mercredi 31 août 2016

Pr Taladidia Thiombiano : « Ce sont eux qui avaient convaincu Blaise Compaoré d’aller à Breton Wood »

Le Professeur Taladidia Thiombiano est un enseignant d’économie à la retraite et directeur de l’Institut de formation et de recherche en économie appliquée Thiombiano (IFREAT), qui a ouvert ses portes depuis 2014. Dans une interview qu’il a accordée à Burkina 24, il donne son analyse sur la situation économique du Burkina post-insurrectionnel, et opère un tour d’horizon sur le Plan national de développement économique et social (PNDES). Mais bien plus, il revient sur les déclarations du président de l’Assemblée nationale Salif Diallo, pour qui, « il faut apprendre à dire non » aux institutions de Breton Wood.

Burkina24 (B24) : La période post-insurrectionnelle a été marquée par un ralentissement de l’économie. Comment expliquez-vous cette situation ?

Taladidia Thiombiano (TT) : Cette situation s’explique assez aisément depuis deux ans que le Burkina connait des incertitudes au plan politique et au plan sécuritaire. Dans le domaine de l’économie, la stabilité et la sécurité constituent des facteurs très importants pour les investisseurs. Ainsi, l’attaque des terroristes en janvier dernier a encore créé plus de méfiance auprès des investisseurs extérieurs et nationaux.

Ce qui explique le repli au plan économique. Mais à cela s’ajoute le départ de l’ancien régime, notamment de Blaise Compaoré. L’Etat avait laissé une ardoise assez importante au plan de la dette intérieure par rapport au secteur privé et jusqu’à présent, cette dette n’ayant pas été honorée, cela pose des problèmes pour le secteur privé de relancer leurs activités.

B24 : A l’heure actuelle, quel diagnostic faites-vous sur la santé économique du Burkina ?

TT : A la suite de ce que je viens de dire, il est évident qu’au plan économique cela pose de nombreux problèmes. Il y a un ralentissement de l’activité économique dans tous les secteurs. Si on discute avec les gros opérateurs économiques et tous ceux qui font de petites activités commerciales, tous sont unanimes à reconnaitre que l’activité économique ne marche pas à l’heure actuelle.

On peut même parler d’une crise au plan économique. Mais aussi avec l’avènement du nouveau régime, pour le moment on ne voit pas réellement de mesure forte pour donner une certaine confiance aux opérateurs économiques.

B24: Le PNDES, référentiel national de développement pour les prochaines années, offre-t-il des lueurs d’espoir ?

TT : Le PNDES est un programme très ambitieux avec plus de 15 000 milliards de F CFA d’investissement en 5 ans avec un taux de croissance de 8%. Mais les partenaires financiers notamment le FMI l’ont trouvé très ambitieux, se demandant quelles seraient les bases pour pouvoir atteindre ce taux de croissance.

En regardant ce qui est prévu pour le financement de ce programme, on se demande quelles sont les garanties que le pays donne parce que quand on lance un emprunt obligataire au plan international, cela dépendra de la confiance que vous donnez au marché, la capacité à rembourser les gages que vous posez. Si vous ne donnez pas assez de garantie, il n’est pas évident que le marché financier va répondre très favorablement.

B24 : N’y a-t-il pas tout de même des lueurs d’espoir qu’offre le PNDES, selon vous ?

TT : A mon avis, c’est mitigé pour la simple raison que la procédure d’élaboration de ce plan reste critique parce que pour tous les pays qui ont atteint un taux de croissance du PIB de 8% et à deux chiffres, il y a eu une forte mobilisation des capacités nationales. Je pense que le PNDES ne fait pas appel à cette mobilisation au plan national parce que l’élaboration s’est faite totalement par le haut.

Je me rappelle, avec le plan quinquennal révolutionnaire, à l’époque, jusqu’au moindre village, les gens avaient participé. Les différents secteurs ministériels, au niveau économique, de l’industrie, de l’agriculture, chaque secteur avait participé. Ainsi, dans un village, si vous dites que vous voulez construire une école, l’Etat demandait les moyens dont vous disposez pour la construction de l’infrastructure.

Si vous construisez votre école, l’Etat se chargera d’apporter le personnel. Ainsi, chacun aura joué sa partition. Comme exemple, la bataille du rail que les institutions de Breton Wood disaient non rentable à cette époque, au bout de deux ans, le taux de croissance était de 4%.

Le PNDES ne fait pas appel à cette démarche, et en même temps, on veut réduire le taux de chômage. Et comment voulez-vous réduire le taux de chômage, si vous ne faites pas appel à une mobilisation de ressources humaines, notamment de la jeunesse pour des travaux d’investissement humain, afin de relancer l’activité économique. Les institutions de Breton Wood vont vouloir dicter leurs lois.

Nulle part, en remettant sa destinée entre les mains de ces institutions internationales, aucun pays n’a pu sortir de sa misère. C’est pour cela que je suis assez critique de la démarche empruntée par le PNDES, indépendamment des moyens colossaux qu’il faudrait mobiliser pour pouvoir financer.

Les principaux produits d’importation sont l’or et le coton. Mais ces produits dépendent largement des fluctuations du marché international, par conséquent cela peut poser beaucoup de problèmes.

B24 : Le recours aux institutions de Breton Wood est-il une solution pour l’émergence  de notre pays ?

TT : Les institutions de Breton Wood ne sont pas une solution pour sortir le Burkina du sous-développement car nous avons vu avec le PAS (Programme d’ajustement Structurel). Ce programme a été aussi un échec en Amérique latine, en Asie,  en Espagne, en Grèce, au Portugal, etc.

Le développement est un processus endogène. Il doit être fait par le peuple et pour le peuple, mais ne pas faire un développement pour rembourser des dettes des institutions internationales. Tant qu’on va s’accrocher à ces institutions, c’est un éternel recommencement. Si dans la révolution on a pu faire un taux de croissance de 4% avec un taux de croissance démographique de la population de 2,5 donc 1,5 de croissance net, cela prouve qu’il y a des possibilités.

Quand on va vouloir faire les transformations de l’industrialisation, les institutions de Breton Wood vous diront de vous spécialiser dans l’agriculture et du point de vue comparatif, les autres vont faire de l’industrie pour vous et pour conséquence, le coton est toujours en exportation sans valeur ajoutée.

B24 : Votre avis à propos de Salif Diallo disant qu’il faut savoir dire non au FMI et à la Banque mondiale ? 

TT : C’est eux qui avaient convaincu Blaise Compaoré d’aller à Breton Wood. C’est eux qui disaient que le Burkina partait en position de force car ils étaient les théoriciens à l’époque. Il faut qu’il fasse une auto-critique d’abord.

Lire la suite sur Les Affaires au Burkina


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/2bCCRDz

Adama Guira signe au RC Lens pour trois ans

L’international burkinabè Adama Guira va désormais évoluer avec le club français du Racing Club de Lens. Le Burkinabè s’est engagé pour trois ans en faveur du club de Ligue 2 française.

Passé par le Dacia Chisinau de Moldavie (2011), l’ancien sociétaire du Racing Club de Bobo-Dioulasso (RCB) âgé de 28 ans, est aussi passé par Djugarden en troisième division suédoise où il a duré deux ans avant de rejoindre Sonderjyske depuis 2013.

Le milieu défensif, qui a aussi connu des clubs espagnols, va essayer de séduire les clubs de Ligue 1.

Boukari OUEDRAOGO

Burkina24


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/2bIsvMY

Verdict du procès des élèves de Gounghin : Un an de prison ferme et 1 350 000 F CFA d’amende

Le procès des trois élèves du lycée départemental Saint Joseph de Gounghin a livré son verdict. C’est une peine de 12 mois de prison ferme pour chacun, plus une amende d’un million trois cents cinquante mille francs CFA en guise de dédommagement des engins des enseignants brûlés. C’est ce qui ressort de la décision rendue par le tribunal correctionnel de Tenkodogo le 25 août dernier.

Le tribunal de grande instance de Tenkodogo dans son audience correctionnelle du 11 août dernier a déclaré  Pascal Yougbaré, Assami Oubda et Noufou Oubda, tous des élèves du lycée Saint Joseph de Gounghin, coupables des « faits de manifestations illicites et de destruction de biens meubles à eux reproché ».

Ils sont donc condamnés à un an de prison ferme chacun, plus une amende de 1 350 000F CFA en guise de dédommagement.

Le tribunal, dirigé par Haté Yves Mané, condamne ces trois coupables à payer à Dindané Sayba, le proviseur du lycée, la somme de 500 000F CFA,  à Saïdou Kaboré la somme de 450 000F CFA et à Nobila Bernard Ouédraogo, la somme de 400 000F CFA au titre de la réparation des préjudices qu’ils ont subis.

En rappel, au cours de l’audience du 11 août dernier, la partie civile avait réclamé le dédommagement des engins brûlés et le procureur Armel Sama avait requis 24 mois de prison ferme.

Martin OUEDRAOGO

Correspondant de Burkina24 à Tenkodogo


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/2bI8sy3

TIC et économie numérique : Le Burkina veut rattraper son retard accusé dans le domaine

Dans une récente interview accordée à nos confrères de « Marchés Africains », Aminata Sana/Congo, ministre burkinabè du développement de l’économie numérique et des postes, annonce pour bientôt le début de la construction de plusieurs infrastructures visant à donner à l’ensemble de la population l’accès à des services de communication électronique de qualité.

Selon la ministre burkinabè des TIC, dans un numéro – Spécial Burkina Faso de « Marchés Africains », « les TIC constituent aujourd’hui un grand réservoir d’emplois et d’auto-employabilité au regard de leurs énormes potentialités ». Raison pour laquelle, les autorités ont initié la mise en œuvre d’actions et de programmes permettant aux jeunes de s’approprier les TIC pour s’affranchir du chômage.

Entre autres projets, le ministère du développement de l’économie numérique a lancé en 2015 un concours de détection de jeunes talents dénommé « Génie-TIC ». Les jeunes primés bénéficieront d’un accompagnement sous forme d’incubation et à terme pourront créer leur propre entreprise.

D’autres compétitions dans le cadre de la Semaine nationale de l’internet (SNI) donnent également l’occasion d’encourager les jeunes à s’approprier les TIC. Le Burkina « n’a pas d’importantes ressources et son développement ne peut être efficacement assuré sans les TIC : investir dans le numérique, c’est investir dans l’avenir », a signifié la ministre du développement de l’économie numérique.

Elle a déclaré que l’année 2016 est celle qui marquera, au plan de la visibilité, l’amorce d’une « véritable transformation numérique » et de « profondes réformes structurelles » de l’économie burkinabè afin d’atteindre, dit-elle, l’ambition affichée du chef de l’État.

Aminata Sana née Congo, Ministre burkinabè des TIC

Aminata Sana née Congo, Ministre burkinabè des TIC

« Des dispositions sont en train d’être développées pour démarrer la construction d’un certain nombre d’infrastructures visant à améliorer les indicateurs d’accessibilité de la population aux services de communication électronique », a annoncé la ministre burkinabè des TIC.

Il s’agit notamment de la construction de la fibre optique Ouaga-Manga-Pô jusqu’à la frontière du Ghana avec la bretelle de Bagrépole, le projet « Technopole TIC » de Ouagadougou et la mise en place prochaine de l’infrastructure G-Cloud qui permettra à l’administration publique et les entreprises privées de rentabiliser au maximum leurs investissements et à limiter les coûts d’exploitation.

Il y a également le projet « BKF 021 » qui pourra contribuer à l’essor d’une économie numérique en facilitant particulièrement la mise en œuvre des cyber-stratégies sectorielles avec le renforcement de la connectivité nationale et internationale ainsi que l’offre de services électroniques et le démarrage effectif de la construction du Backbone national de 5.400 km d’ici la fin de l’année.

Aminata Sana/Congo reconnait qu’il faut accélérer la réalisation de ces infrastructures pour rattraper le retard accusé dans le domaine et dit savoir que l’aboutissement de tous ces projets va démocratiser davantage l’accès à Internet. Avec le soutien notamment des partenaires et des acteurs du secteur privé, le ministère des TIC pense pouvoir travailler pour que le potentiel des TIC serve au développement du Burkina.

Synthèse de Noufou KINDO

Burkina 24


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/2bDxvoQ

Gabon: Des troubles éclatent dans le pays

L’annonce de la victoire d’Ali Bongo Ondimba à la présidentielle gabonaise du 27 août dernier a été confirmée ce mercredi 31 août 2016 par le ministre de l’Intérieur Pacôme Moubelet-Boubeya, avec 49,80% des suffrages exprimés. Il est donc autorisé à aborder un second mandat de sept ans alors que des contestations contre cette victoire ont lieu à Libreville et Port-Gentil.

« Est élu Bongo Ondimba Ali avec 49,80% des voix », a déclaré Pacôme Moubelet-Boubeya, lisant le procès-verbal général établi mercredi 31 août par la Commission nationale électorale autonome et permanente (Cenap). Quant à Jean Ping, il en a obtenu 48,23%.

A la suite de cette annonce, le ministère des Affaires Etrangères français a pondu un communiqué dans lequel il fait remarquer que « les conditions de l’annonce des résultats de l’élection présidentielle au Gabon sont une source de préoccupation. La France réitère son souci de transparence. Nous estimons nécessaire que les résultats de tous les bureaux de vote soient publiés. C’est la crédibilité du scrutin ainsi que la réputation internationale du Gabon qui sont en jeu…Aux côtés de ses partenaires africains et internationaux, la France sera vigilante », a-t-il indiqué.

Cette ambiance post-électorale au Gabon ressemble fort bien à un remake de 2009. La victoire d’Ali Bongo avait donné droit à de violentes manifestations des partisans de l’opposition accusant le parti au pouvoir de fraudes. Port-Gentil, la capitale économique gabonaise avait été mise à sac avec pour bilan des morts, des pillages, un couvre-feu, le consulat de France incendié…

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24                                                                                                  

Source: Jeune Afrique & BBC 


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/2bDzxFm

Burkina # Botswana : Premier entraînement de Duarte sans Charles Kaboré

Le sélectionneur des Étalons Paulo Duarte a rencontré pour la première fois ses joueurs pour le premier match d’entraînement le mardi 30 août 2016 au Stade du 4-Août de Ouagadougou. Parmi les joueurs convoqués, Issoumaila Lingani, Alain Traoré et Prejuce Nakoulma étaient absents tandis que Yacouba Mando était dans le groupe.

Les attaquants ont travaillé à une touche de balle au football tennis

Les attaquants ont travaillé à une touche de balle au football tennis

Les Étalons doivent absolument s’imposer le samedi 30 août 2016 au Stade du 4-Août de Ouagadougou face au Botswana pour se qualifier à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2016. Pour cela, le Portugais a convoqué 25 joueurs. Issouf Paro, Jonathan Zongo, Yacouba Mando, Issoufou Dayo, Adama Guira, Eric Traoré, Yaya Bamba, Bakary Koné, Bertrand Traoré, Jonathan Pitroipa, Alassane Sango, Abdoul Aziz Kaboré, Banou Diawara, Patrick Malo, Cyrille Bayala, Robert Sankara, Abdoul Moustapha Kaboré, Aboubacar Sawadogo et Daouda  Diakité étaient présents au début de la séance d’entraînement. Ils seront rejoints juste après quinze minutes d’échauffement par Abdou Razack Traoré et Hervé Kouakou Koffi.

Le capitaine des Etalons Charles Kaboré n’a pas pris part à cette première séance d’entraînement pour des raisons de blessure. Un fait que le sélectionneur Paulo Duarte a d’ailleurs déploré puisque Prejuce Nakoulma bien qu’annoncé n’était pas au Stade du 4-Août.

La séance d’entraînement a commencé par un échauffement de dix minutes avec un ballon autour d’un cercle de quatre mètres de rayon. L’échauffement va continuer avec ce même exercice sur une autre partie du terrain tandis que les gardiens s’exerçaient devant les buts. Après 45 minutes de jeu, Paulo Duarte fait changer d’atelier. Pendant qu’un groupe jouait au football-tennis à trois touches de balle, il s’est personnellement occupé des défenseurs dans un atelier à part.

L’entraînement a pris fin après  une séance d’une heure et 45 minutes. « En principe, mes joueurs devaient se reposer et évacuer de la fatigue du match. Mais le groupe est bien. Les joueurs sont conscients du défi à relever », a souligné Paulo Duarte qui s’est plaint de l’heure du match programmé à 14h. « Ce n’est pas une bonne décision parce que le spectacle ne sera pas de qualité », a insisté Paulo Duarte.

Deux autres séances sont prévues au Stade du 4-Août de Ouagadougou mais à huis clos. C’est en ce moment que le sélectionneur va véritablement mettre sa stratégie en place.

Boukari OUEDRAOGO

Burkina24


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/2bI7Ok6

Hadj 2016 : Les premiers pèlerins burkinabè sont à Médine

Dans un communiqué parvenu à Burkina 24 ce mercredi 31 août 2016, le ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure (MATDSI) informe de l’arrivée des premiers pèlerins burkinabè à Médine, ce mercredi 31 août 2016 à 13h40  heure locale.

Les premiers pèlerins burkinabè avaient quitté Ouagadougou le 31 août 2016, à 4h45, peut-on lire dans un premier communiqué du MATDSI. Ils sont au nombre de 500 à prendre ce premier vol.

Ils ont « foulé le sol de Médine à 13 heures 40 minutes heure locale, soit 10 heures 40 minutes GMT. Ils ont été accueillis par le Consul Général du Burkina Faso à Djeddah, Youssouf Roamba« , informe le second communiqué.

Selon le Consul général, les 500 passagers de ce premier vol, sont arrivés sains et saufs. 

Synthèse de Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/2bI8nL3

Baisses de pression, voire coupures aux secteurs 23, 24 et 25 de Ouagadougou

L’ONEA informe ses abonnés de la ville de Ouagadougou, que suite à des impératifs techniques, des baisses de pression voire des coupures d’eau seront observées sur son réseau la nuit du mercredi 31 aout et la matinée du 1er septembre 2016.

Les zones concernées par cette perturbation sont les suivantes: secteurs 23, 23 et 25.

L’ONEA invite par conséquent ses abonnés des zones concernées à faire des réserves minimales d’eau pour la durée de cette perturbation.

Chers clients, l’ONEA vous remercie de votre compréhension et vous renouvelle ses sincères excuses pour les désagréments que cette situation pourrait causer

L’ONEA à votre service!

Le département communication


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/2bSEL0S

Présidentielle gabonaise: Ali Bongo déclaré vainqueur, selon les résultats provisoires

La dernière session de la Commission nationale électorale autonome et permanente (Cenap) a débuté dans la matinée de ce mercredi 30 août. Elle a été suivie de l’annonce des résultats provisoires par le ministre de l’Intérieur, Pacôme Moubelet-Boubeya.

Les discussions sont très houleuses au sein de la commission nationale électorale dont les membres divisés sur sur l’une des neuf provinces du pays, le Haut-Ogooué, connu pour être le fief de la famille Bongo Ondimba.

Selon le procès verbal du vote dans cette province, Ali Bongo, candidat à sa succession obtiendrait 95,46% des voix.

Les résultats de la dernière présidentielle donnent Ali Bongo Ondimba vainqueur avec 49,80% des suffrages, contre 48,23% pour son rival Jean Ping, soit avec une avance de 5 594 voix sur la totalité des 27 805 électeurs inscrits.

Ces résultats sont naturellement contestés par les représentants de l’opposition au sein du Cenap. Ils exigent, par conséquent, un recomptage des voix  « bureau par bureau » dans la province du Haut-Ogooué, comme l’avait souhaité la cheffe de la mission d’observation de l’Union européenne, Maryia Gabriel. René Abogué Ella, président de la Cenap s’y est opposé avec la plus grande fermeté.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24                                                                                                

Source: Jeune Afrique


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/2ceIJBJ

Journée Internationale de la Jeunesse 2016 : Le Camjbci réfléchit sur la contribution de la jeunesse de la diaspora au développement du Faso

L’édition 2016 de la Journée Internationale de la Jeunesse, (JIJ), la 31è depuis son institution et célébrée le 12 août de chaque année a été marquée d’une pierre blanche par le Collectif des Associations et Mouvements de Jeunesses Burkinabè en Côte d’Ivoire ce mardi 20 août 2016 au travers d’une conférence publique ayant pour thème : « Civisme et Contribution de la Diaspora à l’essor socioéconomique, culturelle et Politique du Burkina Faso : Cas de la Jeunesse de la Diaspora Burkinabè en Côte d’Ivoire ». Cette conférence publique qui s’est tenue au Consulat Général du Burkina en Côte d’Ivoire et été présidée par le premier responsable de cette institution,  Daouda Diallo.

Le Collectif des Associations et Mouvements de Jeunesses Burkinabè en Côte d’Ivoire (CAMJBCI) avec à sa tête Moussa Zallé, a commémoré la 31ème édition de la Journée Internationale de la Jeunesse ce mardi 30 août 2016 au Consulat Général du Burkina.

Avant les exposés des conférenciers, le Consul Général, Daouda Diallo, s’est réjoui de l’engagement des jeunes burkinabè de la diaspora à véritablement s’impliquer dans le développement de leur pays d’origine, le Burkina Faso, d’autant plus que selon lui, le thème tourne autour de la contribution de la jeunesse de la diaspora au développement du Burkina.

Le premier intervenant à approfondir le thème du jour, en l’occurrence, Issa Sedogo a exhorté la diaspora burkinabè à davantage d’implication dans les actions de développement du Burkina.  « Nous n’avons qu’un seul pays, le Burkina Faso. Nous avons le devoir de lui donner le meilleur en nous engageant davantage dans son développement», a-t-il fait partager.

Patricia Yao/Zoundi, la seconde intervenante à cette conférence, a dans un langage franc et direct exhorté la jeunesse burkinabè de la diaspora à tourner dos l’inaction et à la main tendue. « Le fonds de soutien que vous demandez au gouvernement burkinabè, vous pouvez, nous pouvons le constituer de nous-mêmes en mettant ensemble nos 1000 F CFA, nos 10.000 F CFA et plus. Le gouvernement a déjà suffisamment de défis à relever au pays. Constituons-nous  comme un soutien plutôt qu’une charge à l’instar de la diaspora juive pour Israël», a-t-elle souhaité.

Partageant son expérience d’entrepreneur, la Présidente Directrice Générale de QuickCash, société de transfert d’argent international, a exhorté les jeunes et les femmes burkinabè en Côte d’Ivoire à voir grand et à concéder d’énormes sacrifices pour atteindre leurs objectifs. Pour la circonstance, elle s’est fait accompagner par ses trois stagiaires et bénévoles d’origine française, question pour elle de présenter le bénévolat comme une forme de contribution que peuvent apporter les jeunes Burkinabè de l’étranger à leur pays.

Cette conférence  a été marquée par les contributions substantielles de  Sinan née Ouédraogo Lamoussa et Lingani Awa, respectivement présidente et 3ème vice-présidente de la Fédération des Femmes Leaders de la Diaspora.

Pour clôturer ces enrichissants échanges, le Consul Général, Daouda Diallo a félicité le Camjbci pour cette initiative qui honore les jeunesses burkinabè en Côte d’Ivoire.

Rappelons que le Burkina Faso a célébré l’édition 2016 de la Journée Internationale de la Jeunesse, le 12 août 2016 dernier, autour du  thème : « Education civique des jeunes, un instrument de prévention des violences ».

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Correspondant de Burkina24 en Côte d’Ivoire


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/2bViLSa

Présidentielle gabonaise: La présidence ivoirienne démet son conseiller spécial Mamadi Diané de ses fonctions

Mamadi Diané, Conseiller spécial et proche du président ivoirien, Alassane Ouattara est accusé par les autorités gabonaises de manœuvres mesquines avec l’opposant Jean Ping contre Ali Bongo. Dans un communiqué de la Présidence ivoirienne daté de ce 30 août 2016, Alassane Ouattara s’est débarrassé de son collaborateur.

Le ministre gabonais de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Claude Bilié-By-Nzé a dénoncé ce mardi 310 août dans une déclaration devant des journalistes de la presse nationale et internationale, les actes d’ingérences étrangères venant de la France et la Côte d’Ivoire. Selon lui, l’objectif est de perturber l’élection présidentielle et de porter Jean Ping à la tête du Gabon par des voies « anti-démocratiques ».

Le porte-parole du gouvernement gabonais a d’emblée évoqué les actes d’ingérence orchestrés en France par l’avocat de la sœur cadette du président Ali Bongo Ondimba, maître Moutet, qui au cours d’une conférence de presse, aurait brandi des procès-verbaux du scrutin présidentiel du 27 août dernier faisant de Jean Ping le vainqueur de la présidentielle du 27 août dernier.

Le gouvernement gabonais par la voix de son porte-parole estime alors qu' »il est inacceptable que depuis Paris, un avocat français, vienne porter atteinte à la sécurité du pays…ceci constitue une violation de notre code électoral du fait que seule la CENAP est habilitée à collecter, consolider, vérifier, valider les données électorales« , a-t-il tranché.

A propos de l’ingérence émanant de la Côte d’ivoire, le gouvernement gabonais dit avoir établi une collusion entre le candidat Jean Ping et Mamadi Diane, un conseiller du président de la République ivoirienne, Alassane Dramane Ouattara. Leur stratégie est de faire démissionner certains membres de la commission électorale gabonaise, la Cenap, au moyen de fortes sommes d’argent. Ces derniers donneraient le prétexte de contester le tripatouillage des résultats au profit du président sortant Ali Bongo Odimba.

« Hier, le ministère de la Défense nationale dénonçait l’ingérence de hackers ivoiriens commettant des violations graves de notre souveraineté numérique au travers de l’application REGAB. Aujourd’hui, nous avons une preuve tangible et irréfutable mettant en cause Jean Ping et Mamadi Diane, conseiller du président de la République de Côte d’Ivoire, dans un complot visant à faire démissionner ce jour les membres de la CENAP par corruption.

Cette tentative de déstabilisation d’un organe essentiel à l’Etat en provenance d’une puissance étrangère amie est inacceptable. Le gouvernement gabonais collabore avec les autorités ivoiriennes pour faire toute la lumière sur cette manipulation touchant le cœur de notre processus électoral. Nous sommes respectueux de notre code électoral, de nos institutions et de notre constitution. Cette tentative de faire démissionner des membres de la Commission électorale nationale, autonome et permanente, ne doit pas entacher le vote des Gabonais », a révélé le porte-parole du gouvernement gabonais.

En réaction à ces révélations dans un communiqué datant du mardi 30 août, le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara n’est pas passé par quatre chemins pour limoger son  conseiller spécial incriminé, Mamadi Diané au centre de ce scandale.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOAUKOU

Burkina24                                                                                              

Source: aLibreville.com

Communiqué du gouvernement ivoirien à la suite de l’affaire Mamadi Diané- Jean Ping

Suite aux informations relatives à l’ingérence de Monsieur Mamadi Diané dans le processus électoral de la République sœur du Gabon, il est mis fin à ses fonctions de Conseiller Spécial à la Présidence de la République de Côte d’Ivoire, à compter de ce jour.

La Présidence de la République condamne cet acte d’ingérence et rassure les autorités et le peuple gabonais qu’elle tient au strict respect de la souveraineté de la République Gabonaise.

La Présidence de la République de Côte d’Ivoire réaffirme sa ferme volonté de tout mettre en œuvre pour continuer à préserver les liens d’amitié et de fraternité qui ont toujours existé entre les deux pays.

Fait à Abidjan, le mardi 30 août 2016


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/2bQH7u9

Croix-Rouge du Burkina et de la Belgique : Changer le quotidien de près de 40 000 personnes du Sahel en deux ans

Le défi que se sont fixées la Croix-Rouge burkinabè et la Croix-Rouge de Belgique est à la dimension des enjeux dans cette partie du Burkina Faso. Le mardi 30 août 2016, dans la commune de Baraboulé (30 km de Djibo) devant un parterre d’invités, elles ont lancé solennellement un projet d’envergure destiné à assurer un mieux-être à des milliers de personnes vulnérables dans la province du Soum. Durant les 2 années de sa mise en œuvre, cette initiative est censée profiter à plus de 39 900 personnes en situation de vulnérabilité. La cérémonie a été parrainée par le Haut-commissaire de la province du Soum.

Au cœur de ce vaste chantier, il y a donc le « Projet de renforcement de la résilience, de la sécurité alimentaire et de l’état nutritionnel des populations vulnérables dans la commune de Baraboulé, dans le Soum / Région du Sahel au Burkina-Faso (2RSAN)».

Lancé à grandes pompes dans la commune de Baraboulé, il veut principalement contribuer à améliorer la résilience des populations vulnérables de la province du Soum face à l’insécurité alimentaire et à ses conséquences dans la région du Sahel au Burkina-Faso.

Cet objectif global a été décliné devant les autorités locales fortement mobilisées et surtout les populations, composées notamment des bénéficiaires direct (1 771 enfants de 0-59 mois), 912 personnes vulnérables, 361 femmes allaitantes, 454 femmes enceintes, de même que les bénéficiaires indirects (5325 enfants de 0-5 ans et 2289 ménages vulnérables).

Elles forment l’ensemble des 39 976 personnes touchées dans la commune de Baraboulé identifiées dans 5 villages : Baniel, Dohouré-Rimaïbé, Gadiouga, Méhéna et Soffi. C’est à eux que vont profiter les principales actions qui seront mises en œuvre entre novembre 2015 et octobre 2017, soit une période de 2 ans.

En prenant la parole pour en justifier les enjeux, le secrétaire général de la Croix-Rouge burkinabè a surtout salué « l’excellente qualité du partenariat avec les autorités de la région du Sahel et de l’excellente collaboration des ONG de la solidarité internationale installées dans la région ». Lazare Zoungrana  a souhaité que « cet exemple de partenariat se poursuive et se renforce pour une humanité plus solidaire et victorieuse ».

En effet, le « Projet de renforcement de la résilience, de la sécurité alimentaire et de  l’état nutritionnel des populations vulnérables dans la commune de Baraboulé, dans le Soum / Région du Sahel au Burkina-Faso» est la concrétisation d’un partenariat commun entre la Croix-Rouge burkinabè et la Croix-Rouge de Belgique. Durant la période concernée, les initiatives communes qui seront déployées au profit des populations des différents villages ciblés, vont coûter plus de 780 millions de FCFA.

Elles espèrent à terme apporter des changements qualitatifs dans le quotidien des 39 976 personnes vulnérables dans cette partie du Burkina Faso où les conditions naturelles renforcent la précarité des conditions de vie.

Signalons que le lancement de ce projet a été couplé à foire de distribution de vivres à des bénéficiaires, la pose des premières pierres de l’unité de production de chlore au CSPS de Baraboulé et d’un magasin de stockage à Djibo.

Burkina24


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/2c85cxh

Militaires radiés au Burkina : 5 ans après, le règne du désespoir

Le 18 janvier 2014, lorsque l’opposition burkinabè battait le pavé contre la modification de l’article 37 de la Constitution, dans la famille de Ousmane Bambara, le deuil s’installait. Sa femme venait de rendre l’âme après une lutte contre l’insuffisance rénale. Une énième épreuve dans la vie de cet homme de la cinquantaine, puisque quelques années plus tôt, soit en 2011, Ousmane Bambara avait été radié des rangs des Forces armées nationales. Burkina 24 a rencontré la famille Bambara et d’autres militaires radiés courant août 2016. Ces derniers narrent leur calvaire depuis la mutinerie de 2011.

Ousmane Bambara, marié et père de 4 enfants est un ex-militaire qui servait à la Garde nationale (GN), parce que radié en 2011. Avant les évènements de 2011, Bambara était à une année de la retraite. Il lui alors a été offert le grade de caporal-chef, ce qui lui a donné la possibilité de grignoter une année de bonus pour servir l’armée nationale. C’est alors que ce qui devait changer sa vie à jamais est arrivé : sa radiation suite aux mutineries de 2011.

Des raisons de son éviction des forces armées nationales, Bambara n’arrive pas à nous l’expliquer. Le temps et les évènements douloureux que lui et sa famille ont traversés semblent avoir entamé sa précision à indiquer les jours, mais Bambara se rappelle des moindres détails de l’épisode de la mutinerie. « Réellement, je ne puis vous répondre. Moi-même honnêtement, je ne sais pas. On aurait dû me notifier, par exemple, tu as fait ça ou ça, tu as offensé telle partie du règlement. Mais jusqu’à présent, je ne sais pas quelle faute j’ai commise », explique-t-il.

« Ah, vous-même vous voyez que c’est dur »

Bambara, lors des mutineries – parce qu’il y en a deux, une avec l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) et l’autre sans – à la Garde nationale en 2011, dit avoir suivi les instructions de sa hiérarchie « pour calmer et faire rentrer les enfants ». Chose qu’il a faite en sauvant la vie de son chef de corps. Il avait exfiltré son « colonel » en le conduisant à la gendarmerie alors que « les enfants » le cherchaient. 

Ces agissements lui ont valu des menaces de mort, sur lui et sur sa famille, de la part des mutins. Ainsi, la famille Bambara a été contrainte, une semaine après la fin de la mutinerie, de déménager dans leur maison en construction à Wayalgin (quartier de Ouagadougou).

Le dimanche 14 août 2016, quand la famille nous a reçu chez elle, c’est une maison famélique qui s’est offerte à nous : une bâtisse en dur, sans clôture. A l’intérieur de la maison, on entend aisément les craquements dus aux matraquages des rayons solaires qui traversaient le toit dépourvu de plafond pour s’abattre sur le sol sans terrasse. Une triste mélodie.

Ousmane Bambara s’est assis sur une chaise en plastique de couleur verte, nous obligeant à nous asseoir sur le seul canapé de la maison : « mettez-vous à l’aise, nous lance-t-il. Ah, vous-même vous voyez que c’est dur », s’excuse-t-il à propos de l’incommodité du fauteuil. Autour de nous, M. Bambara a fait appeler 3 de ses enfants. Le premier, un garçon, était sorti à la recherche de pain pour la famille. « Je n’ai rien à cacher. Filmez tout », ajoute-t-il. Ce fut fait, suivez la vidéo :

Une demi-journée chez les Bambara

Burkina 24

Ousmane Bambara a eu la chance d’avoir déjà usé de ses 10 doigts avant d’intégrer l’armée burkinabè. Il maîtrise la mécanique. C’est avec de petits contrats dans ce domaine qu’il arrive à « survivre ». Depuis sa radiation, rien ne va dans la famille. Tous les enfants étaient obligés de déserter les classes, faute de moyen. Et le décès de madame Bambara  le 18 janvier 2014 n’a fait qu’ajouter du désespoir à la peine de la famille.

« C’était elle (madame Bambara) qui était notre seul soutien. C’est avec son salaire qu’on pouvait payer un sac de riz ou des trucs comme cela. Mais avec sa maladie, on n’avait plus rien », raconte Carine Bambara. Avec le soutien de la grande famille, des soins avaient été entamés mais, « malheureusement, ça n’a pas marché. Elle est décédée », soupire la fille du radié.

« Je m’appelle Carine Bambara, je suis la fille d’un militaire radié »

Reconnaissant que le statut de radié impacte négativement leur vie, assise sur un tabouret, les cheveux remontés de force en touffe à la tendance nappy hair, Carine s’est présenté à nous ainsi : « je m’appelle Carine Bambara, je suis la fille d’un militaire radié », tout en caressant ses sandales sur le sol nu du salon. Profitant de notre objectif et abondant dans le même sens que son père, Carine « demande pardon aux autorités. Même s’il faut que nous-mêmes, enfants de radiés, sortons pour demander pardon, nous allons le faire », propose-t-elle pour voir leur condition de vie s’améliorer.

Le vécu de la famille Bambara semble être une copie de celui de la famille Zongo, avec son lot de tristesse dû à des décès après la radiation des forces armées du père de la famille. L’ex-caporal Ganda Zongo, un autre radié que nous avons rencontré le 16 août 2016, a vu sa femme faire une fausse couche quelques mois après sa radiation. Une année et trois mois après son éviction des rangs des forces armées nationales burkinabè, Ganda Zongo a également perdu son deuxième enfant alors âgé de 4 ans « par manque de moyens », note le radié.

Ganda Zongo a servi l’armée durant 10 ans au régiment d’artillerie lourd. Lors de la mutinerie, contrairement à Ousmane Bambara, l’ex-caporal affirme avoir revendiqué « mais je n’ai jamais tiré sur quelqu’un et je n’ai jamais pillé », assure-t-il. Pour lui, leurs revendications visaient l’obtention de meilleures conditions de vie et de travail et non pour faire du mal à la population. En compagnie de Missa Valentine Dianda, une militaire radiée, ils narrent leur expérience. La vidéo :

Parole d’un radié : « Tout militaire a été mutin. Pourquoi prendre ce qu’on n’a pas revendiqué ? »

Burkina 24

Les Burkinabè n’ont pas l’habitude de voir un visage féminin parmi les militaires radiés. L’histoire de celle que nous avons rencontrée le 20 août 2016 est aussi spéciale que son passage au sein des rangs. Recrutée en 2009, après une année de formation, Missa Valentine Dianda a été affectée au Camp Ouezzin Coulibaly. En 2011, elle a été radiée pour les faits suivants : «  rébellion, révolte, pillage et viol ». Un passage éclair au sein de l’armée qui a laissé des séquelles irréversibles pour la jeune fille.  

Missa Valentine Dianda a fait de la prison après son éviction de l’armée. Une année sans voir les siens au cours de laquelle elle a perdu son père. « Je n’ai pas assisté à son enterrement, je ne faisais que pleurer », narre-t-elle. En sus du lourd poids du statut de militaire radié, la radiée vit un autre calvaire. Elle se confie : « j’avais un gars (un homme) que je suivais. Une fois qu’il a appris que je suis militaire radiée, il a dit qu’il ne me veut plus. Que s’il me marie, je vais frapper sa maman et son papa. Qu’il ne me veut plus comme femme ».

Du haut de ses 25 ans, Missa Valentine Dianda a le sourire facile. Tête rasée,  elle a du mal à se défaire de son style militaire. Après les événements de 2011, à l’annonce de sa radiation, elle avoue que ce sont « des pleurs, des évanouissements et des cris » qui ont suivis. 

« Pour l’amour du pays, du Burkina »

Si Ousmane Bambara bénéficie d’une pension de retraite, ce n’est pas le cas pour Missa Valentine Dianda et Ganda Zongo. La note de radiation est sortie le 7 juillet 2011. Un salaire d’une semaine a alors été rétribué à chaque radié, leur dernier pécule venant de l’Etat. P

our vivre, chacun à sa manière fait de petits boulots pour s’en sortir. Ganda Zongo, par exemple a arpenté des pays de la sous-région : « j’ai fait le Nigéria, ça n’allait pas. Je me suis débrouillé pour revenir au Bénin. Il n’y avait rien pour moi et je suis revenu au Burkina sans 5 f CFA« . Mais « pour l’amour du pays, du Burkina », il dit n’avoir jamais pensé à une quelconque représaille.

Depuis quelques années, les militaires radiés se sont regroupés pour demander pardon, réparation et encadrer les plus bouillonnants.

Ce bureau est conduit par Hervé Tapsoba. Lorsque le bureau a rencontré le chef de l’Etat, Roch Kaboré, le 1er juillet 2016, une liste de 679 militaires (il y a des décès et d’autres qui ont repris service) a été soumise avec pour seule doléance, la réintégration. Ici, le porte-parole des radiés dépeint la situation que ses siens vivent dans l’ensemble : 

Hervé Tapsoba : Les militaires radiés « souffrent dignement. Beaucoup ont perdu leur femme »

Burkina 24

Lors d’un entretien que nous avons eu avec Hervé Tapsoba le 23 août 2016, celui-ci qu’une question lui taraude l’esprit et aimerait avoir une réponse de qui de droit : « On dit que nous sommes des civils. Parmi nous, beaucoup détiennent des informations. Mais est-ce qu’au stade où nous sommes, sommes-nous tenus par le secret-défense ? »

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/2cbsCSw

Annonce du président Talon depuis Kigali au Rwanda : Suppression de visa d’entrée au Bénin pour les Africains

La bonne nouvelle du Chef de l’Etat béninois à tous les Africains vient de Kigali au Rwanda. En effet, du lundi 29 à hier, mardi 30 août 2016, le président de la République du Bénin a effectué une visite officielle de 48 heures dans le pays de Paul Kagamé. Et c’est lors de ce déplacement que Patrice Talon a annoncé qu’il supprimait le visa d’entrée au Bénin pour tous les Africains. En tout cas, à en croire le compte twitter officiel de la Présidence du Rwanda qui a relayé l’information. Selon cette source, Talon a pris cette décision en s’inspirant de l’expérience du Rwanda qui, depuis quelque temps, a renoncé à réclamer le visa aux Africains qui se rendent dans ce pays.«M’inspirant de l’expérience du Rwanda, j’ai décidé que le Bénin n’exigera plus de visa aux Africains», a mentionné Talon, rapporté par ce compte twitter. Le Rwanda sert donc de bon exemple pour le Bénin, a souligné Talon, toujours selon la même source. Il reste sans doute à définir les contours de cette décision. Dans ce même registre, on sait par exemple que les Béninois sont dispensés de visa pour l’Afrique du Sud lorsque leur séjour n’excède pas 30 jours.

Junior Fatongninougbo


via La Presse du Jour http://ift.tt/2bITfOY

Situation d’embouteillage hier à Godomey : Les explications de Jacques Ayadji

« Bonjour à tous et à toutes. Permettez-moi, en ma qualité de Directeur Général des Infrastructures au Ministère des Infrastructures et des Transports, d’utiliser ce canal pour vous rassurer que le pont de Godomey n’a pas cédé et ne peut même pas céder. L’embouteillage monstre qui s’observe ce matin est simplement dû à la fermeture sur notre initiative de l’accès au pont qui s’est avéré nécessaire suite aux travaux de réparation que ma Direction à exécuter la nuit d’hier pour soulager les peines des usagers de ce pont dont le remblai d’accès (pas le pont lui-même qui tient très bien) s’est considérablement affaissé. Nous avons dû attendre une heure très tardive pour démarrer les travaux pour éviter de perturber le trafic deux fois. Au nom du Ministre des Infrastructures et des Transports et en mon nom propre, je présente aux uns et autres toutes nos excuses en vous rassurant que le trafic est en train d’être rétabli progressivement. Je tiens à préciser que nous avons d’abord engagé des travaux provisoires de réparation pour soulager vos peines en attendant que notre laboratoire national déjà saisi nous fasse le diagnostic pour nous ressortir les causes du tassement différentiel du remblai d’accès pour nous permettre d’engager les travaux de réparation définitive. Merci à tous. Acceptons les nuisances d’aujourd’hui pour un meilleur confort dès demain lors de la traversée de ce pont. »

Jacques Ayadji


via La Presse du Jour http://ift.tt/2bRuoMq

Meilleures conditions de vie des travailleurs : La charte nationale sur le dialogue social désormais signée

La charte nationale sur le dialogue social a été signée par toutes les autres confédérations et centrales syndicales du Bénin et le Conseil national du patronat du Bénin (Cnp-Bénin) excepté la Cstb. C’était hier, mardi 30 août 2016 en présence du Représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), Chef de file des Partenaires techniques et financiers du Bénin (Ptfs) pour le développement du Bénin, Siaka Coulibaly.

Le gouvernement de la rupture vient encore de poser un grand pas. Il a réussi à convaincre les confédérations syndicales qui ont cédé finalement à la signature de la charte nationale sur le dialogue social. Au total 06 Confédérations et centrales syndicales se sont engagées à faire du dialogue social, un véritable outil de développement. Il s’agit de la Csa-Bénin, la Cgtb, la Cosi-Bénin, l’Unstb, la Csub et enfin la Cspib. En effet, la Charte du dialogue social est un gage de création des conditions nécessaires à la mise en place des réformes économiques et sociales qui répondent aux objectifs et aux aspirations du peuple, notamment des travailleurs. Dans son mot de bienvenue, le ministre du travail, de la fonction publique et des affaires sociales, Adidjatou Mathys a rendu un hommage mérité au Président du Patronat béninois, Sébastien Ajavon ainsi qu’à chacun des Secrétaires généraux des centrales syndicales des travailleurs pour leur sens élevé de la veille citoyenne et la marque de leur disponibilité à œuvrer, dans une approche tripartite avec le gouvernement, à l’instauration et au maintien de la paix sociale au Bénin.  A travers cette charte, a-t-elle poursuivi, les parties conviennent d’instituer librement et de manière consensuelle, un cadre national de dialogue social tripartite dans lequel, elles promettent loyalisme, fidélité et respect. Elle entend alors favoriser le renforcement du processus démocratique au Bénin et de la bonne gouvernance dans l’administration publique ; la promotion des relations professionnelles dans les services, entreprises et établissements et enfin la prévention et la gestion des conflits sociaux du travail dans le respect des lois, règlements et conventions collectives de travail. Adidjatou Mathys a pour clore ses propos, appelé les partenaires sociaux à une conviction profonde dans le cadre de la mise en œuvre et de la promotion de cet instrument. « La signature de la charte n’est pas une fin en soi. Elle permet de mettre le gouvernement du régime Talon à l’épreuve pour voir si les engagements et promesses seront respectés », a martelé le représentant des Secrétaires généraux des centrales syndicales, Pascal Dossou Todjinou. Il a par ailleurs, invité le gouvernement à vite organiser les élections professionnelles pour un paysage syndical plus clair. Pour le président du Patronat béninois, Sébastien Ajavon, le Bénin dispose de nombreux atouts pour sa croissance économique. C’est pourquoi, il a émis le vœu que tous les camps fassent preuve de responsabilité en honorant ses engagements car, souligne-t-il, les populations attendent beaucoup du régime de la rupture pour leur bien-être. A sa suite, le représentant résidant du Pnud, Siaka Coulibaly a fait observer que le dialogue social constitue le principal outil pour trouver des solutions durables et équilibrées aux défis posés à tous les pays et pour assurer une gouvernance participative des affaires publiques. A cet effet, il a promis d’œuvrer personnellement afin que le Pnud apporte tout l’appui nécessaire et son expérience pour que le processus initié aujourd’hui soit consolidé à jamais. Au nom du gouvernement de Patrice Talon, le ministre d’Etat, Secrétaire général à la Présidence, Pascal Iréné Koupaki a laissé entendre que les acteurs signataires de cette charte se connaissent bien et rentrent ainsi dans une dynamique. « La signature du gouvernement sera respectée car les tension sociales ont de lourdes conséquences sur l’éducation, la santé et le quotidien des populations. La promotion d’un dialogue social apaisé occupe une place de choix pour le régime du Nouveau départ. Il assure une justice sociale pour tous et permet à chaque citoyen d’accéder à un travail décent et productif et d’y avoir les moyens nécessaires pour sa réalisation », a-t-il conclu.

Boniface Kabla


via La Presse du Jour http://ift.tt/2bIT7iw

Match Mali-Bénin : Les Ecureuils presque au grand complet

Dimanche prochain, les Ecureuils du Bénin affrontent à Bamako leurs homologues des Aigles du Mali dans le cadre des éliminatoires de la Can, Gabon 2017. Depuis lundi dernier, la sélection nationale a démarré la préparation.

Encore deux joueurs et les Ecureuils du Bénin seront au grand complet. Seuls Rudy Gestede et le capitaine Stéphane Sességnon manquent encore à l’appel. Et selon les explications du sélectionneur national Oumar Tchomogo, cela ne saurait tarder. En pleine négociation pour son transfert, Sességnon est autorisé à prendre quelques jours supplémentaires afin d’effectuer la visite médicale qui officialiserait son transfert. De sources crédibles, il devrait atterrir finalement à Swansea toujours en Premier League anglaise.

Malgré ces absences, la sélection nationale s’est mise au travail. Déjà lundi, les joueurs se sont retrouvés au stade de l’Amitié Mathieu Kérékou pour la première séance. Hier mardi, le groupe a repris le travail matin et soir sous la direction technique effective de Oumar Tchomogo qui se dit très serein.

A en croire l’attaquant Michaël Poté, il n’y a pas de pression outre mesure. S’il doit y en avoir, elle est considérée comme positive. Quant au défenseur central Khaled Adénon, il estime qu’il va falloir être vigilent en défense, et surtout efficace en attaque afin de vite concrétiser les occasions qui vont s’offrir. Malgré la délicatesse de la situation, le jeune latéral gauche, David Kiki a hâte d’en découdre. Mieux, il pense déjà à la Can, Gabon 2017 en vue de réaliser le rêve de tout footballeur qui est de participer au moins une fois à une coupe d’Afrique des nations.

Mais pour en arriver là, il faut battre le Mali sur ses propres installations. Et occuper d’office la première place du groupe C qui contient également le Soudan du Sud et la Guinée Equatoriale. Ces derniers étant déjà hors course. Car, un match nul n’assure rien du tout. Plusieurs pays sont aussi en embuscade pour arracher les deux meilleures places de 2e au classement général.

Par conséquent, le sélectionneur national sait à quoi s’en tenir. Le Mali n’est pas une proie facile pour le Bénin. Historiquement, les Aigles ne réussissent pratiquement pas aux Ecureuils. Oumar Tchomogo a déjà réussi à arracher un nul à Bamako il y a peu de temps  (2-2). A Cotonou, il a également pris le dessus. Donc avec lui, le Bénin a un petit avantage psychologique qu’il faut exploiter.

Selon des sources bien informées, la délégation béninoise quitte Cotonou ce jeudi pour la capitale malienne. Nous y reviendrons.

Pascal Hounkpatin


via La Presse du Jour http://ift.tt/2bQwGa5

Ouémé plateau : Les festivités de « Wémèwxé » 2016 officiellement lancées

Les festivités entrant dans le cadre de la fête de retrouvailles et de rencontre des fils et filles de Wémè, localité située au sud du Bénin dans le département de  l’Ouémé sont désormais lancées officiellement. Réunis en session ordinaire ce samedi 27 août 2016 dans la salle des jeunes de la commune de Dangbo, une des communes de cette localité, les membres de la coordination de Wémèwxé ont officiellement défini le cadre de la prochaine édition. Des discussions et après moult tractations, les festivités se dérouleront dans le village Mitro, dans l’arrondissement de Zounguè, commune de Dangbo. Au cours de cette assise de lancement des travaux de l’édition 2017 de cette fête culturelle et cultuelle, la coordination a fait un don d’un million de francs CFA à l’association sportive asvo de la Vallée et un autre million à la radio la Voix de la Vallée en guise d’aide de la coordination au fonctionnement de ces unités sportives et radiophoniques. La fête étant prévue pour se dérouler en janvier 2017, les organisateurs en ont profité pour faire le bilan de la dernière édition. Ils se sont montré tout de même confiants de la réussite de la prochaine édition comme ce fut toujours le cas les éditions précédentes.


via La Presse du Jour http://ift.tt/2bRusvC

Politique nationale de sécurité et santé au travail : Cofesyb/Uita  outille pour la protection de la femme dans le milieu du travail

Les travaux  du séminaire national de formation sur le thème : « Politique nationale de sécurité et santé au travail et actions intégrées en faveur de la femme travailleuse dans les secteurs couverts par l’Uita », se déroulent depuis hier mardi 30 août 2016 dans la salle vip de conférence de Codiam . Cette  formation  initiative du  Comité des femmes des syndicats du Bénin  affiliés à l’Uita (Cofesyb/Uita) en collaboration a reçu le soutien du Comité national des syndicats du Bénin affilié à l’Uita (Conasyb/Uita).

Renforcer les capacités des militantes en vue de prendre connaissance des conventions relatives aux différents secteurs couverts par l’Uita afin d’accélérer les processus pour la ratification par le Bénin. Tel est l’objectif que vise le Séminaire national  de formation qu’organise depuis hier  le Comité des femmes des syndicats du Bénin  affiliés à l’Uita (Cofesyb/Uita) sous la couple du Comité national des syndicats du Bénin affilié à l’Uita (Conasyb/Uita). En effet, selon un récent rapport provenant du Bureau international du travail (Bit) ; le nombre de décès consécutifs à des maladies et accidents liés au travail est évalué à environ deux (02) millions par an dans le monde. Ce chiffre est en légère baisse d’une année à l’autre dans la plupart des pays industrialisés, mais en hausse constante dans les pays en développement. Aussi, le nombre d’accidents professionnels mortels et non mortels se chiffre à 270 millions par an et quelques 160 millions de travailleurs souffrent de maladies liées à leurs activités professionnelles. Le coût économique, équivaudrait globalement à 4% du produit intérieur brut (Pib) mondial, soit la somme astronomique de plus 1250 milliards de dollars. Au Bénin, la situation n’est également pas des plus reluisantes. A défaut de statistique fiable, on estime à un millier le nombre de travailleurs victimes d’accidents de travail chaque année.  Le présent atelier entend renforcer les capacités des militantes en vue de prendre connaissance des conventions relatives aux différents secteurs couverts par l’Uita afin d’accélérer les processus pour la ratification par le Bénin. Au cours des travaux, les participants auront à apprendre et échanger autour des quatre communications prévues. Il s’agit de « Les politiques relatives à la sécurité  et santé au travail » par Dr Lucien Bedié, « La Convention 184 et la recommandation 192 de l’Oit relative à la sécurité et santé dans l’agriculture : contenu et portées » et  « La Convention 172 et la recommandation 179 de l’Oit sur les conditions de travail dans les hôtels et restaurants » par Dr Raouf Pereira et « L’Uita et la politique de sécurité et santé au travail » par M. Siméon Dossou). Les participants auront également droit  aux communications :   « Importance et impact de la sécurité et santé au travail dans l’amélioration de la productivité », qui sera présentée par Aurélie Egue et Ayouba Assani et « Contribution des organisations syndicales à la sécurité et santé en milieu de travail et à l’effectivité de l’animation des Csst » par  Aliassine et Tchéhouéa Sonon. Le présent atelier entend renforcer les capacités des militantes en vue de prendre connaissance des conventions relatives aux différents secteurs couverts par l’Uita afin d’accélérer les processus pour la ratification par le Bénin.  Pour la présidente du Cofesyb/Uita, Mme Nouratou Gambia. Le présent séminaire fait partie intégrante du Programme annuel de renforcement des capacités validé par l’Uita au profit de ses affiliés du Bénin au titre de l’année 2016. Faisant un rappel du contexte  et des objectifs de la présente activité, elle a invité les participants à accorder une attention soutenue aux différentes communications programmées. Le Coordonnateur adjoint du Conasyb/Uita, M. Siméon Dossou donnant le coup d’envoi des travaux, a  souligné que le nombre de travailleurs victimes d’accidents de travail chaque année est alarmant. Ce  chiffre ne représente que la partie visible de l’Iceberg car la plupart des accidents de travail et des maladies professionnelles ne sont pas déclarés même dans le secteur structuré. Pour lui, la  protection de la femme dans le milieu du travail est plus que préoccupante. Pour finir, il a appelé les participants à rester assidus durant les deux  jours que vont durer les travaux pour pouvoir  prendre des résolutions et faire des recommandations pour qu’au Bénin les droits des femmes travailleuses soient respectées et protégées.

Victorin Fassinou


via La Presse du Jour http://ift.tt/2bQx7ku

En tournée de Promotion de la culture béninoise au Mexique : Le  Ballet National de retour au bercail ce jour

Le Bénin, seul pays africain, ayant effectivement honoré de sa présence à l’édition 2016 des Folkloriades à Zacatecas au Mexique, a eu pendant un mois environ,  le privilège de  vendre son patrimoine immatériel. Le Ballet National  qui a  représenté dignement le Bénin à cette grand-messe de la culture,   a donné une dizaine de concerts dans plusieurs localités du Mexique. En effet, les Folkloriades 2016 au Mexique regroupent plus de 70 pays. Le Bénin est l’un des six (06) pays africains qui y participent. Ce grand festival est  pour la culture, ce que les Jeux olympiques (Jo)  représentent pour le sport. A ce grand rendez-vous, le ballet national a présenté  une bonne douzaine de danses traditionnelles.  Les danses patrimoniales, les danses des cours royales, les danses d’animations et de réjouissances ont été  exportées en Amérique centrale au Mexique.  Les rythmes  « Sakpata », « Hebiosso  le « Tipenti », le « Tèkè »,  le « Adjogbo » et  la danse de la fertilité « Dan », ont été  exécutés dans les rues de Zacatecas  par les danseurs du ballet national. Plus qu’une simple participation, les Folkloriades 2016 ont offert au Bénin la chance de mieux promouvoir son patrimoine culturel en terre américaine. A part la valorisation des danses endogènes à ce grand rendez-vous, la destination Bénin et l’artisanat sont également promus.  Il y avait une grande affluence sur le stand d’exposition des œuvres artisanales du Bénin au Mexique. En sept jours, les œuvres d’arts des  artisans ont parcouru quatre villes du Mexique. Il s’agit de Zacatecas, Puebla, Metepec et de Santa Isabel Cholula. Cette sortie du Ballet national a donné l’occasion donc pour le Ballet national d’exporter le patrimoine immatériel en terre américaine. Après un mois, de périple, ces ambassadeurs de la culture béninoise rentrent  au bercail avec les bras chargés de plusieurs  distinctions. Les retombées de cette tournée pour le Bénin sont énormes, confie le Directeur du Ballet national, Marcel Zounon.

Victorin Fassinou


via La Presse du Jour http://ift.tt/2bRtuiO

Avec la triste situation d’embouteillage d’hier : Il est urgent d’ériger un nouveau pont pour rallier Cotonou

Hier mardi 30 août 2016, c’était encore une triste situation que les usagers du tronçon Calavi-Cotonou ont connu. Difficile pour eux de quitter Calavi pour Cotonou, afin de vaquer à leurs préoccupations.   En effet, le seuil du seul pont principal  de ‘’ Houédonou ‘’ a connu dans la semaine écoulée un dénivèlement.  A cet effet, la Direction  Générale des Infrastructures au Ministère des Infrastructures et des Transports, a entamé le lundi nuit des travaux de réparation pour soulager les peines des usagers de ce pont dont le remblai d’accès.  Conséquence, du véritable ennui pour les populations de la cité dortoir ‘’ Abomey-Calavi de joindre Cotonou, la capitale  économique du Bénin. Véritable parcours de combattants pour les riverains.  Fonctionnaires,  Artisans, Zémidjans et autorités ont souffert le martyre sur cet axe. Un embouteillage monstre s’est installé sur trois  heures d’horloge. Pour contourner le calvaire, les usagers à motos  ont dû faire mi-tour pour emprunter les ponceaux de Womey pour atteindre Cocotomey. Mais là aussi, c’est aussi un chemin du combattant pour s’effrayer le passage. Ceux qui sont à quatre roues étaient obligés de prendre par Ouèdo Hèvié pour rejoindre par la suite Cococodji ou Cocotomey. Tout ce chemin de croix a banalement pris deux heures d’horloges voir trois heures chez ces usagers qui ne savent plus à quel saint se vouer. Pour eux, ce n’est pas normal qu’un seul pont pratique rallie Calavi à Cotonou. Il est donc urgent que le gouvernement de Talon pense à ériger un nouveau pont plus pratique entre Calavi et Cotonou. Lequel soulagera un tant soit peu les souffrances de ces usagers qui sont confrontés à des embouteillages terribles sur ce tronçon tous les matins du lundi au vendredi.

Victorin Fassinou


via La Presse du Jour http://ift.tt/2bQwQhn

Suite à la publication du compte rendu de la Cstb sur la rencontre Talon-Sg confédérations syndicales : Le Sg/Csa-Bénin rétablit sa vérité des faits (Lokossou : «Les propos que j’ai tenus (…) n’ont jamais donné lieu à des désaveux »)

Dans notre parution du vendredi 26 août 2016, nous avons publié un compte rendu de la rencontre Talon-Sg confédérations syndicales signé du secrétaire général confédéral adjoint de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb). C’est suite à la publication de ce compte rendu que le Secrétaire général de la Csa-Bénin a initié ce droit de réponse. M. Dieudonné Lokossou, Sg/Csa-Bénin, dans ce droit de réponse, souligne qu’il a pu «noter avec regrets une supercherie et la volonté manifeste des dirigeants de cette caricature de confédération de nuire à ma réputation et à mon honorabilité, en excipant des faits grotesques, incohérents, imaginaires et dénués de tout fondement». Lire ici son droit de réponse.

Cotonou, le 29 Août 2016

                                                                                                                                             LE

N°16/066/CSA-B/BEN/SG                                                                                            SECRETAIRE GENERAL

                                                                                                                                                                                                            DE LA CSA-BENIN    

Droit de réponse                                                                                             A                             

                                                                                                                                                                                            Monsieur Jean-Marie SEDOLO

                                                                                                                                                                                                            Directeur de Publication du quotidien

                                                                                                                                                                                                                           «La presse du jour»

                                                                                                                                                                                                                           Lot 1572 Quartier Missité

                                                                                                                                                                                                                           01 BP 1799 RB

Monsieur le Directeur de Publication,

Dans le quotidien béninois d’informations et d’analyse, «La Presse du Jour» N°27204 du Vendredi 26 Août 2016, vous avez publié à la Page I du journal, un compte rendu fantaisiste rédigé clandestinement par les soins de la Direction de la CSTB avec comme signataire un certain Nagnini KASSA MAMPO, à l’issue de la séance de prise de contact que les Secrétaires généraux des Centrales et Confédérations syndicales ont eu avec le Président de la République dans la soirée du Lundi 22 Août 2016, au Palais de la Marina.

Après une lecture attentive de ce compte rendu pirate, j’ai pu noter avec regrets une supercherie et la volonté manifeste des dirigeants de cette caricature de confédération de nuire à ma réputation et à mon honorabilité, en excipant des faits grotesques, incohérents, imaginaires et dénués de tout fondement.

Face à la cabale intentionnellement montée contre ma personne dans le vil dessein de me détruire par des gens dont l’inculture syndicale légendaire pousse à des dérives totalitaires constantes et adeptes d’une pensée unique nocive, donc réfractaires à tous débats contradictoires à la Bourse du Travail et ailleurs, je n’ai pas le droit de me taire pour les encourager à persévérer dans les mensonges et le débit des versets sataniques d’une époque révolue pour distraire et souiller les consciences des travailleurs.

Ayant beaucoup de respect et de considération pour les journalistes de talent qui ont toujours animé avec foi et abnégation un journal qui a une ligne éditoriale équilibrée qui force l’admiration, j’ai été ulcéré de vous voir ouvrir les colonnes de votre prestigieux organe à une confédération qui prône l’intolérance et l’intégrisme syndical, au mépris de la déontologie, ce qui lui a permis de distiller des ragots sur fond de saut d’humeur dans le quotidien «La Presse du Jour».

Pour des raisons évidentes de cumul d’erreurs, de mauvais management, depuis le départ du très clairvoyant Gaston AZOUA, Monsieur Essè IKO ne cesse de mettre sur le compte des autres, tous les échecs cuisants qu’il essuie dans le non aboutissement des légitimes revendications des travailleurs qui se réclament naïvement de sa Confédération.

En réalité, la rencontre du Lundi 22 Août 2016, entre les Secrétaires Généraux des Confédérations et Centrales syndicales tenue au Palais de la Marina avec le Chef de l’Etat n’était pas indiquée pour présenter les doléances des travailleurs, car selon les termes de la lettre d’invitation du Ministre du Travail, de la Fonction Publique et des Affaires Sociales jointe au présent droit de réponse pour votre information, il était question d’une simple prise de contact ce jour- là.

Dès l’installation des officiels et de la délégation des Secrétaires Généraux, le Président de la République à son arrivée a fait une introduction liminaire avant de laisser la parole aux Secrétaires Généraux. Le Camarade ZOUNON Emmanuel de l’UNSTB a été le premier à prendre la parole. Ensuite Monsieur Essè IKO qui s’est lancé dans une longue lecture d’un discours ennuyeux. Après son intervention, ce fut mon tour au nom de la CSA-Bénin en troisième position avant que les autres collègues ne se prononcent successivement par rapport à leurs préoccupations.

Pour ma part, j’ai évoqué quelques sujets, notamment le déblocage des 500 millions pour rétribuer les compatriotes qui se sont penchés sur le projet des réformes institutionnelles initié par le Président TALON, le mandat unique de 5 ans, l’exclusion des étudiants de l’Université d’Abomey-Calavi par le recteur, l’invalidation de l’année académique à la FLASH, etc etc. Le compte-rendu n’a pas fait état de cela, encore moins, les interventions des autres Secrétaires Généraux dans le détail mais, s’est contenté d’énumérer point par point les élucubrations indigestes de la CSTB.

Les propos que j’ai tenus devant tous mes collègues à la Présidence n’ont jamais donné lieu à des désaveux ou à une quelconque réserve de la part de mes pairs. C’est pour tout simplement dire que, pour les besoins de la cause, mes propos ont été grossièrement travestis dans un compte rendu partial et orienté qui ne concerne aucune des confédérations ou centrales syndicales présentes à la rencontre. Lorsqu’il est affirmé dans ce compte rendu que :»les autres Secrétaires Généraux sont allés globalement dans le sens des premiers intervenants». Exprès, on n’a omis de préciser l’ordre des intervenants dans la mesure où j’intervenais en 3ème position. Là où réside la confusion, c’est lorsque dans le compte rendu tronqué, il est dit que : «Dieudonné LOKOSSOU a surpris tous les participants (lesquels ?) en «s’attaquant» ouvertement à la CSTB dont il a dit au Président de ne pas prendre en compte les revendications présentées par elle.

Le Président de la République a-t-il pris alors en compte les «injonctions» que je lui ai faites de ne pas donner satisfaction aux revendications de la CSTB ? Là aussi, on note un silence assourdissant.

Nulle part dans le compte rendu du sieur KASSA MAMPO, cela n’apparaît dans les réponses qu’on lit dans le compte rendu du Président de la République par rapport aux préoccupations sur les divers sujets exprimés par les Secrétaires Généraux. Tout ce qui précède n’est donc qu’un tissu d’affabulations dans le vil dessein de faire du sensationnel pour nuire aux intérêts de la CSA-Bénin à travers son Secrétaire Général que je représente. En tout état de cause, si LOKOSSOU peut «instruire» le Président de la République pour qu’il ne satisfasse point à certaines revendications de la CSTB sans que son tonitruant Secrétaire Général ne réagisse, ça signifie qu’il est bien solide à la tête de sa confédération. Mais, seulement, qui ne dit rien, consent.

J’ai la possibilité de choisir une autre voie que vous connaissez mieux que moi pour régler avec vous ce différend de diffamation dans lequel la CSTB a conduit malicieusement votre rédaction. Mais, je ne vais pas en arriver là surtout, en raison des relations amicales personnelles qui me lient à certains parmi vous.

Cela dit, me fondant sur les textes de lois N°60-12 du 30 Juin 196 et 97-010 du 20 Août 1997 qui régissent la profession des médias en République du Bénin, je viens faire usage de mon droit de réponse en vous sommant de l’insérer sans aucune altération dans votre prochaine édition dans les mêmes conditions que le Compte rendu du sieur KASSA MAMPO.

Dans l’attente de la parution de ma réaction dans votre canard, veuillez agréer, Monsieur le Directeur de Publication, l’expression renouvelée de mes sentiments cordiaux.


via La Presse du Jour http://ift.tt/2bRutiY

Mairie de Parakou : Le sort du maire Souradjou scellé par 19 conseillers sur 25

Les nombreuses médiations faites par l’ancien Président Boni Yayi pour tenter de sauver le soldat Karim Adamou Souradjou, maire de la commune de Parakou n’ont pas porté leurs fruits. La messe vient d’être dite. 19 conseillers sur les 25 que compte le conseil municipal de Parakou viennent de déposer une motion de destitution contre leur maire qu’ils ont pourtant élu à l’unanimité le 29 juillet 2015. Dans la motion, il est demandé au maire Souradjou de convoquer dans les plus brefs délais une session du conseil municipal où le seul point qui sera inscrit à l’ordre du jour sera consacré au vote défiance à son encontre. La majorité des conseillers municipaux de Parakou, toutes tendances confondues (en tout cas les 19 signataires de la motion de destitution) disent ne plus se reconnaître à travers la gestion de leur maire. Il l’accuse d’être incapable d’apporter des solutions idoines aux multiples et cruciaux problèmes auxquels la commune est confrontée. En toile de fond, il y a aussi cette affaire de 7 millions de F Cfa que le maire aurait fait débloquer pour soigner son image personnel par médias interposés. La coupe semble être pleine. Et si le Préfet du Borgou qui est l’autorité de tutelle accède à la demande des 19 conseillers signataires de la motion de destitution, la messe sera entendue pour M. Karim Adamou Souradjou qui regagnerait ainsi le panthéon des maires qui n’ont pas achevé leur mandat à la tête de certaines mairies du Bénin.

Affissou Anonrin


via La Presse du Jour http://ift.tt/2bQwO9t

Animation de la vie politique nationale : L’Université de vacances de l’Alliance Abt reportée

Elle n’aura plus lieu au cours de ce week-end. L’Université de vacances de l’Alliance pour un Bénin triomphant (Abt) prévue pour se tenir du 3 au 4 septembre 2016 a été reportée. Selon un communiqué de presse rendu public par le comité préparatoire mis sur pied, ce grand rendez-vous politique au cours duquel les militants et sympathisants de l’Alliance pour un Bénin triomphant se retrouveront pour faire, entre autres, le bilan des dernières élections communales, législatives et présidentielles, aura lieu du 17 au 18 septembre 2016. Cette décision de reporter cette première Université de vacances de l’Alliance Abt a été prise au regard de l’engouement suscité par l’événement au niveau des militants à la base. C’est du moins ce que renseigne le même communiqué. Ce report permettra en tout cas au comité préparatoire présidé par M. Gervais  Atahouet de disposer de temps supplémentaire pour préparer cet événement auquel le Président Abdoulaye Bio Tchané, leader charismatique de l’Alliance Abt attache un grand prix.

Affissou Anonrin


via La Presse du Jour http://ift.tt/2bRutzr

Union fait la Nation sur l’actualité socio-politique : L’Honorable Idji Kolowadé approuve la Nouvelle carte universitaire (Il demande au gouvernement plus de pédagogie)

Le Vice-président de l’alliance politique Union fait la Nation (Un), Antoine Idji Kolawodé a fait une sortie médiatique hier, mardi 30 août 2016, pour se prononcer  sur la Nouvelle carte universitaire proposée par le gouvernement de la Rupture qui fait couler beaucoup d’encre et de salive. Après avoir approuvé cette proposition, l’Honorable reconnaît les atouts de Kétou d’avoir une université d’agriculture, et invite tous les acteurs à prioriser l’intérêt public. Il a toutefois déploré le manque de pédagogie qui a entouré cette initiative du gouvernement. La crise à l’Université d’Abomey-Calavi n’a pas été occultée.

L’Union fait la Nation trouve le bien-fondé de la Nouvelle carte universitaire proposée par le gouvernement dans sa politique de développement. C’est ce qu’on peut retenir en substance de la conférence de presse animée hier par le président Antoine Idji Kolawodé. Cette démarche du gouvernement, selon le conférencier,  s’inscrit dans le but de rationnaliser  la carte universitaire pour bâtir ou consolider plus efficacement les Universités d’Abomey-Calavi, de Parakou, d’Abomey et une Université Nationale d’Agriculture à Porto-Novo.

Pour l’honorable Idji, la polémique autour de la nouvelle carte universitaire doit être abordée avec beaucoup plus de prudence pour éviter de donner raison à ce qui, dans un passé récent ont fait la promotion des CI-Universitaires.  « Au Bénin peut-être plus qu’ailleurs l’Education nationale, est une question centrale pour notre développement socio-économique, l’un des piliers essentiels pour tout progrès, un atout majeur pour le développement et le rayonnement du Bénin, un facteur décisif pour la cohésion nationale. Ces considérations nous interdisent de traiter la question de l’éducation nationale, en tout et en chacun de ses aspects, dans une approche aventureuse régionaliste  ou avec des objectifs étroitement électoralistes », a martelé le premier vice-président de l’Union fait la Nation pour qui,  une université créée devrait être un pôle d’excellence et de brassage entre les filles et fils du Bénin. Il a  personnellement demandé au gouvernement, en tant que Député de la Nation œuvrant au Parlement et dans le pays pour le succès de la Rupture, d’avoir plus de pédagogie, à l’exemple de ce que le Chef de l’Etat a fait dans le cadre de la mise en marche effective de la nouvelle carte de l’administration territoriale.

« La politique des CI universitaires est une tentative d’assassinat de l’Education nationale, de la jeunesse de notre pays et de l’Unité nationale. Il est clair que le Bénin n’a pas les moyens d’une université ou même de centres universitaires dans chacun de nos douze départements, encore moins dans chacune de nos communes. Même si nous en avions les moyens, il serait criminel de procéder ainsi, parce qu’alors c’en serait fini de notre cohésion et de l’unité nationale.  Les Fcbe, sans le dire, cherchaient et cherchent encore à diviser pour régner, en construisant des ghettos universitaires. Pour nous à l’Un, chaque université béninoise doit avoir comme ambition la meilleure formation possible à l’échelle mondiale pour tous les fils et toutes les filles du Bénin, et même pour toute l’Afrique et au-delà. C’est bien cela une des vocations du Bénin », a dit l’honorable Idji.

La crise qui sévit actuellement à l’Université d’Abomey-Calavi n’a pas laissé indifférent Antoine Idji Kolawodé. Pour que cela connaisse un dénouement, il invite tous les acteurs à la recherche de solutions.

Lire la déclaration

Mesdames, messieurs,

Chers amis de la Presse,

Merci d’être venus à cet entretien que nous consacrons à un dossier d’une actualité encore brûlante : le dossier relatif à l’Education Nationale, et plus spécialement à la Nouvelle Carte Universitaire de notre pays. L’annonce par le Gouvernement de cette Nouvelle Carte Universitaire a suscité les passions que vous savez, les déclarations fortes que vous avez enregistrées et le regroupement divers que vous avez observé à l’Assemblée nationale.

Au Bénin peut-être plus qu’ailleurs l’Education nationale, est une question centrale pour notre développement socio-économique, l’un des piliers essentiels pour tout progrès, un atout majeur pour le développement et le rayonnement du Bénin, un facteur décisif pour la cohésion nationale.

Ces considérations nous interdisent de traiter la question de l’éducation nationale, en tout et en chacun de ses aspects, dans une approche aventureuse régionaliste  ou avec des objectifs étroitement électoralistes.

Au cours des années passées, l’Un s’est prononcée à plusieurs reprises sur la question pour dénoncer les politiques condamnables du pouvoir d’alors, et chaque fois qu’elle l’a fait, elle a suscité les foudres du Président Yayi Boni et de plusieurs responsables Fcbe. L’Un a suscité la réprobation du Vice-premier Ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le Professeur François Abiola. Les déclarations péremptoires du Professeur Abiola et son acharnement en faveur de l’érection des CI universitaires résonnent encore dans nos oreilles.

A l’occasion des journées de l’Union, les 26, 27 et 28 juillet 2012, nous avons proposé de « Rénover le système politique pour mieux gérer le Bénin ». Dans notre proposition n°5, l’Un s’était levée clairement contre l’esprit outrageusement régionaliste et les politiques aventureuses qui caractérisaient alors la gestion de l’Enseignement et du monde des Enseignants, et l’érection tous azimuts des centres universitaires.

C’est cette position de principe, que l’Un a toujours soutenu, position fondamentalement patriotique qui inspire aujourd’hui les décisions du gouvernement de la Rupture.

Cette proposition soutenue et défendue par l’Un est aujourd’hui celle de la Rupture et du programme du Nouveau départ dans l’Education nationale.

C’est cette position qu’il s’agit de construire et de mettre en œuvre avec les principaux acteurs dans les secteurs, et d’expliquer en toute responsabilité aux populations concernées et à l’ensemble de l’opinion publique nationale.

Le Président Amoussou et moi-même, nous étions en voyage à l’étranger lorsque le débat sur la carte universitaire s’est animé à l’hémicycle, à l’occasion de la discussion d’un projet de loi portant autorisation de ratification de deux accords de prêt pour les Universités d’Abomey et de Kétou.

J’ai suivi de loin, à cette occasion, les émotions soulevées et les déclarations à la Tribune de l’Assemblée nationale, d’abord d’un regroupement d’élus des départements du Plateau et de l’Ouémé, et celles, par la suite, des députés Fcbe et Alliés, au nombre disent-ils, de 45 députés. Et jusqu’à ce jour, la mobilisation à propos de ce dossier ne faiblit pas. Cette mobilisation implique des acteurs soutenant le gouvernement de la Rupture et des acteurs qui combattent plus ou moins ouvertement. C’est pourquoi, ces initiatives méritent d’être analysées et replacées dans le contexte  de la Rupture pour un Nouveau départ qui seul peut remettre notre pays sur les rails et arrêter sa descente aux enfers propulsée vertigineusement par le régime défunt de l’Emergence et de la Refondation.

La décision du gouvernement actuel vise à rationaliser la carte universitaire pour bâtir ou consolider plus efficacement l’Université d’Abomey-Calavi, l’Université de Parakou, l’Université d’Abomey et une Université Nationale d’Agricole à Porto-Novo. Cette démarche du Gouvernement a manqué un peu de pédagogie à notre avis. Ainsi, comme un seul homme, Porto-Novo s’est levé contre cette décision, parce que Porto-Novo exige d’être enfin reconnu et traité comme la Capitale qu’elle demeure constitutionnellement, et qui mérite bien une université pluridisciplinaire et d’abriter l’ensemble des institutions républicaines.

Comme un seul homme, Kétou s’est levé, appuyé par tout le département du Plateau, pour exiger le maintien de ce qui a été donné et qu’il considère comme un acquis irréversible. Acquis présenté d’ailleurs comme un bien fait personnel du Docteur Yayi Boni.

Comme un seul homme, les Fcbe se sont levés pour défendre un bilan et faire l’apologie de la politique du Président Yayi en matière d’Education nationale, et donc la politique du régionalisme et des « CI universitaires ».

Convergence donc activement animée et soutenue entre les élus et d’autres responsables des Départements de l’Ouémé et du Plateau et les forces toujours vivantes des Cauris pour un Bénin émergeant. Qui peut se réjouir d’une telle convergence ? Qui ne vit pas où l’on veut nous conduire ?

Personnellement, en tant que Député de la Nation œuvrant au Parlement et dans le pays pour le succès de la Rupture, je demande au gouvernement d’avoir plus de pédagogie, à l’exemple de ce que le Chef de l’Etat a fait dans le cadre de la mise en marche effective de la nouvelle carte de l’administration territoriale.

La politique des CI universitaires est une tentative d’assassinat de l’Education nationale, de la jeunesse de notre pays et de l’Unité nationale.

Il est clair que le Bénin n’a pas les moyens d’une université ou même de centres universitaires dans chacun de nos douze départements, encore moins dans chacune de nos communes.

Même si nous en avions les moyens, il serait criminel de procéder ainsi, parce qu’alors c’en serait fini de notre cohésion et de l’unité nationale.

Les Fcbe, sans le dire, cherchaient et cherchent encore à diviser pour régner, en construisant des ghettos universitaires.

Pour nous à l’Un, chaque université béninoise doit avoir comme ambition la meilleure formation possible à l’échelle mondiale pour tous les fils et toutes les filles du Bénin, et même pour toute l’Afrique et au-delà. C’est bien cela une des vocations du Bénin.

Nous devons d’abord penser national, être sérieux et réalistes dans les questions relatives à la gestion des ressources humaines, financières et matérielles.

C’est sous cet angle qu’il va appréhender la question de l’implantation des Universités ou centres universitaires, en tenant compte des atouts de chaque région ou localité, en prenant également compte  del’aménagement équilibré et équitable du Territoire national.

Dans les jours à venir, il y aura encore des débats et des actions sur la question de l’Education nationale, sur la carte universitaire et sur les décisions du gouvernement de la Rupture.

Dans ces actions et ces débats, il importe de savoir où se situe chaque acteur et de répondre à quelques questions essentielles :

1) Voulons-nous Oui ou Non construire les universités du Bénin comme des pôles d’excellence en Afrique et dans le monde ?

2)Voulons-nous Oui ou Non construire nos établissements de formations dans l’efficacité en tenant compte des ressources disponibles des atouts des lieux d’implantation, et d’un aménagement équilibré du territoire national ?

3) Avons-nous Oui ou Non, comme souci prioritaire l’unité nationale et le brassage entre les jeunes de toutes les régions du pays ?

Le gouvernement a bien fait de prévoir un atelier qui permettra d’associer tous les acteurs concernés à la réflexion et aux décisions finales.

J’exprime l’opinion que Porto-Novo n’est pas approprié pour une université nationale d’agriculture, et ce n’est pas ce que Porto-Novo demande.

Porto-Novo est la capitale du Bénin et Porto-Novo veut être traité comme toutes les capitales du monde. Je suis sûr que Porto-Novo sera entendu.

J’exprime l’opinion que l’Université d’Agriculture est bien à sa place à Kétou, l’atelier prévu par le gouvernement aboutira à cette conclusion en confirmant d’ailleurs toutes les études préalables au choix de cette localité.

Avec l’Un, je continue de rejeter les aventures régionalistes et tribalistes qui fondaient les actions du régime Fcbe.

Et que l’on m’entende bien à Kétou et partout ailleurs : l’Université d’Agriculture de Kétou, ne peut pas et ne doit pas être la chose de Kétou. Car alors elle ne serait pas une Université mais un Ghetto universitaire.

Nous devons nous battre, et je me bats pour un pôle d’excellence. Car si l’université avait été prévue pour Djidja, je la soutiendrais.

Si elle avait été prévue pour Tchaorou, je l’aurais de même soutenu. Elle a été prévue pour Kétou qui en a les atouts selon toutes les études, et je soutiens à condition que ce soit un pôle d’excellence pour le Bénin et pour l’Afrique. L’Education est un atout majeur pour le Bénin. Nous devons l’exploiter au maximum

Voir grand ! Voir juste ! Associer toutes les compétences. Rassembler tous les acteurs. En finir avec les improvisations et la démagogie régionaliste et tribaliste.

Nous le voyons clairement à présent. Les forces favorables à la continuité de l’émergence et de refondation n’ont pas disparu et elles n’ont pas baissé les bras. Elles s’organisent et s’organiseront de mieux en mieux.

On ne peut pas leur reprocher de chercher à prendre leur revanche.


via La Presse du Jour http://ift.tt/2bQwuHO