Prix Green Start Up Challenge du 2iE : Le Togo à l’honneur
La 3ème édition du concours « Green Start Up Challenge » a connu son apothéose ce 30 octobre 2015 par la désignation des lauréats. Cette année, deux (02) lauréats ont été primés. Deux autres ont obtenu des prix « coup de cœur ». Les jeunes entrepreneurs lauréats de la présente édition rejoindront ainsi l’incubateur de l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE). Ils bénéficieront par la même occasion de l’accompagnement technique, managérial et financier pour le développement de leur start up.
Ils étaient une quarantaine de postulants au départ. Seuls les 10 plus méritants ont atteint la finale. Les finalistes du Green start up challenge 2015 sont venus du Bénin, du Cameroun, de la République démocratique du Congo, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Togo.
C’est finalement le Togo qui a ravi la médaille aux autres participants. Les deux lauréats Amoussou Gaffan Ayéwodé et Ouro-Agoro Azia sont issus de ce pays. Ils rejoignent ainsi l’incubateur de 2iE pour le développement de leurs entreprises.
Séjour. Une semaine durant, les 10 candidats ont participé à des séances de formation. « Ce fut une semaine marathon. On a travaillé vraiment à fond. J’ai déjà participé à d’autres concours, mais là, c’était le haut niveau », a déclaré le gagnant du premier prix, Amoussou Gaffan Ayéwodé.
Projets agricoles
« Biotri » de Amoussou Gaffan Ayéwodé a remporté le premier prix. Son entreprise Biotri évolue dans la production et la commercialisation d’un bio-pesticide à base de micro organes pour prévenir et traiter les maladies qui affectent les cultures maraîchères et vivrières en Afrique pour une agriculture saine.
Sa compatriote Ouro-Agoro Aazia était la seule fille candidate. Elle est porteuse du projet du Centre agro de formation industrielle des jeunes filles leaders (CAFIJ6FIL). C’est face au manque de moyens et de méthodes « appropriés » de conservation qu’elle a fondé le centre, qui permet de transformer et conserver les « tubercules en produits stables et disponibles sur une longue période ».
Amoussou Gaffan Ayéwodé envisage réduire l’utilisation « massive » de pesticide et d’engrais chimiques dans l’agriculture africaine. Son bio pesticide, sous forme de poudre, « facile » à utiliser, permet de protéger les plans et les cultures contre les maladies.
Il sert aussi d’engrais pour l’accroissement des plantes. « Il y a de bonnes récoltes. Parce que ce qui intéresse l’agriculteur, c’est cela. C’est avoir de très bonnes récoltes », a expliqué Amoussou Gaffan Ayéwodé.
Coup de cœur. « Toute victoire reste une victoire », a dit le sénégalais Cissé Pape Moctar, un des lauréats « coup de cœur ». Il est porteur du projet Jotaliko. Jotaliko est une application numérique qui permet d’accéder aux informations d’aide en temps « réel » et prend en compte la langue de l’utilisateur. Il permet également de faire le point entre les experts en agriculture et de santé publique et la population rurale.
« En Afrique, il y a beaucoup de langues. Parfois, il est très compliqué de pouvoir communiquer de pouvoir communiquer. C’est ce problème qu’on a voulu résoudre », a expliqué le Sénégalais.
Oui KOETA
Burkina24
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