le ministère allait rentrer en « concertations » avec les avocats en vue de trouver un terrain d’entente propice à une reprogrammation « diligente » de la session, notamment avant les vacances judiciaires.

Mais il a assuré que le département a été surpris par la décision des avocats. « Nous n’avons pas reçu notification qu’ils allaient suspendre leur participation« , indique-t-il. Le budget de cette session avait déjà été arrêté et le SG explique que son ministère ne pouvait à lui seul décider de modifier le montant des honoraires des avocats.

Optimisme. L’ensemble des honoraires à servir pour les avocats lors de cette session était estimé à 13,9 millions de F CFA (à raison de 100 000 F CFA par inculpé) sur un budget total  de 61,9 millions de F CFA.

Le dossier de l’ancien directeur général des douanes, Ousmane Guiro, était  inscrit à cette session et devrait être jugé à partir du 15 mai.  « Il y avait une réelle » volonté de juger ces dossiers, a indiqué Paulain Bambara, et  a suggéré que la voie du dialogue soit privilégiée pour trouver une issue heureuse.

« Nous sommes appelés à continuer à travailler ensemble et nous sommes convaincus que dans les jours qui suivent, nous allons trouver une solution pour permettre à ces audiences de reprendre« , a indiqué le SG du ministère qui dit rester « optimiste ».

Paulain Bambara a du reste informé que le ministère a tenté de rentrer en contact avec le barreau pour une rencontre dès ce jeudi, mais le bâtonnier, selon le SG, a évoqué des raisons de santé et ne serait disponible que la semaine prochaine.

C’est au total 96 dossiers qui devraient être jugés pour 139 accusés.


via L'Actualité du Burkina 24h/24 http://ift.tt/1biGJ6n

Nigeria: des femmes et des enfants libérés des griffes de Boko Haram

Près de 500 femmes et enfants victimes de rapt par Boko Haram ont été remis en liberté depuis mardi suite à un assaut mené par l’armée nigériane sur le principal repaire du groupe islamiste dans le nord-est du Nigeria.

L’armée a annoncé  ce jeudi la libération de 160 femmes et enfants retenus par Boko Haram dans la forêt de Sambisa dans le nord-est nigérian. Mardi, un autre groupe de 300 captives avait été délivrées dans la même zone.

Selon le directeur de recherche pour l’Afrique d’Amnesty international Netsanet Belay, ces libérations sont « une source de grande réjouissance, mais ce n’est que le sommet de l’iceberg », en ajoutant que qu’il y a « des milliers de filles et de femmes, de garçons et d’hommes, qui ont été enlevés par Boko Haram ».

Les enlèvements de masse sont l’apanage de Boko Haram. Amnesty International estime qu’environ 2. 000 femmes ont été kidnappées depuis le début de 2014 par le groupe islamiste. Ces filles et femmes enlevées sont soumises notamment au travail forcé et à l’esclavage sexuel, selon cette organisation qui s’appuyant sur certains témoignages indique que les captifs ont même été forcés à combattre en première ligne avec les insurgés islamistes.

Jeudi, une captive et un soldat ont été tués et huit otages et quatre soldats blessés lors de l’opération de sauvetage, a indiqué à l’AFP le porte-parole de l’armée de terre, Sani Usman, sans apporter de bilan du côté des militants de Boko Haram.

L’armée nigériane, a précisé le porte-parole, a « nettoyé plusieurs camps d’entraînement terroristes », durant les opérations militaires de cette semaine et saisi des équipements et des véhicules.

Avant leur identification formelle, l’armée n’avait pas été en mesure de préciser si parmi les captives libérées figuraient certaines des 219 filles dont l’enlèvement dans leur école de Chibok le 14 avril 2014 avait suscité une très vive émotion internationale.

Parallèlement, l’envoyé spécial des Nations unies pour l’Éducation, l’ancien Premier ministre britannique Gordon Brown, en visite au Nigeria, a assuré qu’il était « temps de mettre un terme au cauchemar » des enlèvements » par l’insurrection islamiste lancée il y a six ans dans le nord du pays.

« Maintenant que certaines filles ont été libérées, nous voulons que toutes les filles soient libérées », a affirmé dans un communiqué Gordon Brown. Ce dernier devait s’entretenir ce jeudi avec le président nouvellement élu Muhammadu Buhari, qui prendra ses fonctions le 29 mai.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source : Jeune Afrique


via L'Actualité du Burkina 24h/24 http://ift.tt/1GzzrDS

Conflit à Pousg-Ziga : La gendarmerie se défend d’avoir pris parti

Des émeutes ont eu lieu en mi-avril dernier à Ziniaré suite à un différend entre la communauté moaga (autochtone) et celle peulh du village de Pousg-Ziga. Une situation qui a quelques peu détérioré le climat social. La gendarmerie de la ville de Ziniaré était face à la presse ce jeudi 30 avril 2015 pour donner d’amples informations sur ce qui s’est passé et surtout se blanchir, elle, qui est accusée d’avoir pris parti dans ce malentendu.

Les faits remontent, selon les explications de la gendarmerie de Ziniaré, en début avril où des habitants du village de Pousg-ziga à 4 kilomètres de la ville de Ziniaré ont conduit un garçonnet de 12 ans, de l’ethnie peulh, à la gendarmerie, l’accusant de vol de 10 moutons et 15 chèvres.

Ce garçonnet sera relâché par les gendarmes « du fait de son trop jeune âge » et une enquête est ouverte pour rechercher les vrais fauteurs.

Une décision qui n’a pas été du goût des habitants de Pousg-Ziga qui s’en sont pris, le 19 avril, à la communauté du jeune garçon, incendiant ses concessions et demandant le départ « illico » de cette dernière du village.

La gendarmerie tente de calmer la situation mais finit par disperser les manifestants à coup de gaz lacrymogène. Les peulhs chassés sont par la suite refugiés à la brigade de gendarmerie. Autre décision également que les manifestants vont considérer comme une preuve de parti pris de la part des services de défense et de sécurité et démolissent une partie de la clôture de la brigade.

« De fausses informations soutiennent que le commandant de compagnie et le commandant de la brigade sont tous des peulhs, d’où leur parti pris. Il n’en est rien », a laissé entendre le capitaine Hervé Yé de la direction de la communication de la gendarmerie. Les deux se nomment en effet Isaac Sanon et Jean-Marie Tougouri.

Dans la foulée des émeutes, un incendie a ravagé un hangar dans la cour royale et les manifestants accusent encore les gendarmes d’en être responsables. Mais ces derniers se défendent, «les gaz lacrymogènes utilisés par les forces de l‘ordre ont un effet d’exciter les glandes lacrymales et ne peuvent pas provoquer de flamme ».

Aujourd’hui, ils sont 37 personnes, hommes, femmes et enfants, qui sont refugiées dans la cour de la brigade de gendarmerie. Beral Diallo et sa famille en font partie.

Les gendarmes lors de la conférence de presse

Les gendarmes lors de la conférence de presse

Pour lui, ça fait plus de 100 ans que sa famille vit à Pousg-Ziga et son souhait est que les choses rentrent dans l‘ordre pour qu’ils puissent retrouver leur vie d’antan. Pour l‘heure, la colère est encore dans les cœurs de part et d’autre et la gendarmerie invite les populations de ziniaré et de Pous-Ziga « à privilégier le dialogue ».

L’occasion faisant le larron, le commandant de la compagnie de gendarmerie de Ziniaré, Isaac Sanon, a souligné que depuis quelques mois, la région du plateau central connait «  la création de structures de sécurité et d’auto-défense », qui ne disposent pas d’existence légale, mais procèdent à « des interpellations, des séquestrations et pire, à des sévices corporels à l‘encontre d’individus jugés fautifs ».

Maratou SOUDRE

Burkina24


via L'Actualité du Burkina 24h/24 http://ift.tt/1DZ35B3

Revue annuelle de la SCADD : « Beaucoup de choses restent à faire »

La société civile a donné son appréciation sur la revue annuelle de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), qui a eu lieu ce 30 avril 2015. La Troïka a fait à la presse l’économie de ses recommandations à l’endroit du gouvernement.

La société civile note de nombreux acquis dans la mise en œuvre de la SCADD. Il s’agit notamment de l’organisation des états généraux de la justice, la relecture du code minier, la lutte contre l’épidémie de grippe aviaire, entre autres. « Mais beaucoup de choses restent à faire », a analysé Jonas Hien, porte-parole de la Troïka de la société civile pour le suivi de la SCADD, dont la revue annuelle a eu lieu ce jeudi.

Sylvestre Tiemtoré, coordonnateur du Secrétariat permanent des organisations de la société civile (SPONG), note d’abord le taux de performance de la SCADD. Le taux d’exécution des mesures prévues en 2014 est de 36,7%, pendant que le taux d’atteinte des indicateurs cibles est de 45,28%. « C’est la pire performance de ces quatre dernières années », déclare-t-il, rappelant que ces taux avoisinaient 60 % les années antérieures. Jonas Hien ajoute que les défis que la SCADD s’était promis de relever « demeurent pratiquement ».

Ensuite, la société civile a abordé la question du continuum dont elle a proposé la suspension et du système Licence-Master-Doctorat (LMD). Le gouvernement a accepté avec elle qu’il y a des difficultés, mais a indiqué que les difficultés pourraient se retrouver aggravées s’il procédait à leur suppression.

Renoncer aux OGM. Jonas Hien a aussi fait comprendre que la Troïka a attiré l’attention du gouvernement sur la question de la lutte contre l’insécurité, particulièrement dans les zones de l’Est et du Sud-Ouest. Mais il a expliqué que l’exécutif de la transition a entamé une vaste opération qui englobe l’ensemble du territoire national et aussi la police de proximité.

En matière d’eau et d’assainissement, la société civile a souhaité que l’avis des bénéficiaires des ouvrages soit pris en compte et qu’ils tiennent compte de leurs besoins.

Elle a enfin suggéré au gouvernement de renoncer aux OGM (organismes génétiquement modifiés) dont l’effet sur l’homme et l’environnement est imprévisible et qui « priveraient les paysans de la paternité des semences et créeraient une dépendance des populations aux firmes productrices des OGM ».

Abdou ZOURE

Burkina24


via L'Actualité du Burkina 24h/24 http://ift.tt/1DZ35AN

Bridge Academies : le Kenya à l'école digitale

Au Kenya, les professeurs de Bridge International Academies dispensent leurs cours sur tablette. ©Reussite Au Kenya, Bridge International Academies a ouvert 359 écoles privées où les professeurs utilisent des tablettes reliées à internet pour dispenser leurs cours et organiser leurs journées. Reportage vidéo.


Read more ...

via Jeune Afrique : L'actualité économique et financière du continent http://ift.tt/1Q2qOc2

Opinion – Mévente du sucre de la SOSUCO : Ce qu’il faut savoir

Ceci est une opinion sur la situation à la SN SOSUCO, marquée récemment par la mévente du sucre de la société. 

Depuis quelques temps, il est question de la mévente du sucre de la SN-SOSUCO. Des citoyens appellent  sur des radios de la place pour s’en prendre aux importateurs du sucre. On comprend la réaction de certaines personnes mais cela  est dû à leur  ignorance et leur manque d’information sur le sujet.

La question qu’il faut se poser avant d’apprécier le problème est le suivant : pourquoi la SOSUCO n’arrive pas à écouler ses produits ?

En voici les raisons :

Primo, le sucre granulé de la SOSUCO coûte excessivement cher comparativement  au sucre importé.

Exemple : une tonne de sucre de la SOSUCO de Banfora à Ouagadougou fait 490 000 F CFA sans les frais de  transports.

Alors que dans le même temps le sucre venant du Brésil en passant par le port de Lomé, Abidjan ou Tamalé coûte 420 000F CFA la tonne, tous frais y compris. Faites le calcul et vous verrez que la différence est nette.

Secundo : certains consommateurs, notamment les vendeuses de yaourt, zom-koom ou dêguè ne veulent pas le sucre de la SOSUCO parce qu’il donne une couleur noirâtre à leur alimentation.

Que voulez-vous alors que les importateurs fassent dans ces conditions ? On veut bien consommer burkinabè mais encore faut-il que le produit made in Burkina soit abordable pour  l’importateur et soit de qualité pour tous les consommateurs. Malgré tout, les importateurs qui sont des patriotes soucieux de la bonne santé de l’économie du pays, sont allés à un dialogue avec la SOSUCO et le ministère du Commerce à l’issue duquel la décision suivante a été prise : chacun des neuf (9) importateurs de sucre identifiés doivent acheter  3 300 tonnes de sucre SOSUCO par an reparties comme suit : 1 000 tonnes à enlever en janvier  et les 2 300 tonnes pour les 11 mois restant.

Jusque-là, seul deux importateurs ont pu honorer cet engagement car cela  demande de grands moyens financiers.

Aujourd’hui sous prétexte que la SOSUCO est menacée de faillite et  que 3 000 employés risquent de perdre leur emploi,  on veut imposer des mesures aux commerçants dans un contexte de libéralisme économique.

Depuis que la SOSUCO est installée au Burkina en 1974, elle n’a pas encore renouvelé totalement ses équipements pour être plus performante dans la production. C’est toujours les mêmes installations qui sont en place. Pourquoi d’ailleurs la SOSUCO ne travaille pas à augmenter ses surfaces  culturales en vue d’une plus grande production ?

On pourrait également se poser la question de savoir quel est l’apport de la SOSUCO en termes d’investissements sociaux pour les Burkinabè. Combien d’hôpitaux ou de centres de santé ou encore d’écoles a-t-elle construit ? Pourtant les importateurs de sucre font partie de ceux-là qui ont construit ce pays à travers les constructions  d’immeubles, des soutiens multiples et multiformes aux communautés et l’apport au budget de l’Etat. Et ce qu’on n’oublie de dire, c’est que les importateurs de sucre ont plus d’employés que la SOSUCO qui aurait 3 000 salariés, un chiffre très en deçà de la réalité car on y a ajouté les saisonniers  et les travailleurs occasionnels.

L’autre vérité qu’on ne cache aux Burkinabè, c’est que la SOSUCO elle-même importe du sucre pour en faire un mélange avec son sucre local. C’est dire donc qu’on laisse une société importée un produit et vouloir l’imposer à ses concurrents, qui eux apportent une contribution inestimable aux recettes de l’Etat à travers les droits, des douanes  et autres taxes évalués à des milliards de francs CFA par an.

Il faut donc que l’Etat se désengage de cette affaire si la SOSUCO ne peut pas vendre à bon prix comme au Mali et au Bénin et laisser les importateurs acheter la quantité qu’ils veulent en fonction de leur porte-monnaie.

Ou alors, il appartient à la SOSUCO de transformer son sucre en poudre en morceaux pour pouvoir l’écouler.

On ne saurait favoriser un concurrent au détriment d’un autre. Arrêtons cette injustice faite aux importateurs et sauvons aussi des milliers d’emplois et de salariés autour des importateurs de sucre au Burkina.

André Sawadogo


NDLR : Le titre est de l’auteur


via L'Actualité du Burkina 24h/24 http://ift.tt/1Kx1LdW

Burkina : Menaces sur les assises criminelles

Les assises criminelles sont prévues à Ouagadougou du 4 au 18 mai 2015. Mais quelques nuages planent sur leur tenue effective. Les avocats commis d’office menacent en effet de boycotter les assises pour des raisons de rémunération.

A partir du 11 mai 2015 également, les greffiers ont décidé d’entamer une grève pour revendiquer le décret portant application du statut du greffier. Mais le responsable de l’un des syndicats a assuré que cette grève « n’a aucun lien » avec les assises criminelles.

Les greffiers avaient en effet suspendu un mot d’ordre de grève pour donner une chance de succès à des démarches entamées avec le gouvernement. Le 15 avril avait été la date limite pour que les revendications des greffiers trouvent satisfaction. Ce délai étant dépassé, les greffiers sont mécontents et vont l’exprimer à travers cette manifestation.

En attendant, le ministère de la justice a annoncé une conférence de  presse en début de soirée ce 30 avril 2015 sur la menace des avocats.

Il faut noter en rappel, que des dossiers assez importants, comme celui de l’ancien directeur général des douanes Ousmane Guiro, seront examinés lors de ces assises.


via L'Actualité du Burkina 24h/24 http://ift.tt/1GIEaFY

Burkina : Des étudiants marchent pour exiger la suspension du LMD

Ce jeudi 30 avril 2015, des étudiants issus des corporations que sont L’UGEB et l’ANEB ont damé le pavé pour exiger la suspension du système Licence, Master, Doctorat (LMD) introduit courant 2011 (sous l’ère Blaise Compaoré).

C’est sur le terrain Dabo Boukary (situé à l’intérieur de l’Université de Ouagadougou) que les étudiants des différentes corporations que sont l’Union Générale des Etudiants Burkinabè (UGEB) et l’Association Nationale des Etudiants Burkinabè (ANEB) se sont rencontrés pour une marche d’environ 8 km, selon les organisateurs.

Allant de l’avenue Charles de Gaulle en passant par l’Avenue du Burkina Faso pour rejoindre l’avenue Kwame Nkrumah, puis l’Avenue de l’indépendance, les marcheurs ont chanté et laissé fait savoir leur mécontentement vis-à-vis du système LMD.

Le ministre Filiga a assuré que les doléances des étudiants seront examinés en conseil des ministres © Burkina24

Le ministre Filiga a assuré que les doléances des étudiants seront examinés en conseil des ministres © Burkina24

Selon un des organisateurs, cette marche fai suite aux différentes plates-formes revendicatives qu’ils ont déposées auprès des présidences des universités de Ouagadougou et de Ouaga II.

Et comme aucune présidence n’a répondu favorablement « nous sommes sortis parce que nous ne sommes pas contents de la manière dont le LMD a été introduit à l’Université », rétorque un étudiant membre du comité d’organisation. « Il fallait que le ministre le sache. Et je pense que vu notre mobilisation, il l’a compris », martèle un autre.

La marche n’a cependant pas respecté les premières prévisions. Au lieu du Rond-point des Nations Unies, les manifestants ont forcé le cordon sécuritaire déployé par l’ANEB jusque devant le ministère des enseignements secondaire et supérieur où le message des étudiants a été remis au ministre Filiga Michel Sawadogo.

C'est devant le ministère des enseignements secondaire et supérieur que les étudiants ont livré leur message © Burkina24

C’est devant le ministère des enseignements secondaire et supérieur que les étudiants ont livré leur message © Burkina24

Dans cette lettre, les étudiants ont mis le doigt sur les aspects défaillants du système LMD.

«L’imposition de ce système sans mesures d’accompagnement a plongé nos universités dans une situation chaotique et indescriptible avec des conséquences dramatiques sur les étudiants.

Si bien qu’on assiste à un chevauchement des calendriers universitaires avec des années académiques interminables. Par exemple, la promotion de géologie 2009/2010 a dû faire six années académiques pour obtenir une licence qui s’obtient normalement en trois ans », peut-on y lire. Le ministre Sawadogo assuré que les doléances des étudiants seront examinées en Conseil des ministres.

Après cette marche qui s’est terminée par un meeting au point de départ (terrain Dabo Boukary), les Corporations soutiennent que si des solutions idoines ne sont trouvés à leurs préoccupations dans les plus bref délais, d’autre moyens pourront être utilisés ;

Bienvenue APIOU

Abdou ZOURE

Burkina 24


via L'Actualité du Burkina 24h/24 http://ift.tt/1GIEapB

Cristina Duarte : "Je connais aussi bien la banque que le monde du développement"

Cristina Duarte cVincent Fournier JA JA2832p070Elle est la seule femme à briguer la présidence de la Banque africaine de développement. Mais c'est par son expérience que cette ex-dirigeante de Citibank, ministre depuis 2006, compte se distinguer.


Read more ...

via Jeune Afrique : L'actualité économique et financière du continent http://ift.tt/1GK1Ooq

La France enquête sur des viols perpétrés par ses soldats en RCA

La justice française a annoncé ce mercredi l’ouverture mercredi d’une enquête préliminaire sur certaines allégations d’agression sexuelle sur des mineurs en République centrafricaine.

Selon le quotidien britannique The Guardian, des soldats français stationnés en RCA sont accusés d’avoir violé des jeunes enfants dans un centre de réfugiés de Bangui, la capitale centrafricaine, en 2014. Certains des enfants, selon cette même source,  « à peine âgés de neuf ans », ont été agressés par des agents de maintien de la paix de la Minusca.

Le journal britannique fait état « d’allégations de nature très sérieuse », précisant que ces enfants étaient « exploités sexuellement », « violés » et « sodomisés », en échange de nourriture et d’argent.

Un agent de l’ONU aurait été suspendu après avoir remis aux procureurs un rapport interne concernant l’exploitation sexuelle d’enfants par les troupes françaises.

Le porte-parole du ministère de la Justice, cité par l’agence Reuters, a déclaré qu’ « une enquête préliminaire avait été ouverte depuis le 31 juillet 2014″.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source: BBC News


via L'Actualité du Burkina 24h/24 http://ift.tt/1GIf9KU

FIFA Interactive World Cup 2015: Arthur Dabilgou représente le Burkina

Depuis 2010, la FIFA Interactive World Cup, FIWC, est officiellement reconnue par le Livre Guinness des Records du Jeu Vidéo comme le plus grand tournoi de football virtuel de la planète. Des participants du monde entier se défient par console interposée pour essayer de devenir le meilleur joueur de FIFA d’EA SPORTS. Un Burkinabè figurera parmi les candidats cette année.

Débutée le 1er octobre 2014, l’édition 2015 de cette compétition, la onzième du genre, connaîtra son apothéose les 18 et 19 mai prochains. Au nombre des 20 finalistes, considérés comme étant la crème des footballeurs virtuels au monde, figure le Burkinabè Arthur Dabilgou, étudiant en mathématiques au Canada.

Les 18 et 19 mai prochain, les finalistes de la FIFA Interactive World Cup se réuniront en Allemagne, terre des vainqueurs de la dernière Coupe du Monde de la FIFA™, pour disputer la Grande Finale de la FIFA Interactive World Cup, l’équivalent dans le football virtuel de la Coupe du Monde de la FIFA.

Le représentant burkinabè a expliqué à Burkina24.com sa passion pour le football virtuel qui selon lui a débuté en 2006.

’En ce temps, je le pratiquais juste pour le plaisir avec des amis. Toutefois, j’ai découvert un autre niveau de jeu à la faveur de mon présent séjour au Canada dans le cadre des études. J’ai vécu dans une petite ville avec d’étonnants joueurs qui m’ont aidé à améliorer mon niveau ’’, a expliqué Arthur Dabilgou.

Il ajoute aussi ceci : ‘’ J’aime la compétition et la FIFA. Je pense que la FIWC est la parfaite combinaison des deux. J’ai décidé de participer à la FIWC parce que c’est là où les meilleurs joueurs compétissent les uns contre les autres.’’

D’octobre 2014 à avril 2015, des millions de gamers ont lutté sans relâche pour tenter de décrocher l’une des places qualificatives pour la Grande Finale. Le successeur de l’actuel tenant du titre de la FIFA Interactive World Cup August Rosenmeier, empochera la somme de 20 000 dollars US soit un peu plus de 12 millions de F CFA en espèces et un voyage au Gala FIFA Ballon d’Or.

Cette édition de la FIFA Interactive World Cup, la FIWC 2015 est organisée en collaboration avec les partenaires EA SPORTS™ et Sony Computer Entertainment Europe.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24


via L'Actualité du Burkina 24h/24 http://ift.tt/1EUbxbt

Cevital change ses plans en Côte d'Ivoire

Issad Rebrab, patron du groupe Cevital. © Ons Abid pour J.ASan Pedro, le deuxième port ivoirien, n'intéresse plus Cevital, qui voulait y développer un projet agro-industriel. D'après les informations de Jeune Afrique, le conglomérat dirigé par Issad Rebrab veut faire de l'île Boulay, face au port d'Abidjan, un immense complexe agro-industriel.


Read more ...

via Jeune Afrique : L'actualité économique et financière du continent http://ift.tt/1P9u0QF

100 milliards de F CFA pour les TIC ivoiriennes

Bruno Kone cVincent Fournier JALa Côte d'Ivoire a levé 100 milliards de F CFA (152 millions d'euros) pour financer l'installation de milliers de kilomètres de fibre optique, la construction de cybercentres ruraux et l'opération "Un Ivoirien, un ordinateur", a appris "Jeune Afrique".


Read more ...

via Jeune Afrique : L'actualité économique et financière du continent http://ift.tt/1JCDQMA

RD Congo : L'état-major d'Inga réuni à Paris

Deux barrages sont déjà opérationnels dans le complexe d'Inga. © Jean-Luc Dolmaire/JALe projet Inga va-t-il enfin avancer ? L'ensemble des parties prenantes se sont rassemblées à Paris la semaine du 20 avril pour travailler sur l'appel d'offres du mégabarrage d'Inga III (12 milliards de dollars, soit plus de 11 milliards d'euros), qui doit être lancé avant la fin de l'année.


Read more ...

via Jeune Afrique : L'actualité économique et financière du continent http://ift.tt/1JbcU37

Laurent Fayat, Razel-Bec : "Rester sur le long terme, voilà ce qui récompense les ...

Laurent Fayat cRazel Bec JA 2832Déjà solidement implanté au Cameroun, le groupe de BTP français Razel-Bec ne cesse de gagner du terrain sur le continent. Objectif : y réaliser 40 % de son chiffre d'affaires dès cette année.


Read more ...

via Jeune Afrique : L'actualité économique et financière du continent http://ift.tt/1ETMipz

Sifca enregistre des pertes de plusieurs dizaines de millions d'euros dans le caoutchouc

SIPH compte des plantations en Côte d'Ivoire, au Ghana, au Nigeria et au Liberia. @ Falonne-JASIPH, filiale du groupe agro-industriel ivoirien Sifca, a annoncé pour 2014 un chiffre d'affaires en recul de 30,5% et une perte opérationnelle de 77,3 millions d'euros. En cause : la chute des cours du caoutchouc l'année dernière.


Read more ...

via Jeune Afrique : L'actualité économique et financière du continent http://ift.tt/1GHSpLg

Burkina Faso : IFC va investir 800 000 euros dans l'expansion de Marina Market

Marina Market est détenu par les frères Restom. @ Marina MarketMarina Market, principale chaîne de supermarchés au Burkina, va bénéficier d'un prêt de 800 000 euros octroyé par IFC, membre du groupe de la Banque mondiale. Ce soutien permettra au leader Burkinabè de développer ses surfaces existantes.


Read more ...

via Jeune Afrique : L'actualité économique et financière du continent http://ift.tt/1zsupfm

mercredi 29 avril 2015

ONEA : Suspension des pénalités de retard de mars à juin 2015

Le directeur général de l’ONEA, Hamado Ouédraogo, a annoncé ce 29 avril 2015 la suspension des pénalités de retard appliquées aux factures de consommation d’eau, selon la RTB Télé. La suspension s’étend du mois de mars à celui de juin 2015.

Cette annonce a été faite sur la demande de la Ligue des Consommateurs qui a été reçue en audience aux fins de s’enquérir sur les coupures récurrentes d’eau  dans la ville de Ouagadougou.

Au cours de cette rencontre, le directeur général de l’ONEA  a également assuré que des mesures sont en train d’être prises pour éviter que cette situation ne se reproduise dans les années à venir.


via L'Actualité du Burkina 24h/24 http://ift.tt/1FyC8tp

Système LMD : Du matériel informatique pour l’Université de Ouagadougou

Dans ce communiqué, le Service d’information du gouvernement annonce la signature d’une convention qui permettra de renforcer la mise en œuvre du système Licence-Master-Doctorat (LMD) à l’Université de Ouagadougou. Cette signature de convention intervient au moment où l’Association nationale des étudiants burkinabè (ANEB) organise ce 30 avril 2015 une marche à Ouagadougou pour demander la suspension du LMD.

L’Unesco et l’UEMOA procèdent ce mercredi 29 avril 2015 à l’inauguration et à la remise officielle des acquis du Projet d’appui au développement des technologies de l’information et de la communication (PADTICE) à l’Université de Ouagadougou.

Ce projet résulte d’une convention d’agence d’exécution passée entre l’UNESCO et l’UEMOA dont la mise en œuvre à l’Université de Ouagadougou a débuté en juillet 2014 par des travaux d’implémentation d’une importante infrastructure réseau et un nombre conséquent d’équipements informatiques.

L’achèvement des travaux permet à l’Université de Ouagadougou de disposer désormais de 200 ordinateurs répartis dans huit salles, douze serveurs de grande capacité, d’un scanner pour la numérisation du fonds documentaire de la Bibliothèque universitaire Centrale et bien d’autres équipements informatiques.

Ce lancement consacre à travers ledit projet la consolidation de la mise en œuvre du système Licence Master Doctorat au Burkina Faso en attendant la réalisation du projet gouvernemental de couvrir les universités et les résidences universitaires du pays en connexion internet Wifi.

Le gouvernement se félicite de cette initiative des partenaires qui vient en appui aux mesures déjà prises dans le cadre du Programme socioéconomique d’urgence de la Transition pour répondre aux préoccupations du système éducatif.

Il rassure l’ensemble des acteurs du monde universitaire de son engagement à tout mettre en œuvre pour renforcer les capacités des universités en vue d’une mise en œuvre efficace du système Licence-Master-Doctorat.

Le Service d’information du gouvernement


NDLR : Le titre est de la Rédaction B24


via L'Actualité du Burkina 24h/24 http://ift.tt/1ERUs1N

Burundi : Les réseaux sociaux coupés

Les réseaux sociaux dont Facebook, WhatsApp, Twitter et Tango ont été coupés au Burundi, en plein milieu des manifestations contre la décision du président de se présenter pour un troisième mandat.

A cela s’ajoute l’interdiction des manifestations par le gouvernement burundais après avoir déployé l’armée.

La radio African Public Radio, considérée comme étant « la voix des sans-voix », fait partie des trois stations de radio suspendues par les autorités burundaises sous le prétexte qu’elles attisent la violence.

Les réseaux sociaux et services de messagerie ont été utilisés pour coordonner les manifestations, qui ont pris une ampleur considérable mais sont plus calmes ce mercredi, selon le correspondant de la BBC.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Sources : BBC News


via L'Actualité du Burkina 24h/24 http://ift.tt/1AhsRzN

Compte rendu du Conseil des ministres du 29 avril 2015

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,  le mercredi 29 avril 2015, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 50 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Michel KAFANDO, Président de la Transition, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a examiné un projet de loi et adopté sept (07) rapports.

Le projet de loi  porte autorisation de ratification des Accords de prêt n° 5609-BF et de Don n° D044-BF conclus le 15 avril 2015 entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA), pour le financement du quatrième Crédit pour la croissance et la compétitivité (CCC4).

D’un montant d’environ soixante (60) milliards de francs CFA, ce financement vise à stimuler la croissance et l’emploi à travers le secteur privé, à améliorer la gouvernance et la gestion des finances publiques, à renforcer la résilience et à réduire la vulnérabilité des populations.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi au Conseil national de la Transition.

Le premier rapport est relatif à la location de six (06) bâtiments à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso au profit de l’Administration dont un à titre de régularisation.

L’adoption de ce rapport vise à mettre des locaux à la disposition de la Présidence du Faso, des départements ministériels en charge de la Justice, de l’Economie, de la Culture, de l’Education nationale et de la Jeunesse.

Le deuxième rapport est relatif au Programme pluriannuel de convergence (PPC) 2015-2019 du Burkina Faso.

Ce programme est un mécanisme de surveillance multilatérale mis en place par les pays membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) depuis 1996, en vue de coordonner leurs politiques économiques.

Le Programme pluriannuel de convergence (PPC) 2015-2019 du Burkina Faso prévoit :

  • au niveau du secteur réel, un taux de croissance de 7,2% et un taux d’inflation annuel moyen de 2,1%;
  • au niveau des finances publiques, une progression de 9,9% en moyenne, passant de 1 717,2 milliards de francs CFA en 2015 à 2 611,1 milliards de francs CFA en 2019 ;
  • au niveau des dépenses totales et des prêts nets, une augmentation de 8,3% en moyenne.

L’adoption de ce rapport permet au Burkina Faso de se conformer aux dispositions de l’Acte additionnel n° 04/99 portant Pacte de convergence, de stabilité, de croissance et de solidarité entre les Etats membres de l’UEMOA.

Le troisième rapport est relatif aux conclusions de la 8ème Conférence des ministres africains des finances, de la planification et de développement économique et de la rencontre sur le dividende démographique dans l’agenda 2063 de l’Afrique.

Le thème central de la rencontre ministérielle a porté sur « la mise en œuvre de l’agenda 2063 de l’Union africaine : planification, mobilisation et financement au service du développement ».

L’agenda 2063 met l’accent sur l’autonomisation économique des femmes, l’emploi des jeunes, la réalisation des infrastructures notamment énergétiques et de transports et sur l’industrialisation des Etats.

L’expérience du Burkina Faso qui investit dans les domaines de la santé, l’éducation, l’autonomisation des femmes et l’emploi des jeunes, a été fortement appréciée au cours de ces rencontres.

Le Conseil félicite l’ensemble des acteurs pour ces résultats enregistrés, et instruit les ministres en charge du dossier à prendre les mesures idoines pour l’opérationnalisation de l’agenda 2063 de l’Union africaine.

Le quatrième rapport est relatif au Cadre budgétaire  à moyen terme (CBMT) pour la période 2016-2018 et aux orientations du budget de l’Etat, gestion 2016.

Le budget 2016 est basé sur un scénario tendanciel autour des secteurs de la santé, de l’emploi, de l’éducation, des secteurs de soutien à la production et des secteurs productifs.

Suivant ce scénario, les ressources s’établissent à 1 609,25 milliards de francs CFA et les dépenses à 1 886,25 milliards de francs CFA, dégageant un déficit prévisionnel de 277,25 milliards de francs CFA.

Le volume des investissements sur ressources propres pour l’année 2016 se situe à 32,72% des recettes fiscales.

L’adoption de ce rapport permet l’élaboration du projet de budget de l’Etat, gestion 2016.

Le cinquième rapport est relatif à la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, gestion 2015 au 31 mars 2015.

Au 31 mars 2015, la mobilisation des ressources de l’Etat s’établit à 286,80  milliards de francs CFA pour une prévision de 1 516, 50 milliards de francs CFA, soit un taux d’exécution de 18,91%.

Les recettes ordinaires enregistrent un taux de réalisation global de 21,56% correspondant à un niveau de recouvrement total de 247,50 milliards de francs CFA sur une prévision de 1 148,04 milliards de francs CFA.

Les recettes extraordinaires s’élèvent à 39,30 milliards de francs CFA sur une prévision de 368,46 milliards de francs CFA, soit un taux d’exécution global de 10,67%.

Les dépenses s’élèvent à 261,81 milliards de francs CFA pour une dotation annuelle de 1 804,11 milliards de francs CFA, soit un taux d’exécution de 14,51%.

Les dépenses exécutées au titre des mesures sociales s’élèvent à 105,76 milliards de francs CFA sur une dotation de 484,88 milliards de francs CFA, soit un taux d’exécution de 21,81%.

La situation de mise en œuvre du Plan de passation des marchés fait ressortir 46 marchés approuvés.

Le Conseil a instruit les ministres concernés à prendre les mesures nécessaires en vue d’accroître le niveau de l’exécution budgétaire et de sauvegarder la maîtrise des indicateurs de bonne gouvernance en matière de marchés publics et des délégations de service public.

Le sixième rapport est relatif à la situation des besoins de financement exprimés par les ministères et institutions au titre du budget de l’Etat, gestion 2015.

Ces besoins de financement sont évalués à deux cent sept milliards trois cent quatre vingt-seize  millions deux cent cinquante-huit  mille quatre cent cinquante-trois (207 396 258 453) francs CFA.

Les suites données à l’ensemble des besoins de financement exprimés par les ministères et institutions s’articulent comme suit :

  • neuf (09) dossiers sont proposés pour être pris en charge pour un montant de six milliards huit cent soixante-onze millions sept cent dix-sept mille treize (6 871 717 013) francs CFA ;
  • Sept (07) sont proposés pour être pris en charge sur des lignes budgétaires existantes pour un montant de neuf milliards deux cent soixante-dix millions quatre cent soixante-quinze mille quatre cent cinquante-neuf (9 270 475 459) francs CFA ;
  • Soixante (60) dossiers sont proposés pour être examinés dans le cadre de la prochaine loi de finances rectificative pour un montant de cent quatre-vingt huit milliards huit cent quatre vingt neuf millions six cent vingt-huit mille quatre cent treize (188 849 628 413) francs CFA;
  • Six (06) dossiers non pris en charge pour un montant de six cent soixante-treize millions cinq cent cinquante deux mille huit cent six (673 552 806) francs CFA.

Le Conseil a instruit l’ensemble des départements ministériels et institutions, à prendre les dispositions nécessaires pour réduire substantiellement le volume des besoins exprimés au cours de l’année, procéder au réaménagement de leurs crédits budgétaires de prise en charge des besoins et reporter les besoins non urgents sur les années suivantes.

Le septième rapport est relatif à la passation de marchés pour l’exécution de travaux supplémentaires d’aménagement et de bitumage de voieries dans la commune de Dédougou pour les festivités du         11 décembre 2014, à titre de régularisation.

Le Conseil a marqué son accord pour la passation des marchés avec les entreprises suivantes :

  • EKS pour un montant de sept cent vingt trois millions cent quatre vingt six mille dix (723 186 010) francs CFA TTC ;
  • ZUSY Construction pour un montant de un milliard quatre cent trente un millions cinquante neuf mille six cent six (1 431 059 606) francs CFA TTC.

Le montant total des attributions s’élève à deux milliards cent cinquante quatre millions deux cent quarante cinq mille six cent seize (2  154 245 616) francs CFA TTC.

Le financement est assuré par le compte du Comité national d’organisation du 11 décembre.

COMMUNICATIONS ORALES

Le Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres a fait au Conseil le bilan de la 18ème édition de la Journée nationale du paysan (JNP) tenue à Dédougou, dans la région de la Boucle du Mouhoun, du 23 au 25 avril 2015, sous le thème : « Accroître la productivité des exploitations agricoles familiales pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire au Burkina Faso ».

En marge de cette journée, le Président de la Transition, Président du Faso, Son Excellence Monsieur Michel KAFANDO a inauguré, le 26 avril 2015, le Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Bomborokuy.

Le Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres a, également, fait au Conseil le bilan de la 14ème rencontre Gouvernement/Secteur privé, tenue le 27 avril 2015 à Bobo-Dioulasso, sous le thème « la problématique du financement des PME/PMI au Burkina Faso : enjeux, défis et perspectives ».

Cette rencontre a abouti à la prise d’engagements forts par le Gouvernement et le Secteur privé, notamment l’apurement de la dette intérieure, la lutte contre la fraude, la création d’emplois décents et le paiement des taxes et impôts.

  • NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

  • Monsieur Salam KAFANDO, Mle 104 261 V, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la coopération multilatérale ;

AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES, DU DESENCLAVEMENT ET DES TRANSPORTS

  • Monsieur Meng-Néré Fidèle KIENTEGA, Mle 19 645 T, Administrateur civil, 2ème grade, 7ème échelon, est nommé Conseiller technique en remplacement de Monsieur Marcel ZONGO, admis à la retraite ;
  • Monsieur Ninda Barthélémy BAGRE, Mle 17 322 L, Administrateur des services financiers, est nommé Inspecteur technique des services ;
  • Monsieur Patrice OUEDRAOGO, Mle 26 159 B, Ingénieur des travaux publics, est nommé Inspecteur technique des services ;
  • Monsieur Sana Issa NANA, Mle 26 150 C, Ingénieur du génie civil, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
  • Madame Marie Gertrude SOUBEIGA/ZEBA, Mle 95 794 P, Ingénieur du génie civil, 1ère catégorie, 5ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
  • Monsieur Adama Luc SORGHO, Mle 22 627 B, Ingénieur des travaux publics, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
  • Monsieur Moumouni GUIRE, Mle 44 749 Y, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA SECURITE SOCIALE

  • Monsieur Ouessonou Casmil BATIAN, Mle 225 078 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des affaires financières de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM).

III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

MINISTERE DES INFRASTRUCTURES, DU DESENCLAVEMENT ET DES TRANSPORTS

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Adama BADOLO, Mle 34 825 X, Inspecteur des Impôts, Administrateur au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration de Société internationale de transport africain par rails (SITARAIL).

 Pour Le Ministre de la Communication,      

 Chargé des Relations avec le Conseil National de la Transition,

 Porte-parole du Gouvernement,    en mission,

Le Ministre de la Culture et du tourisme,      assurant l’intérim

     Jean-Claude DIOMA  

    Officier de l’Ordre du Mérite  des Arts, des Lettres et de la Communication


via L'Actualité du Burkina 24h/24 http://ift.tt/1GIf50D

Grippe aviaire au Burkina : Plus de 16 000 œufs détruits à Manga

Des cartons contenant plus de  16 000 œufs  importés du Ghana et d’une valeur de plus de 10 millions de F CFA ont été détruits ce 28 avril 2015 à Manga dans le Centre-Sud par les autorités en charge de l’élevage, a révélé l’AIB.

Ces cargaisons ont été saisies les 26 et 27 avril 2015 par les  services de la Brigade Mobile  des douanes de Manga.

Le directeur régional des ressources animales, Seydou Kouanda, a basé cette procédure sur l’interdiction provisoire  par arrêté ministériel « d’importation, de distribution de produits aviaires et de leurs dérivés d’origine ou en provenance de pays infectés ou des pays non-auto déclarés du virus H5N1 de la grippe aviaire« .

«Je ne savais même pas que des œufs du Ghana étaient interdits au Burkina», s’est défendu Adama Bagagnan, un des propriétaires de la cargaison.

Cependant, le directeur général des services vétérinaire du ministère, Adama Maïga, a indiqué que les cargaisons sont arrivées sans autorisation d’importation, sans certificat sanitaire, pourtant obligatoire, selon lui, pour l’importation de produit animaux en provenance des pays étranger, selon toujours l’AIB.


via L'Actualité du Burkina 24h/24 http://ift.tt/1GIf50B

« Le Burundi se trouve dans une situation pré-génocidaire », Gratien Rukindikiza


via L'Actualité du Burkina 24h/24 http://ift.tt/1Io4iIm

Présidentielle CÔTE D’IVOIRE – Les dissidents du FPI choisissent Laurent Gbagbo


via L'Actualité du Burkina 24h/24 http://ift.tt/1DWEugf

Cameroun : Camrail se dote de deux locomotives

La Camrail attend la livraison de six locomotives supplémentaires d'ici à la fin de l'année 2015 © Jean-Pierre Kepseu La Cameroon Railway (Camrail) a fait l’acquisition de deux locomotives CC 3000 auprès du Sud-africain Grindrod, pour 3 milliards de F CFA. Six autres locomotives sont attendues par la compagnie, d’ici à la fin de l’année 2015.


Read more ...

via Jeune Afrique : L'actualité économique et financière du continent http://ift.tt/1dt1Zb8

Evènements des 30 et 31 octobre 2014 : Amnesty demande une enquête indépendante

Une délégation de l’ONG Amnesty International a été reçue ce mercredi 29 avril 2015, par Sheriff Sy, le président du Conseil national de transition. L’objectif a été de demander au président du CNT de jouer un rôle d’intermédiaire pour le dernier rapport de l’ONG, notamment l’usage excessif de la violence lors des évènements des 30 et 31 octobre 2014.

Guettant  Muttu (chercheur) et deux de ses collaborateurs sont venus transmettre la doléance de l’institution qui lutte pour la défense des plus démunis.

 Au sortir de l’audience qui a duré environ 45 mn, le chercheur a laissé entendre que comme son institution a demandé l’ouverture d’une enquête sur l’utilisation de la violence lors de l’insurrection qui a conduit à des morts, « il faudra que des actions judicaires soit menées pour situer les responsabilités ».

« Nous avons demandé l’ouverture d’une enquête indépendante et que des actions judicaires soit menées pour trouver les responsables de ces violences », a-t-il déclaré.

Cette question du rapport d’Amnesty sera aussi évoquée avec le ministère de la justice et le procureur du Faso à en croire Guettant Muttu.

Un autre sujet a été aussi discuté entre les deux hommes. Selon  le porte-parole de la délégation, la question de la campagne des décès maternels a été aussi soulignée lors de l’entretien.

Sur ce sujet, Guettant Muttu soutient que « le Burkina fait malheureusement partie des pays où il y a un taux élevé de mortalité maternelle pour plusieurs raisons ». Et pour mieux parer à cette situation, « une campagne sera bientôt menée sur la santé de la reproduction ».

Bienvenue APIOU

Burkina 24


via L'Actualité du Burkina 24h/24 http://ift.tt/1EQQ6Ij

Ousmane Guiro devant la Cour d’appel à partir du 16 mai

L’ancien directeur général des douanes, Ousmane Guiro, comparaîtra à partir du 16 mai 2015 devant la Cour d’appel pour répondre  des actes de « corruption passive, d’enrichissement illicite et de violation à la réglementation des changes« .

Cette audience s’inscrit dans le cadre des assises criminelles qui auront lieu à la Cour d’Appel de Ouagadougou du 4 au 18 mai 2015. L’ancien DG des douanes comparaîtra avec ZONGO Gouwendmalgré Eric, poursuivi pour recel dans l’affaire des « cantines ».

Le caporal LOMPO Bahanla, du nom du militaire accusé d’avoir assassiné sa copine, comparaîtra aussi lors de ces assises, précisément le 6 mai 2015.


Rôle d’audience de la 1ère session 2014-2015 de la Chambre Criminelle de la Cour d’Appel de Ouagadougou siégeant à Ouagadougou du 04 au 18 mai 2015

Date Composition de la Chambre Nom et prénoms des accusés Chefs d’accusation Conseils des accusés Ministère Public
04 mai 2015

 

 

 

 

Mme BAYILI

ATTIRON

OUEDRAOGO Julie Rose

Présidente du Tribunal ou juge au siège

01 TAPSOBA Aly Assassinat et de détention illégale d’arme à feu BIKIENGA Rasmané
02 HIEN Naba Modeste

 

 

Viol

 

 

 

 

BIKIENGA Rasmané
05 mai 2015

 

 

 

 

 

Madame KABORE Jacqueline

SOMDA Hermann

SANGA Wahoudou

Présidente du Tribunal ou juge au siège

03 BONZI Hugues Christian Détournement de deniers publics SOMBIE Mamadou YE Etienne
04 BELEMKOABGA Séni Abus de confiance

 

 

 

SAWADOGO Harouna BIKIENGA Rasmané
06 mai 2015 NANA Ibrahim

SOMDA Hermann

SANGA Wahoudou

Présidente du Tribunal ou juge au siège

05 LOMPO Bahanla Assassinat

 

 

FARAMA Ambroise  

KANZIE

PG

06 COMPAORE Boukaré Parricide SAWADOGO Sidi Becaye
07 mai 2015

 

 

 

 

BANCE Harouna

SOMDA Hermann

ZERBO Ibrahim

Présidente du Tribunal ou juge au siège

07

 

OUEDRAOGO Alassane dit Lasso Meurtre et vol BIKIENGA Rasmané
08 KABRE Tonghumalgdé dit Saïdou Meurtre TRAORE Kirsi

 

 

SAWADOGO Sidi Becaye
08 mai 2015

 

 

 

 

OUEDRAOGO Seidou

COMPAORE Pascal

KIMA Florentine

Présidente du Tribunal ou juge au siège

09 1-TOI François

2-MESSI MESSI Désiré

Association de malfaiteurs et émission de photocopie de billets de banque BIKIENGA Rasmané
10 BARRY Souleymane Coups et blessures volontaires ayant entraîné une mutilation KANZIE Antoinette
09 mai 2015 SOME/KAMBOU

ZONGO Fortuné

RAPADEMNABA

Présidente du Tribunal ou juge au siège

11 LANKPOZO Messan Alisas « Manu » Détention et vente de stupéfiants SAWADOGO Narcisse
12 SAWADOGO Adama Viol aggravé SAWADOGO Narcisse
11 mai 2015

 

 

 

 

 

OUEDRAOGO Pauline

ZOROME Rakièta

SORY Moussa

Présidente du Tribunal ou juge au siège

13 SAWADOGO Alain Viol aggravé BIKIENGA Rasmané
14 1-TIENDREBEOGO Marie

2-KABORE Koudougou Jeanne

3-TIENDREBEOGO Pascaline

4-KABORE Léon

Infanticide c/1, 2, 3 et 4

Incitation au délaissement d’enfant en un lieu solitaire c/5

TRAORE Mamadou
12 mai 2015

 

SOU Sami

Mme BAMBARA Nadine

Mme BASSOLET

Présidente du Tribunal ou juge au siège

15 KABORE Paratgoma Issouf Meurtre SAWADOGO Sidi Becaye
16 1-BAYILI Mathias

2-TOUGMA Edouard

3-KARGOUGOU Emmanuel

Vols qualifiés et association de malfaiteurs SAWADOGO Narcisse
13 mai 2015 SANOGO Mamadou

Madame BAMBARA Nadine

Madame BASSOLET Irène

Présidente du Tribunal ou juge au siège

17 N’GADIAGA Aldjouma dit Hamed Viol aggravé TRAORE Mamadou
18 1-ILBOUDO Saîdou Pascal Yves

2-NIKIEMA Sandaogo Barthélémy

3-TIEMTORE Claver

Détournement de matériel public, de complicité de détournement de matériel public et Recel de matériel public SAWADOGO Sidi Becaye
14 mai 2015 KABORE Jacqueline

SANGA Wahoudou

SOMDA Hermann

Présidente du Tribunal ou juge au siège

19 SAKANDE Moumouni Assassinat et tentative d’assassinat YE Etienne
15,16 et 18 mai 2015 Jean Emile SOMDA

Présidente du Tribunal ou juge au siège

20 1-GUIRO Ousmane

2-ZONGO Gouwendmalgré Eric

Corruption passive, enrichissement illicite et violation à la réglementation des changes c/1 et recel c/2  

PG

KANZIE

Le Procureur général informe les populations que ces audiences sont publiques et les invite, par conséquent, à faire le déplacement à la salle d’audience pour y assister.


via L'Actualité du Burkina 24h/24 http://ift.tt/1bU6zPn

Salif Lamoussa Kaboré libéré

L’ancien ministre des mines et de l’énergie de Blaise Compaoré, Salif Lamoussa Kaboré, par ailleurs ancien directeur général de la SONABEL, arrêté et incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), a été libéré, a appris Burkina24  de sources proches du ministère de la justice.

Les raisons de cette libération ne sont pour le moment pas encore précises ni si elle est provisoire ou définitive. Un communiqué du ministère de la justice devrait donner plus d’informations.

Mais du côté du parti de l’ancien ministre, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), l’heure est déjà à la satisfaction, a confié à Burkina24, le président du directoire, Léonce Koné, qui ignore aussi pour le moment le motif de cette libération.


via L'Actualité du Burkina 24h/24 http://ift.tt/1J8Q38l

Marley d’Or : La succession de Martin N’Terry est ouverte

La deuxième édition des Marley d’or, événement culturel qui récompense les meilleurs artistes reggae de l’année, se tiendra du 7 au 11 mai 2015. Les organisateurs étaient face à la presse, ce mardi 28 avril 2015 pour donner les grandes articulations du festival. Des artistes d’ici et d’ailleurs sont attendus pour rehausser l’évènement.

Les Marley d’or se décline cette année en un festival qui débutera le 7 mai avec le village Marley à l’espace vide de la mairie de Bogodogo à Ouagadougou pour prendre fin le 11 mai, jour de commémoration de la disparition de Bob Marley. Le 9 mai sera l’épicentre du festival,  date à laquelle les meilleurs artistes reggae de l’année seront récompensés.

44 sorties d’albums de février 2014 à février 2015 ont été enregistrés. Un jury mis en place à cet effet aura la lourde tâche de retenir les  meilleurs dans  trois catégories : les Marley du meilleur spectacle, du public et le Marley d’or.

Le Marley du mécène sera décerné à la personnalité qui soutient la culture.

Le thème retenu pour l’occasion est « Reggae et unité nationale », car justifie Madess, le promoteur, « tout le monde connait la situation du pays, on ne va pas réinventer la roue. C’est parti de la chanson « Africa unie » de Bob Marley  et nous l’avons adapté au contexte du pays pour apaiser les cœurs.

 Si nous pouvons apporter quelque chose pour apaiser les cœurs, nous le faisons parce qu’on s’aime. On a un seul Burkina Faso. Mieux vaut s’aimer ».

Mais cette unité tant prônée ne semble pas se faire ressentir chez les reggaemen du Burkina Faso. Deux festivals de reggae se tiendront presque à la même date. Il s’agit des Marley d’or et du Reggae city festival de Sams’k lejah prévu du 9 au 11 mai.

Toutefois, Madess rassure que « c’est une coïncidence malheureuse » et  qu’une entente est trouvée.

Abu Sadic du Ghana, Koko Dembélé, Malien résidant au Brésil, les  Ivoiriens Fadal Dey, Amed Faras, les Burkinabè Djah Veruthy, Onasis, et Martin N’téry, lauréat de la première édition, sont les têtes d’affiches attendues.

Revelyn SOME

Burkina 24


via L'Actualité du Burkina 24h/24 http://ift.tt/1JACeTI

Déclaration des biens du gouvernement : Les questions du REN-LAC

Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), dans cette déclaration, réagit à la situation nationale et plus particulièrement sur la déclaration des biens des membres du gouvernement.

Ces dernières semaines, la situation nationale a été fortement marquée par des faits majeurs, dont les actions engagées dans le cadre de la lutte contre l’impunité et la publication des déclarations de patrimoines des membres et du Secrétaire Général du Gouvernement.

Sur le terrain de la lutte contre l’impunité, l’on a en effet noté des interpellations de personnalités pour divers faits qui leur sont reprochés, dont les « malversations dans les lotissements », les « surfacturations et malversations dans l’exécution des marchés publics », l’« atteinte à la sureté de l’Etat », l’« atteinte à la sécurité des personnes », le « trouble à l’ordre public », les « activités politiques illégales », à en croire le communiqué du Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS).

Si certains, notamment les anciens ministres ont été relâchés du fait de la méprise des procédures, d’autres par contre, ont été déférés dans les maisons d’arrêts et de correction de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso dans l’attente de l’aboutissement des procédures judiciaires engagées contre eux.

Tout en saluant ces interpellations, et en espérant qu’elles augurent une réelle volonté politique vainement attendue sous l’ère Compaoré et aux premières heures de la Transition, de s’attaquer à l’impunité des crimes, notamment ceux économiques, le REN-LAC voudrait cependant relever que la lutte ainsi entamée ne doit pas seulement consister en des actions d’éclats, encore moins en de simples règlements de comptes.

Elle doit être empreinte de sincérité et d’impartialité. Cela s’entend d’une part, qu’elle doit être respectueuse des procédures judiciaires établies et des garanties du droit à la défense des personnes concernées, au risque de compromettre toute chance de manifestation de la vérité dans les dossiers concernés.

Il ne faudrait absolument pas que par une quelconque méprise de ces procédures, des dossiers finissent par rester non élucidés. L’on se souvient encore de cet épisode du gel des avoirs dans lequel, la décision du Premier ministre a été remise en cause par la justice, ce qui, en définitive, a permis à des pilleurs de la République de s’en tirer pour l’instant à bon compte.

D’autre part, cela s’entend que cette lutte doit être objective et impartiale. Tous ceux dont les noms sont associés à des dossiers de crimes économiques doivent s’expliquer devant la justice, qui qu’ils soient, quels que soit leur bord ou couleur politique. Tous ceux qui ont participé à la gestion chaotique de ce pays avec Blaise Compaoré doivent rendre compte. Il faut absolument des garanties sincères dans le sens de solder le lourd passif des 27 ans de règne de Blaise Compaoré, car il y va de la refondation de la société burkinabè sur des bases saines et solides.

Une exploitation judicieuse des rapports de l’Autorité supérieure du contrôle d’Etat, de la Cour des comptes et du REN-LAC donnera plus de chances à cette opération de réussir et de rendre justice à des millions de Burkinabè.

Les audits de la gestion des différents ministères annoncés, devraient s’accélérer en vue de permettre d’élucider les différents crimes économiques commis par les dignitaires du régime COMPAORE.

Sur le terrain de la transparence de la vie publique, le REN-LAC note la publication des déclarations de patrimoines des membres et du Secrétaire Général du Gouvernement de la Transition dans le Journal Officiel Spécial n°02 du 13 avril 2015. Il convient toutefois, de relever qu’à ce jour, soit plus de cinq (5) mois après la mise en route de la Transition, la publication des déclarations des membres des autres organes de la Transition se fait toujours attendre !

Tout comme, il est impératif que Blaise Compaoré et les membres de son gouvernement qui ont quitté leurs charges sans rendre compte le fassent instamment. L’obligation de déclaration de patrimoines vise non seulement, à protéger les deniers publics contre des prédateurs, mais aussi, à s’assurer que les lourdes charges confiées à certaines personnes ne sont pas utilisées à des fins détournées, notamment en les monnayant.

Si dans le principe, la publication ainsi faite est à saluer à sa juste valeur malgré le temps mis, il convient cependant de souligner avec force ce doute qui assaille le citoyen « Tartempion » quant à la sincérité de la déclaration de patrimoines de certains membres du Gouvernement.

Comment croire en effet, à la sincérité de ces déclarations qui ne mentionnent aucun moyen de transport, aucun compte en banque, aucune maison d’habitation ou aucun terrain, quand on sait pertinemment que les intéressés en disposent ?

Comment croire à leur sincérité, lorsque des déclarations sont simplement non datées ? Ou alors, sommes-nous entrain de vouloir ruser avec les lois de la République ? A cette allure, le Gouvernement pourra-t-il réussir à restaurer l’autorité de l’Etat, quand il est donné au « citoyen lambda » de constater que certains de ses membres veulent s’adonner à ce jeu de ruse avec les lois de la République ?

En tous les cas, le Conseil Constitutionnel et la Cour des Comptes que la Charte de la Transition a investis, en son article 10 alinéa 4, de «tous les pouvoirs pour établir le patrimoine des personnalités concernées », sont ici fortement interpellés à assumer pleinement et en toute indépendance, leur rôle afin que se dissipe cette épaisse couche de doute sur la sincérité de certaines de ces déclarations. Par ailleurs, le patrimoine de certaines personnalités laisse simplement pantois ! Etre riche n’est certainement pas un délit.

Mais, encore faut-il que cette fortune ait une histoire limpide. Ces différents questionnements qui taraudent l’esprit des Burkinabè méritent d’être éclaircis, car il s’agit là du destin de toute une Nation et ceux qui président à ce destin se doivent d’être exemplaires.

En tout état de cause, les esprits malins qui auraient fait de fausses déclarations devront répondre un jour devant le peuple. Il appartient aux citoyens d’exercer une veille et un contrôle citoyens afin que l’exigence de la transparence dans la vie publique et de la reddition de compte fortement exprimée par notre Peuple prenne corps dans le quotidien des Burkinabè.

Il n’est pas question que la sueur du peuple burkinabè au lieu de se traduire par un meilleur accès à des soins de santé de qualité, un enseignement de qualité, une alimentation de qualité, un logement de qualité… bref, à un mieux-être, se traduise par des immeubles de haut standing, des comptes bancaires bien garnis à l’intérieur et à l’extérieur du pays, etc., pour des individus.

Le processus engagé pour obtenir une plus grande transparence doit se poursuivre afin que tous les membres des organes de transition déclarent leur patrimoine comme stipulé par la charte au « début et à la fin de leur fonction ».

La loi anticorruption du 03 mars 2015 donne des opportunités pour combattre l’enrichissement illicite dans notre pays. En conséquence, tous ceux qui ont connaissance de biens de personnalités assujetties à l’obligation de déclaration, qui ne figureraient pas sur les listes publiées ont le droit si non le devoir de les dénoncer.

Le numéro vert du REN-LAC (80 00 11 22) est à votre disposition.

Le REN-LAC en appelle à la responsabilité de tous pour une transparence et un assainissement de la vie publique afin que « plus rien ne soit comme avant » !

Ouagadougou le 28 avril 2015

Le Secrétariat Exécutif


via L'Actualité du Burkina 24h/24 http://ift.tt/1QJm7oS

Le voyage de Michel Kafando en France reporté

Le voyage du Président du Faso Michel Kafando en France, qui devait avoir lieu du 2 au 5 mai 2015, a été reporté  à une date non encore définie, selon un communiqué de presse de l’ambassade du Burkina en France. Ce report serait lié à « des impératifs d’agenda de dernière minute ».


via L'Actualité du Burkina 24h/24 http://ift.tt/1GHcm7F

Après Londres, la BRVM ira à New York

La BRVM est la sixième bourse africain. © LSEGLa bourse régionale a organisé le 28 avril ses BRVM Investment Days à Londres. Elle prépare actuellement un autre roadshow, qui se tiendra à New York d'ici la fin de l'année.


Read more ...

via Jeune Afrique : L'actualité économique et financière du continent http://ift.tt/1DJJwxb

Après les législatives de dimanche dernier : La révision de la Constitution mise entre parenthèses

Avant les élections législatives du dimanche 26 avril 2015, les Forces cauris pour un Bénin émergent ont clairement annoncé qu’ils visent 50 députés pour réviser la Constitution du 11 décembre 1990. Avec les grandes tendances sorties du scrutin de dimanche dernier, la majorité présidentielle et son chef de file peuvent oublier ce projet.

La révision de la constitution ne pourra plus se faire sous Boni Yayi. Le projet est enterré. C’est fini. Techniquement, les Fcbe et Yayi n’ont plus les moyens de le faire. Selon les premières tendances des législatives de dimanche dernier, les Fcbe, certes, ont des chances de réaliser un bon score, mais n’auront pas le nombre nécessaire de députés pouvant leur permettre de faire passer ce projet à l’Assemblée nationale, 7è législature. Même si, par extraordinaire, les forces politiques opposées à cette révision, n’ont pas la majorité au prochain parlement, elles disposeront d’au moins d’une minorité suffisante pour bloquer les velléités des Fcbe dans ce projet. C’est dire qu’à partir de maintenant, les Béninois n’entendront plus parler de ce projet de révision. S’il doit se faire, ce sera après Yayi. D’ailleurs, Boni Yayi même a semblé déjà comprendre la chose. Il a soutenu ses candidats pendant la campagne. Il a sillonné une bonne partie du territoire national. Et Yayi a certainement compris que les 50 députés qu’il vise, il ne les aura pas. Cela s’est confirmé dans les urnes. Le jour du scrutin, après son vote, Yayi a déclaré à la face du monde qu’il n’est pas candidat et que son nom ne figurera plus dans aucun bulletin de vote. Dans un conseil extraordinaire des ministres tenu le lundi 27 avril dernier, il a convoqué le corps électoral des élections présidentielles qui ont lieu dans onze mois. Chose très étonnante. La leçon à tirer à travers ces déclarations et la décision du conseil des ministres est qu’effectivement, Yayi a compris que c’est fini. Il n’y a plus de marge de manœuvre possible. Le chef de l’Etat a certainement commencé par faire ses valises. Onze mois, ce n’est plus loin. Du coup, on se demande si finalement, les responsables de l’Alliance Soleil n’ont pas raison de sortir le slogan «Yayi, c’est fini». Ils l’ont dit pendant la campagne électorale. Ce que le Chef de l’Etat n’a pas aimé. Sur le terrain, Boni Yayi a dit aux populations qu’il n’est pas fini. Et il a raison. C’est vrai que le mandat du président de la République court jusqu’au 5 avril 2016. Mais pour ce qui en est de ses rêves, c’est bien terminé.

Le communiqué du conseil des ministres qui annonce la convocation du corps électoral

Le Conseil des Ministre s’est réuni en séance extraordinaire ce lundi 27 avril 2015 sous la  présidence du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement.

Au cours de la séance, le Ministre en Charge des Relations avec les Institutions a présenté au Conseil, un compte rendu sur le déroulement de la campagne électorale relative au scrutin législatif du 26 avril 2015.

Du compte rendu, il ressort pour l’essentiel que des difficultés organisationnelles ont jalonné le processus électoral. En prenant acte de ce point et pour prévenir à l’avenir les problèmes enregistrés pendant ces législatives, le Conseil des Ministres a décidé de convoquer au plus tôt le corps électoral pour l’élection du Président de la République. A cet effet, le Conseil des Ministres a pris en sa séance de ce jour, conformément à l’article 45  de la constitution du 11 décembre 1990 et à l’article 334 de la loi n°2013-06 portant code électoral en République du Bénin, le décret de convocation du corps électoral le dimanche 28 février 2016 en vue de voter sur toute l’étendue du territoire national pour l’élection du Président de la République au premier tour et le 13 mars 2016 pour le second tour.

Cette décision du Conseil des Ministres prise ce jour, permettra aux Institutions de la République impliquées dans la préparation et l’organisation des élections de prendre à temps toutes les dispositions appropriées en vue d’améliorer de manière substantielle, l’élection présidentielle de février 2016. Il s’agit de viser à terme l’objectif de réaliser des élections à date fixe, bien organisées avec des automatismes intériorisés par nos compatriotes comme les vieilles et grandes démocraties nous en donnent l’exemple.

Cependant, le Gouvernement remercie la Cour Constitutionnelle dont les décisions avisées ont permis à notre pays nonobstant les difficultés de réaliser, de manière acceptable, les législatives du 26 avril 2015. Le Conseil des Ministres salue les efforts de la CENA et l’encourage à en consentir davantage pour une meilleure organisation des consultations électorales à venir. Le Conseil des Ministres saisit cette opportunité pour féliciter l’ensemble des populations pour le calme et la sérénité observés dans l’accomplissement de leur devoir civique.

Enfin, le Gouvernement réitère à la classe politique, aux populations et à la société civile que les élections doivent rester une période festive, de saine émulation, d’échange et d’éducation en vue de la consolidation de la paix, de l’unité nationale et du développement de notre patrie commune le Bénin.

 Fait à Cotonou, le 27 avril 2015

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

 Alassani TIGRI.-

Quelle suite pour les poses de premières pierres ?

Depuis le 26 avril dernier, force est de constater que le Chef de l’Etat ne procède plus à la pose de première pierre. Pourtant, pendant au moins trois mois, Boni Yayi en faisait au moins deux à trois par jour. Mais depuis, plus rien. Son hélicoptère a aussi disparu des cieux béninois. Ceci devrait interpeller les Béninois. Puisque c’est la réalisation des infrastructures de différentes sortes émanent de ces poses de première pierre qui fera du Bénin un pays véritablement émergent. Pas d’infrastructures, pas de développement. Alors, les Béninois devront encourager le président Boni Yayi à ne pas arrêter ce qu’il a bien commencé.

 JMS


via La Presse du Jour http://ift.tt/1JRWSeG

Vulnérabilité des sites web : WordPress corrige en urgence une 2e faille critique

C’est la deuxième fois en une semaine que WordPress, l’une des plateformes de publication web les plus utilisées dans le monde, corrige une vulnérabilité affectant notamment sa plate-forme de publication de commentaires.

WordPress a publié tout récemment « en urgence » un second patch pour combler une vulnérabilité critique dans sa plate-forme de publication web et ce, moins d’une semaine après la correction d’un problème similaire.

Les administrateurs sont donc invités à passer à la version 4.2.1 de WordPress. Certains sites qui sont compatibles avec ce CMS (système de gestion de contenu) et utilisent un plugin appelé Background Update Tester seront automatiquement mis à jour.

Selon les propres estimations de la société, il anime 23% des sites sur Internet, avec de grands noms tels que Time ou CNN.

En rappel, le 21 avril 2015, WordPress avait corrigé une vulnérabilité similaire à celle découverte par Jouko Pynnönen, chercheur travaillant dans une société finlandaise appelée « Klikki Oy ».

Cette vulnérabilité baptisée « cross-site scripting » (scriptage inter-sites) est l’une des plus dangereuses sur le web, car elle permet d’exécuter n’importe quel code.

Si un administrateur WordPress est connecté, lorsque le commentaire malveillant est parcouru, l’attaquant peut alors exécuter un code arbitraire sur le serveur via les plug-ins et les éditeurs de thème.

Il est alors également possible, selon le site « lemondeinformatique.fr », de changer le mot de passe de l’administrateur, de créer de nouveaux comptes d’administrateurs ou de manipuler du contenu sur un site. Cette vulnérabilité ne peut toutefois causer de dommages lorsqu’un lecteur ordinaire regarde un commentaire.

La firme finnoise a déclaré qu’elle avait essayé de notifier WordPress du problème via l’autorité de sécurité informatique finlandaise, CERT-FI et HackerOne, qui offre un service de gestion des rapports et de récompenses pour la découverte de vulnérabilités.

Synthèse de Noufou KINDO

Burkina24


via L'Actualité du Burkina 24h/24 http://ift.tt/1Aft2f0