mercredi 31 décembre 2014

Réussite : comment le Burkina Faso irrigue ses terres aux portes du désert

Les canaux d'irrigation du périmètre de Dî permettent à 7 000 familles d'agriculteurs de cultiver les terres.© RéussiteAu village de Dî, les légumes poussent toute l’année, quelle que soit la saison. Cette prouesse est liée à l’installation d’un périmètre irrigué sur plus de 2 000 hectares, dans la vallée burkinabé du Sourou. Une révolution pour les cultivateurs locaux qui fait vivre près de 7 000 familles.




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La Cour des Comptes, l'ASCE, le Médiateur du Faso et la CIL ont remis leur rapport à Michel Kafando


Alima Déborah Traoré, Médiateur du Faso ; Noumoutié Herbert Traoré, premier président de la Cour des Comptes ; Luc Marius Ibriga, Contrôleur général d'Etat et Marguerite Ouédraogo, présidente de la Commission de l'Informatique et des Libertés (CIL) ont remis ce mercredi au Président du Faso, Michel Kafando, le rapport d'activités de leur institution.




Cela fait un peu plus de deux ans- il a été installé dans ses fonctions le 29 septembre 2011- que Noumoutié Herbert Traoré est le premier président de la Cour des Comptes. Ce mercredi il était le deuxième personnage à être reçu par le président Michel Kafando à Kossyam pour la remise du rapport 2012 de son institution. Le rapport comporte cinq parties. La première traite d'un cas de faute de gestion d'un ancien maire de Banfora à qui la cour a infligé une sanction de 500 000 F CFA. La deuxième partie du rapport 2012 porte sur le contrôle des opérations de l'Etat, notamment l'exécution de la loi de finance 2012. La cour a relevé le fait que le budget 2012 a été exécuté de façon déficitaire avec des dépenses qui dépassent les recettes. Les parties trois et quatre du rapport sont relatives à des contrôles effectués respectivement au niveau du Conseil régional du Centre et du Programme national de gestion des terroirs en sa phase deux. Dans les deux cas, la Cour n'a pas relevé de graves irrégularités, selon le premier président. Enfin, la cinquième partie du rapport a traité du rôle de la cour des comptes vis-à-vis du parlement. « Nous sommes une structure d'appui-conseil au parlement à travers son travail de contrôle de l'exécution des lois de finance, de l'action gouvernementale en général », expliqué Noumoutié Traoré. Comme recommandations fortes, la cour des comptes exhorte le gouvernement de faire en sorte que l'exécution du budget réponde aux règles fondamentales. Par exemple que les ressources propres puissent couvrir toutes les dépenses liées au fonctionnement de l'administration. En outre, la cour recommande que le gouvernement puisse prendre des mesures pour recouvrer les chèques impayés, c'est-à-dire qu'il y a des contribuables qui ont payé leurs impôts ou taxes avec des chèques sans provision, toute chose qui a rendu impossible le recouvrement auprès des banques. Il y a également le problème des prêts contractés mais qui ne sont pas remboursés et pour lequel la cour des comptes souhaite que des mesures soient prises. « La cour des comptes, au-delà du contrôle de bonne gestion, est une structure de veille, qui est là pour un travail préventif. Notre objectif premier, ce n'est pas d'épingler mais c'est de s'assurer que les dépenses et les recettes ont été exécutées dans les normes et que les biens acquis sont bien gérés » a rappelé le Noumoutié Traoré.


Plus de 400 propositions compilées dans le rapport 2013 de l'ASCE


Nommé le 23 novembre 2014 contrôleur général, Luc Marius Ibriga était aussi ce mercredi à Kossyam pour remettre au président Kafando le rapport de l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat. « Il s'agit du rapport annuel général de 2013 qui est le fruit d'une compilations de plus de 400 contributions », a confié à la presse le successeur de Bruno Henri Bessin à la tête de l'ASCE. Au cours de l'année 2013, l'institution a réalisé une cartographie de risques de neuf ministères. Cette cartographie met en évidence un certain nombre de faiblesses qui peuvent être corrigées pour une meilleure gestion du bien public, explique Ibriga. La cartographie concerne les ministères de l'Economie et des Finances ; le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale ; le Ministère de la Justice ; le ministère des Mines et de l'Energie ; le ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat ; le ministère de l'Administration territoriale et de la Sécurité ; le ministère de la défense nationale et des anciens combattants. En 2013, l'ASCE a aussi approfondi les enquêtes parlementaires qui avaient été faites sur la passation des marchés. L'institution a noté que la règlementation sur les marchés publics n'est pas respectée et a attiré l'attention de l'autorité sur ces questions, en mettant en évidence un certain de nombre de situations. « Il y a des chantiers qui commencent avant même que le marché ne soit conclu. Il y a des situations dans lesquelles les avenants dépassent le marché », précise le contrôleur général d'Etat. L'ASCE a en outre contrôlé des établissements comme les Ecoles nationales d'enseignement primaire (ENEP) ou la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB). Le constat de l'ASCE est que les règles de passation et de gestion de marchés n'ont pas été respectées. L'institution s'est par ailleurs penchée sur la gestion des fonds collectés au profit des sinistrés des inondations du 1er septembre 2009 et a relevé des détournements. En matière de corruption, l'ASCE note un recul du Burkina qui est passé du rang de premier pays le moins corrompu de la sous-région en 2012 au deuxième rang en 2013 derrière le Sénégal. En termes de recommandations, l'ASCE souhaite que les dossiers transmis à la justice soient traités avec plus de diligence.




Vers un élargissement des missions du Médiateur du Faso


En poste depuis le 2 août 2011 le Médiateur du Faso, Alima Déborah Traoré a été la première présidente d'institution à remettre son rapport d'activités. Du rapport, l'on retient que 786 dossiers ont traités en 2013 par le Médiateur du Faso. Ces dossiers ont trait aux droits du citoyen, à la gestion des carrières et aux problèmes financiers ou fonciers. Tous les dossiers, assure Alima Déborah Traoré, ont été traités avec le même égard. Et d'ajouter : « Maintenant, avec cette rencontre, le Président du Faso vient de nous informer d'une interpellation de l'institution pour élargir son domaine de compétences afin que nous puissions apporter notre contribution au niveau de cette situation actuelle où il y a une fracture sociale, un manque de cohésion, la recherche d'une entente, d'un renforcement des liens entre les citoyens de la société. C'est une nouvelle importante pour nous et nous avons marqué notre accord à nous impliquer avec les différents acteurs pour que ces maux de notre société puissent aussi trouver leur solution ».


Rapport 2013 de la CIL


C'est Marguerite Ouédraogo/Bonané, présidente de la Commission de l'Informatique et des Libertés (CIL), qui a clos la série de remises de rapports au chef de l'Etat Kafando. « Le rapport retrace l'ensemble des activités de sensibilisation que nous avons menées à l'endroit des élèves, des différentes administrations. Il retrace aussi nos activités de contrôle, de coopération au niveau international, ainsi que celles de renforcement des capacités à notre sein »-a-t-elle expliqué. En termes de recommandations, la CIL encourage toujours les citoyens, les services, les administrations à protéger leurs données personnelles. Et pour ce qui est des doléances, Marguerite Ouédraogo a plaidé auprès du président du Faso pour qu'un meilleur statut soit accordé à la Commission de l'Informatique et des Libertés pour lui permettre de bien mener sa mission de protection des données personnelles au Burkina Faso.


Grégoire B. Bazié

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Manifestations contre Moumouni Dieguimdé : une trêve, « reprise le 5 janvier »



Les manifestations pour la démission du ministre des Infrastructures, du désenclavement et des transports se sont poursuivies devant ledit ministère dans la matinée de ce mercredi, 31 décembre 2014 à travers des cris et slogans hostiles au ministre.




A leurs côtés, des membres du mouvement « Balai Citoyen ». « Ce qu'on veut, c'est que le ministre travaille lui seul on va voir ; parce que c'est nous qui travaillons, et lui il coordonne. Le travail est actuellement bloqué et les bureaux sont fermés. Toutes les composantes sont sorties ce matin : chauffeurs, secrétaires, cadres, etc. En tout cas, à Ouaga, c'est bon. Nous sommes en train d'attaquer maintenant les directions provinciales », a expliqué un des ténors des manifestations.


L'interlocuteur s'insurge contre le gouvernement qui a, au cours du Conseil des ministres du 30 décembre 2014, indiqué qu'aucun dossier de marché de gré à gré relatif à des travaux d'aménagement de routes menant au domicile privé du Chef de l'Etat ou à sa ferme, de ralentisseurs aux alentours de l'église fréquentée par le Chef du Gouvernement, ou de parking municipal, n'a été à ce jour réceptionné par ses services. « Ça c'est grave. Les directeurs ont même confirmé qu'il y a eu marché gré-à-gré. Si le gouvernement dit qu'il n'est pas informé de ce genre de choses, c'est que c'est vraiment grave », a-t-il objecté.

L'interlocuteur a aussi confié que l'Unité de l'action syndicale a adressé une correspondance au Premier ministre, Isaac Yacouba Zida, pour lui demander de reconsidérer l'esprit de la charte en démettant le ministre Moumouni Dieguimdé et en mettant fin à certaines pratiques en contradiction avec l'esprit de la charte et de l'insurrection populaire.


En attendant, et selon notre source, les manifestants observent une trêve jusqu'au 4 janvier 2015 pour raison de la fête. « Il faut qu'il démissionne. On s'est donné encore rendez-vous à partir du 5 janvier 2015, pour permettre aux gens de faire la fête. Nous allons reprendre les manifestations à partir du 5 janvier 2015, jusqu'à ce qu'il démissionne », a-t-il déclaré, précisant qu'avant, un appel a été lancé « aux camarades » pour la célébration du 3-janvier (soulèvement populaire) initiée par les syndicats.


Oumar L. OUEDRAOGO

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Cérémonie de décoration au CSC : les élections et la TNT, grands défis de 2015



Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a célébré le mérite de ses travailleurs et partenaires à travers une décoration à son siège ce mercredi, 31 décembre 2014. Occasion également pour la présidente de l'institution pour présenter ses vœux à son personnel et rendre un hommage à un des leurs admis à la retraite.




Ce sont au total dix personnes et structures qui ont été distinguées au titre des décorations du 11 décembre 2014 dans l'Ordre du mérite des Arts, des Lettres et de la Communication. C'est donc un arrêt pour marquer la reconnaissance et la récompense de l'institution aux personnes ayant fait preuve de professionnalisme ou de responsabilité sociale. Un « honneur » que le porte-parole des récipiendaires, Lookman Sawadogo, représentant de la Société des Editeurs de la Presse Privée (SEP), et par ailleurs directeur de publication du journal Le Soir, a salué à sa juste valeur. Aussi, M. Sawadogo, a-t-il souhaité plus de renforcement dans la collaboration afin qu'au niveau de la presse, l'institution ne soit pas vue comme un adversaire mais plutôt comme une structure partenaire. « Je voudrais aussi saisir cette opportunité pour dire que nous avons aussi des doléances au sein de la presse, notamment cette annonce du fonds qui concerne les entreprises de presse et dont la matérialisation se fait, jusque-là, attendre », a-t-il sollicité, ajoutant également dans ce chapitre la législation en matière de presse au Burkina. « Il n'y a pas longtemps, il y a une jurisprudence au niveau de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples qui, d'une certaine façon, fait des griefs par rapport à la législation de notre pays qui est un peu retardataire », a soutenu le représentant de la SEP, exhortant que dans la foulée des reformes dans le cadre de la transition, l'on puisse y penser pour que le Burkina puisse être dans la liberté de presse de façon générale.




Faire du CSC, une institution qui gagne !


2015 se prépare pour le CSC comme une année de grands défis et de nouvelles perspectives avec en sus, la régularisation des médias dans le nouveau contexte de la transition, la TNT, la couverture médiatique de l'élection présidentielle. « Afin de pouvoir donner le meilleur de lui-même, le personnel, tout en vous remerciant pour les efforts que vous déployés pour améliorer ses conditions de travail et de vie, compte encore sur vous pour apporter des solutions à un certain nombre de préoccupations », a relevé le représentant du personnel, Jean-Paul Konseibo, énumérant entre autres, la formation continue, la participation à des séminaires, des activités d'échanges avec des institutions sœurs d'autres pays, les indemnités de sujétion, les avancements, la prime d'ancienneté, une subvention annuelle pour la mutuelle des travailleurs, l'acquisition d'un car. Tout en présentant le vœu du personnel à la présidente, M. Konseibo a réitéré l'engagement du personnel à relever les défis qui se présenteront au CSC.


« J'ai voulu ces trois importantes activités en une cérémonie, pour communier avec les collaborateurs et les partenaires qui viennent d'être décorés, nous souhaiter les vœux les meilleurs pour l'année nouvelle qui s'ouvre et pour dire au au-revoir fraternel à notre collaborateur Boniface Bonou admis à faire valoir ses droits à la retraite », a situé la présidente du CSC, Nathalie Somé, ajoutant que c'est aussi un moment d'évaluation et de projection. Tout en félicitant son personnel pour le travail abattu depuis les quatre mois qu'elle est à la tête de l'institution, Mme Somé a surtout orienté le regard vers l'avenir avec l'organisation de la couverture médiatique des élections de 2015 et la campagne de communication sur la TNT.

Aux doléances du personnel, la présidente a rassuré avoir pleine conscience des difficultés auxquelles fait face le personnel avant d'affirmer sa détermination à inscrire le CSC sur la liste des institutions qui gagnent. Même assurance au représentant de la SEP à qui elle a confié que les doléances sont prises en compte par les structures indiquées de l'institution. Aux récipiendaires, Nathalie Somé a souhaité qu'ils soient des exemples d'intrépides travailleurs et de citoyens responsables dans leurs milieux de travail et de vie.


Oumar L. OUEDRAOGO

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Encadré :

1-Officier :

- YAMEOGO Simon, chargé de mission au CSC

2-Chevaliers :

- BAYILI/NEZIEN Valérie, Standardiste au CSC

- SOMDA/YERBANGA Arlette Pulchérie, directrice de l'administration financière au CSC

- ZON Rayimwendé Alice Blanche, Secrétaire au CSC

- DICKO Oumarou, Chauffeur au CSC

- TRAORE Pié Raymond, Technicien en électronique au CSC

- ZAGRE Pellega, Agent de liaison au CSC

- Radio Wuelo-Ho de Bondokuy (Mouhoun)

- Société des Editeurs de la Presse Privée (SEP)

- Société Global Communication (Télévision BF1)


Oumar L. OUEDRAOGO

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Budget de l'Etat 2015 : le Ministre de l'Economie et des Finances en parle à la presse



Le Ministre de l'Economie et des Finances, Jean Gustave Sanon, a animé, dans la soirée du mardi 30 décembre 2014, un point de presse sur le budget de gestion 2015 de l'Etat. Il est également revenu l'affaire de marché gré à gré qu'aurait passé le Ministère des Infrastructures, du désenclavement et des transports pour la réalisation de route allant au champ du président de la transition, Michel Kafando, et de ralentisseurs tout autour de l'église que fréquente le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida.




Pour 2015, le budget sera tout particulier. « Nous nous sommes fait un budget d'austérité », a indiqué d'entrée, le Ministre de l'Economie et des Finances. Ainsi, il se chiffre à 1516 501 125 000 de francs CFA en recettes et 1804 114 335 000 en dépenses. Soit un besoin de plus de 287 613 210 000 FCFA.

On se rappelle que lors de son séjour du 16 au 19 décembre dernier au Burkina, la Mission du Fonds monétaire international (FMI) avait instruit le gouvernement d'élaborer un « budget réaliste et entièrement financé ». Pour le Ministre Sanon, le gouvernement de la transition a tenu à respecter cette consigne. « Notre budget est réaliste parce qu'il se fonde sur notre capacité à mobiliser les ressources », a-t-il ajouté.


Des lignes budgétaires drastiquement réduites


Pour élaborer son budget, le gouvernement de la transition s'est appuyé sur celui fait par l'ancien régime et qui était même en examen au niveau de la Commission des finances et du budget (COMFIB) de l'Assemblée nationale. « Nous avons estimé qu'il était plus indiqué de nous baser sur ce projet de budget pour élaborer le nôtre. Le processus dure près de 7 mois et nous n'avions plus le temps de tout reprendre », s'est justifié le Ministre Sanon.

En parcourant ligne après ligne l'ancien budget, les limiers du Ministère de l'Economie et des Finances ont mis le doigt sur certaines qui pouvaient être revues à la baisse ou peut-être enlevées. Selon le conférencier, ce sont surtout les fonds alloués au renforcement des capacités proposés par les différents ministères et institutions et ceux alloués au nettoyage et gardiennage qui ont été, entre autres, « drastiquement diminués ».

Pour 2015, l'épargne budgétaire (c'est la somme que laissera le gouvernement de la transition après exercice) s'élève à 27 milliards de francs CFA. « C'est le plus petit montant que le Burkina ait enregistré ces dernières années. Tout cela parce que nous voulons être sincères dans l'élaboration du budget », a renchéri l'argentier de la transition.

Les grandes lignes du budget demeurent, selon le Ministre, la justice, la sécurité, l'emploi des jeunes, l'énergie et les grands chantiers tels les pôles de croissance. « Pour l'année 2015, la croissance sera de 5% », a précisé Jean Gustave Sanon qui était assisté de Amina Bambara/Bila, ministre délégué au budget.


Le gouvernement n'a pas lancé un marché gré à gré pour construire une route


Le Ministre des Infrastructures, du désenclavement et des transports, Moumouni Dieguimdé, décrié par les agents de son département pour son passé judiciaire chargé, a été sommé de s'expliquer à la presse le dimanche dernier, sur une affaire de marché gré à gré qu'il aurait passé pour construire la route qui mène au champ du président de la transition et des ralentisseurs tout autour de l'église que fréquente le premier ministre. Il n'avait pas été convaincant dans sa réponse. La question a alors été posée au Ministre de l'Economie et des Finances, qui selon les textes, délivre les autorisations pour de tels marchés. Il répond : « En ma qualité de Ministre de l'Economie et des Finances, je n'ai pas encore été saisi pour un tel dossier. Si le cas se produisait, je ne manquerais pas de rappeler les textes en vigueur en la matière. Et je défie quiconque de m'apporter des preuves sur la passation d'un tel marché. Mais pour ce que je sais, j'ai entendu des discussions au sein de l'équipe gouvernementale sur combien pourrait coûter un tel projet. Mais un marché n'a pas été passé pour la réalisation de ce projet », a soutenu, Jean Gustave Sanon. Mais pour l'instant, les débats sur cette question continuent et les manifestants exigent que le Ministre des Infrastructures rende le tablier.


Jacques Théodore Balima

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Burkina24 vous souhaite une heureuse année 2015

Toute l’équipe de Burkina24 vous souhaite une heureuse année 2015 !




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La paix de Jésus soit avec vous !

Frères et sœurs bien aimés, je viens témoigner aujourd'hui que le Christ m'a ressuscitée. Mes parents m'ont fait baptiser quelques jours après ma naissance, J'ai suivi tous les cours de catéchisme et j'ai fait ma première communion. Maman, une sainte femme, m'avait appris à prier tous les soirs. Cependant, après ma communion je n'ai plus fréquenté l'église catholique jusqu'en 1996, date à laquelle Jésus est venu me sauver. J'avais 32 ans. Je vais vous raconter un peu la vie que j'ai menée toutes ces années, loin (...)


- Société

via 24 heures au Bénin http://ift.tt/14dCeaG

Ce fils immigrés devenu pape François

(Par Roger Gbégnonvi) ​Si les cardinaux du gouvernement de l'Eglise ont vu rouge deux jours avant noël, ce ne fut pas le rouge de leur apparat, mais bel et bien celui des mots que le patron leur adressa : ‘‘Une curie qui ne s'autocritique pas, qui ne s'améliore pas, est un corps infirme''. Et le pape d'y aller de quelques formules assassines, dont il a dû mesurer la portée mortelle dans sa petite chambre : ‘‘Alzheimer spirituel'', ‘‘schizophrénie existentielle'', ‘‘terrorisme verbal'', etc. Ce corps (...)


- Chronique

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« Talitha Koum ! » : Un bréviaire pour l'engagement en faveur des jeunes filles défavorisées



« Talitha Koum ! », cette phrase en araméen prononcée par Jésus Christ pour ressusciter une jeune fille, est reprise par l'Abbé Dominique Yanogo pour son ouvrage. Dédicacé le 26 décembre, le document de 160 pages est en réalité une revue de presse sur la condition de la jeune fille et de la femme. « Talitha Koum ! » appelle à l'engagement, à la conversation de la méditation en action en faveur de l'autre moitié du ciel défavorisée.




C'est la continuité de l'œuvre entreprise depuis des décennies par son association, « Solidarité Marthe et Marie » pour le maintien et le soutien des jeunes filles à l'école. L'ouvrage qui vient de paraitre est une revue de la presse burkinabè des années 2004-2005 sur les conditions de vie difficiles des jeunes filles et des femmes. Le temps est passé, les pages des journaux ont été tournées, les conditions décrites se sont-elles améliorées ? Pas si sûr. « On a l'impression que c'est quelque chose de dépassé, mais c'est très actuel. L'objectif c'est toucher la conscience sous une autre forme. Nous remontons à la surface des faits qui étaient oubliés », dit l'auteur.


Pour l'écrivaine Bernadette Dao qui a présenté l'œuvre, c'est une invitation à la présence et à la participation, « présence aux autres, participation à une chaine de mains unies, de cœurs à l'unisson ». Elle a loué ce noble projet humain et souhaité que ce livre qui est motivant pour la jeune fille qui est interpellée et motivant pour lecteur qui est invité à l'action, soit l'occasion pour qu'il « y ait plus d'élan, plus de chaleur humaine et moins d'indifférence à la misère, à l'exclusion et à l'indigence autour de nous ».


Les pages de Talitha Koum sont donc un amas de refus de l'oubli. L'oubli des faits de vie, des réalités cruelles. « Nous ne pouvons pas vivre comme si de rien n'était » clame l'abbé Yanogo.


Talitha Koum, c'est aussi un refus de l'assistanat. Quand Jésus ressuscite la jeune fille, fille unique de sa mère, il revenait à elle de vivre. Vivre, c'est-à-dire lutter, faire face à l'adversité. Et L'abbé Dominique Yanogo de trancher, « dans beaucoup de cas, nous constatons que les gens attendent qu'on les aide, c'est de l'assistanat et ce n'est pas cela qui va sortir la fille de ses problèmes. Tant qu'il y aura des gens qui ne cherchent qu'à être assisté, il y a aura des gens pour vivre sur leur dos », ajoute le professeur de l'université catholique de l'Afrique de l'ouest à Abidjan.


Pour lui, être solidaire, poser une action sociale comme le fait « Solidarité Marthe et Marie », c'est la manifestation de sa foi chrétienne, c'est marché à la suite du christ.

Au cours de cette dédicace, l'auteur a rendu hommage aux hommes de médias qui chaque jour font écho de ces misères, notamment celles des jeunes filles et des femmes, qui ont donné lieu à l'ouvrage.


L'ouvrage est disponible à la librairie jeunesse d'Afrique et dans les paroisses.

Dr. en théologie et Dr. en communication des sciences religieuses, l'abbé Dominique Yanogo est actuellement professeur permanent à l'université catholique de l'Afrique de l'ouest à Abidjan en côte d'ivoire.


Tiga Cheick Sawadogo

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Situation nationale : Lettre de l'association BURKINCRATIE au Premier ministre


MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE


Permettez- moi au nom de l'association BURKINCRATIE de vous transmettre en même temps que nos vœux de développement et de croissance pour 2015, les impressions du peuple burkinabè sur les évènements présents et ses aspirations profondes pour un Burkina meilleur, sans tâche ni ride, mais beau avec des joues d'intégrité, un sourire de patriotisme, un front garni de citoyenneté. Ce peuple si beau et si fier qui a œuvré contre vents et marée, corruption et autocratie, pauvreté et lois liberticides a tenu un affront suicidaire et définitif aux velléités délétères d'une présidence en quête d'aristocratie.

Après cette entrée en scène, nous voudrions attirer votre attention sur les attentes d'un peuple qui a bravé la mort pour accéder au statut de liberté. Pourquoi ne nous adresserions-nous pas au Président KAFANDO, serait–on tenté de questionner.

Une réponse magnanime soutiendrait le fait que vous êtes simplement la cheville-ouvrière de ce gouvernement et qu'ayant assumé dans un moment d'une délicatesse particulière la Présidence de notre pays, et ce, après un exercice d'un pouvoir déliquescent de 27 ans, vous saurez vous laisser conter par un fils du pays, les soubresauts qui pourraient se dessiner à l'ombre des jours à venir.

Il est vrai que des contestations sont faites sur tous les fronts, que des rumeurs vous désignent comme ne travaillant qu'avec des hommes acquis à votre cause, ou que vous seriez toujours sous les influences de l'ancien régime ; que des manifestants réclamant le départ du ministre Dieguimdé auraient été inquiétés. Bref. Mais revenons à nos préoccupations.


1- DE LA LECTURE DES CONTESTATIONS


Les différentes contestations observées sont la preuve qu'un changement s'est produit de façon générale, et cela est salutaire. A analyser minutieusement la situation, d'aucuns soutiennent une naissance d'anarchie, d'une faiblesse du gouvernement. De notre point de vue, quatre lectures devraient être retenues :


A-la participation du peuple à sa propre gouvernance : le peuple a un droit de regard sur les personnes qui le gouvernent. N'a-t-on pas dit que chaque peuple a le gouvernement qu'il mérite. Or, ce peuple digne et intègre réclame des dirigeants à son image. Ces revendications sont a priori normales et bienvenues. Cependant, le holà pourrait être lancé dans des cas de revendications intestines et multiples. Ce fut par exemple le cas des producteurs de coton, où l'ancien président décrié par un groupe de personnes a été soutenu par tous les représentants provinciaux. L'Etat peut légiférer en la matière en soutenant que toute grève, ou tout mouvement de protestation contre une personnalité doit être porté devant l'ASCE (Autorité supérieure de contrôle d'Etat, ndlr) pour enquête avec des preuves incriminant la personnalité visée. A force de couper toutes les branches d'un cocotier, on finit par tuer l'arbre lui-même. Il faut également souligner le fait que la démocratie est d'abord un exercice avant de se spécialiser comme une pratique. Le temps et la formation des leaders syndicaux se présentent comme de meilleurs alliés.


B- la preuve d'un gouvernement à l'écoute du peuple : lorsque le Président Zida était aux commandes, il a maintes fois scandé que le pouvoir appartenait au peuple et que tous les problèmes, décisions, seraient pris à la Place de la Révolution. Par ce biais, il consentait d'agir sur les réactions du peuple. Seulement, à force de se rétracter, il donne des perceptions de faiblesses ; l'Etat, dès lors, devra veiller à faire des appels de candidature dont l'acceptation est soumise à une enquête minutieuse. Si par exemple une nomination est contestée avec des preuves flagrantes comme celle du ministre présent, l'intéressé devrait prendre sur lui la responsabilité de démissionner en homme intègre. Pour peu, le ministre Bougouma avait rendu sa démission. Et cette démission a permis à Bougouma de revenir dans le gouvernement. Or, rien en ce temps-là ne menaçait le régime des Compaoré. Un ministre allemand de MERKEL avait choisi de démissionner parce qu'il avait copié la thèse de quelqu'un d'autre. Ce fut avec force regret qu'elle avait accepté sa démission. Ce retrait renforça la qualité du gouvernement allemand d'alors. Que dire de ce chercheur asiatique qui s'était donné la mort parce qu'il avait trafiqué les résultats de ses recherches. Que dire encore de NIXON ? Que chacun fasse, dès lors, son mea culpa, prenne ses responsabilités, sans autres formes de procès. Ce serait d'ailleurs une contribution positive à la révolution populaire.


C-Adoption de mesures sociales pour soulager le peuple lors du discours présidentielle de fin d'année : tous les Burkinabè qui seront rivés sur le poste téléviseur le 31 décembre seront fort déçus de constater que rien n'a véritablement changé et que nous sommes passés d'une situation désagréable à une situation des plus désagréables, que « cinquante ne valent pas mieux que vingt-cinq ». Si c'est le cas, nous serons obligés de crier à une révolution confisquée. Or, votre credo a toujours été d'être au service du peuple. Nous y croyons toujours.


D-Avoir le sens de la burkincratie : les personnes incriminées dans toute contestation dont les faits sont avérés devraient, dans le souci de ne pas noyer elles-mêmes le gouvernement qui leur a fait confiance, rendre le tablier. Ce serait une situation burkincratique. On ne coupe pas la branche sur laquelle on est assis. Ce serait ainsi leur contribution à l'essor de l'intégrité.


2 .DES ATTENTES DES BURKINABE ET DES PROPOSITIONS DE BURKINCRATIE .


- la redistribution et le partage des richesses du pays ;

- des mesures sociales concrètes : lorsque le capitaine Compaoré prit le pouvoir après le coup d'état de 1987, la première mesure sociale qu'il fit a été la réhabilitation des enseignants dégagés, alors qu'il était comptable de cette décision. Monsieur le Premier ministre, il est malaisé de le dire, mais le larron fait aussi l'histoire.

- Le prix inchangé du carburant (dont le coût du baril a chuté de moitié) et la liste des taxes sans fin réduisent le pouvoir d'achat et allègent de beaucoup le panier de la ménagère. Ce que l'Etat donne de la main gauche, il le reprend avec la main droite. Nous croulons sous le poids des taxes. Et leur montant élevé favorise la corruption. Comme taxes, nous avons la taxe sur le carburant, l'électricité, la taxe de démolition, de construction, la TVA, l'IUTS, la taxe de résidence, les impôts…..Vous pouvez continuer la liste ;

- la diminution du train de vie de l'Etat. Geste simple qui se révèlerait comme un message salvateur pour rétablir une confiance absolue entre le peuple et ses gouvernants. Des mesures pour une Présidence normale seraient alors la cerise sur le gâteau ;

- promouvoir les produits locaux pour fortifier l'économie : développement endogène, résorbage du chômage. Pour ce faire, des techniciens peuvent être appelés à la rescousse pour avoir des idées (Dassablaga Seydou Ouédraogo, Zéphirin Diabré, professeur Laurent BADO …) ;

- étudier les changements de Direction générale et respecter les procédures en la matière. Procéder d'abord à des audits pour situer le niveau de défaillance avant d'agir. Prioriser les procédures judiciaires ;

- promouvoir l'intégrité au niveau des dirigeants. Ce qui revient naturellement d'autoriser la démission du ministre des infrastructures qui n'a fait que, par sa conférence de presse, rembrunir l'horizon déjà sombre des accusations faiblement mensongères qui pesaient sur lui ; contribuant ainsi à jeter le discrédit sur un gouvernement technocrate pourtant applaudi dès les premières heures ;

Monsieur le Premier ministre, cette analyse n'engage que l'association et ne saurait se positionner comme parole d'évangile mais plutôt parole de sagesse, d'intégrité et de patriotisme.

Avant de clore notre propos, permettez-moi de relever à votre attention que le peuple croit toujours en vous.

Sur ces notes, Excellence Monsieur le Premier ministre, recevez nos salutations distinguées.


TOUS POUR UN BURKINA POSITIF !

DIEU BENISSE LE BURKINA FASO

NANA /OUEDRAOGO Hélène

PRESIDENTE DE L'ASSOCIATION BURKINCRATIE





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Message du nouvel an des S.E.M le président du Faso, Michel Kafando


Mes chers compatriotes,

Chers frères et amis résidant au Burkina Faso,




L'année 2014 égrène ses dernières heures, emportant avec elle les cauchemars qui ont troublé nos nuits et nos rêves.

2014 s'en va, avec sa cohorte de peines, de douleurs et de deuils. Ne restera d'elle que la prise de conscience d'un peuple révolté qui a décidé d'assumer son destin, en se débarrassant d'un pouvoir en qui il avait placé sa confiance mais qui l'a conduit hélas, au précipice ; la prise de conscience d'une jeunesse désorientée, abandonnée à elle-même et qui cherche toujours ses repères.


Bonjour donc l'année 2015 dont nous espérons qu'elle sera déterminante pour la mise en place de nouvelles institutions issues d'élections libres, transparentes et crédibles, avec des résultats consensuellement acceptés par l'ensemble des Burkinabè et la communauté internationale.


A ce propos, nos différentes rencontres avec la CENI, ces derniers jours, permettent d'envisager des projections qui rendent possible l'organisation du scrutin dès le début du mois d'octobre 2015. Reste à préciser, lors de nos prochaines rencontres, en janvier, le type de couplage pour les élections et l'épineuse question de la participation des Burkinabè de l'étranger. Et bien entendu toutes les autres questions connexes, en particulier la constitution et le code électoral.


Tout est fait pour que la réunion du Groupe de contact international, prévu le 13 janvier 2015, puisse constater les éléments visibles de la programmation définitive que nous allons bientôt arrêter pour les divers scrutins.


Tous les partis politiques et les organisations de la société civile, en un mot les forces vives de la Nation, sont conviés à aider le gouvernement dans son engagement et sa détermination à atteindre cette gageure. C'est le sens du message que je me propose de leur adresser, au cours des entretiens que j'aurai, le 6 janvier prochain, avec leurs différents responsables. Et pour que tout cela se fasse dans l'esprit de la Charte qui prône l'inclusivité, et dans celui de la réconciliation nationale, j'ai décidé, par mesure de clémence, de lever la suspension à l'encontre des partis politiques frappés par cette décision, décision qui leur sera bientôt notifiée par arrêté ministériel.


Mais je tiens à les avertir que la Transition n'aura pas d'état d'âme, s'il advenait que ces mêmes formations politiques s'adonnent à un activisme débordant, au point de menacer la sécurité de l'Etat.


Par ailleurs, dans l'ordre des mesures annoncées, l'Etat a décidé de donner des moyens à la famille du Président Thomas Sankara, pour procéder aux travaux de prospection de sa tombe. Nous n'attendons donc plus que la réaction de la famille du défunt.


S'agissant de l'affaire Norbert Zongo, comme cela a déjà été dit, nous faisons table rase du passé. Le dossier est réouvert avec de nouveaux hommes, en l'occurrence un nouveau Procureur, nommé seulement hier.

Sur le plan des poursuites judiciaires et des réparations, les audits ont commencé dans les administrations publiques et parapubliques, et l'action conjuguée du Contrôleur Général d'Etat aidera sûrement à accélérer cette avancée. A terme, il s'agira de blanchir ceux qui, suite à l'examen de leur gestion, n'auront rien à se reprocher, de restituer à l'Etat les biens recelés, de poursuivre les coupables, et tout cela par la procédure judiciaire.


Nous n'avons pas oublié nos engagements en faveur des jeunes. En plus de l'inscription au budget national d'une ligne de crédit, nous comptons mobiliser des ressources additionnelles pour jeter les bases de notre programme pour l'emploi des jeunes. J'ai bien précisé qu'en raison de la durée de vie de la transition, nous tracerons au moins les sillons, à charge pour ceux qui viendront après nous de les parfaire.


L'action économique et sociale de la Transition se poursuivra dans d'autres domaines. En 2015, j'instruirai le gouvernement de prendre les dispositions légales et règlementaires appropriées, en concertation avec les administrations et les acteurs concernés, pour :

- le recrutement massif, d'agents de santé formés pour renforcer les effectifs et répondre aux besoins des structures sanitaires les plus déficitaires, notamment les accoucheuses auxiliaires, les agents itinérants de santé, les infirmiers d'Etat, les sages-femmes, les infirmiers brevetés, etc… ;


- l'érection de l'Hôpital Blaise Compaoré en Centre Hospitalier Universitaire ;


- l'encadrement des coûts du loyer social dans nos centres urbains ;


- une profonde réforme du système et des procédures judiciaires, à l'issue des Etats généraux de la justice, en vue de leur accélération et de leur allègement ;


- l'approfondissement du dialogue social dans tous les secteurs et avec les partenaires sociaux, dans la recherche d'avancées décisives et globales en réponses à vos préoccupations majeures ;


- le maintien et la consolidation de l'effort budgétaire sur les secteurs sociaux ; notamment la santé, l'emploi des jeunes et des femmes ; l'éducation de base, les enseignements secondaire et supérieur, etc…


Le Conseil National de Transition (CNT) fonctionne maintenant à plein régime, ce qui lui a permis d'examiner à fond et d'adopter le budget de l'Etat 2015 qui s'élève à 1 515 milliards de francs CFA.


Bientôt, il légifèrera sur les différents textes organiques afférents à l'organisation des élections. Bientôt aussi, la commission de réconciliation nationale sera pleinement fonctionnelle, parachevant ainsi la mise en place définitive des institutions de la Transition.


On le voit donc, n'en déplaise à ceux qui ont la critique facile, à ceux qui pensent que l'on peut déboulonner, en un laps de temps, un régime enraciné depuis 27 ans dans les tréfonds de l'histoire, la Transition poursuit avec détermination la mission que le peuple lui a confiée : une mission de redressement, une mission de reconstruction, une mission de consolidation de la démocratie.


Mais qu'il soit bien entendu et que cela soit bien clair, il n'y aura pas de place pour les contestations injustifiées, parce qu'on se dit que c'est dans l'air du temps ; pour ceux qui s'agitent à tort et à travers, croyant intimider le gouvernement. Nous ne sommes pas dupes de leurs manœuvres et surtout nous savons que les mêmes qui sont prompts à la dénonciation, à la délation, voire au sabotage, sont ceux-là qui mangeaient, il n'y a pas longtemps encore, au râtelier du régime déchu.


Nous avons pris l'engagement de conduire le pays vers une démocratie modèle, et, pour donner l'exemple nous-mêmes, nous évitons les méthodes dures et arbitraires de gouvernement. Mais si ce comportement doit être interprété par certain comme un signe de faiblesse, alors, sans état d'âme, nous prendrons nos responsabilités.


Et maintenant, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter mes meilleurs vœux, les meilleurs vœux de l'équipe de la Transition.


Bonne année les femmes du Burkina, vous avez démontré à la face du monde ce dont vous êtes capables, par votre participation très remarquée et décisive à l'insurrection des 30 et 31 octobre. L'histoire le retiendra.


Bonne année la jeunesse du Burkina, pour votre vaillance et votre patriotisme qui ont su dire non à l'injustice et à l'iniquité, redonnant ainsi à notre pays les valeurs qu'il avait perdues ou plutôt que l'on avait sabordées : l'honneur, la dignité, l'intégrité. L'histoire le retiendra.


Bonne année aux plus petits, la conscience du Burkina en germination, appelée à être la conscience du Burkina en action.


Bonne année à tous. Dans l'attente de l'aube nouvelle, j'adresse à chacun d'entre vous, qu'il soit ici au Burkina ou de la diaspora, mes vœux de santé, de paix et de prospérité.


J'exprime ma solidarité et ma compassion à tous ceux qui sont affligés par la maladie ou les dures épreuves de la vie et forme le vœu que l'année nouvelle leur apporte santé et réconfort.


BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2015, et que la Providence divine continue de nous guider et de nous protéger.


La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

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Front Progressiste Sankariste : Après l'insurrection, ce sera la résurrection du Burkina Faso à partir de 2015



L'année 2014 s'achève, augurant ainsi une nouvelle année pleine d'espoirs mais aussi d'interrogations. En effet, si notre peuple s'est insurgé les 30, 31 Octobre, voire même le 02 novembre 2014, c'est qu'il attend impérativement des réponses claires à ses aspirations légitimes.




Pour le FPS, après l'insurrection, ce sera la résurrection du Burkina Faso à partir de 2015 ; année transitoire qui doit ouvrir nécessairement une ère nouvelle de vraie démocratie faite de liberté, de progrès, de justice dans la dignité et l'intégrité. C'est dans cette dynamique que nous avons inscrit notre combat politique et notre rêve a été de toujours relever ce défi qui est de faire le bonheur de notre peuple et de notre patrie, le Burkina Faso que nous aimons tant.


C'est pourquoi, le FPS, à l'orée du nouvel an 2015 a le plaisir, au nom du Bureau Politique National, de formuler tous ses vœux les meilleurs au peuple burkinabé, aux militants, aux amis et sympathisants du FPS. Le Front Progressiste Sankariste (FPS) voudrait particulièrement espérer que 2015 soit une année de renforcement de la cohésion sociale, de la paix et d'une véritable réconciliation du peuple avec lui-même et son histoire.


En ayant une pensée pour nos martyrs, les blessés et les malades, je souhaite enfin que les fêtes de fin d'année se déroulent dans la bonne ambiance mais aussi dans la retenue que requiert toute la sérénité et les efforts que les burkinabé doivent de faire pour montrer à la face du monde que le Burkina Faso est plus que jamais débout et ira de l'avant puisque plus rien ne sera comme avant et que nous ferons désormais chaque pas avec le peuple..


Liberté- Démocratie-Justice


Pour le Bureau Exécutif National du FPS


Le Président

Maître Bénéwendé S. SANKARA





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Candidatures indépendantes : Entre soutien, prudence et opposition


La récurrence de la question des candidatures indépendantes dans le débat public, mérite qu'on s'y penche. Nombreux sont ceux qui souhaitent que cette question soit, au cours de la transition, tranchée pour de bon dans le sens de son admission ou non aux élections législatives et municipales. Le moins que l'on puisse dire, c'est que la question continue de diviser au sein aussi bien du caucus des Organisations de la société civile (OSC), que de la classe politique. En tout cas, le Mouvement burkinabè des droits de l'Homme et des peuples (MBHP) et le Cadre de réflexions et d'actions démocratiques (CADRe) tiennent des positions frontalement opposées, sur la question. Au sein de la classe politique, les responsables de partis se veulent prudents, au regard du caractère à la fois sensible et capital pour notre démocratie, mais surtout parce les calculs politiciens obligent.




Au Burkina Faso, si l'on peut être candidat à l'élection présidentielle sans être membre d'un parti politique (article 123 du Code électoral), il n'en va pas de même en ce qui concerne les élections législatives et municipales. Pour candidater à ces dernières, la première des conditions auxquelles il faut satisfaire, c'est d'être membre d'un parti politique. Ce qui, de l'avis de M. Aly Sanou, le Secrétaire général du MBDHP, « est un paradoxe » qu'il convient de dépasser en autorisant les candidatures indépendantes.


Reconnaître les candidatures indépendantes à toutes les consultations électorales, c'est faire droit à une revendication citoyenne que notre Constitution consacre. C'est du moins, ce que soutient M. Sanou ; car, « L'article 13 de la Constitution dit que tous les Burkinabè ont la faculté de concourir à la gestion des affaires de l'Etat et de la société ». Malheureusement, à l'opposé de cette loi fondamentale qui n'oblige pas que les citoyens soient membres d'un parti politique pour être députés, conseillers municipaux ou maires, le Code électoral, aux termes de ses articles 157 et 246, sert de fondement au rejet par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) des candidatures indépendantes aux élections législatives et municipales.

Relativement aux élections municipales, l'article 157 du Code électoral précise que « Seuls les partis ou formations politiques légalement constitués depuis soixante-dix jours à la date du scrutin et conformément à l'article 13 de la Constitution peuvent présenter des candidats ». Quant aux municipales, l'article 246 énonce que « Les déclarations de candidatures doivent être formulées par le mandataire d'un parti politique ou d'un regroupement de formations politiques ».


Les gens n'ont pas totalement confiance aux partis politiques


Ces deux dispositions fondent ainsi le rejet jusque-là opposé à ceux qui, sans être membres d'un parti politique, veulent candidater à de telles compétitions électorales. Un rejet qui, de l'avis du MBDHP, « freine la participation citoyenne », en ce sens que ce sont de nombreux citoyens dynamiques, valeureux, dans lesquels les populations se reconnaissent, qui se trouvent ainsi écartés de la gestion des affaires de la société.

Et ce, relève M. Sanou, au mépris d'instruments juridiques internationaux dont le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la Déclaration universelle des droits de l'Homme, qui reconnaissent le droit pour les citoyens de participer à la gestion des affaires de leur société en dehors de toute appartenance à un parti politique, et auxquels instruments notre pays a souscrits. Et le comble, selon M. Sanou, c'est que le refus des candidatures indépendantes se conjugue mal avec le contexte socio-politique où « les gens n'ont pas totalement confiance aux partis politiques ». Ce manque de confiance aux partis politiques, Me Bénéwendé Sankara, président de l'UNIR/PS (l'Union pour la renaissance/ Partis sankariste) et Hyppolite Domboué, Secrétaire exécutif du CADRe (Cadre de réflexions et d'actions démocratiques), disent trouver qu'il relève du passé.

Les citoyens aimeraient, foi du SG du MBDHP, « qu'en plus des partis politiques, il y ait des citoyens en qui ils se reconnaissent pour leur probité ou pour leur manque de probité ». Toutefois, le MBDHP, à en croire M. Sanou, n'est pas « contre les partis politiques ». D'ailleurs, la conviction générale qui se dégage au sein du Mouvement, c'est que « l'instrument le plus moderne dans la gestion des affaires de l'Etat, c'est le parti politique ; il a toute sa place ». Mieux, M. Domboué et ses camarades du CADRe jurent que le Burkina Faso « ne saurait décoller que si on met l'accent sur le renforcement et l'organisation des partis politiques ». Car, « Seuls les partis politiques sont à même aujourd'hui, de faire un éveil de conscience efficace, et mieux orienter le programme de développement pour notre pays ».


Il faut soumettre l'individu au principe organisé pour défendre les intérêts des masses


En tout état de cause, « il faut également, plaide ardemment le MBDHP, reconnaître aux citoyens, en dehors des carcans partisans, le droit de pouvoir se présenter aux élections ». Au MBDHP, autant l'on a conscience que la reconnaissance des candidatures indépendantes ne peut être une panacée pour résoudre les tous déficits démocratiques de notre pays, autant l'on soutient que cette reconnaissance peut « être une contribution pour ramener notre pays dans le giron démocratique », voulu de plus en plus pluraliste.


Ce qui semble emporter l'adhésion de Me Bénéwendé Sankara, de l'UNIR/PS (l'Union pour la renaissance/ Partis sankariste). Pour lui aussi en effet, « vu sous cet angle du seul renforcement de la démocratie pluraliste, personne ne devrait être contre la candidature d'un citoyen indépendant mais surtout libre ou organisé qui voudrait dans le sacerdoce, servir son pays ». Pour le MBDHP et l'UNIR/PS, les candidatures indépendantes apparaissent donc constitutives de facteurs de rayonnement de la démocratie burkinabè.

Mieux que les candidatures indépendantes, le principe organisationnel est, de l'avis du CADRe, « très important pour la construction d'une nation ». Pour cette OSC en effet, « Le parti politique est par essence, qualitativement supérieur à toutes les formes d'organisation sociale ». De ce fait, il faut, précise son Secrétaire exécutif, « soumettre l'individu au principe organisé pour défendre les intérêts des masses ». La défense des intérêts des masses ne saurait, à en croire M. Domboué, être effective dans un contexte d'autorisation des candidatures indépendantes.


Les candidatures indépendantes ont un caractère bourgeois


Pour le CADRe en effet, « les candidatures indépendantes ont un caractère bourgeois », surtout dans notre « démocratie libérale où de plus en plus, les gens mettent les moyens matériels au-dessus l'être humain ». Si elles venaient à être admises, les candidatures indépendantes ne pourraient « être favorables qu'aux bourgeois compradors ; le pauvre ne pourra jamais se faire élire », présage M. Domboué. Toute chose qui, selon lui, ne fera que la part belle « à la bourgeoisie au sein de l'Assemblée nationale ».


S'associant ses camardes du CADRe, M. Domboué justifie cette perception bourgeoise des candidatures indépendantes : « Nous, nous sommes une organisation de gauche. Nous faisons la primauté du groupe sur l'individu. Nous prônons la solidarité au lieu de l'individualisme. Et un individu à lui seul, ne saurait et ne pourrait défendre les intérêts des masses populaires ».

Au-delà de cette considération idéologique, le CADRe estime qu'un « individu élu sur la base de sa seule candidature à l'Assemblée nationale, il fera ce qu'il voudra ». Or, précise M. Domboué, « s'il est élu sous la bannière d'un parti politique, il peut être contrôlé et être amené à mieux défendre l'intérêt de son parti et des masses ».


Le PAREN, très réservé….


Si le PAREN (Parti de la renaissance nationale) dit être favorable aux candidatures indépendantes pour les municipales, il est, précise son président Tahirou Barry, « très réservé sur la question des candidatures indépendantes aux élections législatives car cela accentuera la personnalisation des candidatures au détriment des idéologies et programmes partisans ». Or, ajoute-il, le PAREN a « toujours soutenu que la politique est une compétition d'idées et non d'individus ou de moyens ; et tout ce qui peut fragiliser le rôle des partis en tant qu'institutions légitimes porteuses d'alternatives crédibles, doit être évité ». L'autre fondement de la réserve du PAREN vis-à-vis des candidatures indépendantes aux élections législatives, c'est que « cela peut empêcher l'homogénéité au niveau parlementaire et être source d'instabilités gouvernementales ». En sus, il faut, de l'avis de M. Barry, « craindre que tous les loups interdits de se constituer en partis politiques selon la loi ne se déguisent en candidats indépendants pour mieux distiller des projets contraires aux valeurs républicaines ».


Le débat sur les candidatures indépendantes doit être posé au cours de la transition

La question des candidatures indépendantes doit donc être tranchée par le Législateur. Dans ce sens, le MBDHP préconise « qu'à faveur de la transition actuelle, la discordance entre la Constitution et le Code électoral soit simplement balayée de notre ordre juridique interne ». « Pour nous, précise Aly Sanou, dans les réformes électorales et institutionnelles qui doivent s'opérer sous cette transition, nous attendons vivement que les candidatures indépendantes soient enfin reconnues. Ce ne sera qu'une justice faite aux citoyens burkinabè ».


Le même espoir, Casimir Sawadogo du RAD (Réseau d'action pour la démocratie), dit le nourrir. Pour lui également, « Il faut donner la chance à tout le monde ; ce ne sont pas seulement les partis politiques qui s'intéressent à la gestion de la Nation ; cela intéresse chaque citoyen ». Et en tant député de la transition, M. Sawadogo promet de « défendre les candidatures indépendantes pour les consultations électorales ».

Pour cette même période transitoire, le président de l'UNIR/PS clame « la nécessité de poser opportunément le débat (sur les candidatures indépendantes, ndlr) dans le cadre des futures réformes pour un meilleur choix pour le Burkina Faso et sa démocratie qui se veut désormais réelle et effective au service de la paix, du progrès social et économique et de la justice ». Dans ce sens, précise Me Sankara, « de même que je plaide pour la relecture de la charte des partis politiques, de même je ne serai pas pour des candidatures indépendantes sans conditions nécessaires et suffisantes de garantie d'ancrage institutionnel et démocratique ».

Autant dire que si le débat venait à être soumis à l'organe législatif qu'est le CNT (Conseil national de la transition), il fera l'objet d'abondantes controverses. Il est temps, selon Me Sankara, que la classe politique burkinabè dégage un consensus sur cette question de candidatures indépendantes. Mais dans quel sens finira-t-elle par être tranchée ? Les jours et mois à venir, offriront sans doute, d'y être situé.


Fulbert Paré

Lefaso.net





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MPP : Faire de 2015, une année de consolidation des acquis démocratiques



A l'orée de cette nouvelle année 2015, le Mouvement du peuple pour le Progrès (MPP) présente à l'ensemble du peuple burkinabè, ses vœux de santé de paix et de prospérité.




2014 a été pour nous, une année de lutte politique marquée par deux évènement majeurs : d'une part, la création du MPP et son engagement aux côtés des forces démocratiques et d'autre part, l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre qui a conduit à la chute du régime de Blaise COMPAORE et à la mise en place d'organes de transition pour la restauration d'une vie constitutionnelle normale.


Dans cette lutte pour plus de liberté et de démocratie, notre parti a grandement joué sa partition.


Aussi, tout en saluant le chemin parcouru et les résultats engrangés par le MPP pour son implantation et son rayonnement dans toutes les contrées du pays, convient-il de faire de 2015, une année de consolidation des acquis démocratiques. C'est pourquoi, notre peuple, dans toutes ses composantes, est appelé à rester mobilisé en vue de faire de 2015, une année de paix, de liberté, de démocratie et de progrès. Aux militantes et militants, il s'agit de poursuivre notre engagement à écrire une nouvelle page de l'histoire de notre pays.


L'année 2014 a été l'année de la résistance et de la délivrance, 2015 sera l'année de la consolidation et de la victoire pour le peuple burkinabé.


A toutes et à tous, bonne et heureuse année.


Le président

Roch Marc Christian KABORE





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Insurrection populaire des 30 et 31 octobre : Le Mouvement « ça suffit » rend visite à des familles de victimes



Ce mardi 30 décembre 2014, cela fait deux mois jour pour jour que commençait l'insurrection populaire au Burkina Faso. Bilan officiel de ces manifestations, plus de 20 morts. Deux mois après, le Mouvement « ça suffit » a entrepris de rendre visite à certaines familles de ces personnes décédées pour, selon les termes du coordonnateur général du mouvement, Aziz Sana, « leur témoigner notre compassion, leur renouveler notre soutien et surtout, à l'orée de l'année 2015, leur souhaiter une année pleine d'émotions positives ».




Première étape de cette visite, la Rue 19.35 du quartier Nonsin. C'est dans une mini villa que madame Lydia Karambiri accueille la délégation. Sa fillette d'un an sur le giron, le garçonnet de 05 ans captivé par un dessin animé diffusé à la télévision, la famille pleure depuis le 30 octobre celui que le petit frère du défunt a appelé « Le pilier de la famille » : Feu Gaston Karambiri. « Le petit réclame tout le temps son papa et je ne sais pas quoi lui dire », lâche madame Karambiri entre deux soupirs. C'est souvent le propre de la faucheuse de ne pas prévenir, et rien ne disait que ce jeune de 35 ans, travaillant en République démocratique du Congo (RDC) croiserait la mort ce jour- là. A en croire la veuve- trop tôt pour son âge, il faut l'avouer-, il venait voir la famille chaque deux mois avant de repartir et pour cette visite- là, il était prévu qu'il reparte le 1er novembre.


« Arrivée au camp Paspanga, on me dit de continuer à la morgue »


Un peu mal en point le 30 octobre, il serait parti avec sa femme à la recherche de produits pharmaceutiques. Le produit n'étant pas disponible dans la pharmacie d'à côté et la ville étant en ébullition, il laisse sa femme à cette première pharmacie et décide de continuer seul. La suite nous est racontée par madame Karambiri, la voix étouffée par les sanglots. « Je suis restée là- bas pendant trois heures à attendre mon mari. Je n'avais pas mon téléphone portable sur moi et attendais qu'il vienne me chercher. Entre temps quand tout le monde est parti, j'ai décidé de rentrer moi aussi. Arrivée à la maison je l'ai appelé plusieurs fois. C'est quelqu'un qui rappelle toujours même au moindre bip, mais ce jour- là il n'a pas décroché. Le dernier message que je lui ai envoyé pour lui demander de rentrer, c'était à 13h15. Quand j'ai relancé l'appel, le téléphone décroché à l'autre bout et pensant que c'était lui, je lui ai demandé ce qu'il se passait. C'est là qu'une voix m'a répondu qu'il a fait un accident et qu'il a été amené au camp Paspanga. J'ai alors constitué un kit pour y aller au cas où on le garderait pour les soins. Arrivée là- bas on me dit de continuer à la morgue. Vous voyez comment ça fait très mal ! ». Il a pris une balle et est tombé. Juste à quelques mètres du domicile de François Compaoré, le petit frère de l'ex président Blaise Compaoré. Laissant une veuve, deux orphelins et une famille inconsolable. Et parce qu'elle se sent souvent seule après 06 ans de mariage, madame Karambiri n'a pas manqué de dire au Mouvement « Merci d'avoir pensé à nous parce qu'on a vraiment besoin de ça. »


Les tout petits ne savent toujours pas que leur maman est décédée


Avenue Naba Konkissé. La seconde famille qui a reçu la visite du Mouvement ça suffit est dans une ruelle attenante. Dès l'arrivée, une consigne aux visiteurs du jour : rien ne devra permettre de savoir que la maîtresse de la maison est décédée. Les parents ont fait avaler aux tout petits de cette famille de 04 enfants l'histoire d'une maman qui a fait un accident mais est allée rendre visite à sa sœur résidant en France. Comme dans la famille Karambiri, la nouvelle de la mort de Madame Mariam Nayété née Fofana a surpris plus d'un. Le 30 octobre, elle constate entre temps l'absence de son garçon de 08 ans. Celui- ci aurait été amené par la bonne au magasin de vivres qui était en train d'être pillé par la population pour, dit- elle, « Chercher du sucre pour tantie ». Du sucre qu'elle n'aurait jamais demandé. Elle donne alors à téter au nourrisson et va à la recherche de son fils et de la bonne. Avec le monde fou, madame Nayété tombe dans la bousculade et les parents sont rapidement appelés pour la secourir. Elle rend l'âme avant d'être conduite au service traumatologie de l'hôpital Yalgado Ouédraogo. A seulement 34 ans. « La bonne a ruiné ma vie », lâche Alpha Sidi Nayété, époux de la défunte. Il vit désormais avec sa mère, et ses quatre enfants respectivement de 14, 08, 05 ans et 07 mois. « Vous avez remué un peu le couteau dans la plaie mais c'est bon. On essaie de faire avec » confesse t- il, le mouchoir jetable régulièrement porté aux yeux.

A chacune de ces deux familles, le Mouvement ça suffit a remis la somme de 50 mille francs comme soutien pour les fêtes. En leur renouvelant l'engagement de plaider leur cause auprès des gouvernants, notamment la question de leur indemnisation.


Samuel Somda

Lefaso.net





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Les élections possibles dès le début du mois d’octobre 2015

Le Président de la transition, Michel Kafando, a annoncé que les élections pourront être possibles dès le début du mois d’octobre 2015. Il l’a indiqué lors de son message à la Nation, ce 31 décembre. Cette conclusion a été tirée à l’issue des rencontres avec la CENI.


Il reste, explique le président, à définir le type de couplage, la participation des Burkinabè de l’étranger, de même que les réformes sur la Constitution et le code électoral.




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Les vœux du Nouvel An de l'Honorable HOUNDETE

Chers compatriotes,L'avènement d'une nouvelle année est, traditionnellement, synonyme de moments de joie et d'espérance. Pour celle qui commence, j'ai d'abord une pensée pieuse pour nos compatriotes disparus ; une pensée affectueuse pour tous nos compatriotes qui sont malades, hospitalisés ou non, et pour tous ceux et celles qui souffrent des aléas de la vie. Chacun de nous, d'une manière ou d'une autre, ne manquera pas de faire le bilan de l'année qui s'achève. Une chose est sure, durant l'an 2014, nous (...)


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Claudine Prudencio offre des cadeaux aux enfants de Djèffa

L'honorable Claudine Afiavi Prudencio est allée offrir des cadeaux aux enfants de Djèffa dans la commune de Sèmè Podji, ce mercredi 31 décembre. Elle était entourée pour la circonstance des membres de son parti, l'UDBN et quelques responsables de la localité de Djèffa. Après les enfants de la 6e circonscription électorale, ce sont ceux de Djèffa dans la commune de Sèmè Podji qui ont reçu la visite de la 1ère secrétaire parlementaire. Soutenue dans son initiative par la Fondation Espacé Ciévra (...)


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Économie africaine : 14 événements qui ont marqué 2014

Evenements 2014 JADe bons augures comme la découverte de pétrole au large du Sénégal ou plus inquiétants comme la progression de l'épidémie d'Ebola, les 14 événements sélectionnés ici ont marqué l'actualité économique du continent africain, durant l'année qui s'achève aujourd'hui. Pour le meilleur et pour le pire.




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Égypte : les randonneurs (et leurs devises) sont de retour

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Un troisième drone français à Niamey

Le ministre fran�ais de la D�fense, Jean-Yves Le Drian, va passer le r�veillon sur les terrains d'op�rations de l'arm�e, comme l'an dernier. En cadeau, au Niger, il offrira � ses troupes la promesse d'un tout nouveau drone.





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