jeudi 30 juin 2016

2e édition du festival Arc-en-ciel : Retour aux sources pour la population de Zoula

« Culture, épanouissement et solidarité », c’est le thème retenu lors de la deuxième édition du festival Arc-en-ciel de Zoula, une localité située dans la province du Sanguié à quelques encablures de la ville de Koudougou. Ce festival qui a duré du 10 au 12 juin 2016 était un cadre d’échange, de partages et de valorisation du patrimoine culturel de la localité à travers des danses, contes et musiques traditionnelles.

Les ressortissants du village de Zoula étaient en fête le vendredi 10 juin 2016 lors du lancement du festival arc-en-ciel. Pour cette deuxième édition, les festivaliers ont mobilisé les ressortissants de la localité et aussi les parents à plaisanterie.

Pendant trois jours, cette population de la province du Sanguié a créé un brassage culturel à travers l’animation podium, la prestation des troupes de danse, la prestation des masques traditionnels, les contes et légendes, la course cycliste. Concernant cette dernière discipline, une vingtaine de femmes y ont pris part. La première a reçu du promoteur un vélo neuf et les autres participantes ont reçu des pagnes et des gadgets.

Un festival sous le sceau de la parenté à plaisanterie

La parenté à plaisanterie n’a pas été oubliée. Une cérémonie de décoration entre Bissa et Gourounsi s’est tenue lors de ce festival. C’est d’ailleurs l’international footballeur burkinabè Aristide Bancé, un Bissa, qui a soutenu et parrainé cette deuxième édition en compagnie de Victor Bama, ressortissant de la localité.

«La culture est comme un habit   et on ne peut plus marcher sans s’habiller. Elle doit être considérée comme un arbre et ses racines. Pour un Burkinabè, la culture devra être comme un être et son esprit. La culture est notre socle, notre identité. Si on nous enlève notre identité, nous devenons sans repères et bienvenues à toutes les formes d’extrémismes », a fait savoir Mathieu Valléa, le représentant du ministre de la culture lors de cette cérémonie.

Le promoteur du festival et le comité d’organisation ont marqué leur satisfaction sur la tenue de cette deuxième édition. Ils espèrent faire mieux lors de la troisième édition.

Boukari OUEDRAOGO

Burkina24


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Endeavour Mining donne 100 millions de francs CFA à l’USO pour la saison 2017-2018

L’Union sportive de Ouagadougou (USO) a signé une convention de sponsoring avec la compagnie minière Endeavour Mining le jeudi 30 juin 2016 à Ouagadougou. L’objectif de ce partenariat est de  permettre à l’USO, deuxième au classement du Fasofoot saison 2015-2016, de bénéficier de 100 millions de francs CFA pour remporter le titre de champion d’ici 2018.

Si les objectifs sont atteints, Endeavour Mining devra renouveler son partenariat

Si les objectifs sont atteints, Endeavour Mining devra renouveler son partenariat

« C’est un grand jour pour la famille unioniste qui, par vos soins, vient de recevoir un sponsoring d’une somme importante, 100 millions de francs CFA, pour la période 2017-2018 ». Ces propos ont été tenus par le Président de l’Union sportive de Ouagadougou (USO) Emmanuel Rapademnaba à l’occasion de la signature de convention entre ce club de première division du Burkina et la compagnie minière Endeavour mining.

A travers ce partenariat entre les deux structures, la société minière octroie la somme de 100 millions de francs CFA pour permettre à l’équipe du quartier Larlé de Ouagadougou de remporter le championnat d’ici la saison 2018, comme l’a souligné le Président de la société Endeavour Mining Sébastien de Montessus. Selon lui, ce partenariat  entre dans le cadre de la responsabilité sociale de l’entreprise qui se traduit par le projet de financement et d’aide aux populations locales.

L’engagement, la responsabilité, la solidarité et aussi le respect. Il espère trouver ces valeurs en l’USO. C’est pourquoi, son groupe a été convaincu d’apporter son soutien aux « rouge et blanc ». «Cela devrait permettre au président Emmanuel Rapademnaba et en particulier au capitaine de l’équipe de donner de nouvelles ambitions au club. L’objectif dans les deux ans à venir et au plus tard en 2018, c’est  de gagner le championnat », a souhaité Sébastien de Montessus. Il a ajouté que « ce serait une belle manière de célébrer les 35 ans de la dernière victoire de l’USO en championnat. L’objectif à court terme est de remettre l’équipe féminine en selle. J’ai été galvanisé de savoir qu’à la trois journées de la fin,  nous étions à deux points de leader ».

Faire de l’USO, un grand club

Le président de l’USO Emmanuel Rapademnaba, a pour sa part relevé que ce plan stratégique devra doter le club d’un terrain sportif, réorganiser les petites catégories, reconstruire les équipes féminines de football, ainsi que les équipes de sports de main que sont le handball filles et garçons.

« Il s’agit de doter toutes ces équipes d’encadrements compétitifs par le recrutement de staffs techniques à la hauteur de nos ambitions et remporter le championnat de première division », a laissé entendre Emmanuel Rapademnaba.

A long terme, il devra aussi accéder à la phase de poules d’une compétition des clubs africains. Toutefois, le Président de l’USO a rappelé que l’USO est un club formateur de sorte que ses petites catégories constituent le vivier des équipes premières.

Boukari OUEDRAOGO

Burkina24


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Simon Compaoré : « Laissez-nous agir, vous jugerez après »

Le ministre de la sécurité intérieure Simon Compaoré, après le chef de l’Etat Roch Kaboré, a été le deuxième invité de l’émission « Dialogue Citoyen» diffusé en direct sur la télévision nationale, ce 30 juin 2016. A l’occasion, il a demandé aux Burkinabè de le laisser agir et de garder leur jugement pour lorsqu’il sera à la fin de sa mission.

Simon Compaoré, ministre d’Etat en charge de la sécurité intérieue, s’est prêté aux questions des journalistes et des citoyens à l’émission « Dialogue Citoyen ». Il s’est senti si bien dans ce débat qu’il a lâché un « déjà ? » lorsque Simon Gongo, son « cher homo » comme il l’a appelé, a annoncé que le compte à rebours était épuisé.

Simon Compaoré donnerait son cou. Si à l’aise qu’il s’est posé lui-même une question alors que le journaliste mettait fin au débat, notamment pour lui permettre de remercier les organisateurs, en l’occurrence Diakonia. Simon Compaoré en a profité pour appeler les citoyens burkinabè à le laisser travailler et à garder leurs critiques pour la fin de sa mission.

« Nous sommes là pour assurer la sécurité des citoyens et nous allons travailler dans ce sens, dit-il. Si au bilan, je dois être passé à l’échafaud, je serai prêt à donner mon cou. Mais en attendant, laissez-nous agir, vous jugerez après ».

Mais avant, le ministre d’Etat a été relancé plusieurs fois sur la question des koglweogo, notamment les récentes mesures qu’il a prises et la réaction des concernés qui s’apparente à un refus d’obtempérer. Cependant, Simon Compaoré a tenu à préciser qu’il n’a jamais voulu parler de dissolution.

Il n’a « jamais dit  que… ». « Moi, je n’ai jamais dit de supprimer les Koglweogo », a-t-il déclaré en effet. « J’ai même dit, poursuit-il, qu’il y a certains Koglweogo qui ont travaillé et qui ont aidé même à faire des arrestations de taille. Il y a des gens qui sont en prison grâce aux Koglweogo, parce qu’ils les ont arrêtés et les ont mis entre les mains des forces régulières ».

 Et s’il venait à être question de dissolution, ce sera du fait de ces structures d’auto-défense elles-mêmes.  « Ceux qui refusent de respecter les lois et les règlements de la république s’auto-dissolvent, explique-t-il.  Ces structures-là s’auto-dissolvent parce qu’elles vont poser des actes qui vont aller à l’encontre des lois et des règlements de la république  et comme il y a une justice, la justice va se mettre à l’œuvre ».

Opérations annoncées. Simon Compaoré a d’ailleurs indiqué que des opérations sont en vue pour lutter contre l’insécurité, répondant à la question lancinante de la réponse de l’Etat face au grand banditisme.

« La gendarmerie, la police toutes les forces vont se coaliser et nous allons faire de grandes opérations dans ces zones, révèle-t-il. Pas seulement à l’est, mais également au Sud-Ouest, il est prévu ce genre d’opérations et même ici au Centre. C’est des zones où la criminalité, le banditisme sont vraiment développés ».

Le tueur de policier « court toujours ». Enfin, le ministre d’Etat a été relancé sur un sujet qui a beaucoup semé l’émoi au sein de l’opinion burkinabè : ce policier qui a été tué, renversé par un délinquant de la route. Le ministre lui-même avait annoncé qu’il avait été identifié et que sa photo serait publiée par voie de presse si le contrevenant ne se rendait pas.

Interrogé, le ministre d’Etat a avoué que l’intéressé « court toujours ». D’ailleurs, en fait d’identification, voici la précision de Simon Compaoré : « Lorsqu’on a dit qu’on l’a identifié, on a eu  des éléments qui donnent un peu  le portrait-robot du monsieur qui a été à l’origine du décès du policier ».

Néanmoins, dit-il, « on continue les recherches et on ne désespère pas et s’il y a une contribution de la population, nous allons finir par mettre la  main dessus ».

Synthèse de Abdou ZOURE avec Oui KOETA

Burkina24


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Je peux devenir Koglweogo aussi !


« Les sermons du vieux  Yelmigan » est une chronique satirique proposée par un « Observateur » avisé de la société burkinabè. Elle traite deux fois par mois (le 1er et le 15 du mois) sur Burkina 24 de sujets liés à la vie de la nation burkinabè. Véritable sermonneur, le Vieux Yelmigan ne prendra pas de gant pour parler à ses fils et ses filles de leurs comportements quotidiens dans la société.  Ame détestant les sermons, s’abstenir donc  de continuer la lecture !


Qu’est ce qui arrive au chef suprême des Koglweogo ? A-t-il été destitué ?

Affaire de koglweogo là, c’est dur de se positionner dèh ! Quand tu es contre on dit que c’est parce que tu vis loin des zones d’insécurité où les koglweogo ont posé des actes dignes d’intérêt. Quand tu es pour,  on t’assimile à un barbare d’un autre temps.

Cependant, il faut avoir le courage de le dire, il n’y a pas de place pour un groupe armé d’auto-défense dans un Etat de droit.

Les koglweogo ne datent pas d’aujourd’hui, je le sais. Ils sont vieux comme le Burkina, mais le problème c’est qu’aujourd’hui,  ils se sont modernisés et leurs pratiques portent souvent atteinte aux droits humains. Ils sont en train de perdre leur action citoyenne. Jamais les koglweogo d’antan n’étaient violents.

Ensuite, un groupe armé quelles  que soient ses intentions est toujours un danger pour la République.

Il suffit de jeter un coup d’œil à l’actualité bruyante de la Centrafrique. Là-bas chaque kilomètre a son groupe d’auto-défense. Eux aussi étaient nés pour défendre leur quartier contre les pillages puis après, ils sont devenus autre chose. Ils avaient des machettes et des fusils de chasse à leur naissance. Des années sont passées, ils ont des grenades et des kalachnikovs. Attention hein, avec un groupe d’auto-défense armé, la dérive est à portée de main. On l’a même vu à Fada, ils voulaient défier les militaires avec leurs fusils de chasse.

Nous avons fait le choix d’un Etat de droit, il appartient à l’Etat de prendre ses responsabilités et de résoudre le problème pour lequel ces groupes sont nés.

Nous attendons de l’Etat, qu’il leur ôte ce qui n’est pas de leur champ d’action pour que ces groupes, comme toute association, puissent s’épanouir dans le domaine qui est le leur. L’incarcération, les sévices corporels, le prélèvement d’impôt, les amendes sont interdits à tout groupe privé.

Simon Compaoré doit être entendu par le Parlement

Il avait fait son show devant le Parlement, défendant bec et ongle l’existence de ces groupes, il en vantait les mérites, à tel point que le Président de l’Assemblée l’a bombardé du titre de « chef suprême des koglweogo ». Quelques jours, après il se faisait consacrer président national des koglweogo du haut d’un 4X4. Alors s’il y a problème, il faut s’adresser au président national.

Intérêt politique, cynisme, incompétence ou défaut d’autorité ?

Ah moi je ne sais pas hein ! Mais quand un président local dit que ce que le président national a dit  n’engage que lui, cela pose un problème sérieux. Parlait-il au Simon Compaoré, ministre de la sécurité  et de surcroît celui-là même qui est chargé de la légalité et de la légitimité des associations ou s’adressait-il au président consacré des Koglweogo ?

Une chose est sûre, lorsque Simon défendait les koglweogo, c’était avant le 22 mai 2016 et lorsqu’il a dit qu’il va sévir sur ce groupe, les élections étaient derrière nous. Attention hein, je n’ai pas dit qu’il avait fait un calcul politicien.

Attention aux amalgames : il faut agir pendant qu’il est encore tant

Pour répondre au message de leur chef suprême qui nous indiquait qu’il allait prendre des mesures fortes, les koglweogo, ont répondu de la plus forte manière. En direct de Kombissiri, soutenu par Boukary KABORE, ils ont dit qu’ils n’allaient pas changer de méthode : quel culot dans une République ! Ils ont même appelé le ministre de la sécurité à la retenue. Ouais !

Tout groupe armé privé doit être désarmé

Ce n’est pas parce que le crapaud ne mord pas qu’il faut le mettre dans son caleçon. Les koglweogo posent des actes salutaires, mais ils dépassent leur rôle et il faut arrêter la dérive à temps. Un groupe armé, bien structuré, maniant les armes, ça peut faire rêver plus d’un et ce n’est pas Boukary le « lion » qui dira le contraire, lui militaire, politicien et aujourd’hui koglweogo.

C’est bizarre que ces groupes cherchent à se structurer. On les a vus échangeant avec des OSC qui avaient le vent en poupe pendant l’insurrection mais qui sont devenues aphones après la liquidation des acquis de Zida. Coïncidence, bonne foi ou tentative de récupération du groupe par ces OSC. D’ici là qu’on nous présente Hervé OUATTARA comme un des chefs koglweogo. Qui sait ?

Et puis si ces groupes se sentent pousser des ailes, il n’est pas exclu qu’ils s’intéressent un jour aux ressources minières, qu’il étendent le prélèvement d’impôts aux sociétés minières sous le prétexte qu’ils sécurisent la zone et nous voilà dans l’usine à merde.

Continuons de faire semblant, comme si ça n’arrivait qu’aux Maliens, Nigériens, Centrafricains ou autres Congolais.

L’Etat doit prendre ses responsabilités. Lorsqu’un bébé pleure, il ne sert à rien de lui demander de se taire, il faut plutôt chercher à résoudre son problème. Il en a obligatoire un. Alors Monsieur le chef suprême des Koglweogo,  vous qui êtes le monsieur sécurité du pays, vos koglweogo crient.

Ils disent qu’ils sont nés pour pallier la carence sécuritaire dans leur zone, alors vous avez le choix : nous prendre pour des … ou trouver les moyens pour mettre fin à l’insécurité dans les zones sensibles. Sinon, demain je deviens Koglweogo moi aussi.

Yelmighan


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Enquête parlementaire sur les mines : La Commission attend les témoignages

Une commission d’enquête parlementaire a été mise en place par l’Assemblée nationale pour ausculter le secteur minier burkinabè. Ses audiences commencent dès ce 1er juillet 2016 et les témoignages des Burkinabè sont attendus.

La Commission d’enquête parlementaire sur les titres miniers et la responsabilité sociale des sociétés minières commence ses auditions ce 1er juillet 2016, a appris Burkina24.

Composée de 10 députés issus des groupes parlementaires de l’Assemblée parlementaire et présidée par le député Ousséni Tamboura, elle a pour objectif « d’évaluer la traçabilité du flux de titres miniers délivrés, examiner la légalité des activités menées dans le secteur, évaluer le respect du cahier de charge par les titulaires des titres miniers et les moyens de contrôle de l’Etat, estimer le manque à gagner de l’Etat et des collectivités dans le recouvrement des taxes et formuler des recommandations ».

La période d’investigation s’étale de 2005 à 2015. A noter que les députés seront appuyés dans leur tâche par des experts recrutés sur appel à candidature publique.

Les témoignages des citoyens sur le secteur minier, notamment les titres miniers et la responsabilité des sociétés minières sont attendus par la commission, précisément au siège de l’Assemblée nationale ou par email (cepmine@assembleenationale.bf).  Installée le 14 juin 2016, l’équipe du député Tamboura a soixante jours pour terminer son rapport.

Pour rappel, le secteur minier occupe une place importante dans l’économie burkinabè. Il a rapporté au budget national  168,410 milliards de F CFA. 36,350 tonnes d’or et 137 344 tonnes métriques sèches de concentré de zinc en 2015 ont été exportés en 2015.


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Corruption au Burkina: Marchés publics, douane et police municipale en tête

Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a procédé à la présentation du rapport sur l’état de la corruption au Burkina Faso en 2015 à l’ensemble de ses partenaires et à la presse ce jeudi 30 juin 2016 à Ouagadougou. Le service des marchés publics, la douane et la justice viennent respectivement 1er, 2e et 3e parmi les services  les plus corrompus.

« Le trio de tête des services perçus comme les plus corrompus reste inchangé »,  a révélé Claude Wetta, Secrétaire exécutif du REN-LAC, lors du lancement du rapport ce 30 juin 2016.

En effet, le service des marchés publics, la douane et la police municipale sont indexés par le rapport 2015 du RENLAC comme les services les plus corrompus du Burkina et occupent respectivement la 1ere, 2e et 3e place.

« Les marchés publics ont été notamment analysés comme étant une caserne d’Ali Baba. Du reste, c’est ce qui a conduit beaucoup de ministres de la 4e République à un séjour à la MACO », explique le secrétaire exécutif du REN-LAC.

Concernant la douane, elle « a pu maintenir son 2e rang. Ce qui veut dire qu’il y a quand même un frémissement à leur niveau, quelque chose est peut-être en train de bouger au niveau de la douane », s’encourage Claude Wetta.

La DGTTM (direction générale des transports terrestres et maritimes) et les impôts viennent  en 4e et 5e position. Cette année,  deux autres services, notamment la CNSS (Caisse nationale de sécurité sociale) et la CARFO (Caisse autonome de retraite des fonctionnaires) sont enregistrés dans le classement, respecticement 17e et 18e.

Recommandations. Outre le classement des plus corrompus, la perception des Burkinabè quant à la fréquence de la corruption au Burkina et les initiatives des différents acteurs en matière de lutte contre la corruption sont les points  présentés dans le rapport 2015.

Le sondage a concerné 2000 personnes âgées de 20 ans et plus  dans les 13 régions du Burkina.  Pour 87,4% des enquêtés, les faits et pratiques de corruption sont fréquents. Cependant, comparé aux années 2013 et 2014, on note une légère baisse. Ce taux  était de 96% en 2013 et 91% en 2014.

En 2015,  précise toujours Claude Wetta, «245 personnes, soit 12,3%  de l’ensemble des enquêtés ont déclaré avoir offert une ou des rétributions illégales afin de bénéficier dans une administration publique d’un service non soumis à paiement ».

Cependant, il fait remarquer qu’en définitive,  58% des usagers sont moyennement satisfaits contre 26,6%  qui sont très satisfaits des prestations des services publics.

Des recommandations ont été aussi faites dans le rapport. Il s’agit, entre autres, de la mise en place d’une chaîne pénale spéciale pour sanctionner les crimes économiques et l’amélioration du contrôle de la commande publique.

L’instauration d’un prix de la transparence en matière de gouvernance et la lutte contre la corruption est en réflexion, selon toujours le secrétaire exécutif  du REN-LAC.

Revelyn SOME

Burkina24


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TICAD VI : La conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique se tiendra en Afrique

La sixième édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement africain (TICAD VI) se tiendra les 27 et 28 août 2016 à Nairobi, au Kenya. Si toutes les éditions du TICAD se sont tenues au Japon, ce devra être la première fois que cette rencontre se tiendra en Afrique. 

Le directeur général du département Afrique de l’agence japonaise de coopération internationale, Hideo Eguchi, a expliqué qu’après la tenue du TICAD I en 1993, l’Afrique a enregistré une croissance annuelle de 5%, voire plus, et ses potentialités suscitent de plus en plus l’intérêt des pays développés et des pays émergents.

L’Agence Japonaise de Coopération Internationale, JICA, et ses partenaires locaux et internationaux ont décidé de mettre en œuvre de nouveaux projets, basés sur l’engagement pris par le gouvernement japonais au cours du TICAD V. Cela consistera à  appuyer la croissance africaine avec environ 32 milliards de dollars de moyens publics et privés, incluant environ 14 milliards de dollars de l’aide publique au développement sur 5 ans, c’est-à-dire de 2013 à 2017.

Plus de 100 entreprises japonaises et 6000 personnes sont attendues à ce forum.

La conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) est une plateforme mondiale  lancée par le gouvernement du Japon pour promouvoir le développement de l’Afrique, la paix et la sécurité, à travers le renforcement des relations en matière de coopération multilatérale et de partenariat, en particulier avec les pays africains.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24


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Lagos : La fermeture de lieux de culte ordonnée

 La pollution sonore a contraint l’Etat de Lagos à la fermeture de plusieurs églises, mosquées, hôtels, bars et boîtes de nuit. 

La ville de Lagos avec ses 20 millions d’habitants est fortement touchée par la pollution sonore provoquée par des klaxons, des vendeurs à la criée, les appels à la prière dans les mosquées et les chants dans les églises.

Lagos, la capitale économique du Nigeria, a l’un des plus forts taux de croissance démographique du monde.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source: BBC Afrique


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YouTube : La vidéo en direct sur smartphone désormais possible

Comme le rappellent des confrères du site « Le Parisien », YouTube permet depuis 2011 le partage de contenu en direct. Seulement, l’option ne concernait que les ordinateurs. Aujourd’hui, la plateforme d’hébergement de vidéos a enfin pris en compte le téléphone à l’image de ce qui se fait avec Facebook (Live) et Twitter (Periscope).

Pour enregistrer une vidéo, il suffit de partir de l’application mobile de YouTube que l’on installe sur Android et iOS. D’après Google, le service va être ouvert à tous les utilisateurs très prochainement. Pour l’heure, seuls quelques privilégiés, des testeurs, y ont accès.

Mais, l’on le sait, YouTube fait partie des derniers à opter pour la vidéo en direct sur smartphone. Comment la plateforme va-t-elle faire pour se distancer des autres concurrents ? S’interrogent déjà plusieurs personnes.

A travers une solution « plus rapide et plus fiable que n’importe quel autre service », répondent les responsables du géant américain. Une clarification qui intervient quelques jours après l’annonce de Tumblr qui autorise l’intégration de vidéos en direct en partenariat avec YouNow, Kanvas, Upclose ou encore YouTube.

Pour finir, il faut noter que le phénomène de vidéos diffusées en direct ne date pas de très longtemps. Il remonte à mars 2015, donc l’année dernière, avec le lancement en quasi simultanée, comme le souligne le site de « Le Parisien », de Meerkat et surtout de Periscope, l’outil mis en place par Twitter et qui s’est depuis démocratisé.


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Mairie de Ouagadougou : Armand Beouindé prend officiellement fonction  

Après sa désignation le samedi 18 juin 2016 à 133 voix contre 118 pour son challenger, Nathanaël Ouédraogo de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Armand Béouindé, le nouvel édile de la Commune de Ouagadougou a été installé officiellement ce jeudi 30 juin 2016.

En remplacement de Maurice Moctar Zongo, président de la Délégation spéciale de la Commune de Ouagadougou qui a pris fonction le 29 février 2016, c’est désormais Armand Beouindé du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) qui conduira la destinée de la capitale burkinabè.

La cérémonie de passation des charges a eu lieu ce jeudi 30 juin 2016 sous l’inspection de Jaochin Somda, Gouverneur de la région du Centre et en présence de nombreux invités. Maurice Moctar Zongo en passant le témoin à son successeur lui a souhaité plein succès.

« … Faire de Ouagadougou une ville solidaire, hospitalière, forte, riche et prospère, une vraie métropole fière de ses racines et de son identité »,

Armand Beouindé, maire de Ouagadougou.

« Je suis satisfait de passer le témoin à la nouvelle équipe plus légitime que la Délégation spéciale, dit-il. Nous avons fait de notre mieux pour assurer le service communal ». Le nouveau bourgmestre a pour sa part appelé les uns et les autres au travail et au changement de mentalité.

S’adressant ainsi à ses collaborateurs, Armand Beouindé affirme que le « peuple a besoin d’une nouvelle génération d’élus (…). Il nous faut impérativement faire preuve de responsabilité, d’éthique, de bonne gouvernance, de rigueur au travail et d’une discipline sans faille » pour « faire de Ouagadougou une ville solidaire, hospitalière, forte, riche et prospère, une vraie métropole fière de ses racines et de son identité », souhaite-t-il.

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24


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Dr Arthur Elliot : « Probable localisation » de son lieu de détention  

Des nouvelles du Dr Arthur Elliot Kenneth enlevé le 15 janvier 2016 par des éléments de AQMI en compagnie de son épouse dans la ville de Djibo au nord du Burkina Faso ont été données ce jeudi 30 juin 2016 par Simon Compaoré, ministre de la sécurité intérieure. En rappel, l’épouse du Dr Arthur Elliot Kenneth, Jocelyn Elliot avait été libérée le 7 février 2016.

 

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24


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Prix de l’Innovation pour l’Afrique 2016 : Le lauréat est le Béninois Valentin Agon

Spécialiste en médecine verte, Valentin Agon a remporté le premier prix de la cinquième édition du PIA (Prix de l’Innovation pour l’Afrique) le 23 juin à Gaborone (Botswana). Il va bénéficier d’un appui financier de 100 000 euros.

Ce Béninois a fait une trouvaille qui consiste à la mise en place, dans le cadre de la médecine verte, d’un médicament antipaludique développé à partir d’extraits de plantes naturelles, appelé Api-Palu.

Ce médicament selon le Prix de l’innovation pour l’Afrique, est beaucoup moins coûteux que ceux de son genre sur le marché. Il posséderait un effet sur les souches 3D7 du Plasmodium falciparum, l’agent à l’origine du paludisme.

Cette thérapie va contribuer à sauver des millions de vies humaines, et est donc bienvenue dans une Afrique qui compte plus de 80% de cas de paludisme et où 90% des décès sont liés à la malaria.

L’inventeur est diplômé du CMDQ-Canada et formé à la faculté CALIXTO GRACIA de Cuba. Patron de la société API-Bénin, il est également gestionnaire diplômé de CIESA-Canada et chercheur en développement régional.

Les autres lauréats de la compétition sont le Nigérian Dr. Eddy Agbo et la Sud-africaine Dr. Imogen Wright.

Stéphane Bourgou

Lesaffairesbf.com

Source : africatopsuccess


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Côte d’Ivoire: Les condoléances du Burkina Faso à la République de Turquie

Le jeudi 30 juin 2016, le Chargé d’Affaires par intérim de l’Ambassade du Burkina Faso en Côte d’Ivoire,  Jean Kléna OUATTARA, est allé signer le livre de condoléances ouvert à la chancellerie de l’Ambassade de la République de Turquie à la mémoire des victimes de l’attentat terroriste perpétré contre l’aéroport d’Istanbul, le 28 juin dernier.

L’aéroport international d’Istanbul, capitale de la République de Turquie, a été la cible d’une attaque terroriste, le 28 juin 2016 ; une attaque qui fait plus d’une quarantaine de morts et d’une centaine de blessés. Suite à cet attentat, des délégations de missions diplomatiques et consulaires et des organisations internationales accréditées en Côte d’Ivoire, défilent à l’Ambassade de Turquie à Abidjan pour signer le livre de condoléances.

Le jeudi 30 juin 2016, Monsieur Jean Kléna OUATTARA, au nom du Burkina Faso, a écrit dans le registre des condoléances, le message suivant : « Le 28 juin 2016, le monde entier et plus particulièrement le vaillant peuple de
Turquie, encore une fois de plus, sombrait dans l’horreur de la barbarie d’un autre siècle avec les attentats de l’aéroport d’Istanbul qui ont endeuillé de nombreuses familles et fait de nombreux blessés.

Le Peuple du Burkina Faso avec à sa tête, SEM. Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, l’ensemble du Gouvernement, en ces moments combien pénibles est difficiles, est solidaire du Peuple Turc et lui exprime sa
profonde compassion.

A tous ceux qui ont perdu un être cher, nous leur adressons nos sincères condoléances et qu’Allah, le Tout Puissant, le Miséricordieux les accueille dans son Royaume céleste tout en accordant un repos à leurs âmes à la hauteur du sacrifice suprême enduré.

Aux blessés, nous souhaitons un prompt rétablissement.
A toutes les familles, à l’ensemble du peuple Turc, nos vœux de courage. Continuons à vivre pour ne pas donner la victoire à ces ennuis de l’épanouissement des peuples. »
Auparavant, le Chargé d’Affaires est allé sur le chantier de la Maison du Burkina exprimer la compassion des autorités et du peuple burkinabè au personnel de l’entreprise turque, DECOTEK, qui exécute actuellement les
travaux. Au nom du Président du Faso, du Premier ministre, du Gouvernement et du peuple burkinabè, Jean Kléna OUATTARA a adressé la solidarité et la compassion. aux familles des victimes, et souhaité une meilleure santé aux blessés.

Service de Presse de l’Ambassade du Burkina en Côte d’Ivoire


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BAC G2 2016 à Bobo : Environ 10% de réussite dans deux jurys au premier tour

Les candidats au baccalauréat série G2 au lycée privé Marie Adelaïde de Cissé à Bobo-Dioulasso, après une longue attente, ont connu leurs résultats ce 30 juin 2016. Le taux de réussite dans les deux jurys pour ce premier tour, est faible.

Les résultats du baccalauréat série G2 session 2016 sont connus depuis ce jeudi matin. A Bobo-Dioulasso, sur 561 candidats qui ont composé, 60 sont admis au premier tour dans les jurys 230 et 231 au lycée privé Marie Adelaïde de Cissé.

Le Dr Tambi Ramdé,  Professeur à l’université de Ouagadougou et Président des jurys de reconnaitre que le taux de réussite est faible, « car on tourne autour de 10% de réussite pour les deux jurys ».

Habitué aux bacs scientifiques où  les réussites atteignent 35 à 40% dès le premier tour, il dit ne pas comprendre. « Je ne comprends pas la série G2 et c’est ma première expérience. Je me dis  que c’est peut-être lié à la spécificité de ce Bac », analyse-t-il.

Mais le Dr Ramdé indexe aussi le niveau de l’éducation en général, qu’il juge être dans une tendance à la baisse. Et tout, selon lui, serait lié à la base. « Ce n’est pas le même travail que nous avons effectué quand nous étions au primaire, affirme-t-il. Il faut reconnaitre que le niveau de l’enseignement baisse ».

Ousmane TRAORE

Correspondant Burkina 24 à Bobo-Dioulasso


Chiffres des deux jurys

Jury 230, série G2

– Inscrits : 281 (137 filles, 144 garçons)

– Présents : 271 (134 filles, 137 garçons)

– Admis :  29 (10 filles, 19 garçons), soit 10,32%

– Admissibles :  51 (23 filles, 28 garçons), soit 18,15%

Jury 231, série G2

– Inscrits : 280 (168 filles, 112 garçons)

– Présents :  270 (165 filles, 105 garçons)

– Admis : 31 (14 filles, 17 garçons), soit  11,07%

– Admissibles : 59 (36 filles, 23 garçons)

 


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Attentat du 15 janvier à Ouaga : 49 interpellations, 3 suspects sérieux retenus

« Je ne répondrais pas à des questions sur les Koglweogo » a lancé Simon Compaoré, ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure lors du point de presse du Gouvernement  ce 30 juin 2016. Le ministre voulant communiquer, dit-il, « uniquement » sur les interpellations effectuées par les Forces de défense et de sécurité liées aux attaques terroristes au Burkina.

Depuis les attaques de Cappuccino et de l’Hôtel Splendid du 15 janvier 2016 ayant occasionné la mort d’une trentaine de personnes, dans leur collaboration, les Forces de l’ordre, les services de renseignement, la police judiciaire et les services étrangers, ont interpellé plusieurs suspects.

Relaxées pour insuffisances de preuvesLe bilan a été fait ce jeudi 30 juin 2016 par le ministre de la sécurité intérieure, Simon Compaoré : « 49 interpellations de plusieurs suspects de nationalités diverses dont 3 femmes. Après des investigations poussées, 39 personnes ont été relaxées pour insuffisances de preuves et 10 personnes retenues dont 3 présentent un intérêt particulier pour les enquêtes de Cappuccino, de Grand-Bassam (en Côte d’ivoire, ndlr) ».

A ce jour, six individus en lien avec les attaques de Ouagadougou sont encore activement recherchées. Pour ce faire, Simon Compaoré en appelle à la contribution des pays voisins et d’Afrique du Nord. Pour les personnes interpellées, « il y en a qui ont été des logeurs, y a ceux qui ont fourni des matériels de soutien », précise le Colonel Alain Serges Ouédraogo, Chef d’Etat-major adjoint de la Gendarmerie.  

Se refusant de détailler les nationalités des personnes fortement suspectées, le Colonel Alain Serge Ouédraogo, informe qu’il y a des pays comme l’Algérie, la Côte d’ivoire, le Mali et le Niger avec qui le Burkina travaille au niveau du renseignement pour la lutte contre le terrorisme.  

Un « cordon sécuritaire ». Toujours dans ce cadre, l’Etat burkinabè est en pourparlers avec les Nations-Unies pour avoir un des deux bataillons en présence au Mali pour constituer un « cordon sécuritaire » à la frontière Burkina-Mali, « 90% des attaques » provenant de cette frontière, informe Simon Compaoré.

Mais déjà, après l’attaque du poste de police de Intagom, une unité de l’armée a été déployée vers cette frontière. Le ministre de la sécurité intérieure promet  de doter les forces en présence dans la zone pour mieux faire face aux attaques.

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24


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Burkina: Beaucoup de projets exécutés sans un suivi-évaluation

Des projets ont été exécutés et continuent d’être exécutés. Ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi. Mais, le suivi-évaluation, part importante dans la mise en œuvre d’un projet, n’est toujours pas pris très au sérieux. Conséquence, nul n’est à mesure de dire si oui ou non avec des chiffres à l’appui si le projet tel qu’exécuté a atteint les objectifs assignés et ce qu’il faudrait faire par la suite pour améliorer cela. Le Réseau burkinabè de suivi évaluation (ReBuSE) se penche sur la question par la formation de parlementaires (chargé du contrôle de l’action gouvernementale), des agents du ministère de la promotion de la femme pour mieux les outiller.

« On n’a pas une culture de l’évaluation ». C’est l’affirmation tout crue d’une participante à la formation de 48 heures sur l’« Evaluation axée sur l’équité et le genre  des objectifs du développement durable ». Elle témoigne du manque de suivi de ces nombreux projets d’expérimentation qui se mènent à travers le pays.

« Il y a beaucoup de projets qui sont mis en œuvre, mais quand on nous demande  quels sont les résultats du projet, on n’a pas de documentations. C’est juste des bribes ou des idées. Si on nous demande de présenter un document formel, il n’y en a pas. Cela veut dire que les effets du projet ne sont pas suivis. C’est beaucoup plus les activités, les produits et les ressources. Alors que ce n’est pas cela les résultats », analyse Saturnin W. Zoetyandé, évaluateur émergent du ReBuSE, gestionnaire du projet pilote de renforcement des capacités d’évaluation.

L’essentiel pour lui, ce n’est pas dire « on a déroulé le projet », mais c’est « qu’est-ce que le projet a pu apporter ». Il faut, dit-il, qu’on puisse arriver à cela au nom de la redevabilité. « Si vous êtes financés pour réaliser les projets, il faut rendre compte aux bénéficiaires ainsi qu’aux partenaires », fait remarquer Saturnin Zoetyandé.

Le réseau veut « susciter l’institutionnalisation de l’évaluation », d’où la présence de parlementaires à la présente séance d’échange sur le suivi-évaluation. Le député Alexandre Sankara prend part à la formation. Il y a selon lui un intérêt pour ses collègues à se former sur les méthodes et les indicateurs d’évaluations pour améliorer leur travail au quotidien.

« Jusqu’à présent, dit-il, nous faisons du contrôle de l’action gouvernementale, mais nous ne faisons pas de l’évaluation. Or l’évaluation suppose qu’on mesure les attentes des populations, les résultats atteints par les investissements publics ».

Saturnin W. Zetyandé voit en cela une occasion en or. Selon lui, elle permettra aux députés d’évaluer au fur et à mesure le Programme national de développement économique et social (PNDES) tout en ciblant les dimensions équité et genre. Tout cela en conformité avec  les Objectifs de développement durable (ODD).

Oui KOETA                                

Burkina24


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Transports : Des experts burkinabè en visite en Côte d’Ivoire

Une délégation d’experts du Ministère burkinabè des transports a visité ce mercredi 29 juin 2016, le Centre de Gestion Intégrée (CGI) dans le cadre d’une coopération bilatérale entre les deux pays. Le CGI est l’office en Côte d’Ivoire en charge de l’établissement des permis de conduire et carte grise de véhicules.

L’idée pour les experts burkinabè, en effectuant cette visite, est de « s’inspirer du modèle ivoirien en matière de système de gestion mis en place par l’Etat de Côte d’Ivoire pour améliorer, rendre plus efficace et sécuriser le processus de délivrance des titres de transport », rapporte le communiqué de Quipux Afrique opérateur technique du Centre de Gestion Intégrée (CGI).

Pour les experts venus du Faso, la mise en place d’une base de données sécurisée et fiable est un volet important dans la politique de modernisation du système de transport routier au Burkina Faso.

Le porte-parole de la délégation burkinabè en Côte d’Ivoire, Jean-Claude Zongo, rappelant que cette visite faisait suite à celle du Ministre des Transports burkinabè Souleymane Soulama, en mars dernier et qui avait défini les bases de cette coopération, s’est réjouit du fait que ce système de gestion soit « une solution idoine répondant aux questions de fraude, de corruption et de désorganisation autrefois constatées dans les procédures de délivrance des titres de transport. Ce système mérite donc d’être copié ».

Le Centre de Gestion Intégrée (CGI), fruit de la réforme initiée par le Ministre  ivoirien des Transports Gaoussou Touré, compte aujourd’hui 29 sites répartis sur toute l’étendue du territoire ivoirien dont 6 en cours d’ouverture.

Il vise à automatiser et optimiser l’ensemble des procédures de traitement de demandes, la rapidité et la réduction des coûts dans l’édition des titres.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Correspondant de Burkina24 en Côte d’Ivoire.


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Terrorisme : Deux Burkinabè « endoctrinés et radicalisés » arrêtés

Indépendamment des enquêtes sur les attaques terroristes au Burkina, le ministre de la sécurité intérieure, Simon Compaoré a informé ce jeudi 30 juin 2016 de l’arrestation de deux Burkinabè qui ambitionnaient créer un groupe terroriste au Burkina.  

Ces deux Burkinabè ont été arrêtés par les forces de sécurité et déférées depuis 2015. Selon le ministre de la sécurité intérieure, Simon Compaoré, ces personnes « ont fortement été endoctrinés et radicalisés et sont membres d’un groupe de terroristes dont l’objectif étaient d’installer une Katiba au Burkina, c’est-à-dire un groupe de terroristes ».

A en croire le ministre, ils ont été appréhendés avec une forte somme d’argent, une ceinture d’explosifs et des grenades. « Les deux sont en prison et les enquêtes se poursuivent », note-t-il. Dans la même lancée, le Colonel Alain Serges Ouédraogo, Chef d’Etat-major adjoint de la Gendarmerie, informe que ce sont des jeunes âgés de la trentaine.

Et de poursuivre : ils « ont été formés au Niger par des Emirs dont un de leurs patrons spirituels est un Burkinabè du nom de Cheik Ibrahim. Après, ils ont migré à Tombouctou pour continuer leur formation et ils ont participé à beaucoup d’actions djihadistes et contre la MINUSMA ».

Ces deux personnes, selon toujours le Colonel Alain Serges Ouédraogo étaient venus au Burkina « pour voir comment être les éléments avancés  pour créer une Katiba, pour appliquer la charia. Malheureusement, ils sont très endoctrinés et radicalisés », regrette-t-il.  

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24


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«Les Serments»: La pièce de théâtre qui apprend à respecter la parole donnée

« Les Serments », une adaptation du roman «La mort du roi Tsongor » de Laurent GAUDET, est la pièce de théâtre en création à l’espace culturel Gambidi par la compagnie théâtrale « Les empreintes ». La pièce est en programme les 1er et 2 juillet 2016.

Le roman de Laurent Gaudet, « la mort du roi Tsongor » est revu sous l’angle du conte théâtralisé par deux acteurs conteurs et mis en scène par Mahamadou Tindano. Tout en mettant l’accent sur l’acteur et le conteur, la mise en scène utilise des masques que les acteurs manipulent afin d’incarner tous les personnages de la pièce et renforcer le voyage dans l’univers du fantastique.

Bélemou Yacouba et Toudeba Bobelle, tous deux conteurs doivent faire preuve  de maîtrise du jeu d’incarnation et d’interprétation du personnage par l’acteur et la force de la narration du conteur, considéré comme maitre de l’oralité en Afrique.

Le résumé de l’histoire

Dans une Antiquité imaginaire, le vieux Tsongor, roi de Massaba, souverain d’un empire immense, s’apprête à marier sa fille au prince du royaume voisin. Mais, au jour des fiançailles, un deuxième prétendant surgit, Sango celui à qui la fille du roi avait prêté serment à son enfance.

Cette journée qui devrait être remplie de joie se termine par la guerre. Le monarque se donne la mort de peur de trahir son serment à son tour. Pendant que son plus jeune fils s’en va parcourir le continent pour édifier sept tombeaux à l’image de ce que fut le vénéré  et aussi le haïssable roi Tsongor, les rivaux se livrent la guerre et s’en prennent à la ville de Massaba. C’est le déclin du royaume. Mais qu’adviendra-t-il pour la princesse? Découvrez-le en suivant la pièce les 1er et 2 juillet à l’espace culturel Gambidi.

La morale de l’histoire : les conteurs conseillent de bien tenir sa langue sinon la parole donnée doit être respectée.

La scénographie est la représentation de la terrasse du Roi Tsongor, souverain de la ville de Massaba. Elle est matérialisée par des poteaux mobiles qui sont les lieux où les masques sont exposés de sorte à leur rendre une présence constante tout le long de la pièce.

 En fond de scène, trois panneaux rectangulaires aux couleurs changeantes, marquent les différents univers de la pièce, par les ambiances de couleurs.

Revelyn SOME

Burkina 24


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Entretien avec la sage-femme spécialiste en nutrition-Diététique Mme Jeannine AGBO-MONLEMEY LAWANI : « De plus en plus les mamans n’aiment plus allaiter leurs enfants, c’est vraiment dangereux »

Une excellente stratégie pour prévenir bon nombre de maladies chez l’enfant, mais aussi chez la mère, et de permettre à la société toute entière de faire des économies, c’est belle et bien l’Allaitement maternel (AME). Dans cet entretien, la sage-femme spécialiste en nutrition Mme Jeannine Agbo-Monlemey- Lawani fait l’état de l’allaitement au Bénin. Pour elle, depuis lors, qu’on a commencé l’allaitement maternel au Bénin, on était à 43% en 2006 et aujourd’hui on est à 33% selon l’enquête démographique de 2011. A ce jour, ce taux est en diminution car les professionnels de santé et les assistants sociaux ne mettent plus l’accent sur cette pratique idéale et aussi socialement, le constat est que les mamans n’aiment plus allaiter leurs enfants car elles craignent que leurs seins ne tombent d’une part et d’autre part pour la femme dans la communauté, la pauvreté grandissante oblige cette dernière à vite reprendre ces activités et ainsi à vite substituer les bouillies. Pour Mme Agbo-Monlemey- Lawani, l’espoir est permis si le Bénin arrive à relever un certain nombre de défis sur ce plan. Au nombre de ces défis énumérés, nous citerons le repositionnement de la nutrition dans le secteur santé ,la révision des textes de congé de maternité attribués aux mères qui travaillent pour favoriser la pratique de l’Allaitement maternel et la mise en place des allocations familiales au niveau communautaire pour les femmes accouchées. Chers lecteurs lisez cet entretien !

Mme Parlez-nous de quelques avantages de l’allaitement maternel.

D’abord, l’allaitement maternel est une excellente stratégie pour prévenir bon nombre de maladies chez l’enfant, mais aussi chez la mère, et pour permettre à la société tout entière de faire des économies. L’allaitement apporte beaucoup d’anticorps à l’enfant pour lutter contre beaucoup de maladies telles que les maladies infectieuses, les maladies respiratoires. La liste est longue. L’allaitement favorise une bonne croissance de l’enfant parce que cela contient des éléments nutritifs assez pertinents et très bons qui favorisent la bonne croissance de l’enfant. En dehors de tout cela, la maman qui allaite maternellement, c’est un facteur psychologique.   Quand elle maternise son enfant en lui donnant le lait cela renforce le lien affectif qui est entre la mère et l’enfant. Et cet enfant est plus intelligent. De plus, la maman qui allaite dès les premières heures à la maternité a le privilège d’avoir une bonne rétraction de l’utérus automatiquement. D’autres avantages relatifs à la maman est que l’allaitement maternel réduit le risque d’avoir le cancer du sein, le cancer de l’ovaire. Et sur le plan de la société de manière générale, l’allaitement économise. Parce que amener 4000 ou 5000F au niveau de la pharmacie pour acheter des laits ou des substituts du lait maternel d’abord cela perd énormément de l’argent à la famille. La famille peut garder et économiser ces sous de lait ou de substitue de lait maternel pour donner à manger aux membres de la famille ou venir aux soins à l’enfant qui est né. L’achat des laits pollue également l’environnement par des boîtes qui contiennent ces laits.

 

Selon vos statistiques est-ce les femmes respectent ces prescriptions de l’allaitement maternel au Bénin ?

Nous avons constaté selon l’enquête démographique de santé qui évolue tous les cinq ans que depuis 1996 que l’allaitement a vraiment été boosté au Bénin car ceci est passé de 14% en 1996 à 43% en 2006 depuis l’avènement et l’adoption de la déclaration d’innocentia en 1990 qui mettant l’accent sur les dix conditions de réussite de l’allaitement maternel et des hôpitaux amis des bébés. Et selon les mêmes statistiques cette pratique a chuté en passant de 43% en 2006 et aujourd’hui on est à 33% selon l’enquête démographique de 2011. A ce jour, je suis sûre que cela a encore diminué parce que socialement en voyant dans les maternités si même l’enquête démographique de 2016 n’est pas encore disponible, le constat est que les mamans n’aiment plus allaiter leurs enfants.

 

Au vu du triste constat fait aujourd’hui sur le faible taux d’allaitement maternel au Bénin, que peut-on faire pour renverser la tendance afin de promouvoir réellement l’allaitement maternel au Bénin ?

Je pense que beaucoup de choses doivent être revues. Premièrement, il faut que le législatif revoie les lois par rapport aux congés de maternité qui sont attribués aux mamans qui travaillent. Deuxièmement, il faut que nous accompagnions nos mères dans la communauté par la mise en place d’un processus d’allocations familiales aux femmes accouchées parce que les maris ne viennent plus sûrement au secours de leurs femmes après l’accouchement et cette dernière est vouée à son sort. Et dès qu’elle finit d’accoucher, elle commence à introduire d’autres bouillies à l’enfant pour dire et voilà moi-même, je dois aller m’occuper de moi-même et m’occuper de l’enfant. Aussitôt avant l’âge de six mois, elle fait des bouillies fluides qu’elle accompagne avec le lait maternel. Même si l’enfant est au dos qu’on l’allaite régulièrement, elle introduit d’autres farines à l’enfant. Ainsi pour atteindre les objectifs 2016-2025 fixés dans le cadre des ODD par rapport à l’allaitement maternel il importe de porter à 60%, le taux d’allaitement maternel exclusif et de contribuer à réduire de 40 % au moins, le nombre d’enfants de moins de cinq ans présentant un retard de croissance. Les défis à relever sont essentiellement le repositionnement de la nutrition dans le secteur santé, la révision des textes de congé de maternité attribués aux mères qui travaillent pour favoriser la pratique de l’AME, la révision et l’application des lois sur la commercialisation des substituts de lait maternel , l’octroi d’une allocation familiale aux femmes accouchées dans la communauté . Par ailleurs je pense qu’il est important de penser à la création des coins d’allaitement par l’employeur et enfin que le cadre légal et institutionnel de la promotion de l’allaitement maternel soit renforcé.

Propos recueillis par Victorin Fassinou(LA PRESSE DU JOUR)


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Conseil des Ministres du 29 juin 2016 : La traque des auteurs de vindictes populaires lancée

Le Ministre d’Etat, Irénée Koupaki a fait le point des grandes décisions prises au cours du Conseil des Ministres d’hier, 29 juin 2016. Parmi ces décisions qui sautent à l’œil, on retient que le Conseil a pris des mesures pour réprimer les actes de vindictes populaires observés ces derniers temps au Bénin. A cet effet, les acteurs impliqués seront poursuivis. Lire le point du Ministre d’Etat Irénée Koupaki (…) Le montant qui a été souscrit par les acteurs du marché financier, s’est élevé à 202.000.000.000 Fcfa contre le montant maximum sollicité par le Trésor public du Bénin de 150.000.000.000 Fcfa. Donc il a eu une sursouscription de 52.000.000.000 Fcfa. Cette sursouscription est un indicateur du degré de confiance du marché financier en la capacité du gouvernement à engager les réformes nécessaires à la nouvelle dynamique du développement de notre pays. Le taux d’intérêt applicable à cet emprunt obligataire est de 6.21% et la durée de l’emprunt obligataire est de 7 ans avec un délai de grâce de 3 ans. Le 3ème sujet majeur est relatif au secteur de l’économie maritime. Le point évoqué concerne la gestion du bordereau électronique du suivi des cargaisons. Le Ministre des infrastructures et des transports a rendu compte au Conseil de l’état d’exécution du contrat de mandat entre le Conseil national des chargeurs du Bénin et la Société Phenix-Europe Express, dans le cadre de la gestion du bordereau électronique du suivi de cargaison. Pour éviter la multiplicité d’acteurs dans la gestion de ce bordereau, et pour sécuriser davantage les recettes issues de cette activité afférente au bordereau, le Conseil a décidé de rationnaliser l’organisation mise en place par le Cncb pour collecter les ressources, d’y introduire la transparence et de confier l’activité à une autre entité du sous-secteur portuaire du Bénin. La gestion de ce bordereau sera désormais confiée au Port autonome de Cotonou en lieu et place du Cncb. Les dispositions seront prises à cet effet dans les meilleurs délais. Toujours dans le secteur de l’économe maritime, le deuxième point évoqué concerne la certification de peser de conteneurs à l’exportation. Il existe une convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer. C’est la convention qu’on appelle Convention SOLAS. Cette convention date de 1974. Elle a connu des amendements qui imposent désormais aux chargeurs et, à compter du 1er juillet 2016, de vérifier la masse brute d’un conteneur empoté avant que ce conteneur ne soit chargé à bord d’un navire. Notre pays doit prendre un acte réglementaire pour mettre en œuvre cet amendement et instituer par la même occasion une autorité de certification de la masse brute vérifiée. C’est dans ce cadre que le Ministre des infrastructures et des transports prendra dans les meilleurs délais, c’est-à-dire d’ici à demain, un arrêté pour fixer le cadre institutionnel et réglementaire de cette activité de certification de la masse brute vérifiée. Le Cncb est apparu comme l’établissement approprié à même de prendre en charge cette opération de certification de peser des conteneurs en exportation avant leur embarquement. 4ème sujet majeur : les actes de vindictes populaires. Le Ministre de la justice et de législation et le Ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, ont présenté une communication conjointe sur les mesures envisagées pour réprimer les actes de vindictes populaires qu’on observe ici ou là. Le Gouvernement saisit cette malheureuse occasion pour rappeler le respect de l’article 8 de la Constitution de notre pays qui dispose « La personne humaine est sacrée et inviolable. L’Etat a l’obligation absolue de la respecter et de le protéger ». Au-delà de ces rappels, notre pays doit respecter les engagements internationaux en matière de promotion et de protection de droits humains. En conséquence le gouvernement réprouve fermement ces exactions et la justice expéditive qui viole le principe de droits de l’homme. Et c’est pourquoi, pour décourager de tels actes qui sont des actes ignobles, le Conseil a instruit les Ministres de la Justice, de la Sécurité publique et de la Défense aux fins de faire procéder avec diligence à des enquêtes sur tous les cas de vindictes populaires survenus et non prescrits, d’appréhender et de poursuivre les auteurs, les co-auteurs et les complices. Par ailleurs, le Conseil des Ministres appelle à la retenue les animateurs des réseaux sociaux et les spécialistes de reproductions photographiques ou en photomontage de scènes d’horreur. Rien n’a été tranché au Bénin qui reste fondamentalement un pays accueillant et de paix. Le Ministre de l’économie numérique et de la communication fera prendre les dispositions pour faciliter l’accès aux organes de presse, afin que des actions de sensibilisation permanente des populations soient engagées. A l’issue de ce Conseil, quelques nominations ont été prononcées.


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mercredi 29 juin 2016

FDS et koglweogo : « Une parfaite symbiose entre efficacité et professionnalisme est possible ! »

Dans cette tribune, ce citoyen burkinabè donne son avis sur une possible symbiose entre les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les  Koglweogo.

S’il est vrai et indiscutable que nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS) font preuve de professionnalisme dans l’exercice de leur fonction, force est de reconnaître que les KWG ont fait preuve de leur efficacité et de leur utilité dans les localités où elles opèrent. Prenons le cas de la Région de l’Est.

  • Quand je constate, qu’aujourd’hui un brave fonctionnaire de Coala (Est) peut aller toucher son salaire à Fada, puis retourner sans être dépouillé en route ;
  • Quand je constate que, depuis quelques temps, un boutiquier de Piéla (Est) peut rentrer dormir chez lui avec sa recette du jour, sans être « indésirablement » visité ;
  • Quand je constate, qu’aujourd’hui, lorsqu’un braquage est opéré, dès le lendemain, les auteurs sont pris et le butin restitué,…

Alors, je me dis « voilà du concret dans la lutte contre le grand banditisme », et c’est justement ce dont ont besoin nos populations pour vivre. Loin de moi l’intention de fustiger les actions de nos FDS, qui font ce qu’elles peuvent avec les moyens qu’elles ont, parfois au prix de leur vie (paix aux leurs tombés), force est de constater, qu’au regard des ressources très limitées de notre pays, les brebis galeuses au sein des FDS (il y en a partout, en témoigne la présence du tribunal militaire et de la MACA) et de l’étendue du territoire avec ses enjeux sécuritaires (une grande partie inaccessible), il est objectivement impossible que les forces publiques, à elles-seules, puissent couvrir exhaustivement le pays, en dépit de leur bonne volonté. Et que doivent faire ces pauvres populations en cas d’un tel vide ?

Subir passivement la fureur des malfrats ? Alors je dis voilà du CONCRET dans la lutte contre le grd banditisme, et c’est ce dont nos populations ont besoin pour vivre ! Respect des lois, d’accord, mais quand une loi (trop laxiste) ne répond pas concrètement aux besoins réels et légitimes des populations (sécurité), elle devient illégitime, donc à revoir (les lois sont faites pour les hommes, et non l’inverse).
Comment encadrer le KWG pour une collaboration harmonieuse et efficace avec les FDS?

1. Reconnaissance légale en tant que organisation d’auto-défense (police de proximité)
2. Créer un poste de tutelle au sein du MATDSI (puis déconcentré), à confier à un Officier
3. Récensement et limitation de nombre de membres par comité. Limiter également la durée d’activité des membres à 3 ans max.
4. Récensement et enregistrement exhaustif du matériel des KWG (ce point a également l’avantage de donner aux autorités une idée et un contrôle sur les armes à feu qui circulent ds le pays)
5. Former les membres sur les droits humains
6. Former les membres sur les béabas des techniques de patrouille, d’interpellation et d’interrogatoire de suspect
7. Alouer un fonds minimum de roulement à chaque comité
8. Associer un ou des FDS aux opérations de terrains des KWG
9. Tenir localement des cadres de concertation et bilans périodiques et permanentes entre responsables FDS et KWG (1 fois par mois).
10. Tenir une AG nationale (1 fois par an).
Dieu bénisse et protège le Burkina Faso ! Respect des lois, d’accord, quand une loi (code pénal trop laxiste) ne répond pas concrètement aux besoins réels et légitimes des populations (sécurité des personnes et de leurs biens), elle devient illégitime, donc à revoir.

 Aucune loi ne devrait être rigide au point de brimer les intérêts légitimes des victimes face à ceux de leurs bourreaux. « Les lois sont faites pour les hommes, et non l’inverse ».

Comment encadrer les KWG pour une collaboration harmonieuse et efficace avec nos braves FDS (à l’image des VADS et de la Police municipale) ?

  1. Relecture du code pénal (répression du grand banditisme) ;
  2. Reconnaissance légale des KWG en tant qu’organisation d’auto-défense (police de proximité) ;
  3. Création d’un poste de tutelle au sein du MATDSI (avec structures déconcentrées), à confier à un Officier FDS ;
  4. Création d’une cellule de partage d’informations permanent entre délégués FDS et KWG (également important dans la lutte contre le terrorisme) ;
  5. Recensement et limitation (nombre) des membres par comité local KWG ;
  6. Limitation de la durée d’activité d’un membre KWG ;
  7. Identification visuelle des membres (Brassards et/ou gilets infalsifiables à doter en nombre selon le nombre limite par comité) ;
  8. Recensement et enregistrement exhaustifs du matériel des KWG (ce point à l’avantage de donner une idée et un contrôle, partiels soient-ils, sur les armes à feu qui circulent dans le pays) ;
  9. Former les membres sur les droits humainsFormation des membres KWG en droits humains et aux béabas des méthodes de patrouilles motorisées, interpellation et interrogatoireaaaaaassociation askkComment encadrer le KWG pour une collaboration harmonieuse et efficace avec les FDS?
    Reconnaissance légale en tant que organisation d’auto-défense (police de proximité)
    2. Créer un poste de tutelle au sein du MATDSI (puis déconcentré), à confier à un Officier
    3. Récensement et limitation de nombre de membres par comité. Limiter également la durée d’activité des membres à 3 ans max.
    4. Récensement et enregistrement exhaustif du matériel des KWG (ce point a également l’avantage de donner aux autorités une idée et un contrôle sur les armes à feu qui circulent ds le pays)
    5. Former les membres sur les droits humains
    6. Former les membres sur les béabas des techniques de patrouille, d’interpellation et d’interrogatoire de suspect
    7. Alouer un fonds minimum de roulement à chaque comité
    8. Associer un ou des FDS aux opérations de terrains des KWG
    9. Tenir localement des cadres de concertation et bilans périodiques et permanentes entre responsables FDS et KWG (1 fois par mois).
    10. Tenir une AG nationale (1 fois par an).
    Dieu bénisse et protège le Burkina Faso !Alors je dis voilà du CONCRET dans la lutte contre le grd banditisme, et c’est ce dont nos populations ont besoin pour vivre ! Respect des lois, d’accord, mais quand une loi (trop laxiste) ne répond pas concrètement aux besoins réels et légitimes des populations (sécurité), elle devient illégitime, donc à revoir (les lois sont faites pour les hommes, et non l’inverse). Alors je dis voilà du CONCRET dans la lutte contre le grd banditisme, et c’est ce dont nos populations ont besoin pour vivre ! Respect des lois, d’accord, mais quand une loi (trop laxiste) ne répond pas concrètement aux besoins réels et légitimes des populations (sécurité), elle devient illégitime, donc à revoir (les lois sont faites pour les hommes, et non l’inverse).
    Comment encadrer le KWG pour une collaboration harmonieuse et efficace avec les FDS?
    1. Reconnaissance légale en tant que organisation d’auto-défense (police de proximité)
    2. Créer un poste de tutelle au sein du MATDSI (puis déconcentré), à confier à un Officier
    3. Récensement et limitation de nombre de membres par comité. Limiter également la durée d’activité des membres à 3 ans max.
    4. Récensement et enregistrement exhaustif du matériel des KWG (ce point a également l’avantage de donner aux autorités une idée et un contrôle sur les armes à feu qui circulent ds le pays)
    5. Former les membres sur les droits humains
    6. Former les membres sur les béabas des techniques de patrouille, d’interpellation et d’interrogatoire de suspect
    7. Alouer un fonds minimum de roulement à chaque comité
    8. Associer un ou des FDS aux opérations de terrains des KWG
    9. Tenir localement des cadres de concertation et bilans périodiques et permanentes entre responsables FDS et KWG (1 fois par mois).
    10. Tenir une AG nationale (1 fois par an).
    Dieu bénisse et protège le Burkina Faso !tué,…
    Alors je dis voilà du CONCRET dans la lutte contre le grd banditisme, et c’est ce dont nos populations ont besoin pour vivre ! Respect des lois, d’accord, mais quand une loi (trop laxiste) ne répond pas concrètement aux besoins réels et légitimes des populations (sécurité), elle devient illégitime, donc à revoir (les lois sont faites pour les hommes, et non l’inverse).
    Comment encadrer le KWG pour une collaboration harmonieuse et efficace avec les FDS?
    1. Reconnaissance légale en tant que organisation d’auto-défense (police de proximité)
    2. Créer un poste de tutelle au sein du MATDSI (puis déconcentré), à confier à un Officier
    3. Récensement et limitation de nombre de membres par comité. Limiter également la durée d’activité des membres à 3 ans max.
    4. Récensement et enregistrement exhaustif du matériel des KWG (ce point a également l’avantage de donner aux autorités une idée et un contrôle sur les armes à feu qui circulent ds le pays)
    5. Former les membres sur les droits humains
    6. Former les membres sur les béabas des techniques de patrouille, d’interpellation et d’interrogatoire de suspect
    7. Alouer un fonds minimum de roulement à chaque comité
    8. Associer un ou des FDS aux opérations de terrains des KWG
    9. Tenir localement des cadres de concertation et bilans périodiques et permanentes entre responsables FDS et KWG (1 fois par mois).
    10. Tenir une AG nationale (1 fois par an).
    Dieu bénisse et protège le Burkina Faso !Alors je dis voilà du CONCRET dans la lutte contre le grd banditisme, et c’est ce dont nos populations ont besoin pour vivre ! Respect des lois, d’accord, mais quand une loi (trop laxiste) ne répond pas concrètement aux besoins réels et légitimes des populations (sécurité), elle devient illégitime, donc à revoir (les lois sont faites pour les hommes, et non l’inverse).
    Comment encadrer le KWG pour une collaboration harmonieuse et efficace avec les FDS?
    1. Reconnaissance légale en tant que organisation d’auto-défense (police de proximité)
    2. Créer un poste de tutelle au sein du MATDSI (puis déconcentré), à confier à un Officier
    3. Récensement et limitation de nombre de membres par comité. Limiter également la durée d’activité des membres à 3 ans max.
    4. Récensement et enregistrement exhaustif du matériel des KWG (ce point a également l’avantage de donner aux autorités une idée et un contrôle sur les armes à feu qui circulent ds le pays)
    5. Former les membres sur les droits humains
    6. Former les membres sur les béabas des techniques de patrouille, d’interpellation et d’interrogatoire de suspect
    7. Alouer un fonds minimum de roulement à chaque comité
    8. Associer un ou des FDS aux opérations de terrains des KWG
    9. Tenir localement des cadres de concertation et bilans périodiques et permanentes entre responsables FDS et KWG (1 fois par mois).
    10. Tenir une AG nationale (1 fois par an).
    Dieu bénisse et protège le Burkina Faso !;
  10. Association d’un ou des agents FDS aux opérations terrains des KWG ;
  11. Dotation d’une allocation minimale de roulement aux comités KWG ;
  12. Tenue de rencontres mensuelles locales entre responsables FDS et KWG locaux ;
  13. Tenue d’une AG annuelle, sous l’égide du MATDSI.

Quoi qu’on dise, nul ne connaît mieux le contexte des localités, que les populations qui y vivent quotidiennement.  C’était juste une contribution (non exhaustive, encore moins parfaite) d’un profane citoyen qui ne souhaite que la stabilité dans son pays.

Que Dieu bénisse et protège le Burkina Faso et les Burkinabé !

Mathieu SOUBEIGA


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Zambie : 3 journalistes de  »The Post » arrêtés

En Zambie, trois responsables du journal « The Post », en l’occurrence le directeur de la rédaction, Fred M’membe, son épouse Mutinta M’membe, et le rédacteur en chef du journal, Joseph Mwenda, ont été placés en détention en attendant leur inculpation. Les locaux du journal ont été fermés le 21 juin dernier et attendent d’être rouverts malgré l’ordonnance d’un tribunal rendu le lundi 27 juin dernier, qui l’autorise. L’ONG internationale, Amnesty International a exigé leur libération immédiate.

Il est reproché à « The Post » de devoir au fisc 53 millions de kwachas, soit 4,8 millions de dollars. Ce que les responsables du journal ont nié en bloc dénonçant une tentative de censure, à six semaines de l’élection présidentielle.

L’organisation de défense des droits de l’Homme Amnesty International a demandé la libération immédiate des journalistes arrêtés. Le quotidien « The Post » est critique envers le chef de l’Etat actuel Edgar Lungu, candidat à sa propre succession pour la présidentielle du 11 août.

Amnesty International  a estimé que cela constituait une « persécution continue et une attaque très inquiétante envers un média indépendant ».

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source: BBC Afrique


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L’ONU décide du renforcement du mandat des casques bleus au Mali

La résolution concernant le renforcement du mandat des casques bleus au Mali a été préparée par la France et adoptée ce mercredi 29 juin 2016, à l’unanimité par les 15 pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU. Ainsi, cette résolution vient autoriser l’envoi de 2.500 casques bleus et policiers supplémentaires au Mali (Minusma).

L’objectif de cette résolution est de contrer les attaques des terroristes dans le nord du Mali. Les troupes onusiennes passeront à 13.289 soldats, au lieu de 11.240, et 1.920 policiers contre 1.440.

« La mission est autorisée à utiliser tous les moyens nécessaires pour accomplir son mandat », a expliqué l’ambassadeur français à l’ONU. Elle est aussi invitée à ‘‘adopter une position déterminée et ferme pour mener à bien ce mandat’‘, a-t-il poursuivi en ajoutant que cette résolution va permettre le déploiement de contingents européens très spécialisés ou des moyens de renseignement plus évolués.

S’adressant au Conseil de sécurité par vidéo-conférence, le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop a souligné que le texte adopté ‘‘intègre les attentes’‘ de son gouvernement. Il promet que tout sera mis en œuvre pour une application diligente et intégrale de l’accord de paix.

La Minusma est désormais la mission la plus dangereuse des 16 missions des Nations unies.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source: Africanews


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Ethiopian Airlines vient d’acquérir son tout-premier Airbus A 350-900

Ethiopian Airlines vient d’acquérir son tout-premier Airbus A 350-900. Avec cette nouvelle acquisition, Ethiopian Airlines est la première compagnie aérienne africaine à posséder un tel appareil. Cet avion fait partie des 14 commandés par la compagnie éthiopienne et est arrivé à Addis-Abeba ce mercredi 29 juin 2016, en provenance de Toulouse, en France.

Pour le Ministre éthiopien des Transports, Workineh Gebeyehu, “l’arrivée de cet avion est une confirmation de l’engagement de la compagnie Ethiopian Airlines, à jouer un rôle de premier plan dans le développement socio-économique de notre pays bien-aimé et l’intégration du continent à la fourniture du transport aérien compétitif, fiable, sûr et sécurisé”, a-t-il estimé.

Quant au PDG de la compagnie aérienne, Tewolde Gebremariam, il espère que cette nouvelle acquisition va mettre l’entreprise en pôle position dans le secteur de l’aviation et devra également la mettre dans une meilleure position concurrentielle.

Avec ses 77 avions, Ethiopian Airlines, est selon le classement de l’IATA, le meilleur transporteur en Afrique pour avoir récolté 2,39 milliards de dollars en 2015, un chiffre d’affaire que la compagnie espère augmenter à 10 milliards de dollars en 2025. Pour cette raison, elle s’en donne les moyens avec le renforcement de sa flotte et de nouvelles destinations dans son viseur.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source: Africanews


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4e édition du FOCAL : « Si nous voulons la réconciliation, luttons contre l’injustice » (Pr Ismaël Diallo)

La réconciliation nationale, un préalable à la cohésion sociale durable au Burkina Faso, passe par « la lutte contre l’injustice, l’impunité et la corruption », a indiqué, ce mercredi 29 juin 2016 à Ouagadougou, le Docteur Ismaël Diallo, lors de la 4e édition  du Forum des citoyens pour l’alternance (FOCAL).

« Quelle réconciliation nationale pour une cohésion sociale durable ? ». C’est autour de cette thématique que les participants au 4e Forum des citoyens pour l’alternance ont mené, ce mercredi 29 juin 2016, leur échange.

Dans son intervention, le professeur Ismaël Diallo du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD)  a insisté sur la nécessité « de faire le ménage dans la magistrature, l’armée, l’administration publique » mais aussi de combattre activement « l’injustice, l’impunité et la corruption » afin de recoudre le tissu social, longtemps éprouvé par les 27 années de règne de l’ancien président  Blaise Compaoré.

Quant au Dr Abdoul Karim Saïdou, également du CGD, il a appelé à travailler pour « une justice indépendante et au règlement des dossiers de crimes de sang et de crimes économiques ».

A cela, il a préconisé de puiser dans les tréfonds de la justice traditionnelle pour définir une doctrine adéquate en matière de réconciliation. Et ce, parce qu’elle possède des mécanismes qui arrivent « à rassembler les protagonistes », aussi parce que  « les récentes enquêtes d’Afrobaromètre, conduites par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), a-t-il confié, ont révélé que les autorités coutumières bénéficient d’une notoriété importante au sein des populations plus que toute autre institution ».

Le président du FOCAL, Luc Marius Ibriga, s’est lui, appesanti sur l’acceptation de l’autre dans sa différence comme le prix à payer pour construire « une société où la démocratie sociale sera forte et où l’équité et la justice sociale seront présentes ».

 S’appuyant sur ses expériences au Sierra Leone et au Burundi, le Dr Ismaël Diallo a estimé que les sacrifices à consentir sont moindres. A l’en croire, les crises que le Burkina Faso a connues, depuis la chute du régime Compaoré, sont relativement mineures car elles se résument à « des questions de politique et de gouvernance ».

Les problèmes qui mériteraient qu’on s’y attarde sont surtout, selon lui, « ethniques et religieux ». Jusqu’à l’heure, ils sont « latents », a-t-il fait savoir, mais pour une cohésion sociale durable au Burkina Faso, il faut travailler à les étouffer avant qu’ils ne sortent au grand jour.

Mamady Zango

Burkina24 


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Commission constitutionnelle : L’opposition pour la réécriture du décret de création

L’opposition politique commence à dévoiler les raisons pour lesquelles elle a mandaté son chef de file Zéphirin Diabré chez le Président du Faso, Roch Kaboré, le 24 juin 2016.  Dans un communiqué de presse faisant le compte rendu d’une réunion extraordinaire tenue le 28 juin 2016, les opposants font référence au texte fondateur de la Commission constitutionnelle.

L’opposition politique révèle qu’elle a « plusieurs préoccupations » concernant la Commission constitutionnelle qui  devra élaborer le projet de la nouvelle Constitution du Burkina. Notant que plusieurs de ces « préoccupations demeurent en l’état (…) malgré les assurances données » par Roch Kaboré le 24 juin 2016, Le communiqué de presse révèle d’abord que les opposants s’interrogent sur « l’urgence » de réécrire la Constitution à ce moment précis et dans le contexte national actuel.

La seconde préoccupation porte sur le décret fondateur de la Commission. Le Chef de file de l’opposition, dans la communiqué, apprend que c’est à l’issue de sa rencontre avec Roch Kaboré que les partis politiques de l’opposition ont pris connaissance du décret  portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la Commission Constitutionnelle. Et le contenu de ce décret semble poser un problème aux opposants.

« Pour l’opposition politique, les dispositions de ce décret  posent de sérieux problèmes qui militent clairement en faveur de sa réécriture », peut-on lire en effet dans le communiqué de presse. Ce texte ajoute aussitôt que « au regard de l’importance du sujet, l’’opposition politique fera de cette question un préalable au moment où s’installera la  commission ».

L’opposition pourrait-elle décider de ne pas participer aux travaux de cette commission ? A noter qu’elle y a 13 représentants sur près de 100 commissaires choisis. Pour rappel, la Commission constitutionnelle doit élaborer le projet de Loi fondamentale qui entériner de nombreuses réformes, dont le passage à une Ve République et la redéfinition de certaines institutions étatiques, dont la Présidence du Faso et le Parlement.

Burkina24


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Burkina: Changement à la tête du BBDA

Le Conseil des ministres de ce 29 juin 2016 a opéré quelques changements au ministère en charge de la culture. Le Bureau burkinabè des droits d’auteur (BBDA) a un nouveau patron.

Son nom circulait sur les réseaux sociaux. Le Conseil des ministres a fini par le confirmer. Wahabou Bara, plus connu sous le nom de Walib Bara, a été nommé directeur général du BBDA.

Evoluant dans le management artistique depuis une douzaine d’années, plusieurs artistes comme Smockey, Sissao, Bonsa, le groupe Yeleen, Wed Yack ont bénéficié de son accompagnement. Il est chargé de production de deux événements culturels au Burkina que sont le festival International des cultures urbaines Ouaga hip-hop et le Salon de la musique africaine.

Depuis 2010, Walib BARA dirige son propre label,  « Vision parfaite », une structure spécialisée dans la gestion de carrières artistiques, l’édition, la production phonographique et la communication évènementielle. « Management des artistes-musiciens au Burkina Faso : Amateurisme, conflits d’intérêts et défis de professionnalisation », publié aux Editions Le GERSTIC, est son premier livre, édité en février 2014.

C’est Wahabou Bara ou Walib Bara, c’est selon, qui remplacera donc Kouliga Daniel Nikiéma, installé le 14 janvier 2015, à la tête du BBDA. En plus de son fauteuil, le manager et producteur héritera de sa part d’une crise (voir) qui couve au sein du BBDA depuis désormais plusieurs mois. Certainement que les acteurs culturels et les artistes particulièrement auront les yeux rivés sur lui, dans l’attente de propositions de pistes de résolution.

Revelyn SOME

Burkina24


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Compte rendu du Conseil des ministres du 29 juin 2016

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 29 juin 2016, en séance ordinaire, de  09 H 30 mn à 14 H 00 mn, sous la présidence de  Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.

I . DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE INTERIEURE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la programmation des régions pour abriter la commémoration de la fête nationale.

La programmation en cours prend fin en 2017 avec la région du       Sud-Ouest à Gaoua.

Le Conseil a marqué son accord pour une nouvelle programmation de la commémoration de la fête nationale en vue de permettre aux forces vives et aux différents acteurs de mieux préparer les festivités.

La nouvelle programmation se présente ainsi qu’il suit :

– 2018 à Manga, dans la région du Centre-Sud ;

– 2019 à Banfora, dans la région des Cascades ;

– 2020 à Ziniaré, dans la région du Plateau Central ;

– 2021 à Tenkodogo, dans la région du Centre-Est.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté six (06) rapports.

Le premier concerne l’exécution financière des budgets des collectivités territoriales au titre de la gestion 2014.

Au titre des recettes des collectivités territoriales, 94,50 milliardsfrancs CFA ont été mobilisées sur une prévision de 137,40 milliards francs CFA, soit une baisse de 16,78% comparativement à 2013.

Au titre des dépenses, 56,96 milliards francs CFA ont été effectués sur une prévision de 137,20 milliards francs CFA, soit un taux d’exécution de 41,52%.

En termes de fonctionnement, 62 Collectivités territoriales dont 51 communes rurales et 11 communes urbaines sont déficitaires.

En termes d’investissement, 29 Collectivités territoriales dont 25 communes rurales et 4 communes urbaines sont déficitaires.

Le Conseil a instruit les ministres concernés de prendre les dispositions idoines en vue d’élargir l’assiette fiscale des Collectivités territoriales par la promotion du civisme fiscal et le développement des infrastructures marchandes en vue d’accroître les ressources propres.

Le deuxième est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de financement conclu le 17 mai 2016 à Jakarta en République d’Indonésie entre le Burkina Faso et la Banque islamique de développement (BID).

D’un montant de 25,94 millions d’Euros, soit 17,01 milliards de francs CFA, ce financement contribuera à l’amélioration de la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté dans les régions du Centre-Ouest et du Nord.

Le troisième concerne le Projet d’évaluation automatique des véhicules usagers importés au Burkina Faso (Projet COTEC).

Ce Projet vise à doter l’administration des douanes d’un outil moderne et performant lui permettant de maîtriser la valeur en douane des véhicules automobiles usagés importés et de lutter contre la fraude et les mauvaises pratiques.

Le quatrième est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de financement conclu le 17 mai 2016 entre le Burkina Faso et la Banque islamique de développement (BID) pour le financement du Projet de construction et de bitumage de la route nationale N°17 Guiba-Garango.

Ce financement, d’un coût total de 45,02 millions d’euros, soit 29,5 milliards de francs CFA servira au bitumage du tronçon de la route Guiba-Garango, long de 72 km.

Le cinquième est une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de financement conclu le 17 mai 2016 à Jakarta en République d’Indonésie entre le Burkina Faso et la Banque islamique de développement (BID) pour le financement du Projet de développement agricole de Pensa-Liptougou.

D’un montant de 19,34 millions de dollars US, soit 11,2 milliards francs CFA, ce financement est destiné à l’amélioration de la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté dans les régions du Centre-Nord et de l’Est.

Le sixième est relatif aux conclusions de l’audit de la dette intérieure, au 31 décembre 2015, réalisé par l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) et des modalités d’apurement de la dette intérieure régulière.

A la date du 31 décembre 2015, la situation de la dette intérieure globale recensée est évaluée à deux cent douze milliards quatre cent        trente-quatre millions huit cent sept mille quatre-vingt-neuf (212 434 807 089) francs CFA dont un montant de soixante-quinze milliards deux cent cinquante-huit millions deux cent soixante-cinq mille deux cent quarante-neuf (75 258 265 249) francs CFA au niveau des ministères et des institutions et cent trente-sept milliards cent dix-huit millions soixante-trois mille quatre cent trente-six (137 118 063 436) francs CFA au titre des créances des sociétés d’Etat sur l’Etat.

La dette intérieure régulière est estimée à cent cinquante-huit milliards cent quarante-neuf millions sept cent quatre-vingt-dix mille quarante-cinq (158 149 790 045) francs CFA.

Le Conseil a instruit tous les ministres concernés de prendre les dispositions idoines pour mettre en place un plan d’apurement des dettes intérieures régulières des ministères et institutions et des arriérés de créances des sociétés d’Etat sur l’Etat.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté un rapport relatif à deux (02) décrets portant respectivement création d’emplois et nomination d’un enseignant à l’Université Ouaga II dans l’emploi de maître de conférences.

L’adoption de ce rapport permet la création de trois  (03) emplois dont un Maître de conférence en Economie, un Maître assistant en Sciences économique et de gestion à l’Unité de formation et de recherche en Sciences économique et de gestion (UFR/SEG) et un Maître assistant en Sciences juridiques et politiques (UFR/SJP).

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION ET DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE 

Le Conseil a adopté un décret portant adoption des statuts de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE).

L’adoption de ce décret vise à conformer les statuts de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) aux dispositions du décret N°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif (EPA).

II. NOMINATIONS

II. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A.  AU TITRE MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE INTERIEURE

–      Monsieur Rasmané OUANGRAOUA, Mle 10 933 V, Contrôleur général de Police, 1ère catégorie, 5ème grade, 1er échelon, est nommé Chargé de missions ;

–      Madame Maïmouna OUATTARA/THIOMBIANO, Mle 23 537 C, Administrateur civil, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Chargée de missions ;

–      Monsieur Rémy TAÏTA, Mle 12 636 A, Commissaire divisionnaire de Police, 3ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

–      Monsieur Yacouba Jean Yves MANLY, Mle 012 647 J, Commissaire divisionnaire de Police, 1ère catégorie, 2ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

–      Monsieur Tama YARO, Mle 12 811 T, Commissaire divisionnaire de Police, 1ère catégorie, 1er échelon, est nommé Chargé de missions ;

–      Monsieur Yemdaogo Thomas DAKOURE, Mle 11 116 L, Contrôleur général de Police, est nommé Conseiller technique ;

–      Monsieur Kalifara SERE, Mle 18 180 U, Administrateur civil,      3ème  classe, 5ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

–      Monsieur Georges  Marie COMPAORE, Officier, est nommé Conseiller technique ;

–      Monsieur Naba OUEDRAOGO, Mle 018 185 U, Administrateur civil, 3ème classe, 5ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

–      Monsieur Moussa Théophile TAPSOBA, Mle 22 909, Commissaire principal de Police, 3ème grade, 1er échelon, est nommé D   irecteur provincial de la Police nationale du Tuy.

B.  AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

–      Madame Minata SAMATE/CESSOUMA, Mle 26 743 W, Ministre plénipotentiaire, 3ème classe, 4ème échelon, est nommée Chargée de missions ;

–      Monsieur Passida Pascal GOUBA, Mle 104 416 L, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques et du contentieux ;

–      Madame Edjiou Nafissatou DJIGMA/KANMOUNI, Mle 208 207 T, Conseiller des affaires étrangères, 1ère catégorie, 4ème échelon, est nommée Directrice des organisations spécifiques ;

–      Monsieur Hermann Yirigouin TOE, Mle 118 840 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des organisations internationales.

C.  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

–      Monsieur Boubié Toussaint BASSOLE, Mle 27 733 L, Maître assistant en économie, catégorie P2, 1er échelon, est nommé Maître de conférences en économie à l’Unité de formation et de recherche en Sciences économique et de gestion (UFR/SEG) de l’Université Ouaga II pour compter du 17 juillet 2015 ;

–      Monsieur Judicaël Salam Téwindé GUERE, Mle 212 351 A, Conseiller en économie et développement, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles ;

–      Monsieur Bouraima KABORE, Mle 40 334 Z, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la formulation des politiques ;

–      Monsieur Honoré TOE, Mle 031 342 T, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie P4, 3ème classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la coordination des projets et programmes ;

–      Monsieur Arouna DJIGMA, Mle 23 255 P, Professeur certifié des collèges d’enseignement général, 2ème classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation.

D.  AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

–         Monsieur Mahamoudou ZAMPALIGRE, Mle 215 227 G, Attaché d’études et d’analyses, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des études et de la législation à la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM) ;

–         Monsieur Jean-Claude ZONGO, Mle 25 764 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur de la circulation routière et de la normalisation à la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM).

E.  AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION ET DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE

–      Monsieur Salam OUEDRAOGO, Mle34 769 F, Professeur certifié des lycées et collèges professionnels, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

–      Monsieur Koï Didier Calixte SOU, Mle 208 038 D, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur Général du Groupement d’intérêt-Public, Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) ;

–      Monsieur Bantan Jean-Pierre PARE, Mle 220 376 S, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 3ème échelon,    est nommé Directeur général de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation ;

–      Monsieur Ignè Michel Stanislas BADO, Mle 257 129 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon,  est nommé Directeur des finances et de la comptabilité du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage ;

–      Monsieur Somaïla SAWADOGO , Mle 211 779 Z , Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1er grade , 5ème échelon, est nommé Directeur de l’éducation permanente et des stratégies éducatives des jeunes ;

–      Monsieur Ali TONANE, Mle 83 952 Z , Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère catégorie, 3ème échelon, est nommé Directeur de la promotion socio-économique et de l’autonomisation des jeunes ;

–      Monsieur Alain Nestor Tonoé BAMOUNI, Mle91 710 R, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe,   3ème échelon, est nommé  Directeur de la vie associative et des infrastructures de jeunesse ;

–      Monsieur Eric Roland Sidnoma YAMEOGO, Mle 233, Ingénieur du génie industriel, 1ère catégorie, 12ème échelon, est nommé Directeur des centres de formation professionnelle et de l’apprentissage ;

–      Monsieur Moumouni LINGANI, Mle43 898 L, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie P4, grade intermédiaire,   3ème échelon, est nommé Directeur de l’Orientation pédagogique, des normes et de l’ingénierie de formation ;

–      Monsieur Moumouni SALOUKA, Mle 54 565 T, Conseiller pédagogique de l’enseignement secondaire, catégorie P7, 2ème classe, 3ème échelon , est nommé Directeur de la formation professionnelle continue de la reconversion professionnelle et de l’habilitation ;

–      Monsieur Boubakar BA, Mle 212 366 P, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère catégorie, 3ème échelon, est nommé Directeur de la prospective et du partenariat.

F.   AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT

–      Monsieur Bê PALM,Mle 212 360 D, Conseiller en économie et en développement, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général du Fonds d’appui à la Presse privée ;

–      Madame Safiatou NANA/TRAORE, Mle 104 272 M, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice de l’administration et des finances du Fonds d’appui à la Presse privée.

G.  AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE DES ARTS ET DU TOURISME

–      Madame Aline CARAMA/FARMA, Mle 78 268 N, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Chargé de missions ;

–      Monsieur Ardiouma SOMA, Mle 26 780 M, Conseiller en sciences et technique de l’information et de la communication,  2ème classe, 8ème échelon, est nommé Délégué général du FESPACO ;

–      Monsieur Wahabou BARA, est nommé Directeur général du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) ;

–      Monsieur Albert BOUDA, Mle 35 883 N, Contrôleur du Trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances du Musée national ;

–      Monsieur Mamadou OUATTARA, Mle 20 545 H, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 8ème échelon est nommé Directeur des affaires administratives et financières de la Maison de la culture Monseigneur Titiama Anselme SANON ;

–      Madame Wendpanga Nathalie Geneviève MILOUNGOU, Mle 55 748 K, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice des affaires administratives et financières de l’Institut de l’image et du son (ISIS) ;

–      Monsieur Daouda KINDO, Mle 37 304 V, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des arts appliqués ;

–      Monsieur Aboubacar Armand BOCOUM, Mle 225 840 L, Conservateur de musée, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la formation et de la recherche ;

–      Monsieur Soumaïla MARE, Mle 238 119 Y, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation ;

–      Monsieur Mambourou SOMA, Mle 225 862 X, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du suivi, de l’évaluation et de la capitalisation ;

–      Monsieur Joseph OUEDRAOGO, Mle 36 617 A, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles ;

–      Monsieur Salfo OUEDRAOGO, Mle 117 269 X, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la formulation des politiques.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,

Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU


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