«Les Serments»: La pièce de théâtre qui apprend à respecter la parole donnée

Publié le jeudi 30 juin 2016

« Les Serments », une adaptation du roman «La mort du roi Tsongor » de Laurent GAUDET, est la pièce de théâtre en création à l’espace culturel Gambidi par la compagnie théâtrale « Les empreintes ». La pièce est en programme les 1er et 2 juillet 2016.

Le roman de Laurent Gaudet, « la mort du roi Tsongor » est revu sous l’angle du conte théâtralisé par deux acteurs conteurs et mis en scène par Mahamadou Tindano. Tout en mettant l’accent sur l’acteur et le conteur, la mise en scène utilise des masques que les acteurs manipulent afin d’incarner tous les personnages de la pièce et renforcer le voyage dans l’univers du fantastique.

Bélemou Yacouba et Toudeba Bobelle, tous deux conteurs doivent faire preuve  de maîtrise du jeu d’incarnation et d’interprétation du personnage par l’acteur et la force de la narration du conteur, considéré comme maitre de l’oralité en Afrique.

Le résumé de l’histoire

Dans une Antiquité imaginaire, le vieux Tsongor, roi de Massaba, souverain d’un empire immense, s’apprête à marier sa fille au prince du royaume voisin. Mais, au jour des fiançailles, un deuxième prétendant surgit, Sango celui à qui la fille du roi avait prêté serment à son enfance.

Cette journée qui devrait être remplie de joie se termine par la guerre. Le monarque se donne la mort de peur de trahir son serment à son tour. Pendant que son plus jeune fils s’en va parcourir le continent pour édifier sept tombeaux à l’image de ce que fut le vénéré  et aussi le haïssable roi Tsongor, les rivaux se livrent la guerre et s’en prennent à la ville de Massaba. C’est le déclin du royaume. Mais qu’adviendra-t-il pour la princesse? Découvrez-le en suivant la pièce les 1er et 2 juillet à l’espace culturel Gambidi.

La morale de l’histoire : les conteurs conseillent de bien tenir sa langue sinon la parole donnée doit être respectée.

La scénographie est la représentation de la terrasse du Roi Tsongor, souverain de la ville de Massaba. Elle est matérialisée par des poteaux mobiles qui sont les lieux où les masques sont exposés de sorte à leur rendre une présence constante tout le long de la pièce.

 En fond de scène, trois panneaux rectangulaires aux couleurs changeantes, marquent les différents univers de la pièce, par les ambiances de couleurs.

Revelyn SOME

Burkina 24


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