jeudi 31 décembre 2015

Burkina : Les vœux de nouvel an du nouveau Président du Faso

Roch Marc Christian Kaboré a adressé son premier discours de fin d’année à la nation en tant que Président du Faso. Il a présenté aux Burkinabè ses vœux pour l’année 2016. Ecoutez.

Burkina24


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2016 : Les voeux du MPP

Ceci est une déclaration du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) qui présente ses voeux au peuple burkinabè à l’occasion du nouvel an.

Chers compatriotes,

L’année 2015 s’achève dans un contexte particulier pour notre chère patrie le Burkina Faso. Des péripéties et vicissitudes de tous genres l’ont marquée. L’année 2015 aura été à la fois une année d’épreuves, de désolation et de tristesse et celle de l’espérance, de la victoire et du triomphe de la noble lutte du peuple burkinabè.

Les afflictions et les peines sont liées au malheureux coup d’Etat des 16-17 septembre avorté grâce à l’héroïsme, à la vaillance et à la résistance de notre peuple courageux. Malheureusement cette énième forfaiture qui tire ses origines des revanchards du régime déchu a encore fauché des jeunes vies et endeuillé de nombreuses familles.

L’allégresse et l’espérance  résident, elles, dans la victoire du peuple contre les forces du mal et dans l’organisation réussie des élections couplées présidentielle et législatives. Concernant ces élections, le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) a des raisons particulières de s’en réjouir. D’abord parce que ce double scrutin s’est déroulé dans la paix et la transparence avec des résultats jugés crédibles et acceptés de tous. Ensuite parce que ces élections ont été favorables à notre parti en portant d’une part à la magistrature suprême notre candidat Roch Marc Christian Kaboré et d’autre part en accordant à notre parti une majorité confortable à l’Assemblée Nationale de concert avec nos partis alliés. Ces changements majeurs sont porteurs d’espérance.

Au seuil du nouvel an, c’est l’occasion pour notre parti de remercier l’ensemble du peuple burkinabè pour la confiance qu’il lui a accordée à l’issue des élections du 29 novembre. Le MPP tient à rendre hommage au peuple burkinabè dans toutes ses composantes pour sa grandeur d’esprit et surtout, pour la sagesse et la dignité dont il a fait preuve aussi bien dans les moments de peine que dans les moments de joie au cours de l’année 2015.

A l’orée de la nouvelle année le MPP renouvelle sa compassion aux familles éplorées, aux malades et à tous ceux qui traversent diverses épreuves.

Le MPP souhaite une bonne et heureuse année 2016 aux jeunes, aux femmes, aux anciens, aux travailleurs de toutes catégories sociales, à l’ensemble des Burkinabè de l’intérieur comme de l’extérieur ainsi qu’aux amis et étrangers vivant sur le sol burkinabè. Le parti reste reconnaissant à la société civile burkinabè et aux communautés coutumières et religieuses pour le rôle actif et considérable qu’elles ont joué dans la consolidation de la gouvernance et de la paix sociale. Il leur adresse ses vœux de santé, de succès et de bonheur.

Aux ambassadeurs et représentants des organisations internationales vivant au Burkina Faso. Le MPP  réitère  sa reconnaissance pour leur appui à notre peuple durant l’année 1015. Il leur souhaite bonne année 2016.

Le parti forme le vœu que 2016, qui constitue l’entame du mandat du Président du Faso Son Excellence Roch Marc Christian KABORE, porte des fondations solides à même de bâtir une société démocratique, dans l’égalité, le progrès, la solidarité et la justice au Burkina Faso.

Aux militants et sympathisants du MPP, le parti leur adresse également des vœux de santé, de bonheur, de prospérité et de paix dans un engagement militant à s’investir toujours avec détermination dans tous les chantiers de développement de notre pays. Le parti invite ses militantes et militants, ses sympathisants et l’ensemble du peuple burkinabè à se mettre au travail immédiatement pour servir le pays dans une perspective de lendemains meilleurs.

Joyeuses  fêtes.

Bonne et heureuse année à toutes et à tous !

Démocratie – Egalité – Progrès


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Fasofoot : François Xavier Kaboré remercié de l’USFA

L’Union sportive des forces armées (USFA) va disputer la 5ème journée du championnat national de football sans son entraîneur François Xavier Kaboré. Ce dernier aurait été limogé par les dirigeants du club militaire pour insuffisance de résultats depuis le lundi 28 décembre 2015.

Ce limogeage intervient après le score de 3 à 1 face à l’Etoile Filante de Ouagadougou (EFO). En trois matchs, François Xavier Kaboré, qui a succédé à Moussa Sanogo dit Falcao, a enregistré deux défaites et un match nul pour une 15ème place sur 16 dans le Fasofoot.


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6ème journée Fasofoot/ USO #AS SONABEL : Moctar Barro : « Je promets du spectacle »

L’AS SONABEL affronte ce samedi 2 janvier 2016 l’Union sportive des forces armées (USFA) pour le compte de la 6ème journée du championnat burkinabè de football de première division. L’entraîneur de cette formation Moctar Barro, a promis du spectacle face à l’USO invaincue jusque là.

L'AS SONABEL veut faire mieux que lors de son opposition face au Bankuy Sport

L’AS SONABEL veut faire mieux que lors de son opposition face au Bankuy Sport

L’entraîneur de l’AS SONABEL Moctar Barro s’est montré confiant pour le match de la 6ème journée du Fasofoot qui oppose son équipe à l’Union sportive de Ouagadougou (USO) au cours de la conférence de presse d’avant-match ce jeudi 31 décembre 2015 au siège de la Ligue de football professionnel.

Pour cette rencontre prévue au Stade du 4 août de Ouagadougou le samedi 2 janvier 2016  à 17h45, Moctar Borro a mis l’accent sur la qualité de production du jeu : «Je suis l’un des entraîneurs conscients que c’est le spectacle qui envoie les gens au stade et que le football doit être un spectacle. C’est pourquoi quand j’élabore mon projet de jeu, je priorise la qualité de jeu. C’est un souci permanent pour  produire du spectacle pour que le supporter qui quitte le Stade ait envie de revenir ».

Pour lui, c’est le manque de ce spectacle qui a éloigné beaucoup de spectateurs du terrain. Toutefois, il s’est voulu mesurer sur la stratégie à employer pour battre l’USO une équipe adepte du beau jeu et invaincu dans le Fasofoot. «Je ne vais pas déballer cette stratégie ici. Les équipes se connaissent. Il n’y a pas une stratégie particulière. J’utiliserai mon côté fort pour pouvoir gagner ce match », souligne Barro qui refuse de dire ce qui fait la force de son équipe. « Ceux qui ne connaissent pas vont le découvrir à la fin du match », a-t-il répondu.

L’AS SONABEL lors de la 3ème journée a battu le leader Kassoum Ouédraogo dit Zico Académie Football (KOZAF) sur le score de 1 à 0 lors de la journée précédente. Ce match a donné une bouffée d’oxygène à cette formation.

«Il était impératif pour nous de nous recoller au peloton de tête. On avait KOZAF devant nous. C’était un match difficile. Nous aborderons ce match avec le même état d’esprit », a laissé entendre Moctar Barro. L’AS SONABEL occupe la 6ème place du Fasofoot. L’USO est 5ème.

Boukari OUEDRAOGO

Burkina24


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Nigeria : La plus grande statue de Jésus du continent en construction

Une statue de 8,53 mètres de haut, appelée « Jesus the Greatest » a été commandée en 2013 par Obinna Onuoha à une entreprise chinoise. Cet homme d’affaires nigérian est à la tête d’une compagnie de distribution de pétrole et de gaz.

« Ce sera la plus grande statue de Jésus du continent« , assure l’homme d’affaires de 43 ans. Cet effigie de marbre blanc de 40 tonnes représente Jésus pieds nus, les bras ouverts et surplombera l’Eglise catholique de Saint Aloysius, dans le village majoritairement chrétien d’Abajah, dans l’Etat d’Imo.

« Les pèlerins viendront, c’est sûr…les religions peuvent et doivent coexister« , a-t-il affirmé.

Le nord du Nigeria est dominé par les musulmans, tandis que le sud est majoritairement chrétien.

Kouame L.-Ph. Arnaud KOUAKOU/Burkina24

Source: BBC


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Les vœux de nouvel an de la NAFA

Ceci est une déclaration de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) à l’occasion de la nouvelle année.

L’année 2015 s’achève et une nouvelle année commence. Cette nouvelle année, nous donne ainsi l’occasion de formuler nos vœux les plus sincères à tout le peuple burkinabè.

L’année qui se referme dans quelques heures a été l’une des plus marquantes pour notre pays, le Burkina Faso. Au-delà du bilan de la gestion du pouvoir de la transition que chacun de vous peut opiner, la Nouvelle alliance du Faso se réjouit de l’état de prise de conscience et la maturité du peuple burkinabè qui a permis le retour à vie constitutionnelle normale à travers les élections présidentielles et législatives du 29 novembre 2015.

Cela traduit l’espoir d’une nouvelle forme de gouvernance sur les questions politiques, économiques, sociales et de justice et d’une meilleure perception de la nature des relations entre notre pays et ceux de l’espace sous régional, régional et international.

Comme vous le savez, les élections présidentielles et législatives ont donné la victoire au Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) dont le candidat aux présidentielles vient d’être investi président du Faso. La NAFA renouvelle une fois de plus ses vives félicitations au MPP et souhaite plein succès au  président Roch Marc Christian Kaboré pour qui les burkinabè attendent beaucoup. C’est l’occasion pour notre parti de témoigner toute sa gratitude à l’ensemble des militants et responsables à la base qui ont fait confiance à la NAFA lors des élections législatives dont le bilan a été jugé satisfaisant.

Avec deux sièges à son à son actif, la NAFA se classe comme quatrième parti en termes de suffrage exprimé avec 130.963 après le MPP, l’UPC et le CDP.

Pour l’année 2016, la NAFA compte redoubler ses efforts pour rester en communion avec le peuple dans la dynamique de faire du Burkina, un état de droit, de justice et de démocratie, de mérite et d’égalité au nom du principe de la compétence, un état moderne dynamique, et promoteur d’idées novatrices de développement à visage humain.

C’est donc avec une grande fierté et beaucoup d’humilité que nous vous adressons à toutes et à tous, peuple burkinabè, nos vœux de bonne et heureuse année. Que l’année 2016 soit une année de paix, de cohésion sociale et de progrès pour le Burkina Faso.

Ouagadougou,  le 31 décembre 2015

Le Président

Rasmané OUEDRAOGO

Economiste- Planificateur

  Chevalier de l’Ordre National


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Amitié Suède – Burkina : Plus de 2 millions de F CFA pour les blessés de l’insurrection et du coup d’Etat

Au profit des familles des blessés et des martyrs de l’insurrection populaire et du putsch manque de septembre dernier, une somme de 2 328 000 de F CFA a été remise ce jeudi 31 décembre 2015 au Mouvement Le Balai citoyen.

C’est au sein du ministère de l’Action sociale et de la solidarité nationale que ce don a été fait. Il émane des partenaires du Balai citoyen notamment de l’association amitié Suède – Burkina, diaspora burkinabè au Canada et leurs amis, citoyens et citoyennes suisses.

A travers le ministère de l’Action sociale et de la solidarité nationale, cette somme sera reversée pour accompagner les familles des blessés et des martyrs de l’insurrection populaire et du putsch manqué de septembre 2015.

Burkina 24


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Michel Kafando à Roch Kaboré : « Il aura beaucoup à faire »

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a reçu en audience le président de la Transition, Michel Kafando, ce jeudi 31 décembre 2015 au Palais présidentiel de Kossyam. C’est la passation de charge qui était au rendez-vous. Les deux hommes ont en effet parlé « de dossiers en instance » qui attendent les nouvelles autorités.

Le président sortant, Michel Kafando, a rendu une visite de courtoisie au nouveau Chef de l’Etat « pour lui prodiguer encore une fois, ses encouragements, lui souhaiter vraiment bonne chance pour la mission qu’il aura à conduire pendant les 5 années ».

Beaucoup de dossiers attendent Roch…

« Il y a beaucoup de dossiers en instance », rappelle Michel Kafando sans donner de détails « parce qu’il y en a tellement ».

Le président de la Transition déclare d’ailleurs qu’il vient « de dire au président du Faso qu’il aura beaucoup beaucoup à faire ». Ces dossiers en instance concernent surtout les questions sécuritaires dont le point a été fait au président Roch Marc Christian Kaboré. Car selon M. Kafando, le pays est « toujours dans une situation d’incertitude et il faut être aussi toujours vigilant ».

Le reste des affaires concerne des dossiers courants, dit-il. Il souhaite également plein succès au président nouvellement élu et tient à souligner que « c’est le président de tous les Burkinabè ». Pour ce faire, le président sortant demande « à tout le monde de lui (NDLR : Président Kaboré) apporter le concours qu’il faut » pour qu’il puisse mener à bien les missions à lui assignées.

Bientôt, la nomination du premier ministre…

A quand la nomination du Premier ministre ? C’est la question posée au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, après avoir rencontré le président sortant Michel Kafando.

« Nous ferons en sorte que ce soit le plus tôt possible, parce qu’il faut que le gouvernement soit mis en place rapidement pour permettre de démarrer le travail », indique-t-il.

Il remercie Michel Kafando de la disponibilité dont il a fait montre et salue également son « expérience qui, Dieu le voulant, s’est terminée dans les meilleures conditions ».

Noufou KINDO

Burkina 24


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Lutte contre le grand banditisme : Un groupe de présumés escrocs aux arrêts

Le Service régional de la police judiciaire (SRJP) de Ouagadougou a mis la main sur une bande de présumés escrocs qui évoluent dans l’écoulement de faux billet de banque. Les  faussaires  ont été présentés à la presse ce jeudi 31 décembre 2015.

Leurs victimes sont généralement des personnes nanties, a laissé entendre le commissaire de police, Bonswendé Sankara, chef du SRJP qui revenait en ces termes  sur leur mode opératoire:

Après avoir identifié leur cible, ils lui proposent un lot de billets de banque qu’ils ont préalablement salis à l’aide d’une matière liquide noire. Ils proposent ensuite à ce dernier  de lui en fournir une quantité importante de billets  moyennant une forte somme qui servira au payement du produit de lavage.

Les présumés escrocs

Les présumés escrocs

Mais avant cela, quelques vrais  billets soigneusement placés dans le lot proposé, sont triés, nettoyés grâce à l’échantillon du liquide, puis offerts à la victime afin de le rassurer.  Une fois tombée dans le piège, la bande disparait avec la somme récupérée chez la victime pour le paiement du produit.

Quelques fois, l’opération se poursuit avec d’autres personnes se proposant de laver les billets laissés à la victime à l’aide d’une machine. Mais que  nenni ! Après avoir récupéré de l’argent pour l’opération en question, ces derniers disparaissent également tout en prenant le soin d’effacer les traces derrière eux.

Des aveux des faussaires, plusieurs personnes ont été victimes de leur ruse à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et dans certains pays voisins.

Les faits.  Tout est parti de l’interpellation d’Adama Tirogo par la police spéciale de l’aéroport, le 14 décembre 2015, alors qu’il s’apprêtait à embarquer avec un sachet contenant un important lot de papiers en coupures de billets de banque.

L’enquête qui s’en est suivi après l’aveu de Adama Tirogo qui dit avoir été victime d’arnaque, a permis à la SRJP d’arrêter la bande d’escrocs composée de Jean Pascal Ousmane Zinsone, Fabrice Somé et Adama Bengali.

Après l’interrogatoire, selon le commissaire de police Bonwendé Sankara, il ressort de l’identité de la bande que Fabrice Somé, 25 ans et électricien en bâtiment, est celui qui a livré les billets de banque qui «  lui ont été laissés par son défunt père en 2013 ».

Les animateurs de la conférence de presse

Les animateurs de la conférence de presse

Jean Pascal Ousmane Zinsone, chef de la bande, 53 ans, employé de commerce et  époux de 4 femmes,  a dit  débuter la pratique en Côte d’Ivoire en 2012 et l’a poursuivie de retour au Burkina Faso. Il aurait aussi avoué avoir extorqué  14 000 000 de francs CFA à Adama Tirogo, la victime arrêtée à l’aéroport. Le troisième membre, Adama Bengali, 53 ans, employé de commerce est celui qui a proposé à Adama Tirogo de laver les billets sales avec sa machine moyennant la somme de 8 000 000 de FCFA.

La saisie. Au cours des enquêtes, plusieurs objets  ont été saisis des mains de la bande. Il s’agit  d’un lot important de papiers en coupure de billets de banque, des bouteilles contenant de la matière ignorée, la somme de 1 070 000FCFA et un véhicule de marque TOYOTA Land Cruiser appartenant au sieur Jean Pascal Ousmane Zinsone.

Selon Bonswendé Sankara, les présumés escrocs seront bientôt conduits devant le procureur du Faso « pour qu’ils répondent de leur actes ».

Du reste, au regard de l’ingéniosité développée par les faussaires, le chef du SRJP a invité la population à plus de vigilance car dit-il, « la veille des fête de fin d’année, l’activité des délinquants en général prend de l’ampleur ».

Il a également demandé à la population de collaborer davantage avec les services de sécurité en appelant si nécessaire les numéros verts suivants : le 17 ; le 1010 ; et le 16.

Mamady Zango

Burkina24


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Assemblée nationale : Les votes hilarants de Noufou Ouédraogo et de Laurent Bado

Depuis hier 30 décembre 2015, c’est Salif Diallo qui préside l’Assemblée nationale du Burkina. En lice avec Adama Sosso, le candidat du MPP est passé un coup KO avec 78 voix contre 43 pour son challenger. Un « win vouka » (coup KO) qui laisse entrevoir l’ambiance qui va prévaloir dans cette assemblée. Avec les 55 députés du MPP en sus du groupe Burkindlim qui en compte 14, Salif Diallo avait d’office 69 voix. Mais au vote, il s’en sort avec 78, donc 9 de plus. Des voix venant du CDP, de l’ADF/RDA ou de l’UPC ? Par ailleurs, lors du choix du président, l’on a eu droit à des votes « gags ».

Isoloir ou pas

Bien avant le vote, une petite discussion s’est installée au sein de l’hémicycle. Les deux candidats en lice pour la présidence de l’assemblée connus (Salif Diallo et Adama Sosso), il ne reste plus que le vote. Certains députés ont estimé qu’il n’était pas important de rejoindre l’isoloir avant de déposer leur bulletin dans l’une des deux urnes.

Mais du fond de la salle, un député se lève et demande la parole : « nous nous sommes battus dans l’ancienne Assemblée pour avoir les isoloirs, nous devons les utiliser ». Des murmures par ci et par là, mais en fin de compte, usant de son marteau, pan ! le doyen d’âge décide : « tout le monde ira dans l’isoloir ! ».

Le vote de Noufou

L’un des doyens de l’hémicycle, Noufou Ouédraogo député de l’ADF/RDA (remplaçant de Gilbert Noël Ouédraogo qui a vu sa candidature invalidée par le Conseil constitutionnel) a voté en plongeant la salle dans un rire étouffant.

« Prési ! Prési ! Prési ! » ont scandé certains députés lorsque le doyen d’âge, le député René Lompo a appelé « l’honorable Noufou» à accomplir son vote dans le cadre du choix du président de l’Assemblée nationale.

En bon Yadéga et dans un pur mooré, Noufou lance ceci au doyen d’âge : « yan’s tonm sig touf yoolon n’bool ninda to ! (Patiente que je descende avant d’appeler quelqu’un d’autre, ndlr) ». Descendant difficilement les marches, une main se propose de l’aider, « bass tonm n’tuinmin ! (laisse, je peux descendre tout seul, ndlr) ».

De retour de l’isoloir, c’est fièrement qu’il répète et à deux reprises « oum yanka mamin n’data soaba ! (J’ai choisi celui que je voulais, ndlr) » avant de passer une trentaine de secondes pour introduire son vote dans l’urne.

Bado toujours égal à lui-même

Laurent Bado lui, avec la main droite recouvert de bandage, a vite et bien fait son vote. A peine un pied a passé l’isoloir qu’il est ressorti. Sous la clameur de la salle, en introduisant son bulletin dans l’urne, c’est avec la main gauche et l’index pointé sur la tête qu’il fait le geste qui semble dire « tu es bête non ? ».

Rassemblés par Yannick SAWADOGO

Burkina 24


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2016 : Vœux de Burkinabè

2016, c’est dans quelques heures. La tradition sera respectée. Les vœux pour le nouvel an sont au rendez-vous. Burkina24  a tendu son micro à quelques Burkinabè dans les rues de Bobo-Dioulasso.

Abdoulaye Ouattara, journaliste à la  radio Ouaga FM, correspondant RFI malinké 

« Notre souhait le plus ardent c’est que 2016 soit une année de paix, de tolérance et de cohésion sociale pour l’ensemble du peuple burkinabè. Aussi, c’est une occasion de souhaiter beaucoup de paix à l’endroit du peuple burkinabè, car nous venons de passer à une nouvelle année dont nous avons connu des moments pour la relance d’un nouveau Burkina.

Egalement étant secrétaire général de l’Union des journalistes communicateur de presse des Hauts-Bassins (UJCHB), je souhaite à l’ensemble de la presse burkinabè beaucoup de courage et beaucoup de professionnalisme pour que nous puissions œuvrer et travailler dans la dignité».

Mikaïlou Diarra, Directeur régional des douanes de l’Ouest

« A l’orée du nouvel an 2016, il me plait particulièrement de souhaiter à tous les partenaires de la chaine douane une bonne et heureuse année 2016. Puisse Dieu le tout puissant les conforte de leur activité professionnelle et familiale.

Je leur formule également les vœux, qu’ils connaissent beaucoup de joie et beaucoup de perspectives dans le cadre de leurs affaires.

En particulier, aux acteurs du monde des affaires, je leur souhaite tout une année de relance économique. Plus l’activité économique est relancée, plus leur part productive au budget de l’Etat s’accroit et plus les politiques de développement seront menées avec aisance et beaucoup de professionnalisme. Bonne et heureuse année 2016 à tous ».

Balla Fayama, mécanicien 

« Pour cette nouvelle année, mes vœux à l’endroit de la population ce sont la longévité, la santé, beaucoup de bonheur. Surtout la paix pour l’ensemble de la nation burkinabè.

Nous demandons au Président de travailler pour tout le Burkina Faso, de créer des emplois pour la jeunesse et faire son possible pour réduire le coût des produits de première nécessité. Car il y a trop de choses qui nous fatiguent à Bobo-Dioulasso, précisément le problème des parcelles. Le Président doit avoir un regard sur ça pour outiller les nouveaux maires afin qu’ils puissent bien travailler à ce que tous les Burkinabé puissent être sous des toits ».

Ibrahim Coulibaly, commerçant 

« Nous prions Dieu pour qu’il donne longue vie à tous, la santé et amener la paix au « Pays des Hommes intègres ». Nous voulons que le président pense à tout le monde,  surtout le monde du commerce, de travailler pour l’éducation, la santé et l’agriculture.

De tout faire pour la justice afin que le Burkina Faso soit vraiment un pays de référence en Afrique et dans le monde entier ».

Mariam Traoré, vendeuse de kiosque 

« Mes vœux est que Dieu puisse nous donner longue vie, et que la nouvelle année se passe dans la paix, dans la concorde et dans le bonheur. Nous demandons aussi au Président de faire l’effort pour un changement radical afin que les jeunes Bobolais puissent trouver de l’emploi.

Le président doit faire du Burkina Faso une référence, pour que tout soit réalisable à travers les aides à la jeunesse et aux femmes ».

Propos recueillis par Sidiki TRAORE

Correspondant de Burkina24 à Bobo-Dioulasso


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Le couvre-feu suspendu du 31 décembre 2015 au 1er janvier 2015

Dans un communiqué daté du 31 décembre 2015, le Secrétaire général du ministère de la sécurité a annoncé la suspension du  couvre-feu du 31 décembre 2015 au 1er janvier 2016. La mesure entre à nouveau à vigueur dans la nuit du 2 janvier 2016.

A noter que la durée du couvre-feu va de 1h à 4h du matin.

Burkina24


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mercredi 30 décembre 2015

Accusé d’agression sexuelle, Bill Cosby restera en liberté

Le comédien et humoriste Bill Cosby américain a été accusé ce mercredi 30 décembre 2015 pour avoir agressé sexuellement une femme à sa résidence. Les faits remontent à 12 ans. Après sa comparution, il a été libéré sous caution en attendant son procès le 14 janvier prochain.

La caution s’élève à 1 million de dollars américain soit environ 600 millions de Francs cfa. La police a indiqué que les empreintes et une photographie de Bill Cosby avaient été prises. En attendant son procès, l’accusé s’est engagé à ne pas tenter de contacter la plaignante.

Bill Cosby, cet homme de 78 ans, jouissait d’une image de « père idéal de l’Amérique ».

Ces accusations pourraient être le début du plus important procès d’une vedette d’Hollywood et envoyer Bill Cosby en prison.

En accusant Cosby, la procureure du comté de Montgomery, Risa Vetri Ferman, a infirmé la décision de son prédécesseur, qui avait refusé de le faire en 2005 après qu’Andrea Constand, une ancienne employée de l’Université Temple, eut raconté à la police que l’humoriste l’avait droguée et agressée à son domicile situé en banlieue de Philadelphie.

La femme de 42 ans, qui habite maintenant en Ontario, est prête à faire face à Bill Cosby en cours a dit son avocate Dolores Troiani cet automne. « Elle est très forte et elle fera tout ce qu’on lui demandera », a soutenu l’avocate.

Bill Cosby devrait être formellement accusé d’attentat à la pudeur prémédité avec circonstances aggravantes ce mercredi après-midi.

La vedette du petit écran avait déjà admis sous serment, il y a une décennie, avoir eu un contact sexuel avec Mme Constand, mais avait assuré qu’il avait été consensuel. Ces accusations s’ajoutent à la longue liste de problèmes juridiques auxquels devra faire face l’acteur, dont des poursuites en diffamation et pour abus sexuel déposées à Boston, à Los Angeles et en Pennsylvanie.

Kouame L.-Ph. Arnaud KOUAKOU/Burkina24

Source: ici.radio-canada.ca


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Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara est allé rendre compte de son voyage de Ouagadougou à Blaise Compaoré

Au lendemain de sa visite à Ouagadougou pour assister à l’investiture du nouveau Président élu du Faso, Roch Marc Christian KABORE, le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara, s’est rendu dans l’après-midi du mercredi 30 décembre 2015, à la résidence de l’ex-président burkinabè situé à Abidjan, Cocody-Ambassades, révèle Jeune Afrique.

Selon des informations de Jeune Afrique, Alassane Ouattara serait allé faire le point de son voyage de la veille à Ouagadougou à Blaise Compaoré.

« La visite du président Alassane Ouattara à Blaise Compaoré et à son épouse Chantal relève de la courtoisie. Il est juste allé souhaiter de joyeuses fêtes à son hôte », a cependant confié un conseiller de la présidence ivoirienne, ajoutant que le président passera le réveillon de la Saint Sylvestre à la cité balnéaire d’Assinie puis célébrera son anniversaire le 1er janvier.

Le président Roch à Abidjan

« Le président Roch Kaboré devrait néanmoins réserver sa première visite officielle à la Côte d’Ivoire », a indiqué une source proche de la présidence burkinabè.

Kouame L.-Ph. Arnaud KOUAKOU/Burkina24

Source: Jeune Afrique


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Que signifient les lettres E, 3G et H+ qui s’affichent sur les téléphones ?

A côté du réseau mobile, les lettres et chiffres affichés sur les smartphones possèdent un rôle précis, témoignant du réseau data sur lequel l’on est connecté. Voici quelques précisions à ce sujet. Ces lettres qui s’affichent peuvent cependant dépendre du téléphone avec lequel l’on est connecté.

D’abord, il faut noter que ces sigles affichés dans le coin supérieur de l’appareil donnent une indication précieuse quant à l’usage que l’on pourrait faire du téléphone. Tantôt G, tantôt E et au mieux 3G, H+ ou 4G et de plus en plus la 4G+ dans certains pays.

Ces lettres déterminent notamment la vitesse de chargement d’une page Internet, d’envoi d’une photo ou d’un document mais également de la qualité des communications.

G pour GPRS (General Packet Radio Service) : C’est sans aucun doute la plus lente des connexions. Elle est très lente. Tellement lente qu’il faudrait penser à inventer un adjectif pour la qualifier. Son seul avantage c’est que tous les téléphones peuvent s’y connecter. Mais avec une vitesse aussi infime, de 56 à 144 kbps. Remarque d’usage : Même les communications sont aussi souvent calamiteuses.

E pour Edge (Enhanced Data-rates for GSM Evolution) : Pour certains, la lettre E s’apparente à de la 3G. Avec une vitesse de 348 kbps, les usages sont limités aux appels, messages et mails sans photos. La connexion E est également très lente. Au Burkina, les connexions G et E sont le plus souvent constatées à travers le réseau Telecel. Il faut préciser qu’un téléphone bas de gamme, même connecté via un réseau haut débit, ne peut qu’avoir une connexion minimale.

3G ou UMTS (Universal Mobile Telecommunications System) : Là, les utilisateurs peuvent remarquer que c’est déjà mieux. Les opérateurs avaient vanté les mérites du réseau 3G et il est vrai que c’était beaucoup mieux que ce que l’on connaissait. Il était possible d’utiliser un smartphone à peu près pour tout : vidéos, mails, surf, photo… La 3G est encore un réseau très apprécié et son débit de 1,9 Mbps est suffisant pour certains utilisateurs.

3G+ ou H pour HSDPA (High Speed Packet Access) : Avec un débit de 14 Mbps l’on atteint des vitesses très intéressantes. La vitesse de chargement d’une vidéo de qualité est alors acceptable.

H+ ou DC (Dual-Cell High Speed Packet Access+) : Il y a ici un débit de données de 42 Mbps, ce qui est relativement confortable. On peut recevoir et envoyer des données volumineuses sans trop se poser de questions. L’on commence à atteindre une vitesse confortable. C’est le dernier sigle que l’on peut voir sur un appareil haut de gamme au Burkina à travers les réseaux Airtel et Telmob.

4G ou LTE (Long Term Evolution) : Là, l’on atteint 150 Mbps de débit et il est alors aisé d’utiliser son smartphone à une telle vitesse de téléchargement. Le débit est même parfois meilleur que certains fournisseurs d’accès à internet, dans des conditions particulières évidemment. Mais la 4G n’existe pas encore au Burkina.

4G+ ou LTE-A (Long Term Evolution Advanced) : Egalement très peu déployée pour le moment même à travers le reste du monde.

Synthèse de Noufou KINDO

Burkina 24


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Supposée non-participation au vote de Ajavon du 19 mai 2015 à l’Assemblée : L’Honorable Valentin Aditi Houdé dément

VALENTIN ADIDI HOUDE (Alliance G13 BAOBAB)Le président de l’Alliance nationale pour la démocratie et le développement (And), Valentin Aditi Houdé, a rencontré hier, 30 décembre 2015, la population de l’arrondissement de Kpanroun à Zinvié, dans la commune d’Abomey-Calavi. Ce meeting de remerciement et de présentation du candidat unique de l’And, a été une occasion pour l’Honorable de faire le démenti des allégations de certaines autorités selon lesquelles M. Sébastien Ajavon n’a pas porté Me Adrien Houngbédji au Perchoir.

C’est une manière de défendre l’indéfendable en soutenant que l’homme d’affaire Sébastien Ajavon n’a pas participé à l’élection de l’actuel président de l’Assemblée nationale, le 19 mai 2015. Selon le président de l’And, Ajavon n’est pas un député mais il a participé à ce vote d’une manière ou d’une autre. D’abord, Valentin Aditi Houdé dit avoir voté avec la procuration du député Justin Agbodjèté, avant de donner sa propre voix pour le président Adrien Houngbédji. Ensuite, plusieurs députés à l’Assemblée nationale, notamment Nazaire Sado, Claudine Prudencio et Parfait Houangni qui ont déjà rallié Sébastien Ajavon, ont été aussi les acteurs de cette victoire du 19 mai 2015. Tout cela pourrait être compris par le lien intrinsèque qui existe entre ces Honorables et l’homme d’affaire, souligne le président de l’And. A en croire ce dernier, Adrien Houngbédji et Sébastien Ajavon sont des amis de vieille date. Par ailleurs, Houdé n’a pas manqué de reconnaitre les mérites des populations de Kpanroun qui ont témoigné de leur soutien indéfectible aux candidats de l’And au cours des dernières élections. «Nous sommes venus pour vous remercier», a notifié le président Valentin Aditi Houdé. Il a expliqué les fondements de la crise au sein de l’Alliance qui a provoqué le départ de certains militants. «C’est vous qui m’avez choisi président de l’And. Cinq individus ne peuvent pas me déchoir», a-t-il reconnu. Le candidat à l’élection présidentielle de février 2016 a plusieurs mérites que Valentin Aditi Houdé a mentionnés. Pour lui, l’homme n’a pas attendu la prochaine présidentielle avant de commencer par faire des œuvres sociales. Il a la crainte la crainte de Dieu, il est sensible aux peines des populations, il a l’amour du prochain…, a ajouté Houdé. La représentante des femmes, Léocadie Ahissou, a remercié et rassuré à cet effet, tout le bureau de l’And de suivre toutes les instructions de l’Honorable Houdé pour l’élection présidentielle qui se pointe déjà à l’horizon. «Nous porterons Ajavon au pouvoir», a-t-elle déclaré. Le Chef d’Arrondissement de Kpanroun, Etienne Kpossou, a salué la démarche du bureau de l’And et a, par la suite, invité tous les militants de son arrondissement à rester toujours mobilisés derrière Valentin Aditi Houdé. Ce dernier a promis revenir à Kpanroun au cours de la campagne présidentielle.

Joseph-Martin Hounkpè (Stg)


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Présidentielle du 28 février 2016 : Des militants Prd et Rb rejoignent Talon

Hier, mercredi 30 décembre 2015 à la maison du peuple de Porto-Novo, a eu lieu une rencontre entre les communautés Mahi, Fon, Adja, Toffin résident à Porto-Novo et les membres du Mouvement MPT 2016. Des populations de ces communautés, jusque-là militants du Parti du renouveau démocratique (Prd) et de la Renaissance du Bénin (Rb) ont décidé de se rallier à la candidature de Patrice Talon.

Ce sont Christophe Gnimavo et Rodrigue Glèlè, deux des responsables du Mouvement MPt 2016, qui ont eu l’honneur d’échanger avec les populations des communautés Mahi, Fon, Adja, Toffin résident à Porto-Novo. De leurs explications, il ressort qu’ils militaient pour le Prd et la Rb. Mais elles se disent lassées des attentes interminables de ces partis dans la désignation de leur candidat pour la prochaine élection présidentielle. Mieux, convaincues du projet de société de Patrice Talon, elles ont demandé à rencontrer le Mouvement MPT 2016 pour exprimer officiellement leur ralliement à la cause de l’homme d’affaire. En retour, les responsables du Mouvement ont profité de l’occasion pour leur présenter certains grands points du projet de société de Talon, notamment les solutions qu’il propose contre le chômage des jeunes. En outre, Christophe Gnimavo et Rodrigue Glèlè leur ont fait comprendre que sans Patrice Talon, on ne parlerait plus aujourd’hui de démocratie au Bénin pour avoir tenu tête au chef de l’Etat, Boni Yayi, au sujet de son projet de révision de la Constitution. Ces Béninois ont donc décidé de faire le pas vers Talon. Et c’est sans doute de précieuses voies pour le candidat Talon dans son combat de s’asseoir dans le fauteuil présidentiel le 6 avril prochain.

Athanase Dèwanou


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Processus de réconciliation des acteurs du football béninois : Echanges entre le CoNor et des journalistes sportifs

Mardi dernier au siège de la Fédération béninoise de football (Fbf) à Porto-Novo, les membres du Comité de normalisation du football béninois (CoNor) ont rencontré des responsables d’associations de journalistes sportifs. L’objectif étant d’échanger avec ces derniers pour une vraie sortie de crise.

Le Comité de normalisation du football béninois (CoNor) – pour ce qui en reste – semble être à la recherche des vraies solutions pour la crise du football béninois. En tout cas, ce mardi 29 décembre 2015, le président Rafiou Paraïso et ses collaborateurs ont échangé avec des responsables d’associations de journalistes sportifs.

Dans ses propos liminaires, Me Rafiou Paraïso a expliqué que cette rencontre entre dans le cadre du Processus de réconciliation des acteurs du football béninois. Et elle se tient à la suite d’autres rencontres avec d’autres acteurs clés du sport roi au Bénin. Pour lui, il attend de ses interlocuteurs la mise à dispositions de contributions objectives pouvant aider à ramener le calme dans la maison du football béninois. Ce qui suppose qu’il faut rechercher les causes et origines des crises cycliques afin d’envisager des solutions, voire aboutir à une solution concertée, dit-il.

Pour la plupart, des associations sportives représentées, la démarche est louable, et doit être encouragée. Car, la Presse sportive a toujours été considérée comme un maillon négligeable de la chaine du football béninois. Cette fois-ci, le CoNor lui a donné la place qui est la sienne, et elle ne manquera pas à son devoir. L’essentiel pour les intervenants étant que la noble mission du Comité de normalisation ne soit pas dévoyée. Toutefois, le porte-parole du Groupe « Sauvons le football béninois » a estimé que le temps entre l’invitation et la rencontre est trop court pour faire des propositions sérieuses et constructives. Par conséquent, il a suggéré que le CoNor leur accorde quelques jours de réflexion afin qu’un document écrit soit déposé au siège de la Fbf dans les meilleurs délais. Une proposition soutenue par tous les autres représentants d’associations.

Mais avant, Bob Assani Chakouri et ses associés ont estimé que la presse sportive est divisée, et que le CoNor ferait également œuvre utile en aidant à sa réconciliation.

Pour René Sagbo du Réseau des journalistes de sport au Bénin (RJSB), il a déploré le fait que le CoNor soit sélective dans la livraison des informations. Ce qui contribue à la publication d’informations contradictoires, voire tendancieuses par les organes de presse. Mieux, il a demandé à Me Rafiou Paraïso et ses collaborateurs d’aider les journaux à mieux les aider en leur donnant un peu de moyens de façon équitable.

Quant à Miguel Gnuimassoun de l’Association des photojournalistes et cadreurs des sports du Bénin, il a souhaité que le CoNor use de tous les moyens pour que le ballon roule à nouveau au Bénin. Car, sans événement sportif, il n’y a point de journalistes, ni de techniciens d’images de presse.

Reprenant la parole, Me Paraïso a remercié les représentants d’associations de presse pour avoir répondu à son invitation. Il promet tenir compte des préoccupations afin de donner satisfaction dans la mesure du possible. Il a demandé à ses interlocuteurs de tenir aussi compte des contraintes de temps du CoNor afin de déposer diligemment leurs propositions.

Pascal Hounkpatin


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Séance de lecture à la bibliothèque ‘’Mava’’ de Cotonou : L’artiste peintre béninoise Sika Da Silveira parle de son art

La bibliothèque du musée d’art et de la vie active (Mava) a accueilli la peintre béninoise, Sika Da Silveira, dans le cadre de sa séance mensuelle de lecture. C’était le samedi 26 décembre 2015 que la jeune artiste a défendu son travail en présence de ses pairs. Une séance qui a permis à l’artiste de considérer les différentes suggestions des invités pour mieux parfaire ses créations.

Sika peut-être définie comme une artiste polyvalente. De la créatrice de bijoux aux arts plastiques, en passant styliste et graphiste, Sika accorde aujourd’hui, assez d’énergie pour la peinture. L’une des spécifiques des toiles de Sika est assurément la métamorphose patente au niveau du choix des couleurs. Chaque œuvre semble être différente de la précédente et pourtant on y trouve toujours la même construction. Privilégiant davantage la reconnexion de l’homme à la nature pour devenir lui-même, la peinture de Sika, telle une précipitation, laisse couler des eaux issues des montagnes et des grottes. Au cœur de ces toiles, on note la forte présence de coulées mystérieuses, fortes et élégantes qui font sentir l’énergie de la nature. La technique des coulées, selon elle, est inspirée par les traces laissées par les eaux sur les montagnes et les grottes. La sérénité et la force de celles-ci face aux intempéries demeurent pour Sika, une grande leçon de vie dont l’homme doit s’inspirer. Mais nous devons également, précise,t-elle, nous ressourcer à ces endroits mystérieux de la nature pour aller de l’avant. Unissant des matériels tels que : bois, tissus, pointes, fils, couleurs vives, acrylique, cendre …etc, Sika emporte les visiteurs face à ses œuvres dans un univers d’évasion émotionnelle où la paix et l’harmonie se côtoient. La question sur la nature de l’homme est la résonance de ses toiles, puisque, le bien –être de celui-ci devient sa préoccupation majeure. Dans un langage visuel de formes, de couleurs créant une composition qui peut exister totalement indépendamment des références visuelles classiques, c’est -à –dire, l’art abstrait, Sika, peintre non conformiste pense que l’humanité doit s’ouvrir davantage à la nature pour connaître la paix tant recherchée. A ce titre, elle confie : « Je suis africaine mais également citoyenne du monde. Je souhaiterais à travers mon art faire découvrir davantage la culture africaine mais aussi proposer des approches de solutions aux problèmes communs à l’humanité ».

 Victorin Fassinou


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Séance explicative sur le pardon, la repentance et de la réconciliation : Une initiative de la Fondation « Les Potiers de la République » pour préserver la paix

La Fondation « Les Potiers de la République » a organisé hier, mercredi 30 décembre 2015, une séance explicative et d’orientation sur l’attitude du pardon, de repentance et de la réconciliation. C’est la place de la réconciliation située derrière la présidence qui a servi de cadre à cette séance.

L’objectif visé par la Fondation « Les Potiers de la République » en organisant une telle séance est comment faire pour préserver la paix dans notre pays le Bénin. Pour eux, la paix est menacée sous toutes ses formes depuis 25ans. C’est en réponse à la préservation de la paix qu’ils n’ont ménagé aucun effort pour organiser cette séance explicative et d’orientation sur l’attitude du pardon, de repentance et de la réconciliation pour sensibiliser la population béninoise. Pour le porte-parole de la Fondation «  Les Potiers de la République », Céphise Béo Aguiar, il faut ouvrir le chemin d’un Bénin nouveau. Cette tâche revient aux adolescents qui étaient nés il y a de cela 25 ans. Propos renchéris par Ramleg Gandaho de l’Ong Changement Social Bénin qui a montré qu’après 25ans, la démocratie promotrice du droit civil et politique et la satisfaction des droits économiques et sociaux demeure préoccupante. La justice sociale n’est pas effective. Les candidats aux élections présidentielles promettent un mandant de transition. Un mandant qui permettra d’amorcer des réformes profondes sur tous les plans. Mais cette alternative selon Ramleg Gandaho ne sera possible sans la trilogie repentance, pardon et réconciliation. L’alternative tant souhaitée ne sera possible avec le consensus de la classe politique toute tendance confondue telle que fût le cas en 1990. Le peuple béninois a du mal à comprendre le clivage et l’indifférence qui règnent dans le pays. Au regard de tout ceci, souligne Ramleg Gandaho, les candidats aux élections présidentielles du 28 février 2016 doivent comprendre que le peuple béninois attend juste des actions, des résultats, voire sa situation s’améliorer sur tous les plans. Les candidats aux élections présidentielles doivent répondre de ce qu’ils ont fait durant 25ans. Une condition sine qua non qui peut leur donner le droit d’aller déposer leurs candidatures. C’est très indispensable, a dit le docteur en droit constitutionnel, Horace Adjolohoun invité à cette séance.

Boniface Kabla


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Développement Durable au Bénin : Des mairies sensibilisées sur les différentes questions relatives aux Odd

Les travaux de l’atelier d’échange sur la plateforme communale de suivi des Objectifs du Développement Durable (Odd) sont déroulés le mardi 29 décembre 2015 à Bohicon. C’est le Directeur de Cabinet Ministère à la Présidence de la République chargé de la coordination des politiques de mise en œuvre des Objectifs du millénaire pour le développement, des Objectifs de développement durable et des Grands travaux (Mpr/Cp-Omd-Odd-Gt), Jean-Claude SourouKeke qui donné le coup d’envoi de ces assises.

Faire le suivi des projets et programmes des mairies en lien avec les Odd ainsi que le suivi des projets et programmes des Ministères sectoriels dans les différentes communes en vue d’une synergie d’actions entre les différentes parties prenantes pour le développement durable. Tel est l’objectif que vise l’atelier d’échange sur la plateforme communale de suivi des Objectifs du Développement Durable (Odd)qui s’est tenu le mardi dernier à Bohicon. Cette assise qui a connu la participation des Chargés du Suivi Evaluation de plusieurs mairies aux cadres des mairies d’avoir une connaissance approfondie de l’importance d’une fédération /synergie des actions pour l’atteinte des Odd. Au cours des travaux, les cadres des mairies ont une connaissance de l’importance et du fonctionnement de la plateforme communale. Les communes présentes ont adhéré et participé à la mise en place de la plateforme communale. Les cadres des mairies sont convaincus de l’importance d’intégrer les trois (03) dimensions des Odd à leur Plan de Travail Annuel. L’objectif de cette activité est de sensibiliser sur les différentes questions relatives aux Odd pour une meilleure appropriation et une meilleure intégration aux stratégies locales. A travers les communications qui seront présentées, le Ministère partagera avec les participants, le Programme de développement pour l’après 2015 et le rôle des Communes dans ce dispositif mais aussi la plateforme qui restera l’outil d’appréciation et d’évaluation des performances dans les cibles et indicateurs Odd.Le président de l’Association nationale des communes du Bénin (Ancb) , Luc Atrokpo à l’entame des travaux, a reconnu les efforts que fournissent le Ministre d’Etat, Professeur Fulbert AmoussougaGéro et son équipe dans le cadre des Omd au Bénin, mais aussi, les nombreuses contributions au processus de préparation des Odd tant au niveau national qu’international. Depuis 2015, de nouvelles mandatures se sont installées dans les Mairies, et de nouvelles options de développement local sont envisagées. Pour le maire président Luc Atrokpo, l’initiative d’une plateforme de suivi et de coordination des Omd et Odd vient relancer la problématique de la planification et de la programmation dans les Communes. Pour M. Atrokpo le mécanisme qui se met en place à travers cet atelier pourra apporter des réponses appropriées à ces questionnements qu’il considère comme importants pour adresser les politiques de développement durable à la base dans notre pays. Le Directeur de Cabinet Ministère à la Présidence de la République chargé de la coordination des politiques de mise en œuvre des Objectifs du millénaire pour le développement, des Objectifs de développement durable et des Grands travaux (Mpr/Cp-Omd-Odd-Gt), Jean-Claude SourouKèkèouvrant les travaux de la rencontre, s’est réjoui de la présence effective des participants à cet atelier. Ceci   témoignage de leur engagement à accompagner le processus d’appropriation de la plateforme qui constitue une étape fondamentale pour un suivi efficace des Odd.L’année 2015 constitue aussi bien pour la communauté internationale que pour le Bénin, une année charnière dans le processus de conception et de mise en œuvre des politiques de développement. A ce titre, M.Kèkè a rappelé aux participants l’échéance des Objectifs du Millénaire pour le Développement (Omd) mais aussi, l’adoption de l’agenda de développement post 2015 qu’incarnent les Objectifs de Développement Durable (Odd). Au nombre des défis qu’impose ce nouvel agenda de développement, se trouve la problématique du changement d’échelle, l’adoption au niveau local des stratégies, des politiques, des programmes et des projets intégrant le développement durable. Pour finir, il a invitéles participants à suivre avec intérêt les différentes présentations, mais aussi à contribuer aux débats pour une meilleure compréhension des thématiques liées aux Odd et à la Plateforme.

Victorin Fassinou


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Machination en vue pour la présidentielle de 2016 : Les leaders Prd et Rb ne justifieront pas de KO

Les citoyens foncièrement contre la corruption, la dislocation des foyers, la destruction de l’unité nationale et les concours frauduleux sous le régime actuel ne doivent pas voter pour la continuité du pouvoir finissant. Tout ralliement des leaders du Prd et de la Rb ne justifiera aucune manipulation des résultats pour prétendre faire gagner le candidat de la mouvance au premier tour.

La trouvaille de la mouvance présidentielle pour imposer son ouvrier de la 25ème heure à la tête de l’Etat en février 2016 est la moins maligne. Mais les Béninois n’avaleront plus cette couleuvre comme en 2011. Parce que la Renaissance du Bénin et le Parti du Renouveau démocratique ont eu un score considérable aux dernières élections législatives et communales, les thuriféraires de la mouvance pensent que le ralliement à leur cause des responsables des deux partis vaut le ralliement des militants et sympathisants. Erreurs ! Les militants et sympathisants de ces partis sont plutôt engagés pour la rupture et l’alternance au pouvoir en 2016. Ils ont assez subi et assez vécu le recul de leur pays, l’humiliation et la propension de la gabegie pour accepter que ce régime se perpétue. Les votes exprimés aux dernières élections en sont l’illustration.

Mais pour empêcher les Béninois de dénoncer et de se rebeller contre la machination en cours, il est savamment mijoté que l’adhésion des responsables de ses deux partis qui auraient des liens historiques séculaires avec la famille ou le candidat de la mouvance le crédite du ralliement des électorats de ces partis. Et cela pourrait

Alors il est en préparation de faire croire aux Béninois que le candidat de la mouvance a gagné par K.O au premier tour pare que la Rb et le Prd auraient rallié la cause de ce dernier. Les militants de ces partis sont loin d’être des godillots, des irréfléchis voire des assoiffés de billets de banque pour aller rallier le rang de l’imposture et de tout ce qu’ils ont décrié pendant dix ans et qui a poussé le Bénin dans la gadoue politique et dans la merde d’un gouvernement régulièrement baptisé ventilateur. Même, si les leaders rallient la cause et font toutes les sorties d’appel à l’adhésion voir même remplir les stades de gens intéressés à chaque meetings pour montrer le rassemblement de grande masses, les fils et filles de Toffa et de Gbèhanzin ne se souillent pas si facilement. Et les militants de ces partis ne se laisseront pas floués.

Le K.O ne passera plus

Dès lors, il faut savoir raison gardée en pensant que l’on peut fomenter un K.O avec un logiciel étranger et le transposer au Bénin pour faire gagner une élection au premier tour. Ce qui se passe ailleurs où des candidats gagnent au premier tour ne peut plus se passer au Bénin. Quels qu’en soient les ralliements, aucun candidat ne peut plus gagner K.O au Bénin. Il est en train d’être murmuré que le candidat de la mouvance sera déclaré à 51% et que le second sera déclaré à 30% pour justifier le grand écart qui laissera croire que le jeu et fait. Et les autres candidats seront alignés les uns derrières les autres partageant les 19% de suffrages restants. Les Béninois sont avertis et il vaut mieux épargner au pays les contestations voire les troubles en laissant le jeu démocratique se faire et décompter les réels suffrages exprimés.

Même le plan faisant état de ce que dès le mois de janvier un institut de sondage européen viendra dire que le candidat de la mouvance est en tête dans les pronostics est déjà su et sera contesté par les citoyens. Car, c’est sur ce schéma qu’on compte lancer la machine dite du KO pour finalement chercher à expliquer que les sondages avaient placé le candidat «mouvancier» en tête de peloton. Cela ne servira pas. Le Bénin est certes pacifique, Dieu aime certes le Bénin, mais il ne faut pas abuser plus longtemps de la patience des autres et penser qu’ils se laisseront toujours faire. Sachons raison gardée et que ceux qui sont responsables à divers niveaux des organes d’organisations et de gestions des élections fassent triompher l’intérêt national.

Junior Fatongninougbo


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Fait marquant de l’année finissante : Patrice Talon, l’homme de l’année 2015

Talon internetLoin du rendez-vous électoral de février 2016 qui s’approche, on ne peut pas boucler cette année 2015 sans parler de celui qui a le plus marqué notre démocratie. Au fait, l’élément marquant, pour la plupart de nos lecteurs interviewés, c’est l’élection de Me Adrien Houngbédji au perchoir de l’Assemblée nationale le 19 mai 2015. Que ce serait-il passé ce jour-là si ce n’était pas Me Houngbédji qui était élu ? Certainement que beaucoup de Béninois auraient choisi de quitter le Bénin pour diverses raisons. Pour être objectif, avec le temps, les langues se sont déliées et on a compris que le premier artisan de ce qu’on peut qualifier de «sauver» la démocratie béninoise, c’est Patrice Talon. Qu’on soit pour ou contre lui, on est obligé de reconnaitre que le Bénin a poussé un ouf de soulagement après cette élection. Pour les proches de l’homme, non seulement il y a mis les moyens mais aussi le cœur. Cela fait certainement parti des raisons pour lesquelles le régime finissant lui en veut à mort. Entre autres raisons, son refus de participer à une révision de la Constitution a été l’élément fondamental qui l’oppose à Boni Yayi. Mais, il y a qu’au-delà de ça, en exil, il aurait pu croiser les bras et observer. Les Béninois lui doivent quelque chose pour avoir réussi au moins à faire élire Me Houngbédji au perchoir, au détriment du candidat du pouvoir en place.

 Jean-Marie Sèdolo


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Montage Richard Novembre.pmd


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Indice de développement humain 2015 : Le Bénin 166ème sur 188 (32è sur 53 pays africains)

Le rapport 2015 du Programme des Nations Unies pour le développement est rendu public. Malgré les déclarations et agitations des gouvernants, le pays n’a connu aucun développement réel. Le Bénin est classé 166ème sur 188 pays. Et occupe la 32ème place en Afrique sur 53 pays. Selon l’Agence Ecofin, en Afrique, 3 pays sur 53 parviennent à se classer dans le groupe des pays développés (high-development), il s’agit de Maurice, des Seychelles et de l’Alglérie. 14 pays se placent parmi les pays moyennement développés, parmi lesquels la Tunisie (5e), le Gabon (8e), le Maroc (11e) ou encore le Congo (13e). Parmi les pays peu développés, on notera tout de même le classement peu glorieux de la Côte d’Ivoire (37e) en dépit de son insolente réussite économique, selon la même source. L’agence onusienne a également calculé pour, chaque pays, la différence entre le revenu brut par habitant et l’indice de développement humain (3e colonne ci-dessous). Ainsi, un nombre significatif de pays africains affichent des valeurs négatives qui démontrent l’ampleur des inégalités dont souffrent ces pays. Avec -84, la Guinée Equatoriale est le pays qui présente la plus grande différence entre son revenu et son niveau de développement humain. Le Gabon, le Botswana, l’Angola, le Nigeria ou encore la Côte d’Ivoire ont encore beaucoup d’efforts à fournir pour une meilleure répartition des fruits de la richesse. Au niveau mondial, sur 188 pays, la Norvège, l’Australie et la Suisse occupent les 3 premières marches du podium. Les USA sont 8e, la France 22e, la Russie 50e, le Brésil 75e, la Chine 90e et l’Inde 130e, ajoute ladite agence.


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Assemblée générale des travailleurs du ministère en charge de la famille : Le personnel félicite la ministre Honorine Attikpa

Les travailleurs du ministère de la Famille, des Affaires Sociales, de la Solidarité Nationale, des handicapés et des Personnes de Troisième  Âge se sont réunis en assemblée générale dans l’après-midi du lundi 28 décembre 2015 sous la houlette de la ministre Honorine ATTIKPA. Cette rencontre, la deuxième du genre cette année  après  la première édition du 11 septembre dernier est l’affirmation, depuis la validation de la feuille de route juillet 2015-juillet 2016 de la ministre en charge de la famille, de la gestion axée sur les résultats comme l’un des principes de la bonne gouvernance. Deux principaux points ont meublé cette assemblée générale : la vulgarisation de la Charte Nationale pour la Gouvernance du développement du Bénin et la restitution des avancées notées dans la satisfaction des revendications du personnel.

Les organisations syndicales du ministère ne charge de la famille remercient madame le ministre Honorine ATTIKPA pour son sens d’écoute, d’équité et de justice sociale. Après six mois passés à la tête de cet important département ministériel, la dame de fer inoxydable a  comblé les attentes. Les fruits ont tenu la promesse des fleurs et  Bani Yéro Boubacal, secrétaire général du syndicat des travailleurs du ministère de la famille (Syntra-famille), au nom de tout le personnel, n’est  pas passé par le dos de la cuillère pour le dire sous les ovations du personnel lundi 28 décembre dernier. Au cours de cette assemblée générale, le point des acquis de la lutte syndicale au sein du ministère en charge de la famille a été fait. Lueur d’espoir pour les travailleurs qui ont vu des revendications vieilles de décennies satisfaites grâce au leadership et au sens élevé de responsabilité de la Présidente de l’Ong Dignité féminine, aujourd’hui ministre en charge de la famille qui ne lésine pas sur les moyens d’atteindre ses objectifs. La régularisation des disparités catégorielles respectivement de B3 à B1, C3 à C1 et D3 à D1 des agents du ministère en charge de la famille, l’allocation de carburant à tous les agents du ministère, l’augmentation des allocations budgétaires annuelles aux CPS qui passeront de 800.000FCFA à 2 millions FCFA à compter de janvier 2016,  l’allocation de prime de motivation aux agents à compter de 2016  qui permettra un meilleur suivi des activités  au niveau des structures déconcentrées du ministère et la mise à disposition de moyens roulants aux agents qui se fera conformément aux dispositions de l’arrêté pris à cet effet en fonction de la disponibilité du stock… constituent des sujets de joie pour le personnel du ministère. Le Syndicat des travailleurs du ministère de la famille (Syntra-famille), le Syndicat national des techniciens sociaux du Bénin (Syntechsobe) et le Syndicat national des travailleurs des centres de promotion sociale (Syntra-Cps) par la voix de Bani Yéro Boubacal, souhaitent  que les arriérés relatifs à la régularisation des disparités catégorielles soient signés le plus tôt possible ; ce qui qui nécessiterait que les frais d’entretien des membres de la commission soient payés dans les meilleurs délais. Gustave Assah, Coordonnateur de Social Watch, assisté de Noël do REGO de la Direction des Ressources Humaines dudit Ministère dans sa communication sur  la Charte Nationale pour la Gouvernance du développement du Bénin pense qu’il n’y a plus de ‘’pierre à déposer sur les documents ‘’. Un appel ainsi lancé pour la lutte contre la corruption.

Le communicateur  a pour finir invité les travailleurs au respect et à la vérité. Pour M.  Gustave Assah, le ministère de la famille doit avoir le plus gros budget car il s’occupe des familles. La ministre Honorine ATTIKPA pour sa part exhorte ses collaborateurs à se mirer dans la charte et œuvrer à sauvegarder les valeurs citées dans la charte. A la fin de cette deuxième édition de l’assemblée générale des travailleurs du ministère en charge de la famille, il va sans dire que  la  gestion participative, un principe cher au Président Boni YAYI  contenu dans la  feuille de route de madame la ministre Honorine ATTIKPA est en bonne voie. L’autorité projette une autre rencontre le mois prochain pour discuter de certains points essentiels.

Cell/Com ministère famille


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BET sur Canal + : Une chaîne pour l’Afrique

Pour promouvoir BET, la chaîne de divertissement Black U.S, Canal+ continue son animation dans les points stratégiques de la ville de Ouagadougou. Ce 30 décembre 2015, le show n’a pas manqué à la cité An III, à Ouaga2000 et à Wemtenga, entre autres.

BET est une chaîne de télévision américaine basée à Washington et s’adressant prioritairement au public afro-américain. Il propose une diversité de programmes qui ravira tous les amateurs de culture urbaine et de divertissement en mode U.S. : Séries, télé-réalité, talk-shows, téléfilms, docus et cérémonies.

Selon Nicole Somda, conseil clientèle à Isec-cité An III, la particularité de cette chaîne réside dans sa proximité avec l’Afrique : « Cette chaîne va apporter un plus. La majeure partie des chaines diffusent plus de programmes avec des personnages blancs. Mais cette chaîne s’approche plus de nous, de notre population et de nos réalités ».

Disponible en Afrique depuis le 17 novembre 2015, BET a déjà une image fort appréciable. Au Burkina Faso, l’information n’a pas encore atteint certains abonnés. C’est l’exemple de Ousseni Ouédraogo, un client venu renouveler son abonnement qui apprécie favorablement : « dès lors que ce sont nos frères américains noirs qui animent cette chaîne, c’est la bienvenue. Cela permet de nous rapprocher à travers les nouvelles technologies de la communication ».

Quant à Salif Silga, il a déjà suivi cette chaîne. Ce qu’il attend, c’est qu’elle véhicule du contenu didactique, surtout pour les enfants qui sont parfois la première cible : « J’espère que cette chaîne va passer des films et des émissions éducatifs afin que les enfants puissent suivre sans problème ».

Rappelons que BET est disponible sur le canal 50 à partir de la formule EVASION.

Issouf NASSA

Burkina24


NDLR : Cet article est un publi-reportage


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Salif Diallo : « Nous ne devons pas faillir »

Le tout nouveau président de l’Assemblée nationale burkinabè Salif Diallo, après son élection à la tête de l’institution à 78 voix contre 43 pour son challenger Adama Sosso, a prononcé un discours rassembleur et empreint d’une volonté de travailler pour « le peuple et surtout la jeunesse ».

Le président de l’Assemblée nationale a de prime abord appelé les 125 députés qui ont vu leurs mandats valider à aller au-delà de toute considération politique, ethnique et religieux car dit-il, les parlementaires sont « tous fils authentiques de ce valeureux peuple du Burkina ».

Rappelant les missions qui leurs sont assignées (voter des lois et surtout de contrôler l’action gouvernementale), Salif Diallo a indiqué que la représentation nationale est un des piliers dans un régime démocratique.

Ainsi explique-t-il, « nous devons mener ce travail en nous collant le plus près possible des aspirations populaires. Si notre auguste Assemblée venait à se démarquer des intérêts populaires, nous connaitrons un sort plus triste que celui de nos devanciers », prévient Salif Diallo.

De la majorité pauvre. Pour le président de l’Assemblée nationale, l’institution qu’il dirige ne doit pas être une assemblée de simples députés de la république, mais représenter le « peuple travailleur du Burkina Faso, la majorité pauvre », estime-t-il avant d’appeler ses collègues députés à être « intransigeants face aux contre-valeurs que sont la corruption, le népotisme, la patrimonialisation du pouvoir d’Etat ».

Au terme des mandats des élus, Salif Diallo espère toujours trouver des parlementaires en phase avec les aspirations du peuple et il l’a fait savoir : « nous ne devons pas sortir ici en des bourgeois repus et apaisés, mais avec la marque du peuple. Si le peuple évolue dans ses intérêts, nous pourrons évoluer dans nos intérêts ».

Terrible ! « Votre mission est terrible mais noble », a signifié Salif Diallo à ses collègues. Et pour y faire face, il conseille d’aller au-delà des divergences politiques et des partis politiques. « Nous avons un fonds commun : l’aspiration de notre peuple. Et nous devons transcender nos divergences pour voter des lois en faveur de notre peuple ».

Aussi, le président de l’Assemblée nationale a rappelé aux parlementaires qu’ils n’ont pas droit à l’échec : « Nous sommes aujourd’hui devant notre peuple et devant son histoire. Nous ne devons pas faillir pour des divergences idéologiques ».

A la fin de son allocution, Salif Diallo a salué les autorités coutumières et religieuses, le président Roch Kaboré et la jeunesse « qui a témoigné son courage et sa volonté de vivre libre (…). Nous devons aller dans le sens de l’histoire et l’histoire nous recommande de contrôler l’action gouvernementale vers la satisfaction des besoins populaires », a-t-il recommandé pour terminer.

Synthèse de Yannick SAWADOGO

Burkina 24


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Burkina : Salif Diallo élu président de l’Assemblée nationale

Burkina : Qui gère les affaires courantes en attendant le nouveau gouvernement ?

Le gouvernement Isaac Zida a déposé sa démission le 28 décembre 2015. Le nouveau Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, investi le 29 décembre 2015, n’a pas encore constitué son gouvernement. Qui gère donc les affaires courantes en attendant la nouvelle équipe ? Le Service d’information du gouvernement répond dans ce communiqué.

A la veille de cette investiture, le Premier Ministre de la Transition, Monsieur Yacouba Isaac Zida, a présenté sa démission et celle de son gouvernement, conformément aux textes en vigueur.

Le Président de la transition a chargé les membres du Gouvernement de la Transition d’expédier les affaires courantes jusqu’à la mise en place de la nouvelle équipe dirigeante.

L’expédition des affaires courantes par les membres démissionnaires  de l’exécutif n’est pas en contradiction avec les textes en vigueur, notamment la constitution encore moins en droit comparé.

Elle répond au souci d’assurer la continuité de l’Administration et de transmettre les dossiers prioritaires à la nouvelle équipe.

Les pratiques antérieures consistant à demander aux secrétaires généraux d’assurer l’expédition des affaires courantes relève davantage des régimes d’exception.

Il reste entendu que les prérogatives des ministres intérimaires sont strictement encadrées. Ils ne peuvent prendre que des décisions nécessaires au fonctionnement ininterrompu du service public, en attendant la formation d’une équipe gouvernementale afin d’éviter une vacance totale du pouvoir exécutif.

Enfin, c’est une reconnaissance et un souci de préserver l’esprit de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 qui constitue désormais un socle inébranlable sur lequel les Burkinabè se baseront pour construire le Burkina Faso nouveau.

Le Service d’information du Gouvernement


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7e programme de coopération Burkina/UNFPA : Le Bilan 2015 est satisfaisant

Le Fonds des Nations Unies pour la population au Burkina (UNFPA) a tenu sa revue 2015 du 7ème programme de coopération Burkina Faso/UNFPA, ce mercredi 30 décembre 2015 à Ouagadougou. A l’occasion, la représentante assistante UNFPA, Olga Sankara, a confié que  des résultats satisfaisants ont été engrangés au cours de l’année et ce, malgré le contexte socio-politique difficile traversé par le pays.  

Le programme de coopération entre le gouvernement du Burkina Faso et l’UNFPA, comptant pour l’année 2015, s’est articulé principalement sur trois  thèmes, à savoir  la santé de la reproduction, le genre et les questions de population et de développement.

Des résultats satisfaisants

Les participants à la revue

Les participants à la revue

Les résultats ont été nombreux et « significatifs », a laissé entendre la représentante assistante UNFPA dans son discours d’ouverture.

Selon Olga Sankara, on note au nombre des acquis, « un bon taux de mobilisation des ressources malgré la crise mondiale et la diminution de l’aide publique ; un taux d’exécution physique des activités de plus de 91% et un taux d’exécution financière dépassant 86% ».

Dans le domaine de la planification familiale, a-t-elle ajouté, plus « d’un million de couples ont pu avoir accès à des méthodes de contraception », contribuant ainsi par ricochet à éviter plus de « 100 000 grossesses non désirées », « 20 000 avortements clandestins », « 534 décès maternels » et « 6 272 décès infantiles ».

A l’en croire également, « une trentaine de communautés se sont engagées publiquement à abandonner le mariage des enfants et les mutilations génitales féminines » grâce aux efforts de prévention, de répression et de réparation des séquelles déployés en matière de lutte contre ces pratiques.

Pour le directeur général de la coopération, Lassané Kaboré, ce programme est très important  pour le Burkina Faso « en termes d’attente des cibles et d’éducation des populations ». Et au regard des résultats engrangés, il s’est dit satisfait des différentes réalisations au cours de l’année écoulée.

Les points à examiner

Outre le regard rétrospectif et les leçons qui seront tirées des activités de 2015, la présente revue va servir de cadre aux participants, d’examiner le plan d’activités 2016, a précisé Olga Sankara.

 Elle permettra également de déterminer  « des interventions qui ont fait la preuve de leur efficacité et qui peuvent faire l’objet de partage de connaissance entre différents acteurs au niveau national et international », ajoute-t-elle.

Même si dans les prévisions, le budget prévu pour le plan de 2016, reste jusque-là  « instable du fait de la fluctuation du cours du dollar », la représentante assistante UNFPA a rassuré dans ses propos.   « Des dispositions ont été prises et nous avons commencé des plaidoyers avec différents partenaires pour la mobilisation de ressources », a-t-elle dit.

Pour rappel, le 7ème  programme coopération entre le gouvernement du Burkina Faso et l’UNFPA était prévu pour couvrir la période 2011 à 2015.  Mais la 2ème  génération de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) n’étant pas finalisée, selon Olga Sankara,  le programme a été prolongé par les Nations Unies, jusqu’en 2016.

Mamady Zango

Burkina24


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« Soko festival » pour la découverte des cultures

« Soko festival », nouvel évènement culturel annoncé pour se tenir les 7 et 8 janvier 2016 à l’institut burkinabè, a fait l’objet d’une conférence de presse le dimanche 27 décembre 2015 à l’espace Paon’Go à Ouagadougou. Sa particularité réside dans le fait qu’il est itinérant et est porté par plusieurs nationalités.

« Soko festival », en langue dioula, veut dire ce qui vient de chez nous, notre culture, les choses qui nous concernent tous. Deux groupes portent ce projet, le groupe  « Solo Diarra bande », composé de musiciens norvégiens et burkinabè et le groupe Ibrahim Keita et Nankama.

L’idée qui soutend le festival est la communion, l’échange des cultures. Pour Suzana, Norvégienne et membre du groupe Solo Diarra bande, Soko festival ambitionne lever le voile sur les préjugés et montrer ce que l’Afrique a aussi de positif.

« Quand on a voulu venir au Burkina pour organiser le festival, ça n’a pas été du tout facile au niveau de l’ambassade à cause du contexte qui régnait au Burkina. Mais nous sommes quand même venus. Nous voulons montrer que l’Afrique n’est pas toujours ce que les journaux nous montrent en Europe », explique –t-elle.

Il se tiendra sous le thème « Jeunesse, culture et paix ». Le festival offre une scène unique à des artistes professionnels et artistes en herbes de tout genre musical. 24 groupes sont attendus.

« L’idée est de faire participer des artistes locaux burkinabè pour des échanges d’expérience avec ceux venus d’ailleurs mais aussi d’en faire un espace de rencontre et de débouchées pour d’autres. On a besoin du soutien des uns et des autres», soutient Ibrahim Keita, promoteur burkinabè du festival.

Le parrain du festival, Alif Naaba, lui a salué la compréhension des artistes de jouer  la carte de l’art au lieu de la carte de business, vu qu’aucun partenaire ne soutient l’évènement.  « Il s’agit d’une dynamique de valorisation de notre musique », a-t-il souligné.

Le festival se veut itinérant. Après une première expérience en Norvège, puis sa tenue au Burkina du 7 au 8 janvier 2016, le festival se déploiera  bientôt au Kenya.

Revelyn SOME

Burkina24


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L’AS Makadam permet aux orphelins de Koudougou de fêter Noël

L’Association sportive Makadam club de basketball composé des élèves du Lycée français Saint-Exupéry de Ouagadougou ont offert des vivres et divers cadeaux à des orphelins de la ville de Koudougou (137 km de Ouagadougou) le mercredi 23 décembre 2015. Ils étaient accompagnés de leurs encadreurs.

Essoh Pélagie Bado et ses enfants ont fêté Noël grâce aux joueurs de l'AS Makadam

Essoh Pélagie Bado et ses enfants ont fêté Noël grâce aux joueurs de l’AS Makadam

Après les parquets de basketball, les joueurs de l’AS Makadam font œuvre utile. Ils ont permis à une soixantaine d’orphelins de la ville de Koudougou de faire la fête de Noël comme d’autres camarades de leurs âges. Ils ont offert des vivres, des vêtements, des jouets etc. à ces enfants sans parents et démunis. Le premier orphelinat qui a reçu les joueurs de l’AS Makadam est Association d’insertion, aide aux orphelins (AEO).

Cet orphelinat situé à l’ex-gare d’une compagnie de transport compte 50 enfants âgés entre 3 ans et 15 ans à l’école à partir de la garderie jusqu’à la classe de troisième. Selon Rockia Nagalo, monitrice dans cet orphelinat, ce don va permettre aux orphelins de faire la fête compte tenu des conditions difficiles dans lesquelles se trouve l’orphelinat avec un bâtiment inadapté, un manque de matériel.

Bado Essoh Pélagie (gauche) est seule avec ses neuf orphelins

Bado Essoh Pélagie (gauche) est seule avec ses neuf orphelins

Les enfants de l’orphelinat « Bii fangr y a douni fang » qui signifie sauver un enfant, c’est sauver l’humanité, a aussi reçu la visite des joueurs de l’AS Makadam.

Selon la gestionnaire de cette association Essoh Pélagie Bado, ce don de vivres est le bienvenu dans la mesure où son association qui compte neuf orphelins dont certains sont scolarisés ne bénéficient d’aucun soutien au niveau national. Le geste des joueurs de l’AS Makadam est un soulagement pour elle qui se posait des questions sur la manière dont elle fêterait la Noël avec ses enfants.

A l'association d'insertion, aide aux orphelins, l'on a besoin d'un meilleur local et de matériels

A l’association d’insertion, aide aux orphelins, l’on a besoin d’un meilleur local et de matériels

Les joueurs de l’AS Makadam étaient accompagnés de leur entraîneur Alain Traoré. Selon lui, ce geste entre dans le cadre de l’esprit du basketball qui est le partage. « Le basket enseigne l’esprit d’équipe. Nous courrons tous derrière un seul ballon et il faut le partager avec tout le monde pour pouvoir marquer. C’est l’esprit de partage et de solidarité », a précisé Alain Traoré.

Cet esprit doit continuer également hors des terrains de jeu. « Il faut savoir partager ce qu’on a et ce qu’on ressent au terrain, c’est-à-dire le bonheur et la joie qu’on gagne en jouant on doit être en mesure de les partager avec tout le monde. Donc c‘est le basket au service des plus démunis », a soutenu Alain Traoré qui a refusé de donner le montant de la contribution de chaque chacun.

Ce n’est pas la première fois que l’AS Makadam entreprend une telle initiative. L’année dernière, cette formation, championne en minimes et cadets dans le championnat burkinabè la saison écoulée (2013-2014), a remis des vivres aux orphelins de Koudougou. Ils ont promis de rééditer l’initiative en décembre 2015.

Boukari OUEDRAOGO

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Burkina : Les mandats des députés validés

Ce mercredi 30 décembre 2015 a eu lieu au Conseil national de la Transition (CNT), la validation des mandats des députés élus le 29 novembre dernier et l’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale burkinabè.

L’appel nominatif des députés pour la validation de leurs mandats a donné comme résultat 125 députés présents sur les 127. Et pour cause, les deux autres, à savoir Lamine Bayiré du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et Amadou Tall du Mouvement pour la démocratie en Afrique (MDA), absents, sont impliqués dans des affaires de justice et sont écroués à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou.

Mais bien avant cet appel, c’est le président du Conseil national de la Transition (CNT) qui procédé à l’installation du bureau d’âge, l’instance chargée de la validation des mandats et de la désignation du nouveau président de l’Assemblée nationale. Cherrif dans son discours a souhaité « bon mandat aux 127 personnalités élues » tout en insistant sur le fait que ce fut un « honneur » pour lui « d’avoir servi » son pays.

Après le désistement de certains députés (doyens) pour raison de maladie et de convenance personnelle, c’est le député René Lompo qui a présidé le Bureau en qualité de doyen et assisté des députés Blaise Dala et Boureima Youmou qui sont les plus jeunes.

Apres cette validation des mandats, les regards se tournent vers le second volet de cette séance, l’élection du président de l’Assemblée nationale. Deux candidats sont en lice, notamment Adama Sosso de l’Union pour le progrès et le Changement (UPC) et Salif Diallo du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).

Plus d’informations à venir.

Yannick SAWADOGO

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Enquête Afrobaromètre : La corruption en baisse, selon les Burkinabè

La Centre pour la gouvernance et la démocratie (CGD) a procédé, ce mardi 29 décembre 2015, à la 4è dissémination des enquêtes Afrobaromètre, relative à la perception des Burkinabè sur l’état de la corruption et les stratégies de lutte contre le phénomène.  En substance, même si les sondés sont d’avis qu’elle a connu une baisse sensible cette dernière année, ils se réservent surtout de dénoncer les actes de corruption et voient en la presse un outil efficace pour résorber le fléau.

Au total,  1200 personnes ont été interviewées à travers les 13 régions du pays entre le mois d’avril et de mai 2015. Le choix de ces individus, tous âgés de plus de 18 ans a été fait de façon aléatoire et en fonction de la représentativité de la population et de leur lieu de résidence « afin que les données puissent  refléter l’avis de la majorité », a expliqué le présentateur Adama Tiendrébeogo.

Diminution. Selon les résultats du sondage, «  presque  la moitié des Burkinabè, soit 48% des répondants, estiment que le niveau de la corruption au Burkina Faso a diminué contre seulement 18% qui pensent qu’elle est restée le même et 28% qui pensent qu’elle a augmenté ».

De ces résultats également,  50% des enquêtés  ont montré une  insatisfaction quant à la performance du gouvernement dans la lutte contre le phénomène.  Pour la majorité d’entre eux, soit 33% des enquêtés, les membres du gouvernement sont d’ailleurs les plus impliqués dans des affaires de corruption et au bas de l’échelle se trouvent les leadeurs religieux, décriés par seulement 9% des sondés.

Au niveau de l’implication des personnes ou des groupes, 57% des enquêtés indexent les hommes d’affaires comme les plus corrompus et viennent ensuite par ordre décroissant, les agents des impôts, les juges et les magistrats, les policiers et les gendarmes, le Premier ministre et les fonctionnaires du premier ministère et enfin le président de la république et les fonctionnaires de la présidence.

Difficultés. L’accès aux services publics est  « difficile » ou « très difficile », estiment les 2/3 des personnes enquêtées. Et suivant le milieu, selon leur perception, le problème est beaucoup plus accentué en ville qu’en campagne. Dans une échelle de 100, quatre Burkinabè déclarent « avoir payé au moins une fois un pot de vin pour obtenir les services dont ils avaient besoin ».

Réserves. La peur serait, selon l’enquête Afrobaromètre, la principale raison qui explique que cinq Burkinabè sur dix refusent de dénoncer les actes de corruption. « Seulement 8% des personnes qui ont payé un pot de vin pour obtenir un service ont accepté dénoncer l’acte à un officiel du gouvernement ou à tout autre autorité », révèlent les résultats du sondage.

Toutefois, la plupart des personnes enquêtées restent convaincues que pour lutter contre le fléau, « l’acte le plus efficace est de signaler la corruption quand on en est témoin ».  De même, pour un peu plus de la moitié des Burkinabè (54% de l’échantillon d’enquête),  « la presse est efficace  pour révéler les erreurs du gouvernement ou les cas de corruptions ».

Les données de l’enquête Afrobaromètre, a rappelé le présentateur Adama Tiendrébeogo, ont un niveau de confiance de 95% avec une marge d’erreur de +/-3%.

Les responsables du CGD, ont dit nourrir l’espoir qu’elles servent de baromètre aux nouvelles autorités « pour redresser la situation décriée par la majorité des Burkinabè ».

Mamady Zango (Stagiaire)

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Grogne au CNT : Le personnel exige un audit administratif et financier

Quelques jours après la fin de la législature de la Transition, le personnel du Conseil national de la Transition (CNT) regroupé au sein du Syndicat autonome du personnel de l’administration parlementaire (SYNAPAP) demande un audit du CNT. Il l’a fait savoir à travers un sit-in ce mercredi 30 décembre 2015.

Albert Kambiré, secrétaire général du SYNAPAP explique que le mouvement vise à faire comprendre aux autorités de la Transition que le syndicat « désapprouve la manière dont les questions liées aux préoccupations du personnel du CNT ont été gérées et donner un signal fort aux nouvelles autorités à venir ».

Albert Kambiré, secrétaire général du SYNAPAP

Albert Kambiré, secrétaire général du SYNAPAP

Les griefs. En rapport avec la Résolution 2011-02/AN/BAN/PRES, texte juridique applicable aux emplois et aux agents de la fonction publique parlementaire, le syndicat estime qu’il était « impératif d’adopter le statut du personnel par voie de loi en mettant » en place une commission pour aligner leurs préoccupations à celles contenues dans la nouvelle relecture de la loi 013.

Le syndicat dénonce également un recrutement abusif d’une trentaine d’agents. Sans remettre en cause les prérogatives du président du CNT, le SYNAPAP estime que cela devait se faire par offre.

Aussi, Albert Kambiré a relevé également le manque de congés dû à la session parlementaire unique. Pour remédier à cela, il exige « une compensation d’un mois de traitement net de salaire ».

Par ailleurs, le SYNAPAP exige un audit aussi bien sur la gestion administrative (en rapport avec la violation des textes en matière de recrutement, dit-il) que financière.

« Nous avons remarqué qu’au niveau du CNT, la gestion financière ne répond pas à une certaine logique. C’est un constat », a informé le SG du SYNAPAP. A la question de savoir s’il peut nous en citer des exemples, voici sa réponse : « à la vérité, nous préférons garder certaines informations par devers nous pour procéder à d’autres vérifications ».

La réponse de l’administration. Séance tenante, nous avons pu rencontrer la direction du CNT représentée par Emma Zobilma, Secrétaire général du CNT, Idrissa Sinon, Directeur général des ressources humaines et protection sociale (DGRH) et Eric Darga, le Directeur des ressources humaines.

L'administration du CNT

L’administration du CNT

Du recrutement de la trentaine de personnes, l’administration parle plutôt de 18 personnes recrutées (conseillers techniques, chargés de missions, secrétaires, agents de liaisons et chauffeurs) conformément aux modes de recrutements mentionnés dans la Résolution.

Pour la demande du statut particulier, l’administration précise qu’elle n’est pas habilitée à le faire. Quant à l’audit exigé par le SYNAPAP, elle a rappelé que ce sont les nouvelles autorités qui en décideront. De la question des congés, Eric Darga informe qu’ « il y a même des membres du syndicat qui sont en congé ».

Compte tenu de la session parlementaire unique, c’est en novembre que la prise des congés a été permise, selon Eric Darga, et une décision de congé existe.

Yannick SAWADOGO

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