Politique nationale de sécurité et santé au travail : Cofesyb/Uita  outille pour la protection de la femme dans le milieu du travail

Publié le mercredi 31 août 2016

Les travaux  du séminaire national de formation sur le thème : « Politique nationale de sécurité et santé au travail et actions intégrées en faveur de la femme travailleuse dans les secteurs couverts par l’Uita », se déroulent depuis hier mardi 30 août 2016 dans la salle vip de conférence de Codiam . Cette  formation  initiative du  Comité des femmes des syndicats du Bénin  affiliés à l’Uita (Cofesyb/Uita) en collaboration a reçu le soutien du Comité national des syndicats du Bénin affilié à l’Uita (Conasyb/Uita).

Renforcer les capacités des militantes en vue de prendre connaissance des conventions relatives aux différents secteurs couverts par l’Uita afin d’accélérer les processus pour la ratification par le Bénin. Tel est l’objectif que vise le Séminaire national  de formation qu’organise depuis hier  le Comité des femmes des syndicats du Bénin  affiliés à l’Uita (Cofesyb/Uita) sous la couple du Comité national des syndicats du Bénin affilié à l’Uita (Conasyb/Uita). En effet, selon un récent rapport provenant du Bureau international du travail (Bit) ; le nombre de décès consécutifs à des maladies et accidents liés au travail est évalué à environ deux (02) millions par an dans le monde. Ce chiffre est en légère baisse d’une année à l’autre dans la plupart des pays industrialisés, mais en hausse constante dans les pays en développement. Aussi, le nombre d’accidents professionnels mortels et non mortels se chiffre à 270 millions par an et quelques 160 millions de travailleurs souffrent de maladies liées à leurs activités professionnelles. Le coût économique, équivaudrait globalement à 4% du produit intérieur brut (Pib) mondial, soit la somme astronomique de plus 1250 milliards de dollars. Au Bénin, la situation n’est également pas des plus reluisantes. A défaut de statistique fiable, on estime à un millier le nombre de travailleurs victimes d’accidents de travail chaque année.  Le présent atelier entend renforcer les capacités des militantes en vue de prendre connaissance des conventions relatives aux différents secteurs couverts par l’Uita afin d’accélérer les processus pour la ratification par le Bénin. Au cours des travaux, les participants auront à apprendre et échanger autour des quatre communications prévues. Il s’agit de « Les politiques relatives à la sécurité  et santé au travail » par Dr Lucien Bedié, « La Convention 184 et la recommandation 192 de l’Oit relative à la sécurité et santé dans l’agriculture : contenu et portées » et  « La Convention 172 et la recommandation 179 de l’Oit sur les conditions de travail dans les hôtels et restaurants » par Dr Raouf Pereira et « L’Uita et la politique de sécurité et santé au travail » par M. Siméon Dossou). Les participants auront également droit  aux communications :   « Importance et impact de la sécurité et santé au travail dans l’amélioration de la productivité », qui sera présentée par Aurélie Egue et Ayouba Assani et « Contribution des organisations syndicales à la sécurité et santé en milieu de travail et à l’effectivité de l’animation des Csst » par  Aliassine et Tchéhouéa Sonon. Le présent atelier entend renforcer les capacités des militantes en vue de prendre connaissance des conventions relatives aux différents secteurs couverts par l’Uita afin d’accélérer les processus pour la ratification par le Bénin.  Pour la présidente du Cofesyb/Uita, Mme Nouratou Gambia. Le présent séminaire fait partie intégrante du Programme annuel de renforcement des capacités validé par l’Uita au profit de ses affiliés du Bénin au titre de l’année 2016. Faisant un rappel du contexte  et des objectifs de la présente activité, elle a invité les participants à accorder une attention soutenue aux différentes communications programmées. Le Coordonnateur adjoint du Conasyb/Uita, M. Siméon Dossou donnant le coup d’envoi des travaux, a  souligné que le nombre de travailleurs victimes d’accidents de travail chaque année est alarmant. Ce  chiffre ne représente que la partie visible de l’Iceberg car la plupart des accidents de travail et des maladies professionnelles ne sont pas déclarés même dans le secteur structuré. Pour lui, la  protection de la femme dans le milieu du travail est plus que préoccupante. Pour finir, il a appelé les participants à rester assidus durant les deux  jours que vont durer les travaux pour pouvoir  prendre des résolutions et faire des recommandations pour qu’au Bénin les droits des femmes travailleuses soient respectées et protégées.

Victorin Fassinou


via La Presse du Jour http://ift.tt/2bQx7ku
Categories: ,