lundi 31 octobre 2016

Michel Kafando : « Le gouvernement actuel est condamné à avoir une justice pour les victimes »

Aujourd’hui 31 octobre 2016, « ce n’est pas un jour comme un autre » pour l’ancien Président de la Transition Michel Kafando qui  a marqué de sa présence la cérémonie d’hommage aux martyrs de l’insurrection populaire d’octobre 2014 et du putsch manqué de septembre 2015. Et pas seulement. « M’ba Michel » a déclaré que le gouvernement actuel « est condamné à avoir une justice pour les victimes » de l’insurrection et du putsch manqué de septembre 2015.

A l’intérieur « une nouvelle conscience s’est développée »

Deux ans après, l’ancien Président de la Transition Michel Kafando qualifie l’insurrection et la résistance au putsch manqué de septembre 2015 de « mouvement tellement significatif » qui a permis d’aboutir à l’élection libre et transparente  du 29 novembre 2015. Ce 31 octobre, commémoration de l’héroïsme d’« un peuple (qui) se soulève, dit non à un régime qui voulait l’inféoder en voulant lui appliquer de force une constitution, une prescription dont il ne veut pas » a-t-il expliqué, « ce n’est pas un jour comme un autre. C’est un jour nouveau pour le Burkina ».

Une fois de plus Michel Kafando réaffirme : « je le redis. Nous pouvons être fiers de cette insurrection, parce qu’à l’extérieur, j’en suis témoin. Je sais ce que les gens en pensent ». A l’intérieur aussi, dit-il « une nouvelle conscience s’est développée ». Tout ceci fait dire à Michel Kafando, que « plus jamais au Burkina Faso, personne ne va se lever et dire qu’il peut faire les choses en ne tenant pas compte de la justice, de l’équité, du fait que le peuple est conscient qu’à jamais tout le monde peut se lever s’il y a une injustice ».

Y a-t-il eu un changement significatif depuis l’insurrection ?

C’est oui pour Michel Kafando. Le simple fait, dit-il que de façon libre, claire « nous parlons aujourd’hui », prouve qu’il y a une mentalité nouvelle. « Cela est un changement fondamental.  Il y a une transformation de la conscience nationale notamment du côté des jeunes. C’est déjà quelque chose », note-t-il. Pour couper court au doute, l’ancien Président de la Transition a indiqué que « plus jamais ici, les gens ne pourront se laisser dicter par des instructions, des impératifs qui ne vont pas dans le sens de leurs intérêts ».  Et quand est-il du reste ? «  Le reste, ça va suivre », a-t-il dit.

Le peuple s’impatiente pour la justice                      

« Ce n’est pas facile » de rendre justice, a dit Michel Kafando. Selon lui, si tout le monde s’impatiente, si tout le monde dit « il faut toute de suite que la justice s’applique », c’est parce que « pour la justice moderne, il faut un certain nombre de procédures ».

Prenant l’exemple du coup d’Etat manqué survenu à 4 mois de la fin de la Transition, il y a plus d’un an, l’ancien Président a indiqué que la lenteur est due au fait qu’il faut faire des enquêtes pour être « sûr » de ce qu’on va avancer. « Comprenez », s’est-il exclamé. Mais, dit-il, une chose est certaine. « Le gouvernement actuel est condamné à avoir une justice pour les victimes aussi bien de l’insurrection que pour le coup d’Etat ».

Il a en outre appelé à laisser les procédures suivre leur cours, car dit-il « l’essentiel, ce n’est pas d’aller très vite. C’est d’arriver à avoir une vraie justice qui rétablisse les gens dans leur droit, qui fasse que nous ne puissions plus jamais nous livrer à ce qui s’est  passé ici au Burkina aussi bien sous l’ère du Président Compaoré que ce coup d’Etat que nous avons tous déploré ».

Oui KOETA

Burkina24


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An II de l’insurrection : Roch Kaboré s’incline devant la mémoire des martyrs

Dans le cadre de la commémoration de l’An II de l’insurrection populaire, le Président du Faso, Roch Kaboré, a procédé au dépôt de gerbes de fleurs au mémorial des héros nationaux, ce lundi 31 octobre 2016.

Le Burkina Faso rend hommage depuis le jeudi 27 octobre à ces « valeureux fils et filles tombés sur le champ de bataille ». Conformément au programme de commémoration de l’An II de l’insurrection populaire, le Président du Faso s’est « incliné respectueusement » ce 31 octobre devant la stèle érigée en mémoire des martyrs de la résistance et de l’insurrection populaires.

Le cérémonial au mémorial des héros nationaux à Ouaga 2000 a été marqué par des prières religieuses (Communautés musulmane, catholique et protestante), l’intervention du représentant des familles de victimes, Babou Nébon Bamouni, suivie de « l’hymne de la démocratie » prononcé par un groupe de jeunes, « les chantres de la paix ».

« Ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise. La justice demeure le levier essentiel de la réconciliation », a réaffirmé Babou Nébon Bamouni. « Aucun moyen matériel ni financier ne peut remplacer une vie humaine », a reconnu pour sa part le Président du Faso qui estime qu’il n’est pas possible d’enjamber des morts pour passer à la réconciliation.

Il a insisté de nouveau sur la nécessité que la justice soit rendue à ces personnes tombées lors de l’insurrection populaire et lors du putsch manqué. Plusieurs personnalités étaient présentes lors de cette cérémonie dont le Chef d’Etat-major général des armées, l’ancien président du CNT, des représentants du Corps diplomatique au Burkina, des membres du gouvernement, etc.

Noufou KINDO

Burkina 24


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JCC 2016 : La sauvegarde du patrimoine cinématographique africain au cœur des réflexions

« Patrimoine cinématographique en péril » est le thème autour duquel se déroulent les réflexions d’un colloque international à la 27e édition des journées cinématographiques de Carthage(JCC). Ce colloque ambitionne baliser la voie pour l’élaboration et la mise en place d’une politique de sauvegarde et de conservation des œuvres cinématographiques en Afrique et le monde arabe. Pour ce faire, des archivistes, conservateurs spécialisés en la matière mais aussi des cinéastes de renom se sont réunis les 29 et 30 octobre 2016  à Tunis autour d’une même table pour partager leur expertise.

Ce colloque s’est déroulé sous plusieurs axes. Il s’agissait tout d’abord de dresser un état des lieux des politiques de sauvegarde, de conservation du patrimoine cinématographique en Afrique  avant d’identifier l’approche appropriée au contexte.

Le constat est amer et la problématique de sauvegarde du patrimoine cinématographique bien que toujours soulevée, reste encore dans les sphères de vœux.

Et en Tunisie, « bien que se vantant (JCC) d’être le plus vieux festival de cinéma en Afrique, (50 ans d’existence), aucune politique de sauvegarde n’a été mise en place contrairement au festival sœur (le FESPACO) entamé trois ans plus tard et qui a depuis une cinémathèque», dit Mohamed Challouf, directeur artistique des JJC et chargé de l’organisation colloque, dans son allocution de bienvenue.

Les normes de conservation générale des archives sont celles appliquées aussi aux archives culturelles et dont les œuvres cinématographiques aux dires du  directeur général des archives nationales tunisiennes, Hédi Jallab.

Il a été aussi question au cours des échanges du modèle économique viable pour les institutions de sauvegarde et conservation et de la structure idoine.

Il en ressort qu’il faut créer des cinémathèques pour sauvegarder et préserver le patrimoine cinématographique et les archives propres à chaque pays.

«  Une structure nationale mais ouverte au reste du continent est la meilleure », estime José Manuel Costa, directeur de la cinémathèque portugaise, car pour lui, une archive continentale ne marchera pas parce que l’Afrique est très variée.

Sur la question du rapatriement des archives cinématographiques, les participants penchent plus pour une collaboration entre les pays du nord et du sud en premier lieu.

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Mohamed Challouf, directeur artistique des journées cinématographiques de Carthage et chargé de l’organisation du colloque international

« Le nord au vu de sa dette envers le sud pour un passé colonial, il devrait faire plus d’efforts et essayer de rendre ces archives disponibles le plus possible aux pays du sud. C’est vrai que ça coûte cher mais il faut investir dans le domaine pour rendre égal l’accès aux archives. Un cinéaste ou un chercheur du sud qui veut utiliser des archives de son pays conservées dans les pays du nord, paie assez cher. (…) Il faut cesser de nous faire payer les images de notre histoire à des prix exorbitants », explique toujours Mohamed Challouf.

Et s’il faut rapatrier ces archives, poursuit-il plus loin, « il faut s’assurer d’avoir créé les structures adéquates d’accueil.  Ce n’est pas la peine de le rapatrier et le bousiller dans des pays où il n’y a pas de structure ».

Une démarche fort appréciée par le directeur de la cinémathèque royale de Belgique, Nicola Mazzantti, qui d’ailleurs s‘est lancé dans cette vision. Des films restaurés sont projetés pour la célébration du cinquantenaire des JCC, notamment le premier long métrage tunisien et le premier court métrage primé en 1966 ainsi que «Wend-kuni » le film long métrage du Burkinabè   Gaston Kaboré, « Tanit d’argent » en 1982, pour ne citer que ceux-là. Il a aussi dit toute sa disponibilité à  soutenir les pays qui en font la demande.

De ces conclusions, les organisateurs des JCC envisagent de mettre un comité en concertation avec d’autres institutions tunisiennes d’observation et d’action pour la sauvegarde du patrimoine qui  aboutiront à un projet de construction d’une cinémathèque.

Revelyn SOME depuis Tunis

Burkina24


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Tour du Faso 2016 : La 4ème étape pour l’Ivoirien Karamoko Bamba

Les Ivoiriens ont remporté une étape du Tour du Faso 2016 à travers Karamako Bamba qui s’est imposé lors de la 4ème  étape ce lundi 31 octobre 2016. Cette étape s’est courue entre Kombissiri et Tiébélé en passant par Pô sur une distance de 136 km.

Les Burkinabè sont en difficulté à cette 29ème édition du Tour Cycliste international du Faso. Après la première étape remportée par Mathias Sorgho, les Burkinabè jouent les seconds rôles. Les Burkinabè n’ont pu récupérer de la chute de leur leader Mathias Sorgho et de l’élimination de Seydou Rouamba et Amidou Yaméogo. Ainsi, les Burkinabè ont perdu les principaux maillots de la compétition alors que c’est l’Ivoirien Karamako Bamba qui a remporté la 4ème étape Kombissiri-Pô-Tiébélé.

L’Ivoirien a parcouru les 136 km en 3h25mn15 soit une vitesse moyenne de 39,75 km/h. Il devance l’Érythréen Halle Dawit et le Français Grzegorz Kwiatkoski arrivé lui à la 3ème place. Le Français endosse par la même occasion la tunique du maillot jaune.

Lors de cette 4ème étape, l’Algérien Nassim Saidi a remporté le premier point chaud à Nioryida (33,6km) devant le Burkinabè Abdou Sokondo et le Belge Bassirou Monean.

Au 2ème point chaud à Nobéré (59 km), c’est l’Algérien Nassim Saidi qui récupère la 1ère place devant Yemane Bereket de l’Erythrée et Yacouba Yaméogo.

La 5ème étape entre Kokologho et Boromo longue également de 136 km se tient le mardi 1er novembre 2016.

Boukari OUEDRAOGO

Burkina24

 


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An II de l’insurrection populaire : « La victoire judiciaire » toujours attendue !

Le Burkina rend hommage ce lundi 31 octobre 2016, An II de l’insurrection populaire, aux martyrs des 30, 31 octobre 2014 et 16 septembre 2015. La cérémonie s’est déroulée sur l’avenue de l’Indépendance face à l’ancienne assemblée nationale partie en fumée avant la démission de l’ancien Président Blaise Compaoré, qui a pris le chemin de l’exil en Côte d’Ivoire. Le représentant des parents des victimes a déclaré attendre « la victoire judiciaire », afin que « que les innocents soient affranchis, les coupables punis et que réparation soit faite ».

Une commémoration dans « l’unité retrouvée »

« Il y a des moments où l’on aurait souhaité que le temps s’arrête pour nous permettre de faire une introspection sur certains événements. Le temps ne s’arrêtant pas, nous nous faisons le devoir de marquer une halte aujourd’hui sur les événements historiques des 30 et 31 octobre 2014 et 16 septembre 2015 dans notre pays », a déclaré Simon Compaoré, président du comité d’organisation de la cérémonie d’hommage.

Simon Compaoré a salué ceux qui n’ont pas marchandé leur participation pour aboutir à une commémoration « inclusive », notamment Zéphirin Diabré, son « cher ami »,  chef de file de l’opposition politique (CFOP). « Je voudrais ici ouvrir la parenthèse pour saluer le chef de file de l’opposition. Cher ami, lorsque nous lui avons rendu visite, il a accepté revisiter son programme et accepté que les temps forts que nous vivons soient organisés et vécus ensemble dans l’unité retrouvée de notre peuple ».

Zéphirin Diabré, CFOP à la cérémonie d'hommage aux martyrs lors de l'AN II de l'insurrection d'octobre 2014 et du putsch manqué de septembre 2015 © Burkina24

Zéphirin Diabré,  à la cérémonie d’hommage aux martyrs lors de l’AN II de l’insurrection d’octobre 2014 et du putsch manqué de septembre 2015 © Burkina24

Hommage aux victimes

Alors que le ministre d’Etat Simon Compaoré citait les noms des 42 martyrs suivi de la formule « mort pour la patrie » prononcée par les élèves du Prytanée militaire du Kadiogo, des camarades des insurgés d’octobre 2014 et de septembre 2015 entonnaient « mort pour la patrie » suivi du mot « justice ».

Sya Frank, représentant des parents des victimes © Burkina24

Sya Frank, représentant des parents des victimes © Burkina24

Sya Frank, représentant des parents des victimes de l’insurrection populaire d’octobre 2014 et ceux du coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015, a déclaré que « 129 personnes vivent toujours dans la douleur des blessures et attendent d’être soignées. Nous souhaiterions qu’il leur soit permis de se rendre au niveau des formations sanitaires de référence du pays ». Il a remercié le Président du Faso pour son « attachement personnel aux problèmes sociaux des victimes, ces évocations, ces villas destinées aux veuves et aux veufs » et a « sollicité la mise en place d’un fonds d’approvisionnement au profit des victimes »

« Nous attendons la victoire judiciaire »

Selon lui, dans la marche triomphale du Burkina Faso vers son émergence, deux victoires ont  déjà été enregistrées dont celle du peuple qui s’est mobilisé comme un seul homme le 30 octobre 2014 et le 16 septembre 2015 pour empêcher le tripatouillage constitutionnel et la prise du pouvoir par la force des armes et la seconde victoire « d’ordre politique » qui est l’organisation d’élections libres et transparentes du 29 novembre 2015 et l’acceptation des résultats par tous les candidats.

L'ancien Président du CNT et l'ancien Président Jean Baptiste Ouédraogo aux côtés des autorités actuelles © Burkina24

L’ancien Président du CNT et l’ancien Président Jean Baptiste Ouédraogo aux côtés des autorités actuelles © Burkina24

Le monde judiciaire est à présent dans le viseur des insurgés. « Maintenant, nous attendons la victoire judiciaire », a poursuivi le représentant des familles des victimes. C’est par là, ajoute-t-il, que passe le chemin de la réconciliation nationale. La stabilité, la quiétude, l’émergence du Burkina Faso, a-t-il dit, se trouvent entre les mains des magistrats, hommes du pouvoir judiciaire (sous les applaudissements) avant de demander « la lumière sur tous les dossiers pendants, que les innocents soient affranchis, les coupables punis et que réparation soit faite ».

Le ministre d’Etat a lui aussi émis le vœu que l’année prochaine, à pareille date que l’on soit à mesure de dire « merci Dieu parce que la justice a été rendue ». « Nous souffrons tous de ces libérations à gauche et à droite », a-t-il assuré.

C’est seulement après cette victoire, a conclu Sya Frank, que « le Burkina Faso deviendra le pays de nos rêves à tous, de nos braves martyrs » et qu’adviendra la « réconciliation entre les fils et filles ». Il a par ailleurs appelé les autorités politiques à « faire du Burkina Faso, le pays voulu par les martyrs, les blessés et tous les insurgés ».

Oui KOETA et Ignace Ismaël NABOLE

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FBF : Deux nouveaux démissionnaires appellent à la mise en place d’un comité transitoire

Le 3ème vice-président de la Fédération burkinabè de football (FBF) et le Président de la commission statuts et transferts  ont annoncé leur démission de l’instance dirigeante du football burkinabè à travers une lettre signée du mardi 25 octobre 2016. En quittant le navire de la FBF, ces deux démissionnaires demandent à Sita Sangaré d’en faire de même.

« Nous vous informons par la présente, de notre décision de démissionner du Comité Exécutif de la FBF à compter de ce jour, 25 Octobre 2016 ». C’est par ces mots que Vincent Kambiré et Salif Léonce Diarra débutent leur lettre de démission envoyée au Président de la Fédération Burkinabè de football (FBF) Sita Sangaré. Vincent Kambiré, le désormais ancien 3ème vice-président chargé des équipes nationales et Salif Léonce Diarra ancien Président de la commission et statuts des transferts motivent leur démission par « la navigation à vue dans le management des hommes ».

S’adressant à Sita Sangaré, ils affirment qu’ « à défaut de l’humilité pour apprendre, un minimum de connaissances et de compétences dans la gestion des hommes. Nous constatons que c’est loin d’être le cas à la FBF » tout en accusant Sita Sangaré de diviser pour mieux régner.

En plus de cela, les deux démissionnaires dénoncent une « gestion opaque des finances. Ils relèvent qu’en « dehors des rapports (…) présentés en assemblée générale, les membres du comité exécutif ne sont mis au courant de rien ». C’est pourquoi, ils demandent à combien se chiffre le don des partenaires et l’usage qui en est fait, les autobus de la FIFA qui roulent sans qu’aucun bilan financier n’ai été dressé, « des grosses dépenses (achat d’un autobus et électrification du Stade Joseph CONOMBO) effectuées sans l’aval du Comité Exécutif et qui restent un véritable mystère ».

« Lorsqu’en 2012  nous arrivions – ensemble– à la tête de la FBF, nous étions tous animés d’un espoir certain, car nous nous étions dit que la rigueur de votre corps d’origine (l’armée) allait être transposée dans la gestion de la FBF », révèle la lettre de démission de Vincent Kambiré et Salif Léonce Diarra  qui poursuit : « aujourd’hui  – au regard de l’ambiance délétère qui règne, aussi bien entre les membres du Comité Exécutif, qu’entre les employés de la FBF – force nous est donnée d’admettre que notre espoir s’est mué en désespoir; ce n’est pourtant pas faute d’avoir attiré votre attention  – que ce soit en réunion du comité, lors d’entretiens privés ou par écrit – sur la nécessité de « rectifier le tir »». Les deux démissionnaires  confient avoir voulu à plusieurs à reprises démissionner mais espéraient qu’il était encore possible de faire bouger les choses.

La lettre de démission attribue une affirmation à Sita Sangaré selon laquelle leur présence sur la liste du candidat Amado Traoré ferait d’eux des démissionnaires. Saisissant la balle au bond, Vincent Kambiri et Salif Léonce Diarra  affirment que «tant qu’à être légaliste et logique, vous vous devez d’appliquer les textes sans plus attendre.  En rappel, ces textes stipulent que si neuf (9) membres élus quittent le Bureau du Comité Exécutif, il faut installer un comité de transition pour conduire les affaires courantes et organiser des élections ».

Boukari OUEDRAOGO

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Mise en garde à vue de Sébastien Ajavon pour affaire de drogue : « Ce n’est pas une affaire du gouvernement », dixit Wilfried Léandre Houngbédji

Ce sont deux invités, Wielfried Léandre Houngbédji et Arimi Choubadé qui ont été reçus sur Soleil Fm hier 30 octobre 2016, et qui ont décrypté l’actualité. Plusieurs points ont été abordés, en occurrence l’affaire de drogue qui aurait été retrouvée dans l’un des conteneurs de Sébastien Ajavon au port, le programme d’action du Gouvernement, la communication gouvernementale…

Aux lèvres de beaucoup de Béninois, le gouvernement de Patrice Talon en aurait pour quelque chose dans cette affaire de drogue retrouvée au Port autonome de Cotonou. Ce qui n’est pas du tout du goût de M. Wilfried Léandre Houngbédji, Directeur général de la communication du gouvernement. A l’en croire, c’est une situation qui interpelle plus d’un à laquelle le Président de la République, encore moins son gouvernement, n’est impliqué. Comme une traînée de poudre, cette information a gagné toutes les couches et plusieurs commentaires en découlent. A en croire l’invité, les supputations qui vont dans tous les sens n’ont pas leur raison d’être. Mais il en déduit que « Si ça fait du bruit, c’est qu’il y a une personnalité qui est impliquée ». Pour M. Arimi Choubadé, l’affaire est quelque peu mêlée à la politique, bien qu’elle soit juridique. En outre, la mise en garde à vue de l’homme d’affaires aurait dépassé le temps réglementaire. Toute chose contestée par Wilfried Léandre Houngbédji. Dans son analyse, une garde  à vue est d’au moins 48 heures, et ce temps peut être allongé pour la quête de précisions. Pour Arimi Choubadé, Conseiller technique à la communication du Président de l’Assemblée nationale,  « si on vous met en garde à vue, c’est pour rendre un compte ». Ce qui est, selon lui, récurent au Bénin. Les deux invitent tout le monde à rester serein pour que la justice fasse son travail. Abordant la question de la communication gouvernementale, Wilfried Léandre explique que depuis quelques semaines, que tout a commencé à rentrer dans l’ordre. Les informations, en ce qui concerne les Ministères et la Présidence se font à bon escient. Au sujet du Programme du gouvernement, Arimi Choubadé confie qu’on continue de faire la pratique auparavant. A l’en croire, les réformes ne doivent pas inquiéter. Par contre, le Directeur général de la communication du gouvernement explique que le gouvernement de Patrice talon travaille avec méthode. « Il n’y a pas de réformes majeures qui ont été faites sans un minimum de consultations », notifie-t-il. Au sujet des réformes que mène le Préfet de Littoral, Modeste Toboula, les invités ont apporté leurs points de vue diversement. Le Conseiller technique à la communication d’Adrien Houngbédji,  ne reconnaît pas l’importance de nommer pour une ville. « C’est Préfet oisif », a-t-il dit. Toutefois, on peut déplorer la fougue selon Wilfried Léandre Houngbédji ; mais on devrait interroger la finalité. Il dit se fier à la finalité de ce qui a été fait.

Joseph-Martin Hounkpè


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Affermage de trois hôpitaux publics : Le ministre de la santé explique les réelles motivations

Invité sur l’émission zone franche de la chaîne de télévision Canal 3, le ministre de la santé, Alassane Séidou a expliqué les réelles motivations de la volonté du gouvernement d’affermer trois hôpitaux qui détiennent un bon plateau technique. Il est aussi revenu sur la grève des agents de santé en rassurant que d’ici peu, la situation sera décantée.

« On parle d’affermage, lorsqu’on met en location un bien rural moyennant le paiement d’un fermier », ainsi le ministre de la santé explique le mot affermage afin d’éclairer ceux qui pensent que affermer c’est privatisé. Et d’expliquer,ensuite,la vision du gouvernement : « L’Etat a voulu que ces hôpitaux soient bien gérés pour une bonne fréquentation des populations». Pour lui, cette alternative est trouvée dans le cadre de garantir des soins de santé de meilleure qualité à des coûts bas aux populations du Bénin. Dans ses explications, le véritable mal des hôpitaux et centres de santé publics est lié à la mode de leur gestion. Toujours dans ses explications, lorsque l’hôpital est bien géré, le personnel est contraint de donner le meilleur de lui-même pour le bien être de la population. Parlant du diagnostic qui a motivé cette réforme, le ministre a indiqué que les hôpitaux publics souffrent de mauvais accueils des patients, le rançonnement des agents et d’un plateau technique qui ne répondent pas aux exigences. Ainsi fait-il savoir, l’option de mettre en affermage les hôpitaux de Covè, d’Abomey et de Djougou réside dans la qualité du plateau technique de ces centres de santé publics. Alassane Séidou explique davantage que l’Etat a beaucoup investi dans l’équipement de ces hôpitaux si bien qu’il (Etat) veut que la population puisse en bénéficier comme il se doit. Il a aussi prouvé que les expériences ont montré que les populations fréquentent plus les hôpitaux confessionnels que ceux du public. Il justifie ce fait par la qualité des soins dans les centres de santé publics. Pour lui, la population ne veut que bénéficier des soins de santé de bonne qualité et à moindre coût. D’où cette possibilité est la bienvenue pour cette population. En revenant sur les conditions de l’affermage, il a indiqué que cela se fera à travers des appels à candidature et un cahier de charge sera bien défini à cet effet.

En abordant les questions liées à la grève des agents de santé, il a expliqué que les cas concernant les arriérés de salaire à certains agents du Cnhu seront gérés par la structure. Puisque, justifie-t-il, Cnhu est autonome et que des instructions ont été données à ces gérants. Pour ce qui concerne les primes, il a rassuré de la disponibilité des primes au ministère des finances. A cet effet, il a invité les agents de santé à favoriser le dialogue social.Au cours de cette émission, le ministre de santé a indiqué que le Ramu sera opérationnel au plus tard début janvier 2018. Aussi, a-t-il évoqué les difficultés liées à la lutte contre le faux médicament. Selon ses dires, des grossistes servent les commerçants illicites. Ce qui leur rend la tâche plus complexe. Mais, confie-t-il, des réflexions sont en cours pour endiguer durablement ce mal.

Gilles G. Gnimadi (Stag)


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Développement de la ville de Porto-Novo : Moukaram Badarou plaide pour un budget réel de la part du gouvernement

L’ancien préfet  de l’Ouémé/Plateau Moukaram Badarou était hier dimanche 30 octobre 2016 sur l’émission dominicale  « Carte du Table «  de la Radio Océan Fm. Plusieurs sujets brûlants de l’actualité ont été abordés à cet effet en particulier le développement de la ville de Porto-Novo où il a plaidé pour un budget réel de la part du gouvernement.

Le développement de la ville de Porto-Novo préoccupe l’ancien préfet de l’Ouémé/ Plateau malgré qu’il ne soit plus aux affaires dans ce département.  Mais travaille d’arrache-pied pour un véritable changement de Porto-Novo au regard de son statut de capital du Bénin.  Les gouvernements qui sont passés ont fait beaucoup pour cette ville, a reconnu Moukaram Badarou, mais comme l’on dit souvent tant qu’il reste à faire  rien n’est encore fait.  «  La ville de Porto-Novo  est dans une situation enviable et ceci pour plusieurs raisons  et j’en suis arrivé à la raison qu’il ne faut pas  seulement condamner les autres » A martelé Moukaram Badarou. Le concours des fils et filles de la localité et le gouvernement est  indispensable pour le développement de la ville de Porto-Novo. « Il faut que le gouvernement puisse réellement jouer sa partition de manière  concrète en mettant en place un budget réel puisqu’il s’agit de la capitale de notre pays » propose Moukaram Badarou. Quant aux fils et filles ce dernier les a invités  à pourvoir investir dans la ville surtout ceux qui ont des  succursales  à Cotonou pour   faire bouger  Porto-Novo. Porto-Novo comme les autres villes du Bénin dispose d’un budget. Mais celui de Porto-Novo est insignifiant selon Moukaram Badarou pour la réhabilitation de ladite ville. Interrogé sur son passé à la tête du département de l’Ouémé/Plateau Moukaram Badarou a fait savoir que l’ensemble des 14 maires de ce département ont réussi à se prononcer sur ce que nous avons fait à la tête de la préfecture de Porto-Novo. « Je pense modestement pour  les 1035 jours que nous avons passés à la tête de ce département nous avons réussi à mieux suivre les travaux de l’Etat central que nous représentons à organiser les forums économiques », clarifie Moukaram Badarou. Concernant la gestion du président  Talon aux dires de Moukaram Badarou tout n’est pas rose. Il y a un certain nombre de réglages ce qui est inhérent à toute œuvre humaine. Mais dit-il,  il y a un nombre de mesures qui sont prises pour relancer l’économie du pays et on  constate qu’il y a une méthode dans le travail qui se fait.

Boniface Kabla

 


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Constat de nullité des ventes du domaine privé immobilier de l’Etat : Le directeur du foncier explique le bien-fondé

Le directeur de l’Agence nationale du domaine et du foncier, Gilles Kougblénou était l’invité de l’émission « ma part de vérité » de Golf Tv d’hier, dimanche 30 octobre 2016. Au cours de cette émission, il a abordé les questions relatives au code foncier au Bénin. Il a aussi expliqué le bien-fondé du constat de nullité des ventes du domaine privé immobilier.

« Constat de nullité des ventes du domaine privé immobilier de l’Etat », cette décision est salvatrice selon le directeur de l’Agence national du domaine et du foncier, Gilles Kougblénou. Pour lui,le dernier alinéa de l’article  313 du code foncier stipule que « en tout état de cause, toute aliénation de biens, immeubles de l’état et des collectivités territoriales sur la base d’un référentiel de prix datant de  plus de trois ans est nulle et de nul effet ». Ce qui entraîne, a-t-il dit,  la nullité des transactions foncières faites à la base des textes vieux de plus de trois ans. C’est-à-dire des textes qui existent avant celui de 2013.  Et d’ajouter que « la nullité est prévue par la loi ». Plus loin, il a indiqué que le gouvernement est dans la logique de corriger les transactions hors textes en vigueur qui ont été faites dans le domaine du foncier sous le gouvernement défunt. C’est pourquoi, dit-il, il est en train de mettre un comité en place afin d’écouter les concernés et de trouver avec ces derniers des solutions adéquates. Par cette démarche, il a fait savoir que l’Etat ne veut pas sévir. Mais, dit-il, le gouvernement veut amener ces citoyens à se conformer aux textes. Pour lui, c’est lorsque ces acquéreurs de biens publics vont s’opposer à cette démarche qu’ils seront conduits à la justice pour que le droit soit dit. Dans ses explications, nous sommes en face d’une vérité légale et les concernés doivent se conformer simplement aux textes.

Parlant du projet de cadastre, il a  indiqué que la décision du gouvernement de doter le Bénin d’un cadastre qui est un système unifié et unitaire qui permet d’enregistrer les terres est un outil qui permettra d’amorcer le développement. Aussi, permettra-t-il de raccorder une terre à un numéro en ce sens qu’une parcelle, un numéro, un propriétaire et une historicité. Il a également rappelé à ceux qui pensent que l’Etat a pris cette décision sans les consulter que le gouvernement est à la phase de prise de décision. A partir de ce jour, lundi 31 octobre 2016, l’agence nationale du domaine et du foncier rencontre toutes les couches sociales pour internationaliser cette décision et ses intérêts pour la république du Bénin », a fait savoir Gilles Kougblénou avant de rappeler aux citoyens béninois que  l’enregistrement des parcelles est désormais gratuit.

Jeannette Gandaho (Stag)


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Haute Autorité de l’audiovisuel et de la Communication : Le bureau du Syntra/Haac renouvelé

Le samedi 29 octobre 2016 à  lieu à la Bourse du travail à Cotonou, le 3ème congrès ordinaire du syndicat des travailleurs de la Haac. Un nouveau bureau est élu à cet effet  pour conduire les destinés dudit syndicat.

Pour la tenue effective d’un congrès, il faut un comité préparatoire pour conduire les travaux. C’est ce qu’a fait le syntra/Haac pour la tenue effective de leur 3ème congrès. Au début des travaux de ce congrès, le président du comité préparatoire Soumanou Bio Sero a mis l’accent sur le travail abattu par les membres du comité préparatoire instruit à cet effet pour conduire à bon port les travaux du bureau du Syntra/Haac.  A l’en croire, depuis la mise en place le 10 juin 2016, les membres du comité d’organisation ont travaillé d’arrache-pied et sans désemparer aux fins d’atteindre les objectifs à eux assignés. A cet effet, dit-il, ils ont élaboré le budget du congrès, le programme de déroulement, le code de bonne conduite, fait des propositions d’amendement des  statuts et du règlement intérieur, ouvert une liste de souscription volontaire à l’endroit du personnel, adressé des lettres de soutien aux conseillers, lancé un appel à candidatures pour les différents postes du bureau exécutif à pourvoir, sollicité la couverture médiatique. Malgré tout ceci, les membres du comité préparatoire ont rencontré des difficultés. La principale difficulté rencontrée aux dires de Soumanou Bio Sero est la faible mobilisation des ressources matérielles et financières qui a induit le report par deux de la date du congrès. Vu l’ambiance dans laquelle le nouveau bureau est élu, les membres du comité préparatoire ont sollicité la mobilisation de leurs camarades autour de ce nouveau bureau élu pour un syndicat uni et fort. Le bureau entrant doit veiller à la tenue effective des congrès, du respect des textes », a dit le représentant du secrétaire général de la Csa-Bénin Anselme Amoussou. La collaboration entre les conseillers et le personnel  de la Haac est très bonne. Pour que cela soit une continuité, Anselme Amoussou a  invité le Syntra/Haac à faire qu’il n’y ait plus d’autres syndicats au sein de cette institution. Le conseiller Félix  Adimi a, au nom du président de la Haac, invité le Syntra/Haac à la sérénité, à l’intelligence et  la responsabilité pour le déroulement de ce congrès, car dit-il l’enjeu est important. Il a par la même occasion souhaité une forte mobilisation des travailleurs de la Haac pour la réussite de leur mission.

Boniface Kabla


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Lecture scénique de La Secrétaire particulière»  et du Gong a Bégayé» : Le Fitheb Wxe Xi donne envie de lire  et d’aller au théâtre aux élèves de Lokossa

Les deux jours de la messe du théâtre dans le cadre  du Fitheb migratoire Lokossa ont enregistré deux lectures scéniques. Il s’agit de la  pièce théâtrale La Secrétaire particulière» du Professeur Jean Pliya et le Gong  a Bégayé» de  Apollinaire Agbazaou. Des moments qui ont permis à ces jeunes apprenants des lycées et collèges de cette ville Cité de l’espérance d’être désormais motivés à lire et à s’intéresser plus à la chose théâtrale.

Le Complexe scolaire Enfant Adolescent Epanouis de Lokossa. C’est là que la première lecture scénique a été  donnée le vendredi 28 octobre. Le public essentiellement fait d’élèves, de lycéens  et de quelques enseignants a eu droit à une présentation spéciale de la pièce théâtrale La Secrétaire particulière» du Professeur Jean Pliya, ce livre au programme pour la classe de 4ème. Cette lecture scénique évidemment caractérisée par l’imitation du personnage qu’incarne le présentateur dans ses faits, gestes, comportements et propos, a été plus  vivante et accompagnée du document par chacun des élèves comédiens en herbe. Ils sont une dizaine à présenter cette lecture au public qui a donné l’occasion de faire voyager les spectateurs dans le livre. Le message semble bien passé au regard des témoignages recueillis auprès de ces élèves à la fin. Grande a été leurs satisfactions de prendre part donc à cette activité qui s’inscrit dans le cadre du Fitheb Migratoire à Lokossa. Et cela n’a pas du tout été  pour eux du temps perdu. Le  message fort qu’a véhiculé la présente lecture scénique se trouve être  « les mauvaises pratiques de la société béninoise auxquelles s’adonnent certains responsables d’entreprises vis-à-vis de leurs collaborateurs ». Malgré que ces jeunes aient pris connaissance du texte à une heure de la présentation, le spectacle a été vivant et n’a laissé indifférent  le Directeur du Fitheb, Erick-Hector Hounkpê , et d’autres aînés de la chose théâtrale à savoir , Alougbine Dine , Directeur de l’Ecole internationale du théâtre du Bénin (EITB) et Sébastien Davo présents à ce spectacle. « Si c’est la première fois que ces enfants lisent ce texte, ils ont de l’avenir », a fait savoir Alougbine Dine qui a invité ces jeunes à s’intéresser au théâtre.  Le théâtre ouvre la tête et rend l’apprenant intelligent,  a-t-il ajouté avant de plaider pour que le Directeur du Fitheb apporte d’autres spectacles à ces élèves.  Le Directeur de l’établissement, Georges Béhanzin, a à son tour remercié  le Directeur du Fitheb pour cette idée d’amener la lecture et le théâtre  vers les élèves.

Mettre sur pieds des clubs des amis du  Fitheb

Le deuxième jour au  Complexe scolaire  »Carrefour de la Réussite », la deuxième lecture scénique pour la présente saison a été présentée. C’est le  »Le Gong  a Bégayé», de Apollinaire Agbazahou , l’ouvrage au programme de la classe de la seconde,  qui a été lu par  les élèves , ces comédiens en herbe.  En une heure environ, ces apprenants ont fait savoir à travers la lecture les facettes de l’œuvre  qui est un plaidoyer pour une histoire de danxomenou décomplexée. Les atteintes fixées pour l’activité ont été atteintes puisqu’à l’unanimité, les élèves ont reconnu que la présente lecture scénique les a sensibilisés à la culture théâtrale et  d’améliorer  leur niveau de lecture.  Le but de l’exercice de la lecture scénique, aux dires du Directeur du Fitheb Erick-Hector Hounkpê est de sensibiliser à la culture théâtrale et  de mettre sur pieds des clubs des amis du Fitheb. L’ambition de son équipe, est d’amener les jeunes élèves et lycéens vers les loisirs saints pour des futurs dirigeants saints. Le souhait de son staff est donc, poursuit-il, de voir ces clubs organiser régulièrement des lectures scéniques qui vont impacter positivement le milieu scolaire et d’amener ces jeunes à aimer le théâtre. « Un peuple sans théâtre, c’est un peuple avec cercueil », a fait savoir Hounkpê qui ajoute que la lecture scénique est une porte vers le spectacle.

Victorin Fassinou


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Lutte contre la criminalité faunique : Trois présumés trafiquants d’ivoire arrêtés dans le Couffo

Les éléments des commissariats d’Aplahoué et d’Azovè viennent de mettre la main sur trois présumés trafiquants d’ivoire. Cette opération coup de poing  dans le département du Couffo  confirme la troisième arrestation  des  trafiquants de produits de faune, spécifiquement d’ivoire dans le mois d’octobre 2016. La présente opération qui a permis aux éléments des commissariats d’Aplahoué et d’Azovè de mettre aux arrêts trois présumés trafiquants dont un togolais avec 2 kg d’ivoire. Si après ceux arrêtés à l’étoile rouge et à Kandi, respectivement le 03 et le 22 octobre 2016, trois autres ont été interpelés le jeudi dernier, cela témoigne des menaces qui pèsent sur la survie des éléphants dans les parcs du Bénin et ceux des pays limitrophes. Ces 2 kg proviennent certainement d’un éléphant abattu au Togo. Une chose est certaine,  le commerce de l’ivoire est illégal et est puni par la loi n°2002-16 du 18 Octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin. Puisque ces trafiquants sont en conflits avec la loi, ils seront présentés au procureur et auront l’occasion de mieux s’expliquer devant le juge. Pour avoir transporté et voulu échanger ces 2 kg d’ivoire contre de l’argent, les articles 153 et 154 prévoient les sanctions qu’ils encourent. Ils risquent de payer une amende entre 100.000 F et 800.000 F et un emprisonnement entre  3 mois et 5 ans. Le gouvernement de la rupture à travers les autorités du ministère du cadre de vie, du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, avec l’appui technique du programme: ‘’Appui à l’Application des Lois sur la Faune et la Flore (Aalf-Bénin), viennent une fois encore de prouver leur bonne foi parlant de la lutte contre la criminalité faunique au Bénin. Ces trafiquants seront devant la justice. Il faut que cette institution joue vraiment son rôle par une décision dissuasive pour décourager les individus mal intentionnés qui s’adonnent au braconnage, un acte qui dépeuple les parcs et qui est à décourager. Ce qui est sûr désormais au Bénin, la lutte  contre la criminalité faunique est désormais une réalité au Bénin. Les trafiquants de produits de faune, spécifiquement d’ivoire savent désormais qu’ils doivent se reconvertir  afin d’éviter la rigueur de la loi.

Victorin Fassinou


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Vie syndicale au Bénin : Cyprien Affama reconduit à la tête du Synacotrib

Le samedi 29 octobre 2016 a eu lieu à la Bourse du travail à Cotonou, le deuxième congrès ordinaire du syndicat national des conducteurs de tricycle du Bénin (Synacotrib). Ces assises leur ont permis de procéder  à la relecture de leur texte et au renouvellement de leur bureau.

Une pause dans la vie d’une organisation est indispensable pour prendre un nouvel envol. C’est ce qu’a compris le Synacotrib en organisant ce congrès pour réfléchir un tant soit peu  sur les actions menées au cours du quinquennat de leur ancien bureau. Pour y parvenir, le Synacotrib a choisi le thème   « Utilité du tricycle dans le monde du transport des personnes et des biens au Bénin ». au début  des travaux  de ce congrès le secrétaire général reconduit Cyprien Affama a fait le point des actions menées au cours de son quinquennat. A l’en croire, le quinquennat qui s’achève bien ou mal, est positif en ce sens que leurs objectifs ont été majoritairement réalisés surtout en ce qui concerne la tracasserie policière qui est plus ou moins éradiquée y compris le social qui est résolu ainsi que leurs revendications et enfin la réfection totale du parc de Todomè Dantokpa. C’est au regard des actions menées par Cyprien Affama que les conducteurs de tricycle lui ont renouvelé leur confiance en le reconduisant à la tête de ce syndicat. Cyprien Affama puisque c’est de lui qu’il s’agit mesure d’ores et déjà la densité et la complexité des tâches de ce nouveau bureau. « Pour ce nouveau quinquennat, beaucoup restent à faire pour l’assainissement de toute la corporation en général. », a dit Cyprien Affama. C’est pourquoi, il a pris l’engagement devant ces conducteurs de tricycles à ne ménager aucun effort des victoires élogieuses. Pour que la bonne marche de ses actions, il a saisi l’occasion pour inviter ces collègues à la discipline au respect de soi et de l’autre afin que ce deuxième congrès ordinaire soit couronné de succès.Présent à ce congrès, le président départemental  du Littoral du collectif des syndicats conducteurs et transporteurs assimilés du Bénin Cosycotrab Antoine Anato a invité tous les syndicats  des tricycles à rester unis comme un seul homme, une comme la lune afin qu’ils puissent bénéficier des grâces divines pour le développement et l’émergence de leur secteur commun qui est celui du tricycle. Ce n’est plus un secret qu’il n’ y a  pas du travail. Mais cela n’a pas émoussé l’ardeur de ces jeunes  qui n’ont pas hésité à prendre la nouvelle marque de transport créée par le biais d’un blanc pour trouver un peu de sous. Mais ils subissent les tracasseries des policiers malgré leur condition de travail. C’est pourquoi le secrétaire général de la Cstb Paul Essè Iko les a rassurés de son soutien  pour que quelque chose soit faite à leur endroit.

Boniface Kabla


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Comités thématiques et de groupe de travail de l’Un : Les membres de l’alliance à une journée d’évaluation des travaux

L’alliance politique, Union fait la Nation est toujours dans sa phase active. Le samedi 29 octobre 2016 à Azalaï Hôtel de la Plage, les différents responsables étaient à une journée d’évaluation des travaux des comités thématiques et groupes de travail. Le Président d’honneur, Fagbohoun, le Président Bruno Amoussou et le Vice-président Antoine Idji Kolawolé ont répondu présents.

La journée du samedi dernier a été consacrée entièrement à évaluer les travaux effectués par les comités thématiques et groupes de travail de l’union fait la Nation. D’entrée, c’est la Présidente du comité d’organisation,  madame Bintou Chabi Adam qui a introduit la séance et a décliné l’objectif de la rencontre. Pour elle, c’est l’occasion aux groupes de dévoiler leur méthodologie et de la développer. Les membres de l’alliance qui ont honoré de leur présence sont invités  à apporter leur grain de sel. Au cours de la séance, les présidents des différents comités thématiques et groupes ont fait une présentation minutieuse du travail fait. A en croire le Président Bruno Amoussou, les membres font preuve  d’enthousiasme de fréquentation effective. « La qualité des personnes et personnalités qui participent à ces travaux sont d’une qualité exceptionnelle pour accoucher de bons résultats. Bonne chance et je vous exhorte à une grande assiduité comme vous l’avez fait », dit le Président Amoussou. Les différentes thématiques des comités sont liées aux questions de la santé au Bénin. Ce comité a été présidé par le professeur Boco Vincentia. Le comité de l’éducation a été présidé et animé par le professeur Auguste Vidégla. Le Vice-président clarifie que les membres ont également parlé des questions de sécurités et de défense. A ce point, c’est le général Célestin Guidimè qui a résumé la méthodologie suivie par ce comité. La question importante au niveau interne de l’élargissement de l’Union a été amenée par le Ministre Alain Adihou. Le professeur Achille Massoubodji a entretenu sur le comité rapport Djogbénou. Il faut dire que c’est une communication qui précise et définit beaucoup de choses pour l’avenir du Bénin et pour notre propre avenir en tant qu’organisation politique, a dit Antoine Idji Kolawolé. En outre, cet avenir des partis politiques au Bénin a été scruté scrupuleusement par Théophile Montcho, autour du système partisan. L’assistance a été également entretenue sur la question du système électoral par l’honorable Louis Vlavonou. Monsieur Raoul Alabi qui a exposé une question qui est très actuelle. Le Vice-président confie, « Nous sommes de plus en plus nombreux à l’Un, nous ne sommes pas capables de nous reconnaître immédiatement et spontanément parce que ceux qui nous ont toujours critiqués nous ont toujours dit que c’est un Parti du Sud ». Pour lui, de moins en moins, ils pourraient dire cela parce que les adhésions, les sympathies viennent de tout le Bénin ; d’où la question du fichier général des membres de l’Union fait la nation. « Que l’on soit à Matéri ou à Lalo, il est important de savoir qui est membre, qui est sympathisant, qui paye ses cotisations », ajoute-t-il. L’Honorable Pascal Amoussou a abordé  la question de la dépréciation de la monnaie Naïra et ses répercussions sur l’économie béninoise. Quant au Professeur Jean-Claude Codja, il a parlé des questions de l’agriculture. La question transversale de l’environnement a été scrutée par le Professeur Georges Nobimè. Antoine Idji Kolawolé, à la clôture des travaux, a confié qu’on ne s’improvise pas dirigeant, mais la gestion d’un pays s’apprend.

Joseph-Martin Hounkpè


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Amélioration des conditions de vie des orphelins de Nabouba : L’ambassade du Japon près le Bénin fait don de 14.O51.75O francs Cfa pour un projet

Le projet de construction dont un kiosque au jardin Nabouba, l’achat des équipements, l’aménagement du jardin et l’ameublement du dortoir des orphelins signé le 19 février 2O16 pour un coût global de 14 O517 5O francs Cfa  est devenu une réalité à Lokossa.

En effet, la semaine dernière a eu lieu dans l’enceinte de l’orphelinat Nabouba, la cérémonie de remise du kiosque financé par l’ambassade du Japon au Bénin. Ainsi, devant un parterre de personnalités, parents, invités et têtes couronnées, le directeur de l’orphelinat Nabouba a fait montre de sa gratitude à l’égard de l’ambassade du Japon près le Bénin et a montré combien l’orphelinat est fier d’une œuvre aussi importante qu’elle soit. Les orphelins bénéficiaires n’ont pas caché leur joie pour remercier le représentant du peuple japonais avant de souhaiter que l’ambassade appuie le centre dans la construction des logements. Ils ont aussi promis faire bon usage du joyau, ils ont enfin remercié tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de ce beau site et surtout l’ambassadeur, son équipe et le peuple japonais. Le Directeur de cabinet de la mairie de Lokossa, en ce qui le concerne, a remercié la population japonaise puis promis que la mairie sera la surveillante de Nabouba pour l’entretien dudit site. Le chargé d’affaire de l’ambassade, Monsieur Kazouiko, représentant de l’ambassadeur empêché, a montré combien il a le plaisir de participer à une telle cérémonie d’inauguration et a ajouté que si l’ambassade du japon a accepté financer ce projet, c’est parce qu’elle taille d’importance aux conditions de vie des enfants. Ainsi, a-t-il dit, le développement du capital humain constitue un outil essentiel pour assurer une croissance économique d’une nation et lutter contre la pauvreté; lorsqu’un enfant n’a pas un cadre de vie, il lui serait difficile d’acquérir les compétences élémentaires lui permettant d’agir comme un membre responsable et productif de la société ; et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle le japon accorde une attention particulière à toute initiative concourant à la création d’un environnement propice à l’épanouissement et au développement des enfants. Il a aussi invité les enfants à la sérénité dans le travail et à montrer au peuple japonais qu’il ne s’est pas trompé en pensant à eux et en cherchant à améliorer leurs conditions de vie. De plus, il a encouragé et félicité le directeur de l’orphelinat pour tout ce qu’il fait  sans oublier la mairie et le centre social de Lokossa. Il a enfin invité le directeur et les orphelins à faire bon usage des lits et des équipements de maraîchage issu de ce projet.

Bienvenu Ehou (Mono/Couffo)


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Insurrection populaire : Deux ans après, Bobo porte toujours les stigmates

Le Burkina Faso commémore, les 30 et 31 octobre 2016, le deuxième anniversaire de la deuxième insurrection populaire de son histoire. Cette résistance historique a enregistré plusieurs pertes en vies humaines, des blessés qui, portent toujours les séquelles du drame ainsi que des édifices publics et privés qui ont été saccagés. C’est le cas à Bobo-Dioulasso, la capitale du Burkina.

L’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et les manifestations qui s’en sont suivies ont laissé des traces  dans la belle cité de Sya.

Les Bobolais se sont attaqués à plusieurs édifices publics dans la ville afin de manifester leur mécontentement. Le palais de justice et l’hôtel de ville portent toujours les marques de cette insurrection populaire des 30 et 31 octobre, deux ans après.

Cependant, le saccage de l’hôtel de ville est un motif de regret pour certains Bobolais. « Il faut que nos autorités essaient de voir ce problème de mairie centrale, parce que c’est un bâtiment qui contribuait à rehausser l’image de notre cité et cela devrait constituer une préoccupation majeure des autorités communales. C’est vrai que c’est nous qui avons détruit ce bâtiment mais c’était sous l’effet de la colère », a confié Sanou, un agent retraité de la commune.

mairie hotel boboCet édifice qui contribuait à faire la beauté de la cité de Sya est aujourd’hui le refuge de certaines personnes sans-abris. Même constat au niveau des locaux de l’ancien palais de justice où subsistent des débris de voitures incendiées. Les bâtiments restent sans portes et sans fenêtres dans une cour délaissée.

Maire sans bureau

Concernant l’hôtel de ville, le nouveau maire de la commune Bourahima Sanou, dans son plan de développement de la commune, a engagé des actions qui rentrent dans le cadre de la réhabilitation de cette bâtisse qui faisait la beauté de la ville. Des expertises ont été commandées pour voir si le bâtiment pourrait tenir ou s’il faut le détruire et faire  construire un autre.

En entendant la réhabilitation de son bureau, c’est à la Direction des Services Techniques Municipaux (la voirie) que le nouvel édile a installé ses pénates. Du reste, il avait prévenu que cela ne lui causerait pas un grand souci. « Nous ne serons pas des maires dans les bureaux, mais des maires sur le terrain et proches de la population», avait-il d’ailleurs déclaré.

Quoi qu’il en soit, le regret n’est pas total partout. Ces ruines restent toujours comme un avertissement pour les prochains dirigeants du pays.  « Pendant l’insurrection des 30 et 31 octobre, nous sommes sortis et nous ne regrettons pas d’être sortis. Si c’était à recommencer, nous le ferions. Et en même temps je dirai aux Burkinabè de rester vigilants et déterminés car la lutte continue toujours et surtout de rester unis, car c’est ensemble que nous construirons notre pays », a laissé entendre Drissa Konaté, un habitant de la ville.

En attendant, Bobo-Dioulasso n’est pas en marge de la commémoration nationale. Une série d’activités est inscrite au programme, notamment des panels publics sur « le rôle des forces de défense et de sécurité en démocratie », les « rôles des organisations de la société civile en démocratie », le « civisme et développement », une marche-meeting et le baptême du Boulevard 17.1 (Sarfalao) qui deviendra l’avenue de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.

Martial SANOU

Correspondant de Burkina2 à Bobo-Dioulasso


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dimanche 30 octobre 2016

An II de l’insurrection populaire à Gassan : L’installation du maire comme acte commémoratif

En choisissant la date du 29 octobre 2016, veille du deuxième anniversaire de l’insurrection populaire pour son investiture, le nouveau maire de Gassan a voulu passer un message aux populations de son ressort territorial : « le Burkina Faso a entamé une nouvelle ère, la commune de Gassan avec ». Désormais, c’est donc cet enseignant-chercheur qui détient le clés de la commune de Gassan. Des clés qui devront servir à ouvrir les portes de sa collectivité aux investisseurs pour le grand bonheur des populations.

Samedi 29 octobre 2016, un grand jour à Gassan dans la province du Nayala.  Il est 10h à la place publique du village.  Alors que des flutistes, balafongistes et masques tiennent en haleine un public de grand jour, un « mototrycliste » décharge au milieu de la foule une dizaine de sac de maïs au milieu de la foule. La fête s’annonce belle.

 Hommes, femmes et enfants sont venus massivement des quatre coins de la commune pour être  témoins d’un moment historique et solennel : l’installation de celui qui présidera à leurs destinées au cours des cinq prochaines années.

Après deux heures d’attente et alors que le soleil est au Zenith, arrive l’élu du jour, Arouna Karambiri accompagné de nombreuses personnalités. On reconnait le député du Nayala, Noël Toé.  Ils sont accueillis et acclamés par une foule surchauffée. C’est le début de la cérémonie. Premier à prendre la parole, le chef coutumier de Gassan souhaite la bienvenue à toute l’assistance.  A sa suite, c’est le  représentant du parrain qui s’exprime, exhortant le nouveau maire à se mettre  entièrement à la disposition  des populations de la commune.

Et lorsque Madame le Haut-commissaire du Nayala accède au parloir, elle demande  une minute de silence en hommage aux martyrs de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 avant d’inviter le maire et son conseil municipal à agir au nom de la population de la commune en concrétisant  leurs promesses électorales en réalité. Pour ce faire, elle promet tout son soutien au maire pourvu qu’il agisse dans la légalité.  A la population, le Haut-commissaire l’exhorte à payer ses impôts afin de procurer des recettes à la commune.

Puis vient le moment le plus attendu. C’est le député Noël Toé qui se charge d’assurer le cérémonial d’investiture du nouveau maire. Une fois son écharpe portée et les clés de la commune en  mains,  Arouna Karambiri  présente les membres du bureau de son conseil municipal et décline ses grands projets pour la commune dans les cinq prochaines années : la cause politique est finie, place maintenant à la grande et longue marche vers le développement, cette marche s’appelle « Gassan émergent 2025 ». «  Nous avons déjà entrepris l’actualisation de notre plan de développement communal qui a pour vision de faire de Gassan à l’horizon 2025 une commune à dimension urbaine où des services sociaux de base de qualité seront accessibles à tous. La route Dédougou-Tougan dont le bitumage est en cours, passera par Gassan  et nous devons saisir cette occasion inouïe comme un puissant catalyseur pour booster le développement de la commune », a-t-il dit.

Pour l’édification de Gassan et ses 25 autres villagse, le maire Karambiri estime que l’adhésion de tous,  la concertation entre les fils et filles, le dialogue,  l’entente et  la paix et la participation citoyenne s’avèrent nécessaires.  Il termine son propos en appelant à la solidarité de tous, dans un contexte ou la campagne agricole se termine difficilement au vu des premières récoltes dans la zone. Séance tenante, la commune remet 6 tonnes de maïs à des personnes nécessiteuses.

Celui qui détient désormais les clés de la commune  est enseignant chercheur, directeur général adjoint de l’Institut 2ie. Arouna Kamabiri a été élu maire sous la bannière du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP)  le 20 juin 2016 à l’issue des élections municipales du 22 mai de la même année. Il présidera un conseil municipal fort de 51 conseillers dont 40 du MPP et 11 de la NAFA, Nouvelle alliance du Faso.

Merveille KAPIDGOU

Correspondant de Burkina24 à Nouna


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An II de l’insurrection populaire : « L’UAS réaffirme son refus ferme de l’impunité »

Dans cette déclaration, l’Union d’action syndicale (UAS) donne son analyse de l’an II de l’insurrection populaire d’octobre 2014.

Les 30 et 31 octobre 2014, le peuple burkinabè, en particulier sa jeunesse, s’insurgeait contre le régime de Blaise COMPAORE, mettant à feu l’Assemblée Nationale et s’attaquant aux symboles et aux hommes du pouvoir déchu. L’insurrection a contraint Blaise COMPAORE et ses proches à fuir le pays, avec la complicité des autorités françaises.

Cette insurrection des 30 et 31octobre était le résultat de la lutte que le peuple mène depuis des décennies, particulièrement depuis l’assassinat du journaliste Norbert ZONGO et de ses compagnons d’infortune en décembre 1998. On se souvient que ces crimes odieux avaient provoqué une grave crise sociopolitique qui a évolué depuis en plusieurs phases.

Il apparaît clairement que la colère populaire qui s’est exprimée lors de l’insurrection a été nourrie par les pratiques du pouvoir COMPAORE marquées par des crimes de sang et des crimes économiques impunis, des atteintes graves aux libertés individuelles et collectives, le clientélisme et la volonté de se maintenir au pouvoir.

L’insurrection des 30 et 31 octobre revêt une portée historique pour le peuple burkinabè mais aussi pour les peuples de la sous-région, d’Afrique et du monde. Elle a montré l’énergie dont regorge le peuple, notamment la jeunesse, son courage et a suscité beaucoup d’espoir chez nous et ailleurs ; un espoir malheureusement déçu par le pouvoir de la transition mais aussi par le pouvoir actuel issu des élections de novembre 2015.

C’est la non prise en compte des attentes populaires notamment en matière de lutte contre l’injustice, l’impunité, la corruption, la vie chère, qui justifient l’explosion des luttes des travailleurs et des différentes couches sociales de notre pays.

En ce deuxième anniversaire de l’insurrection populaire, l’Unité d’Action Syndicale (UAS) s’incline à nouveau sur la mémoire des martyrs. En souhaitant un prompt  rétablissement aux blessés et en exprimant sa profonde compassion à toutes les familles des martyrs, elle dénonce la lenteur et les tergiversations dans le traitement du dossier des martyrs de l’insurrection populaire.

L’UAS réaffirme son refus ferme de l’impunité,  sa volonté de lutter contre les velléités de poursuite de la culture de l’impunité qui a provoqué un tort incommensurable au peuple burkinabè.

Dans un contexte national difficile marqué  par une remise en cause des acquis de l’insurrection populaire et de la résistance victorieuse au coup d’Etat, l’UAS appelle les militants et militantes à renforcer leurs structures, à se mobiliser pour faire face aux défis énormes qui se posent à nous. En effet, la non mise en œuvre de nombreux engagements du gouvernement, les violations des libertés démocratiques et syndicales, les tentatives de soustraire les auteurs de crimes de sang et de crimes économiques, le pillage des ressources minières, du foncier urbain et rural, la poursuite des nominations de complaisance, la situation lamentable des systèmes de santé et d’éducation nous interpellent.

L’UAS renouvelle son soutien aux luttes que mènent des syndicats et des organisations socioprofessionnelles autour de leurs droits sociaux et économiques. Elle exige :

  • la lumière sur les auteurs et commanditaires des tirs contre les manifestants des 30 et 31 octobre ;
  • la mise en œuvre correcte des engagements de la rencontre Gouvernement/Syndicats de septembre 2015 ;
  • la vérité et la justice sur les crimes économiques et de sang ;
  • la prise de mesures sérieuses de lutte contre la vie chère ;
  • la prise de mesures pour la protection, la sauvegarde et la promotion des libertés démocratiques et syndicales ;
  • l’examen diligent des préoccupations objet des luttes des différents syndicats, des coordinations d’organisations de la société civile, des CCVC au niveau national et régional, l’arrêt des tentatives de démantèlement du Laboratoire National de Santé Publique ;
  • le respect des décisions de justice.

Dans ce sens, elle invite  l’ensemble des militant(e)s, des travailleuses et travailleurs à renforcer leurs différents cadres de lutte, à s’engager dans la défense et l’approfondissement des acquis de l’insurrection Populaire des 30 et 31 octobre 2014 et de la résistance populaire et héroïque du 16 septembre 2015.

Vive l’insurrection Populaire des 30 et 31 octobre 2014 !

Vive l’Unité d’Action Syndicale (UAS) !

Ont signé :

 

Pour les Centrales syndicales :                                                                     Pour les Syndicats Autonomes :

 

Le Président de Mois                                                                                               Le Président de Mois

                                  

El Hadj Inoussa NANA                                                                                                        Siriki DRAME

Secrétaire Général FO/UNS                                                                          Secrétaire Général/ SYNATIC

           


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Roch Kaboré : «L’insurrection appartient à tout le monde»

Le Président du Faso, Roch Kaboré, a rencontré les blessés et les familles des victimes de l’insurrection populaire et du putsch manqué, ce dimanche 30 octobre 2016, au Palais présidentiel. Des « échanges directs et francs » ! C’est le moins que l’on puisse dire de la rencontre qui a duré environ deux heures.

Plusieurs membres du gouvernement étaient présents lors de cette « rencontre d’expression libre, du donner et du recevoir », selon les termes du Président du Faso. Les échanges ont débuté après l’observation d’une minute de silence « pour nos parents, nos frères, nos valeureux fils qui sont tombés sous les balles assassines du RSP lors de ces évènements majeurs de notre pays ».

Le bébé miraculé sera pris en charge - © Dircom Présidence du Faso

Le bébé miraculé sera pris en charge – © Dircom Présidence du Faso

Roch Kaboré, dans sa brève introduction avant l’intervention des blessés et des parents des victimes, a tenu à exprimer sa proximité avec ces derniers. Le Président du Faso a, comme annoncé dans son message adressé à la Nation, rassuré que les familles des victimes ne seront pas délaissées et que les engagements pris sous la Transition seront intégralement mis en œuvre.

« L’enfant miraculeux » et sa famille seront pris en charge…

« L’Etat veillera à l’éducation des enfants laissés par les martyrs de l’insurrection populaire et du coup d’Etat manqué », a-t-il réaffirmé avant d’ajouter que tous les blessés qui auraient toujours besoin de soins spécifiques seront pris en charge.

« C’est vrai, nous avons évacué cinq personnes qui sont parties en Tunisie, qui sont opérées et qui sont rentrées, mais le nombre total de blessés est supérieur à cinq. Nous avons pris l’engagement de faire en sorte que tous ceux qui nécessitent des soins les plus spécialisés soient pris en charge. J’ai réaffirmé qu’avec l’hôpital qui traite nos malades en Tunisie, nous avons pris des dispositions pour qu’une équipe médicale vienne ici à Ouagadougou pour procéder aux différentes interventions », a-t-il dit sous les ovations du public.

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Il faut noter qu’enceinte, une femme avait reçu une balle des putschistes en plein ventre. Et le nouveau-né que certains ont dénommé « enfant miraculeux » présentait une trace de blessure par balle, balle d’ailleurs que l’enfant a rendue en déféquant. Le Président du Faso a annoncé que des dispositions seront prises pour s’occuper de l’enfant et de sa famille.

La justice, la question majeure…

Concernant les personnes ayant perdu la vie, l’engagement a également été pris que toutes les tombes, quelle que soit leur position sur l’ensemble du territoire national, seront mises aux normes conformément à ce qui a été fait à Ouagadougou.

Sur la question de la justice qu’il juge majeure pour ne pas que la réconciliation soit de « façade », le Président du Faso a insisté sur la nécessité que la justice soit rendue à ces personnes tombées lors de l’insurrection populaire et du putsch manqué.

« Aucune somme ne peut ramener quelqu’un à la vie. Nous devons garder tous la vigilance pour que la justice soit rendue. La justice estime que les libertés provisoires ne sont pas des libertés totales. L’ensemble de ces jugements seront effectués et seront publics », dit-il tout en souhaitant une « cohésion forte » au sein des quatre associations des blessés et des familles de victimes.

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« Il n’est pas dit que la décoration donne droit à un travail »

Pour Babou Nébon Bamouni de la Coordination des familles des victimes, le second prénom du Chef de l’Etat est « écoute » parce qu’il a pris en considération leurs doléances. « Nous sommes satisfaits. Nous avons un devoir de sincérité », déclare-t-il, et d’indiquer que « nous ne nous sentons plus comme des familles orphelines ». Franck Sya de l’association des blessés ABIP-BF a également salué les efforts du gouvernement.

Le Chef de famille avec les victimes

Le Chef de famille avec les victimes

Cependant, Ganou Kaboré, membre de l’association des blessés, puisque décoré, dit ne pas comprendre qu’un Chevalier de l’Ordre national soit chômeur. Roch Kaboré, annonçant d’autres décorations à venir, a répondu : « Il n’est pas dit que la décoration donne droit à un travail ».

Sur le sujet de la paternité de l’insurrection populaire, le locataire de Kossyam se veut plus clair. « L’insurrection appartient à tout le monde. Ce sont des personnes anonymes qui se sont battues ».

Noufou KINDO

Burkina 24


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38e championnats d’Afrique de handball : Al Ahly d’Egypte (hommes) et Primero d’Agosto (dames) couronnés

Les rideaux sont tombés sur les 38èmes championnats d’Afrique de handball qui sont disputés du 21 octobre au 30 octobre 2016 au Palais des Sports de Ouagadougou. Après une semaine de compétition, le sacre est revenu chez les hommes à Al Ahly d’Egypte alors que Primero d’Agosto d’Angola chez les dames conserve son trophée.

Les Angolaises continuent de dominer le handball africain chez les dames. Le Primero de Agosto a conservé son trophée en venant à bout des Congolaises de Association sportive Étoile lumière (ASEL) de Brazzaville (42-25). La  richesse de l’équipe angolaise lui a permis de prendre en main le match dès le coup d’envoi avec une avance à la mi-temps (18-13).

« L’entraînement et la cohésion nous ont permis de remporter ce trophée. Comme vous l’avez constaté, on a un effectif riche. Il y a un groupe qui peut jouer 15 minutes. Un autre groupe peut revenir pour les 15 autres minutes. C’est ça qui fait notre force », explique la Congolaise de cette formation de Primero d’Agosto d’Angola ,Cristian Mwange Mwasesa.

Le Primero Agosto d'Angola conserve son trophée

Le Primero Agosto d’Angola conserve son trophée

Les Congolaises ne sont pas déçues de cette défaite et tirent d’ailleurs une satisfaction de leur participation à ce tournoi. « Nous sommes arrivés avec l’idée de progrès, c’est-à-dire être sur le podium », souligne l’entraîneur de ASEL Célestin Mpoua.

Chez les hommes, le nouveau champion d’Afrique des clubs champions est  Al Ahly d’Egypte qui a battu en finale l’Espérance de Tunis. Cette formation avait sorti le tenant du titre le Zamalek d’Égypte en demi-finale (23-19). Si le début du match entre ces deux géants du handball africain était serré, les Égyptiens ont usé de leur rapidité dans le jeu pour prendre une avance en première période (15-13).

Le Ah Ahly d'Egypte a dominé les 38e championnats d'Afrique de handball à Ouaga

 Ah Ahly d’Egypte a dominé les 38e championnats d’Afrique de handball à Ouaga

Les Tunisiens ont su maintenir l’écart à trois points avant de fléchir à cinq minutes de la fin permettant aux Egyptiens de prendre de l’avance avec cinq points d’écart. Avec un score de 25 à 21 à deux minutes de la fin, le jeu était déjà fait pour Al Ahly qui succède au Zamalek sur le score de 26-23.

Al Ahly d’Egypte chez les hommes et Primero d’Agosto chez les dames représenteront l’Afrique à la Coupe du Monde de handball prévue au Qatar.

Les représentants burkinabè l’AS ONEA (dames) occupent la 8ème place tandis que l’AS Douanes est 10ème chez les hommes.

Boukari OUEDRAOGO

Burkina24


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Journées Cinématographiques de Carthage : Le Burkina présent

La 27e édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) se tiennent du 28 octobre au 5 novembre 2016 à Tunis en Tunisie. Outre les compétitions officielles et autres festivités, le festival, après cinquante ans d’existence, (1966-2016), ouvre ses portes sous le signe de la réflexion sur la problématique de la sauvegarde du patrimoine cinématographique du monde arabe et africain.

18 films longs métrages de plusieurs pays d’Afrique, d’Europe et de l’Orient sont en compétition officielle pour le plus prestigieux des prix, le « Tanit d’or ». Le seul film burkinabè en compétition à ce festival est « Thom » de Tahirou Tasséré Ouédraogo.

Le jury présidé par le Mauritanien Abderrahmane Sissako a la lourde tâche de désigner le vainqueur de l’édition au soir du 5 novembre.

Le Burkina dans la place

13 autres films sont en compétition dans la section première œuvre qui met en jeu le prix « Tahar Chériaa », du nom du fondateur des journées cinématographiques.

La Burkinabè Maïmouna (ou Mouna) N’Diaye a la lourde tâche de présider les jurys courts métrages et Carthage ciné-promesse. Cette section, dernière née des compétitions aux JCC, renouvelle son rendez-vous après un coup d’essai à la 26e édition en 2014.

Maimona N'Diaye-présidente de jury aux journées cinématographiques-de-carthage-2016

Maïmouna N’Diaye est  présidente de jury aux journées cinématographiques de Carthage 2016

« Je tâcherai avec les autres membres d’être un jury impartial. Personnellement, je ne mets pas de films en compétition mais comme on est obligé de choisir un, on fera en sorte d’être d’accord pour choisir qui sera le meilleur», a-t-elle confié.

Carthage ciné-promesse est consacrée à la jeunesse et a pour objectif, la découverte et la valorisation des talents à travers la compétition de films documentaires, d’animation et de fiction des étudiants des écoles de cinéma d’horizon pluriel. 18 films sont aussi enregistrés dans cette section.

Bilan

Après 50 ans d’existence, une rétrospective s’avère nécessaire et cette 27e édition est le lieu pour les organisateurs de célébrer cet anniversaire. Un programme spécial riche en activités cinématographiques et musicales est prévu. C’est l’occasion choisie pour faire découvrir à la jeune génération les œuvres qui ont marqué l’histoire du festival.

projection-du-film-douveture-fleur-dalep-du-tunisien-ridha-behiA cet effet, des copies restaurées des films de cinéastes primés dans les premières heures du festival mais aussi des œuvres majeures qui ont marqué le palmarès des JCC seront projetés. Ce sont notamment « La noire de… » de Sembène Ousmane,  première œuvre « Tanit d’or »,  « Le Faucon » de Kaled Sadik (Koweit), «Tanit d’argent » aux JCC 1966.

Des films tunisiens ayant marqué leur époque seront aussi à l’honneur. « Mon village, un village parmi tant d’autres » de Taïeb Louhichi (Tanit d’or des courts- métrages en 1972), « Les ambassadeurs » de Naceur Ktari (Tanit d’or 1976), « Aziza » de Abdellatif Ben Ammar (Tanit d’or 1980),  « Visa » (Tanit d’or 2004) de Ibrahim Letaief, aujourd’hui directeur du festival et bien d’autres.

Cette liesse consiste à reconnaître ce qui est fait dans le cinéma arabe et africain en rendant hommage aux aînés, réalisateurs, producteurs, acteurs  dont l’Egyptien Youssef Chahine, le Sénégalais Djibril Diop Mambéty, le Burkinabè Idrissa Ouédraogo,  l’Iranien Abbas Kiarostami et Kalthoum Bornaz de la Tunisie.

La question de l’avenir du cinéma après tant d’années est au cœur des réflexions avec le concours d’experts. C’est ce qui explique le thème «Patrimoine cinématographique en péril » dans la perspective de jeter les bases d’un projet de construction d’une cinémathèque en vue de la sauvegarde du patrimoine cinématographique du monde arabe et de l’Afrique.

Vision réalisée

Le prix du 50e anniversaire a été décerné à Férid Boughdir pour sa passion, son militantisme pour l’histoire du cinéma tunisien. Celui-là même que l’on surnomme disciple de Tahar Chériaa a été, en effet, l’ami et le complice à toutes les sessions des JJC à divers titres, puis vice-président et enfin directeur du festival en 2006.

le prix du cinquantenaire décerné à Férid Boughdir

Le prix du cinquantenaire décerné à Férid Boughdir

Membre et président de jury à plusieurs festivals dont le FESPACO en 2001, il est aussi réalisateur de plusieurs œuvres, dont la dernière en date est « Zizou » (Parfum de printemps) en 2016, pour lesquelles cet honneur lui est fait.

Pour lui, ce festival parti sur une utopie est devenu une réalité. « Au début il n’y avait qu’un seul film africain, « La noire de… » de Sembène Ousmane. Tahar Chériaa, le fondateur, avait une vision. Il a parié qu’il  y aura d’autres films africains. De grands cinéastes ont été révélés ici et on les fête aujourd’hui », explique-t-il.

Le cinéma de Carthage, c’est aussi le soutien qu’apporte la direction des JCC à des projets de films à travers des ateliers appelés « Takmil », qui veut dire finition en arabe, en offrant des bourses pour les finitions. Les porteurs de projets en lice devront d’abord défendre leurs œuvres devant un jury international après une première phase de visionnage des copies de leur travail.

7 jours durant, la ville de Tunis vibrera au rythme du cinéma, dans la rue et dans les salles au grand bonheur de la population qui dès les premières heures de l’ouverture officielle n’a pas marchandé son déplacement.

Au programme, des centaines de films de 20 pays arabes et africains mais aussi avec des fenêtres sur les films d’Europe, d’Amérique et d’Asie.

Revelyn SOME depuis Tunis

Burkina24

 


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Burkina : Le boulevard « France-Afrique » désormais Boulevard de l’Insurrection populaire

Ce dimanche 30 octobre 2016, dans le cadre de la commémoration de l’An II de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, le Boulevard France-Afrique allant du rond point de la Patte d’oie à Palace Hôtel a été rebaptisé « Boulevard de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 ».

Ce boulevard côtoie l’Avenue Norbert Zongo. Par ailleurs, la place publique entre le Boulevard de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et l’Avenue Norbert Zongo est nommée, « Place de la résistance populaire au putsch du 16 septembre 2015 »

boulevard-de-linsurrectionLa cérémonie a connu la participation des parents des victimes de l’insurrection populaire, du ministre de la sécurité intérieure, Simon Compaoré, du maire de Ouagadougou, Armand Beouindé et du 2e vice-président de l’Assemblée nationale, Lona Charles Ouattara représentant Salif Diallo.

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina24


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Tour du Faso 2016 : Doublé de l’Erythréen Salomon Zemenfes, Mathias Sorgho perd le maillot jaune

samedi 29 octobre 2016

An II de l’insurrection : « Blaise est parti mais le système existe toujours »

Le Burkina Faso commémore les 30 et 31 octobre l’An II de l’insurrection populaire de 2014.  Dans la ville de Koudougou, habitants font le bilan des acquis de ce mouvement populaire.

Kisito Dakio, président de la section MBDHP du Boulkiémdé

« Leur changement consiste en quoi  ?»

Vous savez depuis l’insurrection, notre peuple avait foi à un changement véritable que ce soit en matière de justice, de liberté et de démocratie. Pour nous, les acquis devaient être plus de justice, de liberté et de démocratie de façon générale.

kisito-dakioMalheureusement,  nous sommes surpris, parce que les nouveaux dirigeants en réalité qui ont été interpellés avant les élections sur les préoccupations pressantes des populations, n’ont pas respecté leurs engagements.

Par exemple,  sur le plan de l’éducation, nous voyons comment les choses se passent avec des systèmes qui ne correspondent pas à la réalité dans notre pays, tel le  LMD et le continuum qui constituent un sabotage même du système éducatif. Nous voyons que ces nouvelles autorités ne se préoccupent pas du développement de ce pays, parce que toute autorité  qui se préoccupe du développement de son pays doit mettre l’accent sur l’éducation.  Mais on voit que ce n’est pas leur problème.

Au niveau de la santé, c’est extrêmement grave avec ce qui se passe actuellement. On a fait  des promesses démagogiques par rapport à la gratuité des soins et on se rend compte dans les formations sanitaires qu’il n’en est rien.

Sur le plan sécuritaire,  c’est extrêmement grave. On se demande où on va ? On nous tourne en rond en nous parlant de tentative de coup d’Etat. Nous voulons savoir ce qui se passe et ce que le pouvoir en place veut ? Leur changement consiste en quoi ? Il faut que les gens s’organisent davantage  pour qu’on aboutisse à un changement véritable au profit des populations de notre pays.

Bado Ulrich, président de la section Boulkiémdé de l’organisation démocratique de la jeunesse du Burkina Faso (ODJ)

« C’est  vrai qu’il y a toujours des tares mais… »

Si vous vous souvenez, l’insurrection a mis fin à près de 27 ans de règne d’un régime. En balayant ce pouvoir de 27 ans de règne, c’est déjà un acquis. Après l’insurrection, le peuple s’intéresse maintenant de plus en plus à la gestion de la chose publique.

bado-ulruchSi vous vous souvenez,  pendant la transition, il y a eu des personnes peu recommandables, qui avaient été nommé à des postes de responsabilité que la population a dénoncées et demander leur changement. C’est le cas du ministère de la culture et j’en oublie.

Egalement pour l’installation des conseils municipaux, les populations se sont intéressées. Avant ce n’était pas ainsi. Les hommes politiques en faisaient à leur tête et personne n’osait lever le petit doigt pour dire quoi que ce soit.  Maintenant, ce n’est plus le cas.

Il y a eu l’élargissement de des espaces de liberté. C’est  vrai qu’il y a toujours des tares mais les dirigeants que nous avons se méfient de prendre certaines décisions parce qu’ils observent un peu la base mais surtout comment elle va réagir avant de prendre les décisions.

Maintenant, est-ce que ce qui a amené les gens à l’insurrection, est-ce que tout ce qui y avait comme préoccupations, c’est résolu actuellement ? Là est la question.

Sondo Xavier François, président du comité régional anti-corruption du centre ouest (CRAC)

« Blaise est parti mais le système existe toujours »

Pour moi quand on parle des acquis de l’insurrection, c’est la prise de conscience. L’insurrection a montré que le peuple burkinabè à travers sa jeunesse, a une prise de conscience qui a fait que les gens ne sont plus prêts à se laisser piétiner comme par le passé.

Le peuple a pris ses responsabilités, il a amené l’ancien président Blaise Compaoré à quitter le pays. C’est déjà un acquis. Mais il y a eu des illusions également parce que beaucoup pensaient que le départ de Blaise suffisait pour résoudre les problèmes, alors que Blaise n’est qu’un élément dans un système.

Blaise est parti mais le système existe toujours. Beaucoup avaient fondé l’espoir qu’avec son départ, il allait y avoir un changement fondamental qui puisse prendre en compte les préoccupations des populations. C’est vrai qu’il y a eu des élections mais ceux qui sont venus continuent de pratiquer le système, donc un changement dans la continuité. Il y a eu des acquis certes mais il y a eu des désespoirs également.

Michel YAMEOGO

Correspondant de Burkina24 à Koudougou


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