Suite à la publication du compte rendu de la Cstb sur la rencontre Talon-Sg confédérations syndicales : Le Sg/Csa-Bénin rétablit sa vérité des faits (Lokossou : «Les propos que j’ai tenus (…) n’ont jamais donné lieu à des désaveux »)
Dans notre parution du vendredi 26 août 2016, nous avons publié un compte rendu de la rencontre Talon-Sg confédérations syndicales signé du secrétaire général confédéral adjoint de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb). C’est suite à la publication de ce compte rendu que le Secrétaire général de la Csa-Bénin a initié ce droit de réponse. M. Dieudonné Lokossou, Sg/Csa-Bénin, dans ce droit de réponse, souligne qu’il a pu «noter avec regrets une supercherie et la volonté manifeste des dirigeants de cette caricature de confédération de nuire à ma réputation et à mon honorabilité, en excipant des faits grotesques, incohérents, imaginaires et dénués de tout fondement». Lire ici son droit de réponse.
Cotonou, le 29 Août 2016
LE
N°16/066/CSA-B/BEN/SG SECRETAIRE GENERAL
DE LA CSA-BENIN
Droit de réponse A
Monsieur Jean-Marie SEDOLO
Directeur de Publication du quotidien
«La presse du jour»
Lot 1572 Quartier Missité
01 BP 1799 RB
Monsieur le Directeur de Publication,
Dans le quotidien béninois d’informations et d’analyse, «La Presse du Jour» N°27204 du Vendredi 26 Août 2016, vous avez publié à la Page I du journal, un compte rendu fantaisiste rédigé clandestinement par les soins de la Direction de la CSTB avec comme signataire un certain Nagnini KASSA MAMPO, à l’issue de la séance de prise de contact que les Secrétaires généraux des Centrales et Confédérations syndicales ont eu avec le Président de la République dans la soirée du Lundi 22 Août 2016, au Palais de la Marina.
Après une lecture attentive de ce compte rendu pirate, j’ai pu noter avec regrets une supercherie et la volonté manifeste des dirigeants de cette caricature de confédération de nuire à ma réputation et à mon honorabilité, en excipant des faits grotesques, incohérents, imaginaires et dénués de tout fondement.
Face à la cabale intentionnellement montée contre ma personne dans le vil dessein de me détruire par des gens dont l’inculture syndicale légendaire pousse à des dérives totalitaires constantes et adeptes d’une pensée unique nocive, donc réfractaires à tous débats contradictoires à la Bourse du Travail et ailleurs, je n’ai pas le droit de me taire pour les encourager à persévérer dans les mensonges et le débit des versets sataniques d’une époque révolue pour distraire et souiller les consciences des travailleurs.
Ayant beaucoup de respect et de considération pour les journalistes de talent qui ont toujours animé avec foi et abnégation un journal qui a une ligne éditoriale équilibrée qui force l’admiration, j’ai été ulcéré de vous voir ouvrir les colonnes de votre prestigieux organe à une confédération qui prône l’intolérance et l’intégrisme syndical, au mépris de la déontologie, ce qui lui a permis de distiller des ragots sur fond de saut d’humeur dans le quotidien «La Presse du Jour».
Pour des raisons évidentes de cumul d’erreurs, de mauvais management, depuis le départ du très clairvoyant Gaston AZOUA, Monsieur Essè IKO ne cesse de mettre sur le compte des autres, tous les échecs cuisants qu’il essuie dans le non aboutissement des légitimes revendications des travailleurs qui se réclament naïvement de sa Confédération.
En réalité, la rencontre du Lundi 22 Août 2016, entre les Secrétaires Généraux des Confédérations et Centrales syndicales tenue au Palais de la Marina avec le Chef de l’Etat n’était pas indiquée pour présenter les doléances des travailleurs, car selon les termes de la lettre d’invitation du Ministre du Travail, de la Fonction Publique et des Affaires Sociales jointe au présent droit de réponse pour votre information, il était question d’une simple prise de contact ce jour- là.
Dès l’installation des officiels et de la délégation des Secrétaires Généraux, le Président de la République à son arrivée a fait une introduction liminaire avant de laisser la parole aux Secrétaires Généraux. Le Camarade ZOUNON Emmanuel de l’UNSTB a été le premier à prendre la parole. Ensuite Monsieur Essè IKO qui s’est lancé dans une longue lecture d’un discours ennuyeux. Après son intervention, ce fut mon tour au nom de la CSA-Bénin en troisième position avant que les autres collègues ne se prononcent successivement par rapport à leurs préoccupations.
Pour ma part, j’ai évoqué quelques sujets, notamment le déblocage des 500 millions pour rétribuer les compatriotes qui se sont penchés sur le projet des réformes institutionnelles initié par le Président TALON, le mandat unique de 5 ans, l’exclusion des étudiants de l’Université d’Abomey-Calavi par le recteur, l’invalidation de l’année académique à la FLASH, etc etc. Le compte-rendu n’a pas fait état de cela, encore moins, les interventions des autres Secrétaires Généraux dans le détail mais, s’est contenté d’énumérer point par point les élucubrations indigestes de la CSTB.
Les propos que j’ai tenus devant tous mes collègues à la Présidence n’ont jamais donné lieu à des désaveux ou à une quelconque réserve de la part de mes pairs. C’est pour tout simplement dire que, pour les besoins de la cause, mes propos ont été grossièrement travestis dans un compte rendu partial et orienté qui ne concerne aucune des confédérations ou centrales syndicales présentes à la rencontre. Lorsqu’il est affirmé dans ce compte rendu que :»les autres Secrétaires Généraux sont allés globalement dans le sens des premiers intervenants». Exprès, on n’a omis de préciser l’ordre des intervenants dans la mesure où j’intervenais en 3ème position. Là où réside la confusion, c’est lorsque dans le compte rendu tronqué, il est dit que : «Dieudonné LOKOSSOU a surpris tous les participants (lesquels ?) en «s’attaquant» ouvertement à la CSTB dont il a dit au Président de ne pas prendre en compte les revendications présentées par elle.
Le Président de la République a-t-il pris alors en compte les «injonctions» que je lui ai faites de ne pas donner satisfaction aux revendications de la CSTB ? Là aussi, on note un silence assourdissant.
Nulle part dans le compte rendu du sieur KASSA MAMPO, cela n’apparaît dans les réponses qu’on lit dans le compte rendu du Président de la République par rapport aux préoccupations sur les divers sujets exprimés par les Secrétaires Généraux. Tout ce qui précède n’est donc qu’un tissu d’affabulations dans le vil dessein de faire du sensationnel pour nuire aux intérêts de la CSA-Bénin à travers son Secrétaire Général que je représente. En tout état de cause, si LOKOSSOU peut «instruire» le Président de la République pour qu’il ne satisfasse point à certaines revendications de la CSTB sans que son tonitruant Secrétaire Général ne réagisse, ça signifie qu’il est bien solide à la tête de sa confédération. Mais, seulement, qui ne dit rien, consent.
J’ai la possibilité de choisir une autre voie que vous connaissez mieux que moi pour régler avec vous ce différend de diffamation dans lequel la CSTB a conduit malicieusement votre rédaction. Mais, je ne vais pas en arriver là surtout, en raison des relations amicales personnelles qui me lient à certains parmi vous.
Cela dit, me fondant sur les textes de lois N°60-12 du 30 Juin 196 et 97-010 du 20 Août 1997 qui régissent la profession des médias en République du Bénin, je viens faire usage de mon droit de réponse en vous sommant de l’insérer sans aucune altération dans votre prochaine édition dans les mêmes conditions que le Compte rendu du sieur KASSA MAMPO.
Dans l’attente de la parution de ma réaction dans votre canard, veuillez agréer, Monsieur le Directeur de Publication, l’expression renouvelée de mes sentiments cordiaux.
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