mercredi 30 septembre 2015

Burkina : Françoise Toé appelle à la tolérance

Dans cette déclaration, Françoise Toé, candidate à la présidentielle de 2015, exhorte le peuple burkinabè au pardon et à la tolérance et présente ses attentes quant à la suite de la transition.

Le M LN est une formation politique qui a été créée le 25 Août 1958 à Dakar au Sénégal, par un groupe de cadres et d’étudiants adhérant au socialisme et au panafricanisme. Ce mouvement s’est par la suite transformé en parti politique dans les pays d’Afrique, et le Professeur Joseph KI-ZERBO dirigea celui du Burkina Faso.

Notre choix de revendiquer le MLN-BF est guidé par l’actualité politique au Burkina Faso depuis un an. Il y a eu l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et la résistance du peuple au putsch du 16-17 septembre 2015 dont l’épilogue a pris fin le 29 septembre 2015.

Ces moments historiques traduisent clairement l’aspiration de notre peuple à plus de démocratie et de justice sociale.

Ce choix se justifie également par un souci de pragmatisme dans notre fonctionnement interne.

Notre regroupement incarne la majorité au sein du PDP/PS et qui souhaite une candidature propre du parti à l’élection présidentielle. Et c’est pour cela que j’ai été investie le 28 juin 2015 lors d’un Congrès Extraordinaire, alors qu’une minorité veut, pour des raisons non avouées, la fusion avec un autre parti actant ainsi la disparition du PDP/PS.

Le Mouvement de Libération Nationle Burkina Faso (MLN-BF) groupe majoritaire du Parti pour la Démocratie et le Progrès Parti Socialiste (PDP/PS) voudrait par la présente déclaration, traduire son soulagement après le dénouement de la crise que connaît notre pays depuis deux semaines suite au coup d’état, et féliciter chaleureusement nos Forces de Défense et de Sécurité pour leur bravoure, leur professionnalisme et d’être restées aux côtés du peuple burkinabé.

Il regrette que le désarmement du RSP n’ait pas été possible par la voie pacifique.

Il appelle le Gouvernement de Transition et la population à la vigilance et encourage le peuple burkinabé pour sa détermination à faire respecter la démocratie au pays des Hommes intègres.

A présent, construisons une Armée Nationale unifiée et républicaine par l’intégration fraternelle des ex-militaires du RSP dans leurs nouvelles unités d’affectation.

Mes attentes quant à la suite de la Transition

Il est souhaitable que le Général Gilbert Diendéré soit appréhendé et mis sécurité. Il a des comptes à rendre aux Burkinabè et nous devons faire confiance à nos autorités judiciaires pour un traitement diligent de ce dossier.

Dès aujourd’hui, j’appelle tous les Burkinabè à la tolérance et au pardon. L’avenir de pays passe par là !

J’en appelle aux Autorités de la Transition à décréter trois jours de deuil national, à procéder à l’identification des personnes décédées et à leur inhumation en Héros.

J’en appelle au sens du patriotisme des uns et des autres.

J’exhorte le Gouvernement de la Transition à fixer la date du scrutin dans les meilleurs délais (au plus tard le 22 novembre 2015). Nous devons aller aux élections sans tarder.

En effet, les Burkinabè iront aux urnes pour élire le président du Faso et les 127 députés qui composent l’assemblée nationale. Depuis le début des années quatre-vingt-dix, les Burkinabè se sont régulièrement rendus aux urnes pour élire leurs représentants.

Mais le rendez-vous de cette année 2015 est une première parce que les citoyens devront élire le même jour, dans le même bureau de vote, le président de la république et les députés. Ces élections sont aussi organisées dans un contexte politique particulier, un an après l’insurrection populaire qui a provoqué la chute du régime de Blaise Compaoré en octobre 2014 et la mise en place d’un gouvernement de Transition.

Une Transition, qui hélas, a été mise à mal par la stupidité d’un groupe d’individus égoïstes qui a perpétré un coup d’Etat les 16- 17 septembre conduit par le « très célèbre » Gilbert Diendéré.

Heureusement, notre vaillant peuple et ses Forces de Défense et de Sécurité, avec la maturité qui est la leur ont su, avec courage, repousser cette forfaiture pour réaliser à nouveau notre libération.

Le MLN-BF présente ses condoléances aux familles des martyrs des 17 et 18 septembre 2015 et souhaite un prompt rétablissement aux nombreux blessés.

Il appelle la transition à l’arrestation des putschistes, pour les traduire en justice selon la constitution de notre pays.

Vive le MLN-BF, Mouvement de l’espoir

Vive le Burkina Faso

 Françoise Toé,

Candidate indépendante

à l’élection Présidentielle


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Burkina Yirwa rend hommage à Hama Arba Diallo

Dans cette déclaration, le parti politique Burkina Yirwa d’Etienne Traoré rend hommage à Hama Arba Diallo, président du PDS/Mètba (duquel a démission Etienne Traoré), décédé le 1er octobre 2014.

01 Octobre 2014, 01 Octobre 2015, voici déjà un an que nous a quitté brutalement son Excellence Hama Arba DIALLO, Président à l’époque du PDS/Metba (Parti pour la Démocratie et le Socialisme/Parti des Bâtisseurs) et référence politique essentielle au sein du CFOP-BF (Chef de File de l’Opposition Politique au Burkina Faso) d’alors.

Aujourd’hui, les militants de Burkina Yirwa tiennent encore à lui rendre un hommage solennel : pour tout ce qu’il a fait pour eux, l’ensemble des forces progressistes et d’autres forces politiques et sociales de changement ; pour tout ce qu’il représente et représentera toujours pour nos militants.

Son Excellence, le Président Hama Arba DIALLO aura beaucoup fait pour encourager le regroupement des Forces progressistes, non seulement en s’engageant pleinement pour la fusion du PDS (Parti pour la Démocratie et le Socialisme), du PAI (Parti Africain de l’Indépendance) et du Faso Metba, mais en s’engageant tout aussi pleinement pour le regroupement par alliance de l’ensemble des Forces progressistes incluant des sensibilités socialistes, socio-démocrates et sankaristes.

Pour lui, ces Forces pouvaient constituer une alternative crédible au libéralisme trop oppresseur, injuste et source d’inégalités croissantes du régime Blaise Compaoré. Aujourd’hui fort heureusement, cette dynamique est en bonne marche. Alors Président Hama Arba DIALLO, intrépide combattant, tu peux dormir en paix. Nous suivons ta voie !

Son Excellence Hama Arba DIALLO s’est également et pleinement engagé dans la lutte contre l’autocratie patrimoniale et pour un changement démocratique par sa lutte résolue au sein du CFOP-BF. Son historique « carton rouge » sorti à Blaise Compaoré, a été juste et prémonitoire. Malheureusement à sa concrétisation, le destin aura décidé de l’absence de son auteur : son Excellence Hama Arba DIALLO. Alors, Président Hama Arba DIALLO, vaillant combattant, tu peux dormir en paix. Le changement démocratique est en cours !

De ce qu’il représente et représentera toujours pour nos militants : il a été un militant courageux et persévérant pour être resté fidèle à ses convictions progressistes dans des milieux hostiles et malgré des évènements contrariants, voire pénibles ; il a été un militant complet et entier, en sachant harmoniser positivement (ce qui est rare) ses vies familiale, professionnelle et politique ; il a été un militant tout simplement humain: modeste, proche et à l’écoute des gens pour les aider, un homme plein d’humour par pédagogie et pour égayer son entourage. Alors, Président Hama Arba DIALLO, militant exceptionnel, tu peux dormir en paix. Nous te promettons de suivre toutes ces références positives que tu nous as léguées.

Président, dors en paix et que la terre libre et indomptable du Burkina Faso te soit légère et que Dieu le Tout puissant te pardonne tes péchés d’homme et t’accueille en sa demeure!

Ouagadougou, le 01 Octobre 2015

Pour le Secrétariat Exécutif de Burkina Yirwa

Le Président

                                                                   Etienne TRAORE


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Démarrage ce jour des opérations d’actualisation de la Lépi : Ahouanvoébla appelle les Béninois à la grande mobilisation

Le processus d’actualisation du fichier électoral béninois dans le cadre des élections présidentielles du 28 février 2016 rentre dans sa phase active ce jour. En prélude au démarrage effectif des opérations, le Président du Cos-Lépi, l’honorable Augustin Ahouanvoébla a délivré dans l’après-midi du mardi 29 septembre 2015 un message à l’endroit des Béninois de l’extérieur comme de l’intérieur concerné par le processus. Selon le chronogramme retenu, l’opération qui démarre ce jeudi 1er octobre 2015 prendra fin le 22 octobre. Voici l’intégralité de ce qu’il a dit.

MESSAGE DU PRESIDENT DU COS-LEPI

Agblangandan, le 30 septembre 2015

Béninoises et Béninois ;

Chers compatriotes,

C’est pour moi, un réel plaisir de m’adresser à vous, en cette veille du démarrage des opérations de terrain entrant dans le cadre de l’actualisation du Fichier Electoral National, du recensement et de l’enrôlement des Béninois de l’extérieur.

Conformément aux dispositions de l’article 264 alinéa 1er de la loi n°2013-06 du 25 novembre 2013 portant code électoral en République du Bénin, je cite : « l’apurement, la correction et la mise à jour du Fichier Electoral National se fait chaque année du 1er octobre au 31 décembre », les opérations d’apurement et de mise à jour se dérouleront du 1erau 22 octobre 2015 sur toute l’étendue du territoire national.

Ces opérations d’apurement concernent :

  • la rectification des erreurs matérielles ;
  • la radiation, suite aux décès, aux décisions issues des recours, aux émigrants non enregistrés dans les ambassades et consulats ou aux résultats du dédoublonnage.

Les opérations de mise à jour, quant à elles, portent sur :

  • l’intégration des citoyens ayant atteint l’âge de voter, des personnes naturalisées au cours de l’année et des immigrants en République du Bénin au cours de l’année et remplissant les conditions requises pour être électeurs ;
  • le transfert de résidence principale ou de domicile, le changement de lieu d’affectation pour les électeurs assignés à une résidence obligatoire, l’émigration d’électeurs enregistrés auprès d’une ambassade ou consulat de la République du Benin.

Chers compatriotes,

Je voudrais préciser que l’opération qui démarre le 1er octobre 2015 sur toute l’étendue du territoire nationale ne concerne pas, en réalité, tous les citoyens. Seuls ceux qui se retrouvent dans l’un des cas évoqués plus haut peuvent se présenter à leur chef de village ou quartier de ville pour procéder aux modifications subséquentes.

Par exemple, après le retrait de sa carte d’électeur en mars 2015, le citoyen Dossou s’est rendu compte que toutes ses données personnelles et nominatives sont correctes.

Par contre, les prénoms et le centre de vote de son jeune frère Cossi étaient erronés

A cette étape, Dossou n’a plus besoin de se gêner pour quoi que ce soit. Mais son jeune frère Cossi a obligation de se rendre chez son chef de village ou de quartier de ville uniquement pour demander la correction de son prénom.

Quant au changement de son centre de vote, il devra s’adresser au Régisseur Général de l’ANT par requête écrite motivée.

Béninoises, Béninois,

Chers compatriotes,

Afin de s’assurer du bon déroulement des opérations, le COS-LEPI, dès le 1er octobre 2015 à 10 heures précises et à travers tous ses cadres déployés sur le territoire national, procèdera à l’installation des membres des Commissions Communales d’Actualisation (CCA), à l’élection des membres de leur bureau et à leur formation.

Cette importante activité se déroulera dans chaque département dans les lieux ci-après :

  • Alibori : maison des jeunes de Kandi
  • Borgou : maison des jeunes de Parakou
  • Atacora : maison des jeunes de Natitingou
  • Donga : maison des jeunes de Djougou
  • Collines : maison des jeunes de Dassa
  • Zou : maison des jeunes de Bohicon
  • Mono : maison des jeunes de Comè
  • Couffo : maison des jeunes de Toviklin
  • Plateau : maison des jeunes de Pobè
  • Ouémé : IMSP de Dangbo
  • Atlantique – Littoral : ISBA, champ de foire de Cotonou (FSS)

J’invite alors tous les membres CCA au respect des instructions des différentes équipes déployées dans les communes et centres retenus pour cette activité. Ces membres CCA ont la responsabilité de faire la restitution du mode opératoire à tous les conseils de village ou de quartier de ville à qui seront transmis les extraits du Fichier Electoral National pour exécution.

Le mode opératoire de la prise en compte des Béninois de l’Extérieur se déroulera en une seule phase de terrain. Ainsi donc, depuis le 27 septembre 2013, le formulaire de modification des données personnelles et celui de collecte des données dans le cadre du recensement du nouveau citoyen à l’étranger sont mises en ligne et accessible sur le lien : diaspora.coslepi-antbenin.org.

Les Béninois de la diaspora sont invités à télécharger sur ce lien les différents formulaires et les remplir. Ceux qui auraient fait cette opération de modification ou de recensement en ligne doivent obligatoirement imprimer une copie du formulaire qu’ils présenteront dans leur centre d’enrôlement.

Néanmoins, dès le démarrage de cette opération dans les différents pays retenus et qui constituent des points focaux, ceux d’entre nos compatriotes qui n’ont pas accès à Internet pourront, dans les différents centres de collecte retenus à l’international, procéder à cette opération de remplissage de formulaire et passer immédiatement à l’enregistrement de leurs données biométriques.

Les opérations de modification ou de recensement et l’enrôlement biométrique des Béninois de l’étranger se dérouleront du 19 octobre au 15 novembre 2015. La liste des pays points focaux peut être consultée sur le site  http://ift.tt/178hNgC.

 Les citoyens résidant sur le territoire national et ayant atteint l’âge de voter (les nouveaux majeurs), les Béninois injustement omis et  rétablis par décisions de la Cour Constitutionnelle et du COS-LEPI pour être intégrés au Fichier Electoral National, notamment ceux de la commune de Sô-Ava et de l’arrondissement de Glo-Djigbé dans la commune de d’Abomey-Calavi, ceux déjà individuellement inscrits et dont les données personnelles et biométriques n’ont pas pu être récupérées, seront informés des dispositions prises par le COS-LEPI en vue de leur rétablissement. Ces opérations de réintégration sont prévues pour démarrer dès le 10 octobre prochain.

 Béninoises et Béninois,

Au regard de l’importance que revêt cette opération pour la fiabilité de notre outil électoral, je voudrais, au nom du COS LEPI, inviter toutes les personnes concernées à se rapprocher de leurs conseils de villages ou quartier de ville en vue de :

  • s’assurer de leur présence sur le Fichier Electoral National qui servira aux prochaines élections ;
  • corriger les erreurs matérielles sur leurs données personnelles et nominatives ;
  • et enfin s’assurer de leur arrimage au centre de vote choisi.

La participation à l’élection est un droit et un devoir consacrés à tous les citoyens par la Constitution du 11 décembre 1990.

C’est le lieu de remercier le Chef de l’Etat et son Gouvernement pour leur engagement à renforcer l’Etat de droit en accompagnant la mise en place de tous les instruments qui concourent au renouvellement du personnel politique dans notre pays et surtout pour l’élection présidentielle de 2016.

Le COS-LEPI, tout en saluant l’importante contribution de nos élus locaux par le passé, voudrait encore une fois les inviter à appuyer, comme ils savent bien le faire, tous ceux qui sont déployés sur le terrain pour cette mission républicaine et, au besoin, à fournir les informations fiables pour la radiation des citoyens décédés ou ayant perdu les qualités requises par la loi pour figurer sur la liste électorale.

Mes chers compatriotes,

Je voudrais en appeler au sens patriotique et de responsabilité de chacun et de tous afin qu’au terme du processus, nous disposions d’un Fichier Electoral National plus complet et fiable ; fichier duquel sera extraite la LEPI 2016.

Je reste persuadé que vous avez la pleine conscience de la partition qui est la vôtre dans le succès de cette mission.

C’est donc conscient de votre adhésion à l’opération que je lance officiellement, pour compter du jeudi 1er octobre 2015, les opérations d’actualisation du Fichier Electoral National sur toute l’étendue du territoire national.

Mes remerciements vont également à la presse pour son accompagnement au quotidien.

Que Dieu bénisse le Bénin et protège tous ses fils !

Je vous remercie.


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Enseignements maternel et primaire : L’école béninoise au service de la politique

Trop de politique tue la politique dit-on et les autorités au niveau du secteur éducatif béninois ont le temps d’oublier cette citation pourtant remplie de sens.

La Direction des ressources humaines du ministère des Enseignements maternel et primaire (Drh/Memp) a rendu public la liste des nouveaux administrateurs dans tous les départements du pays. Ce qu’on peut retenir, c’est que l’éducation au Bénin est définitivement enterrée et il ne reste qu’à organiser son requiem. Sinon, comment comprendre qu’on peut nommer des titulaires du B1-4; B1-5 jusqu’à B1-8 à la tête d’une école où se trouve un adjoint titulaire d’un A3-11? Pour quel résultat ? Ces autorités ont-elles bien réfléchi aux actes qu’ils ont posés? A quel avenir est prédestiné un secteur qui ne tient pas compte de son passé et des critiques  ? Le système éducatif béninois évolue sans repères historiques. Ça fait mal lorsqu’on se rend compte que les acteurs de l’éducation décident de l’assassiner. On ne nomme plus aujourd’hui parce que la compétence y est mais parce qu’on vient de…Les forums sur l’éducation méritent une réflexion approfondie. Le secteur éducatif a besoin maintenant des ministres qui vont l’épurer de ses «hauts cadres» qui tuent le système. Madame le Ministre doit prendre ses responsabilités pour redorer le blason du système. Cela y va de l’intérêt de nos apprenants.

Junior Fatongninougbo


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Audiences au Palais des Gouverneurs : Vers un partenariat Assemblée Nationale-Social Watch Bénin

Le Président de l’Assemblée Nationale a reçu en audience à son cabinet au Palais des Gouverneurs, le mercredi 30 septembre 2015, le Président de Social Watch Bénin. M. Gustave Assah qui souhaite formaliser ses relations de travail avec l’Assemblée Nationale.

Social Watch Bénin est une organisation de la société civile et qui est très active dans les domaines de la participation citoyenne et de la promotion de la bonne gouvernance. En formalisant leurs relations de travail, l’Assemblée Nationale et Social Watch Bénin pourraient ainsi améliorer leur rendement. Selon M. Gustave Assah à la sortie du cabinet du Président Adrien Houngbédji, les échanges leur ont permis de voir comment la participation citoyenne peut aider le Parlement à mieux remplir ses fonctions de législation, de contrôle de l’action gouvernementale et de représentation des populations. Social Watch Bénin rédige également chaque année, un mémorandum de suivi de l’exécution du Budget général de l’Etat. Il a été question au cours des échanges, de voir comment formaliser cette initiative. La question de la vulgarisation des lois votées a été aussi traitée par les deux personnalités qui ont envisagé des pistes de solution. Enfin le Président de Social Watch Bénin a plaidé auprès du Président de l’Assemblée Nationale, pour l’érection rapide d’une Cour des comptes au Bénin, conformément à la réglementation de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’ouest. Le chargé d’affaires de l’Ambassade des Etats Unis d’Amérique se préoccupe aussi du bon fonctionnement de la démocratie béninoise. M. Todd Whatley est venu réaffirmer au Président de l’Assemblée Nationale,  l’engagement de son pays à soutenir le Bénin dans ses efforts de construction d’un pays véritablement démocratique. L’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique est aussi disposée à fournir à la Représentation Nationale, l’assistance technique dont elle a besoin pour le vote d’une loi anti-terrorisme. Avec l’évolution de la situation dans le monde, il est nécessaire pour les parlementaires béninois de légiférer en la matière. M. Augustin Diayo, Directeur Général de la Ccei Bnak-Bénin aussi été reçu en audience. Il est venu présenter au Président de l’Assemblée Nationale, les activités de la banque et ses projets de développement pour le Bénin. Enfin, une délégation de fonctionnaires parlementaires du Mali en séjour au Bénin a rendu une visite de courtoisie au Président de l’Assemblée Nationale. Me Adrien Houngbédji a souhaité qu’en retour, une mission béninoise se rende à Bamako pour s’enrichir de l’expérience parlementaire malienne.

Le Service de la communication de l’Assemblée Nationale


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Rentrée scolaire 2015-2016 : La menace de grève pèse toujours

S’il faut s’en tenir au présent communiqué du Front d’action des syndicats de l’éducation, la rentrée scolaire 2015-2016 est loin de se passer sans perturbation. Puisque ledit communiqué indique qu’il y a des revendications non encore satisfaites par le gouvernement. Ainsi, le Front «appelle les enseignants à rester mobilisés, déterminés et vigilants en attendant l’organisation des Ag et les mots d’ordre… ». Notamment, selon ce communiqué, le Front tient à «l’adoption des Statuts particuliers de la maternelle, du primaire et du secondaire au plus tard le 30 septembre 2015 conformément aux accords Gouvernement/Centrales et Confédérations Syndicales». Autrement, ce point devrait être satisfait au plus tard hier, mercredi. Cela-t-il a été fait ou pas ? Le Front d’action des syndicats de l’éducation avisera dans une prochaine assemblée générale. La balle est plus que jamais dans le camp de l’Exécutif pour garantir une rentrée scolaire apaisée. Lire le communiqué du Front.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Réunis en séance extraordinaire le mardi 29 septembre 2015 à la Bourse du Travail, les syndicats de l’éducation évoluant au sein du Front ont fait le point de l’état de satisfaction des revendications, des préparatifs de la rentrée scolaire 2015-2016 et des diverses rencontres et audiences du Bureau Exécutif  National. De la synthèse dégagée, il ressort ce qui suit :

  1. Les deux engagements majeurs du Gouvernement pour la rentrée sont :
  2. a) Le démarrage effectif du paiement de la prime forfaitaire de 10 000 f à partir de septembre 2015 ;
  3. b) L’adoption des Statuts particuliers de la maternelle, du primaire et du secondaire au plus tard le 30 septembre 2015 conformément aux accords Gouvernement/Centrales et Confédérations Syndicales.
  4. Tout en saluant le Gouvernement pour avoir entièrement satisfait le premier engagement à travers l’Arrêté interministériel n°2015-0123 du 1erseptembre 2015 portant allocation de prime forfaitaire transitoire d’incitation à la fonction enseignante aux personnels enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire général, technique et professionnel, le Front fait remarquer que le second engagement n’est pas encore tenu.
  5. Les conditions d’une rentrée bien préparée au plan administratif sont loin d’être réunies, car :

ü le calendrier scolaire officiel n’est toujours pas signé ;

ü les titres de nomination des personnels administratifs sont encore attendus.

Au regard de ce qui précède, le Front :

  1. Exhorte le Gouvernement à parachever les statuts particuliers et à procéder à leur signature sans délai, en tout cas, avant la rentrée ;
  2. Exige la résolution des autres problèmes posés à savoir :

ü la sédentarisation des vacataires. Elle implique un recensement, un plan de formation professionnelle approprié pour ces collègues et le rejet formel du programme de volontariat dans l’enseignement ;

ü             les problèmes d’ordre catégoriel au niveau des ministères sectoriels ;

ü             le recrutement massif hors quota d’enseignants qualifiés ;

ü             l’amélioration de la gouvernance administrative, politique et financière de  l’éducation, notamment le paiement à temps de la subvention de l’Etat aux établissements secondaires et aux écoles de la maternelle et du primaire.

  1. Appelle les enseignants à rester mobilisés, déterminés et vigilants en attendant l’organisation des AG et les mots d’ordre du Front.

Seule la lutte paie !!!

Fait à Cotonou, le 29 septembre  2015

Pour le FRONT, Les Porte-parole,

Francis Maxime OKOUNDE Albert AKINOTCHO


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Journée Fifa du mois d’octobre 2015 : Les Ecureuils vont affronter le Congo

Sauf décision contraire de dernières heures, les Ecureuils du Bénin vont affronter leurs homologues des Diables rouges du Congo. Ce sera le 14 octobre 2015 à Brazzaville.

Les Ecureuils du Bénin préparent déjà leur première sortie pour le compte des éliminatoires de la Coupe du monde, Russie 2018. Au cours de ce mois d’octobre, Stéphane Sességnon et ses coéquipiers vont accueillir à Cotonou les Etalons du Burkina Faso. C’est donc pour préparer au mieux cette rencontre que les responsables du football béninois ont décidé de participer à la prochaine journée Fifa en allant défier le Congo sur ses installations à Brazzaville. Et pour cela, le sélectionneur intérimaire a convoqué vingt joueurs pour l’expédition congolaise.

Dans l’ensemble, Oumar Tchomogo a fait confiance à la plupart des joueurs ayant pris part à Cotonou à la rencontre Bénin-Mali du 06 septembre dernier comptant pour les éliminatoires de la Can, Gabon 2017. A l’opposé des attaquants Rudy Gestede (Aston Villa/Angleterre) laissé à la disposition de son club et David Djigla (Niort/France), les défenseurs Emmanuel Imorou (Caen/France) et Nana Badarou (Wydad Casablanca/Maroc), le milieu Jodel Dossou (Austria Lustenau/Autriche) et l’attaquant Jacques Bessan (CA Bizerte/Tunisie) ont fait leur retour en sélection. Sans oublier la première sélection de Christophe Aifimi, le gardien de but de l’AS Tanda, équipe championne en titre de la Côte d’Ivoire.

Il s’agira d’un autre véritable match-test pour Oumar Tchomogo qui en a besoin pour opérer certains réglages nécessaires. Son homologue, Claude Leroy, n’étant pas né de la dernière pluie. Le Congo restant une référence dans le milieu du football africain. C’est donc une opposition sérieuse qui attend les Béninois à Brazzaville.

 

Liste des joueurs convoqués

Gardiens de but : Fabien Farnolle (Le Havre /France), Saturnin Allagbe (Niort/France), Christophe Aifimi (AS Tanda/Côte d’Ivoire)

Défenseurs : Junior Salomon (Bayelsa United/Nigeria), Khaled Adénon (Amiens/France), Jordan Adéoti (Caen/France) Nana Badarou (Wydad Casablanca/Maroc), Lazadi Fousséni (Bayelsa United /Nigeria), David Kiki (Niort/France) Emmanuel Imorou (Caen/France)

Milieux de terrain : Djiman Koukou (Niort/France), Sessi D’Almeida (Paris SG/France), Mama Seibou (Aspac/Bénin), Stéphane Sessegnon (West Bromwitch/Angleterre), Jodel Dossou (Austria Lustenau/Autriche)

Attaquants : Frédéric Gounongbé (Westerlo/Belgique), Steve Mounié (Montpellier/France), Mickaël Poté (Adana Demirspor/Turquie), Abdel Fadel Suanon (Dhamak/Arabie Saoudite), Jacques Bessan (CA Bizerte/Tunisie).

 Pascal Hounkpatin


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4ème édition du festival Talents Sûrs : Carlos Symphorien tient le pari

Le théâtre de verdure du Hall des Arts, loisirs et sports de Cotonou a abrité, le dimanche 20 septembre 2015, la grande finale, de la prestigieuse compétition musicale et de danse, Talents Sûrs. Une épilogue de l’acte 4 de cette initiative de Carlos Symphorien qui chaque année depuis 2012 s’impose dans l’arène des grands festivals béninois. Visant à promouvoir les jeunes talents qui n’ont pas les moyens, mais dotés du potentiel, Talents Sûrs édition 2015, a regroupé une trentaine de jeunes gens, pour à l’arrivée livrer un verdict approuvé par tous. C’était l’apothéose au Hall des Arts devant un public acquis à la cause de l’événement.

Ils étaient plus d’une trentaine au départ, à l’arrivée quatre (04) interprètes chez les hommes et quatre (04) chez les femmes ainsi que trois (03) groupes de chorégraphie ont été sacrés meilleurs de la quatrième édition du festival Talents Sûrs. Ils sont dans la catégorie interprétation féminine, Nicaret Amadidji, qui occupe la 4ème place avec une note 12.33 sur 20 ; Marlène Tchibozo, qui prend la troisième place avec 15.66 sur 20, Naurelle Sossoukpè qui se hisse 2ème avec 17 sur 20 et la révélation de l’édition 2015 des Talents Sûrs, Modesta Ukégbu, 1ère avec 17.60 sur 20. Chez les hommes dans cette même catégorie, c’est Sébastien Ahoumènou qui sera 4ème avec 11 sur 20 ; tandis que Enock Nonti prend la troisième place avec 14.10 sur 20, laissant la 2ème place à Hervé Atchéfon qui totalise 15 sur 20 et le lauréat chez les hommes, n’est autre que Gamba Chadrack Houssou, qui réunit 15.60 sur 20 comme note. Dans la catégorie chorégraphie, la bataille a été très rude et les membres du jury, bien qu’étant des culturels avertis ont eu du pain sur la planche, comme c’est aussi le cas dans les catégories interprétations féminine et masculine, pour dégager les meilleurs. Serge D. Yéou, Djok Vikoz et Happy Goudou ont passé une soirée culturelle à rentrer avec les prix.  C’est ainsi que dans la compétition, aucun détail n’a été négligé. A la délibération, c’est le groupe chorégraphique Arobaze de Cocotomey qui se hisse sur la première marche des récompenses, suivi de leurs homologues du quartier Sainte Rita de Cotonou, les Anges Adorables. Les Soldats Déclarés du quartier Agla, n’ont pu se classer sur cette édition qu’à la troisième place.

Les prix qui ont été décernés au cours de la soirée. En ce qui concerne les récompenses, le premier dans la catégorie interprétation masculine, repart avec une enveloppe de 50.000 francs Cfa offert par Eric Kristal, l’artiste béninois vivant en Italie, dont ils ont interprété le morceau en vogue ‘’African Woman’’ à la finale, avec un bon d’enregistrement pour son single chez Es la Hora, d’une valeur de 100.000 francs Cfa, la 1ère chez les filles a reçu, une enveloppe financière de 50.000 francs Cfa, avec un ordinateur portatif offert par le Mur Gsm et un bon d’enregistrement  offert par le Réseau des journalistes et animateurs culturels (Rejac) dont le président n’est autre que Happy Sylvestre Goudou. Les chorégraphes quant à eux ont reçu 200.000 francs Cfa pour le premier groupe ; les Anges Adorables de Sainte Rita 2ème ont reçu 150.000 francs Cfa, tandis que les Soldats Déclarés recevaient 100.000 francs Cfa.

La vision d’un jeune

Depuis 2012, un jeune rêveur a voulu donner la possibilité à ses frères et sœurs qui ont du talent, mais qui n’ont forcément pas les moyens de donner corps à leurs ambitions, de pouvoir s’exprimer. Il s’est donné comme ambition de détecter les talents dans le domaine de la musique et de la danse. Il voulait corriger certaines choses dans le milieu du showbiz béninois, parce qu’il y a une pléthore d’artistes aujourd’hui dont certains sont incapables ou n’ont même pas la carrure de faire carrière dans la musique. Pour y arriver, il a trouvé qu’il faudra commencer un travail à la base, donner le goût de la musique à la jeunesse, leur offrir des cadres d’expression, les reprendre par la suite, ceux qui ont vraiment le talent et reconnus comme tels, par un collège de connaisseurs en la matière, pour les aider à enregistrer leur album et assurer leur promotion. Voilà les objectifs que Carlos Symphorien, animateur sur la radio Planète s’est fixé. Et il est en train de les atteindre, car non seulement plusieurs lauréats sont entrés dans le monde du showbiz, mais le festival en quatre éditions s’est complètement enraciné. Pour le compte de l’édition 2015 des Talents Sûrs, plusieurs artistes dont notamment, Nelly Alia Gbaguidi, Liz Yèhoué, Willy Mignon, Assido, Pélagie la Vibreuse et d’autres artistes en herbe étaient présents pour agrémenter la soirée.

 Victorin Fassinou


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Formation sur les pathologies hématologiques courantes/Ants/Ms : Le diagnostic en Hématologie au cœur des travaux de la 2ème édition 

Les travaux de  la deuxième édition de la formation sur les pathologies hématologiques courantes se déroulent depuis hier mercredi 30 septembre 2015 au Chant d’oiseau à Cotonou. Cette formation organisée par l’Agence nationale pour la transfusion sanguine (Ants) sous la coupole du ministère de la santé et en collaboration avec les Unités d’Hématologie fondamentale et clinique de la Faculté des sciences de la santé est prévue pour prendre fin demain vendredi 02 octobre 2015. C’est le ministre en charge de la santé, Dr Pascal Dossou Togbé qui a donné le coup d’envoi de ces assises.

« Le diagnostic en Hématologie ».  Tel est le thème retenu pour la session 2015 de la formation sur les pathologies hématologiques courantes qui s’ouvre depuis hier à Cotonou.  En effet, née du constat que les anémies constituent en République du Bénin, la deuxième cause d’hospitalisation (7,9%) après le paludisme (20,1%), la présente formation a été pensée pour l’amélioration de la performance des médecins dans la prise en charge des pathologies favorisant la survenue des anémies. Ce cours initié par l’Agence nationale pour la transfusion sanguine (Ants) en collaboration avec la Faculté des sciences de la santé à travers ses Unités d’Hématologie fondamentale et clinique, s’inscrit dans une démarche intégrée pour la mise en œuvre de l’arrêté n°0447/MS/DC/SG/SGM/CTJ/ANTS/SA du 15 octobre 2012 portant conditions d’utilisation du sang et des dérivés sanguins dans les formations sanitaires publiques et privées du Bénin. La présente session qui se tient après celle de décembre 2014, aux dires du Directeur Général de l’Ants, Pr Ludovic Y. Anani, s’adresse essentiellement aux médecins points focaux de la transfusion sanguine et au personnel de laboratoire en activité dans les formations sanitaires publiques et privées agrées pour la pratique de l’acte transfusionnel. Les échanges ici porteront sur le diagnostic en hématologie pour les médecins et sur les examens hématologiques courants pour les techniciens de laboratoire. A entendre le Pr Ludovic Y. Anani, les travaux de la présente rencontre vont se dérouler en deux groupes à partir de la deuxième journée. Ceci permettra aux personnels de laboratoire de suivre les séances de travaux pratiques.

L’amélioration de la prise en charge des patients, un souci pour Dossou Togbé

Ces séances auront lieu sur trois différents sites. A entendre le Pr Ludovic Y. Anani, les enseignements qui seront donnés au cours de cette formation contribueront à l’amélioration de la prise en charge des patients dans les formations sanitaires. Pour finir, il a témoigné la gratitude du comité d’organisation au Ministre de la santé qui a œuvré pour la tenue de la présente session. Il a par ailleurs rendu un hommage à ses maitres du domaine en occurrence au maitre, professeur Isidore Zohoun. Le ministre en charge de la santé, Dr Pascal Dossou Togbé ouvrant les travaux, a témoigné la gratitude du gouvernement aux partenaires pour leur appui technique et financier pour l’organisation de la formation. La formation sur les pathologies hématologiques courantes vient répondre à un besoin crucial dans la réalisation de l’objectif d’accès universel aux soins de qualité, a fait observer le ministre Dossou Togbé qui reste persuadé que le travail individuel et collectif influencera la qualité des prestations dans les formations sanitaires. Il faut noter qu’au terme de la formation, il est annoncé pour demain vendredi une table ronde des acteurs de la transfusion. A l’occasion, les participants vont échanger sur la place des interactions entre médecins soignants et personnel de laboratoire dans la qualité des soins.

 Victorin Fassinou


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Assises de l’Union de la Presse Francophone à Lomé : La section béninoise s’active

La section béninoise de l’Union de la Presse Francophone se prépare pour les assises internationales du 25 au 29 novembre à Lomé. Une assemblée générale extraordinaire, convoquée par le Président local, Fortuné Assogba, a eu lieu cet après-midi à la maison des médias Thomas Mègnassan de Cotonou à cet effet.

Plusieurs points ont été discutés dont la mobilisation des ressources en vue de la participation des membres, les stratégies visant la visibilité et la dynamisation de la section locale, le renouvellement des membres du bureau et les formalités d’inscription pour l’obtention de la carte de membre. En attendant la prochaine rencontre d’étape projetée dans deux semaines, le Président local a exhorté les membres à s’inscrire pour une présence assez représentative du Bénin aux assises de Lomé dont le thème est la place des femmes dans les médias francophones. A moins de trois mois du passage de l’analogique au numérique au Bénin, la langue française est en souffrance à tous les niveaux de l’enseignement et dans certains secteurs d’activité dont la presse. Face à l’exigence de la qualité qu’impose le passage au numérique, la section de l’Upf-Bénin devrait accompagner le mouvement en contribuant à l’amélioration du statut de la langue française et à son emploi efficient.

Charles D. Ligan (Coll)


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Sensibilisation pour l’assainissement du secteur de la microfinance au Bénin : Porto-Novo a accueilli hier la session extraordinaire du Csfasm    

Le secteur de la microfinance est en plein essor au Bénin. Pour éviter que ce secteur qui contribue pour une grande part au financement de l’économie béninoise ne soit le nid de l’informel, le gouvernement du Dr Boni Yayi a pris des mesures hardies. L’une de ces mesures est la création du Comité stabilité financière et d’assainissement du secteur de la microfinance au Bénin (Csfasm). Cette structure a tenu hier mercredi 30 septembre 2015 sa session extraordinaire délocalisée à la Préfecture de Porto-Novo.

Selon M. Servais Adjovi, Directeur du cabinet du Ministre d’Etat, chargé de l’économie, des finances et des programmes de dénationalisation, cette session qui réunit des représentants de la société civile, des élus communaux et municipaux des départements de l’Ouémé et du Plateau…sera l’occasion, non seulement de sensibiliser les participants sur la question de l’assainissement du secteur de la microfinance, mais également de partager avec eux de précieuses informations sur ce qui se fait dans le cadre de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. M. Servais Adjovi a aussi ajouté que cette session s’inscrit dans le cadre d’une série d’actions d’information et de sensibilisation en exécution du programme d’activités du Csfasm au titre de l’année 2015. Elle permettra aussi de sceller le pacte avec les élus locaux et la société civile pour une lutte efficace contre la prolifération des institutions de microfinance qui opèrent en marge de la règlementation.

En 2011, le recensement des structures opérant dans le secteur de la microfinance a permis de dénombrer 485 structures qui mènent l’activité de collecte de l’épargne et d’octroi de crédits sans agrément au Bénin. Face à cette situation, le gouvernement a engagé des mesures hardies. Outre l’adoption de la loi 2012-14 portant règlementation des systèmes financiers décentralisés en République du Bénin, le gouvernement a opté pour la création du Comité stabilité financière et d’assainissement du secteur de la microfinance (Csfasm) comme structure de veille. Par ailleurs, il y a la transformation par décret N°2015-346 du 15 juin 2015 de la Cellule de surveillance des systèmes financiers décentralisés en Agence nationale de surveillance des systèmes financiers décentralisés pour mieux encadrer l’assainissement du secteur de la microfinance.

Depuis 2012, le Csfasm a pris à bras le corps la question de l’assainissement du secteur de la microfinance. Plusieurs initiatives ont été prises par cette structure. L’une d’entre elles est la fermeture dans les villes de Cotonou, de Porto-Novo et d’Abomey-Calavi de certaines structures de microfinance opérant au mépris de toute règlementation.

« Le secteur de la microfinance représente au Bénin une alternative efficace de financement des exclus du système bancaire classique. De 2006 à 2015, l’effectif de la clientèle bénéficiant du secteur de la microfinance a plus que doublé. Il est passé de 719.068 bénéficiaires à 1.766.000. L’encours de crédit est passé de 59,9 milliards de F Cfa à 98,7 milliards de F Cfa. Les dépôts ont enregistré le même développement avec une évolution de 38,5 milliards de F Cfa à 88,8 milliards de F Cfa. Globalement, le secteur de la microfinance  a significativement contribué au financement de l’économie béninoise à travers l’accompagnement des activités génératrices de revenus et le financement des Pme », a souligné M. Adjovi pour qui, cet essor ne doit pas constituer une raison pour faire du secteur de la microfinance le nid de l’informel.

Dans son discours, le représentant du Ministre Komi Koutché a appelé les maires et les élus locaux des 14 communes des départements à se joindre au combat que mène le gouvernement à travers le Csfasm pour une véritable prospérité du secteur de la microfinance au Bénin. Il a aussi appelé les acteurs de la société civile à un sursaut collectif pour engager la lutte implacable contre les acteurs indélicats qui violent la réglementation en vigueur au Bénin.

Le Préfet Moukaram Badarou s’est lui aussi associé à cet appel. Il a rassuré les uns et les autres du soutien de la Préfecture de Porto-Novo à ce noble combat.

 Affissou Anonrin


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Au camp Naaba Koom II, avec Kafando et ses « boys »

Après l’assaut des Forces armées sur le camp Naaba Koom II, précédemment occupé par les éléments dits « irréductibles » de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), c’était au tour d’une « escouade » de journalistes de monter au front du camp. Les caméras et les appareils photos ont crépité à la place des armes.

Rendez-vous 17h au ministère de la Défense nationale et des anciens combattants. De l’immense cour où trône le bâtiment, entouré d’herbes et d’arbres luxuriants, trois minibus emmènent les journalistes en direction du camp Naaba Koom II, situé quelques mètres plus loin à l’est.

Les « boys » de Kafando

Les militaires de l'armée burkinabè au carré d'armes du Camp Naaba Koom

Des militaires de l’armée burkinabè au carré d’armes du Camp Naaba Koom

Les tours de garde du camp apparaissent. Les journalistes espéraient bien voir l’intérieur. Mais c’est seulement l’une des entrées, dont la grille gît au sol (voir photo Une), des postes de contrôles vides de leurs occupants, des blindés et des soldats sur le qui-vive,  que les caméras et les appareils pourront effleurer. Pas de trace d’un militaire du RSP. L’environnement du camp Naaba Koom ? « C’est la brousse ici hein ! » Cette exclamation d’un confrère résume la description.

Le reste, c’est dans la pénombre de 18h que les chasseurs d’infos verront le carré d’armes de la caserne, avec trois colonnes de militaires.

Le Chef de l’Etat, Michel Kafando, rejoindra les journalistes quelques instants plus tard. L’air décontracté, il leur apprendra être venu faire connaissance des lieux, qu’il n’a jamais foulé depuis qu’il est président. « (…) Même si le RSP était censé protéger ma personne, en tant que Président du Faso, c’est la première fois que je découvre ce camp« , dit-il.

Le capitaine Blaise Compaoré trônait toujours dans le couloir de la salle de réunion du RSP © Burkina24

Le capitaine Blaise Compaoré trônait toujours dans le couloir de la salle de réunion du RSP © Burkina24

Michel Kafando ajoutera ensuite qu’il est venu féliciter la hiérarchie de l’armée à qui il a exprimé son admiration et adressé ses félicitations. Le Chef suprême des armées précise qu’il a aussi rencontré les « boys ». Entendez pas là les jeunes officiers et soldats qui ont le « boulot », mais que les journalistes ne verront pas, le service de communication les ayant d’ailleurs prévenus plus tôt qu’ils n’auront pas cette chance !

Pas de victimes

N’empêche, Kafando a expliqué qu’il leur a adressé ses félicitations à « ces futurs responsables » de l’armée burkinabè qui « ont compris très tôt qu’ils doivent voler au secours de la nation ». « Ils ont quitté la tranquillité qu’ils avaient pour venir ici pour l’amour de la patrie», ajoute-t-il.

Enfin, Michel Kafando lâche une information pour le moins surprenante. L’assaut sur le camp Naaba Koom n’a fait aucune victime. Et il insiste pour tous ceux qui douteraient, en ces termes :

« Le travail fait par l’armée nationale ne s’est soldé par aucune victime. J’ai entendu des gens dire qu’il y a eu tellement de morts. J’ai entendu même le Général Diendéré dire qu’avec les obus, il y a eu certainement beaucoup de victimes. A la comptabilité que moi-même j’ai vérifiée, nous avons eu cette prouesse de conquérir ce camp sans aucune victime. Je tiens à le souligner pour couper court aux rumeurs. La vérité est là ».

Comment cela-t-il est possible, alors que des obus ont été tirés sur le camp depuis la caserne Sangoulé Lamizana ? Un officier informera plus tard que, grâce à une connaissance cartographique du camp Naaba Koom, les tirs d’obus n’ont pas ciblé la « zone de vie » du camp. « Nous n’avons pas cherché à tuer des gens », dit-il.

Michel Kafando s'adressant aux journalistes © Burkina24

Michel Kafando s’adressant aux journalistes © Burkina24

Ces tirs ont en réalité été concentrés sur des zones bien précises pour « obliger les soldats restés dans les bâtiments à sortir ». Ensuite, les blindés au sol ont canonné des postes d’armes.

Les soldats de l’ex-RSP qui se trouvaient se seraient rendus ensuite aux troupes au sol. Mais les opérations de ratissage continuent pour débusquer d’éventuels soldats « puisque la caserne est très vaste », ajoute un autre officier. Y a-t-il eu des prisonniers ? Il faudra attendre la fin de l’opération.

Les journalistes à côté de l'un des blindés présents au camp © Burkina24

Les journalistes à côté de l’un des blindés présents au camp © Burkina24

Pour revenir à Michel Kafando, il a assuré qu’il était nécessaire de consolider la nouvelle armée du Burkina. « Je crois qu’une page est tournée, nous allons maintenant travailler à consolider cette armée nationale, à faire en sorte qu’elle devienne une armée (…) plus professionnelle, plus engagée au service de la république, au service du peuple burkinabè », dit-il.

Tirs de… pluie !

Après cet échange dans le carré d’armes, Michel Kafando a rejoint la salle de réunion de la caserne (dans le couloir d’entrée, un immense portrait du capitaine Blaise Compaoré tenant une loupe fait face à une colonne d’images des différents chefs de corps du RSP) où il a fait son adresse à la nation.

Des douilles de balles au camp Naaba Koom © Burkina24

Des douilles de balles au camp Naaba Koom © Burkina24

Après un retour au ministère de la défense, l’assaut du camp Naaba Komm a pris fin par les puissants grondements d’une pluie surprise qui  ont fait tressaillir plus d’un !

Abdou ZOURE avec Stella NANA

Photos : Boukari OUEDRAOGO

Burkina24


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Michel Kafando : « Le nouveau Burkina est en marche »

Le Président de la transition, Michel Kafando, s’est adressé à la nation, à partir du Camp Naaba Koom, la caserne qui était occupée par l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP),  qu’il a visité cet après-midi du 30 septembre 2015. Voici l’intégralité de son adresse.

Mes chers compatriotes,

La Nation vient de sortir d’un long cauchemar, de rudes épreuves. Mais l’important, c’est qu’elle est saine et sauve et surtout, qu’elle en sort grandie.

Comme pendant l’insurrection populaire, comme en juin dernier, nous étions au bord de la catastrophe, voire le chaos. Mais la même main salvatrice de la Providence est venue au secours du Burkina Faso encore une fois de plus. Nous savons maintenant à qui rendre grâce.

L’honneur du Burkina est sauf. Alors que certains de la communauté internationale songeaient déjà à l’envoi d’une force tampon, ce que nous avons naturellement refusé, c’est par nous-mêmes que le salut est venu. En toute souveraineté, nous avons réglé nos comptes à la manière burkinabè.

L’honneur est sauf pour notre vaillante armée nationale qui a recouvré la plénitude de sa raison d’être. Plus de perversité pour l’humilier à toute épreuve, plus de RSP arrogant et dominateur. Aujourd’hui et désormais c’est une armée nationale restaurée dans sa dignité. Honneur à cette armée nationale qui a réussi la prouesse, tenant du miracle, de mettre fin à la rébellion sans perte en vie humaine, ni du côté des loyalistes ni du côté des insoumis.

J’ai rencontré cet après-midi même la hiérarchie de l’armée et les « boys » venus faire le travail. Au nom de la nation, en votre nom à tous, je les ai félicités pour leur patriotisme, leur vaillance, leur héroïsme. Une page de notre histoire est ainsi tournée.

Le nouveau Burkina est en marche. Restons mobilisés à l’appel de la nation pour la poursuite du processus électoral dont nous fixerons très bientôt les nouvelles échéances, en concertation bien-sûr avec les parties signataires de la Charte.

Vive le peuple burkinabè !

Vive le Burkina Faso !

Qu’à jamais la divine Providence nous garde sous sa sainte protection !

Je vous remercie

Michel Kafando

Président de la transition, Président du Faso


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Simon Compaoré : « Nous ne pouvons qu’être fiers de notre armée »

Saluer la ténacité et la combativité du peuple burkinabè, un peuple désormais « maître de son histoire » ainsi que son armée républicaine de nouveau réunifiée a été l’objet d’un point de presse animé par le 2ème et 3ème vice-président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) ce mercredi 30 septembre 2015 au siège du parti.

 Invincibilité du peuple

« Quand le peuple se met débout et décide de se battre, il devient invincible ». C’est par ces mots que Simon Compaoré,  2ème vice-président du parti MPP a décrit la lutte victorieuse du peuple burkinabè qui a parachevé hier  29 septembre 2015 la révolution d’octobre dernier. La mobilisation du peuple, selon le numéro 3 du parti a été déterminante dans la marche vers la dissolution et le désarmement de l’ancienne garde présidentielle.

L’«invincibilité » du peuple est saluée par ce dernier. Il a souligné le manque de discernement qui peut venir des individus, des gouvernements.  « Les gouvernements peuvent faillir, les  individus peuvent faillir, mais le peuple est vraiment maître de son histoire », a déclaré Simon Compaoré.

Contribution du Burkina à la lutte des autres peuples

Simon Compaoré,  le sourire aux lèvres,  estime à la suite de cette nouvelle victoire du peuple sur ce que le 3ème vice-président du parti, Jean Marc Palm a qualifié de « vanité », que le Burkina a de quoi contribuer à influencer tous ceux qui luttent pour un monde meilleur.

 « Le Burkina peut se vanter de pouvoir apporter une contribution à la lutte des autres peuples. Notre expérience va certainement servir à d’autres peuples qui luttent et qui refusent l’injustice et le tripatouillage des constitutions. Notre exemple va servir de leçon et de levain à ces luttes qui, si elles se poursuivent, vont déboucher sur des victoires », a dit Simon Compaoré.

« Quand le peuple se met débout et décide de se battre, il devient invincible »

Le 2ème vice-président du MPP ici à gauche: « Quand le peuple se met débout et décide de se battre, il devient invincible »

Une armée réunifiée

L’armée n’est pas restée en marge des remarques faites ce jour par les dirigeants du parti. Pour Simon Compaoré, il n’y a nul doute que la grande majorité de notre armée reste une armée républicaine, patriotique de jeunes qui savent à tout moment se mettre du côté du peuple.

« Nous ne pouvons qu’être fiers de notre armée », a-t-il ajouté. Toujours selon lui, il y a de quoi traiter avec délicatesse la question de tous les éléments de l’ancien régiment qui se sont rendus dans le camp de la raison. Ainsi, il n’y aura plus deux armées, mais une armée qui dépend d’un seul chef, le Chef d’état-major général des armées.

« Victoire entière »

La dissolution et le désarment de l’ancien RSP constituent pour ce leader du MPP « une victoire entière ». Une victoire entière, car selon lui, l’arbre vient d’être déraciné complètement. Simon Compaoré souhaite maintenant que l’aspect sécuritaire soit revu afin de redonner « le goût de vivre au Burkina » et recevoir à nouveau tous ceux qui font l’amitié de venir au Burkina parce qu’il y a des choses « intéressantes » à voir.

Oui KOETA

Burkina24


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Burkina : Négociations en cours pour l’arrestation de Diendéré

Ceci est un communiqué du gouvernement de la transition sur la situation du Général Gilbert Diendéré, qui se trouve retranché dans une enclave diplomatique.

Le Gouvernement de la Transition félicite, une fois de plus, le peuple burkinabè pour sa mobilisation sans faille depuis le début de cette crise, ainsi que les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour leur professionnalisme et comportement républicain.

Conformément à l’engagement pris, sur instruction du gouvernement, les Forces de Défense et de Sécurité passent actuellement au peigne fin le Camp Naba Koom en vue de dresser un bilan exhaustif des opérations militaires.

Par conséquent, le Gouvernement demande à la population de faire preuve de patience et de lui faire confiance pour lui communiquer dans les meilleurs délais les informations relatives à ce bilan.

Par ailleurs, le général Gilbert Diendéré est retranché dans une représentation diplomatique. Des négociations sont en cours pour sa remise aux autorités de la Transition.

Le Gouvernement de la Transition réitère son appel à la tolérance et au bon accueil de nos frères de l’ex-RSP. Il lance encore un appel au renforcement de la réconciliation et de l’unité nationale.

 Le Service d’information du gouvernement


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1er octobre 2014 – 1er octobre 2015 : L’UPC se remémore Arba Diallo

Le 1er octobre 2014, Hama Arba Diallo, homme politique burkinabè, tirait sa révérence. A la veille de ce triste anniversaire, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) se remémore.

A la veille du premier anniversaire du décès de Hama Arba DIALLO, l’Union pour le Progrès et le Changement rend hommage à ce grand homme qui a consacré toute sa vie terrestre à la construction de son pays, et dont le parcours s’est achevé le 1er octobre 2014.

Les évènements vécus ce mois de septembre 2015 rappellent à l’UPC le vide laissé par Hama Arba DIALLO. A sa famille, notre pensée pieuse en ce douloureux souvenir !

Ouagadougou, le 30 septembre 2015

Le Porte-parole de l’UPC

Rabi YAMEOGO


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Cafouillage Constitutionnel au Burkina Faso : Pouvons-nous ignorer le président intérimaire Cheriff Sy ?

Ceci est une analyse d’un citoyen sur la situation nationale.

Je voudrais, avant tout propos, solliciter l’indulgence du lecteur et la compréhension des spécialistes. N’étant pas juriste, encore moins constitutionnaliste, il est évident que je mets les pieds dans un plat où évidemment je n’aurai jamais dû m’aventurer.

Mais ces gens du droit, ces spécialistes de la constitution n’ont pas toujours gardé leur matière pour eux. Ils ont voulu porter le débat, aussi ésotérique que cela fusse, là où il nous a été possible d’y participer, parfois même nous prenant, nous profane, comme arbitre. C’est pourquoi aujourd’hui, ayant attendu Luc Marius Ibriga en vain, Abdoulaye Soma étant silencieux sur le sujet, j’ai décidé en quelque sorte de les interpeller. Voici mes préoccupations.

La constitution du Burkina Faso, dans un de ses articles dit à peu près ceci : en cas de vacance de la présidence du Faso pour quelque cause que ce soit, ou d’empêchement absolu ou définitif, les fonctions du Président du Faso sont exercées par le Président de l’Assemblée nationale.

Sauf erreur de ma part, Michel Kafando était le président du Faso jusqu’à sa prise d’otage le 16 septembre 2015. Moumina Sy Shérif, et là c’est un peu plus risqué, était depuis la mise en place du CNT, le président de ce qu’il nous était donné de considérer comme notre représentation nationale, et par excellence notre Assemblée nationale.

Pour Michel Kafando en tant que président du Faso, je ne pense pas avoir à m’y évertuer, puisque, comme tel, il présidait le conseil des ministres et représentait le Faso partout où besoin était. Pour Shérif Sy, il y a bien à dire : le CNT est-il notre Assemblée nationale ? Je veux bien concéder à certains, dans cette partie de la réflexion, que les membres du CNT ne soient pas désignés sous l’appellation de « députés ».

Mais je ne comprendrais pas, sans renier l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, que le CNT ne soit pas la continuation légitime, la représentation des insurgés pour légiférer en leur nom, jusqu’à ce que, par les urnes le peuple se dote d’élus à cet effet. Or nous avons bien accepté d’exécuter la loi de finances 2015 ; nous avons bien accepté que le CNT ratifie nos engagements internationaux.

Bref, nous avons accepté que ce parlement « d’exception » examine et vote des lois depuis onze mois qui nous ont engagé. En dehors d’une mauvaise foi manifeste, il est évident que le CNT est la représentation nationale, l’Assemblée nationale de la transition.

Après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2015, le peuple du Burkina Faso a décidé de se doter d’une charte, complétive et supplétive de la constitution, pour passer les moments de flottements démocratiques imposés par la situation. Ainsi, intelligemment, la constitution n’a pas été enjambée, conservant toute sa force de ciment social et d’unification nationale, mais elle a été complétée par un instrument conjoncturel, ad’hoc, émané du génie burkinabè. Cet attelage constitutionnel n’a rien ôté, sauf ignorance de ma part, au jeu de suppléance des tenants constitutionnels du pouvoir en cas d’incapacité.

Le 16 septembre 2015, nous avons tous été témoins, certains plus directement que d’autres, de la prise en otage du président du Faso, du premier ministre et de certains membres du gouvernement par des éléments du Régiment de Sécurité Présidentiel (RSP).

Sans aller dans les détails des appréciations que nous avons faites de la situation, il est indéniable de reconnaître que le président du Faso, Michel Kafando, pendant qu’il était l’otage de ses ravisseurs, était dans l’incapacité d’exercer les fonctions de Président du Faso, et il l’était en même temps que le premier ministre, lui aussi otage des mêmes ravisseurs.

Personnellement, j’ai été agréablement surpris, et j’imagine que beaucoup de concitoyens l’étaient, de constater que le président du Conseil National de la Transition, le président de l’Assemblée Nationale de la transition a bien perçu sa responsabilité qui consistait à assurer la continuité de l’unité de l’Etat.

Ainsi, proclamant son statut de président intérimaire de la transition, Shérif Sy a pris des actes, dont la forme peut se prêter à débat, mais au fond étaient dans ses prérogatives. Il a ainsi appelé le peuple à résister à la remise en question de la république ; et il a été écouté. Il a enjoint, en tant que chef suprême des armées, les chefs militaires à défendre la république ; et ils ont obtempéré. Il a dissous le Régiment de Sécurité Présidentiel ; et personne n’en a tenu compte.

En effet, après la remise en selle de Michel Kafando comme président du Faso (ce qui signifie qu’il y a y eu interruption !), nous avons eu droit à un décret mettant fin au RSP. D’ailleurs, pour la reprise de fonction du président du Faso, il eut fallu que l’intérimaire constitutionnel lui passât le témoin, à la place du spectacle/folklore prévu nulle part dans nos dispositions constitutionnelles.

Soit, Michel Kafando n’était plus président du Faso, et là, Sy Shérif l’était à sa place et ses décisions ne devraient souffrir d’aucune remise en cause, et lui-même reconnu comme ancien président du Faso ; soit, il est resté président du Faso, même en otage (chose absurde), et là, point besoin de le remettre en selle.

Dans tous les cas, notre propos vise à souligner le cafouillage institutionnel que nous avons observé, avec point d’orgue le passage sous silence du décret présidentiel du président intérimaire dissolvant le RSP. Nous osons attendre que notre réaction suscite le haut enseignement des éminents constitutionalistes et juristes qui nous l’ont si bien dispensé dans le passé.

Humblement, Dr SOMDA M. Joseph

msomdaj@yahoo.fr


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Burkina : L’UPC salue « la bravoure » de l’armée burkinabè

Ceci est une déclaration de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) sur le dénouement de la crise au Burkina.

Nos forces de défense et de sécurité ont délivré définitivement le Burkina des putschistes irréductibles de l’ex Régiment de Sécurité Présidentielle, par la prise et le contrôle du camp Naba Koom II.

Avec brio et professionnalisme, elles ont accompli une mission à la hauteur des attentes du Peuple burkinabè. L’Union pour le Progrès et le Changement salue d’une part la bravoure de notre armée nationale, et d’autre part l’option salutaire prise par les autorités de la transition.

L’UPC invite toujours ses militants et l’ensemble des Burkinabè à demeurer vigilants et à faire confiance aux autorités judiciaires pour un traitement diligent des dossiers liés au coup d’Etat avorté. Que Dieu continue de répandre sa grâce sur la terre des hommes intègres !

Ouagadougou, le 30 septembre 2015

Le Porte-parole de l’UPC

Rabi YAMEOGO


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mardi 29 septembre 2015

Burkina : La France « se réjouit » du dénouement de la crise (Gilles Thibault)

L’ambassadeur de France au Burkina, Gilles Thibault, a indiqué que la France se réjouit du dénouement de la crise au Burkina. « La France se réjouit, avec le peuple burkinabè, que cette page dramatique de son Histoire touche enfin à son terme« , a indiqué le diplomate sur son compte twitter.

L’armée burkinabè a « libéré » ce 29 septembre 2015 le camp Naaba Koom où étaient retranchés les éléments de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP). L’ambassadeur Gilles Thibault, dans une interview accordée à L’Observateur Paalga, avait fait part de son optimisme quant à la bonne conduite de la transition.


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Burkina : La France et les Etats-Unis tournent les yeux désormais vers les élections

Après la « libération » du camp Naaba Koom occupé par les derniers éléments de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) ce 29 septembre 2015, les chancelleries tournent les yeux désormais vers une date pour les élections qui doivent marquer la fin de la transition.

L’ambassadeur de France au Burkina, Gilles Thibault, commence d’abord par se réjouir du dénouement de la crise. « La France se réjouit, avec le peuple burkinabè, que cette page dramatique de son Histoire touche enfin à son terme« , a indiqué le diplomate sur son compte twitter.

Cela dit, il a presque aussitôt invité les autorités de la transition à  fixer une date pour les élections. « La France appelle les autorités de la Transition à organiser les élections dans les meilleurs délais », indique Gilles Thibault dans un autre tweet.

Il rejoint ainsi l’ambassadeur des Etats-Unis au Burkina, Tulinabo Mushingi, qui avait exhorté plus tôt sur la page facebook de l’ambassade la nécessité de fixer désormais une date pour les élections. « A présent que le gouvernement de Transition a été réinstallé, les Burkinabè et la Communauté Internationale attendent que le Gouvernement de la Transition et la CENI publient sans plus tarder la date pour les élections présidentielles et législatives », peut-on lire sur la page ce 28 septembre 2015.

Lors du premier conseil des ministres du gouvernement tenu après le coup d’Etat du 16 septembre 2015, le Premier ministre Isaac Zida avait annoncé qu’aucune date n’avait encore été arrêtée, l’essentiel pour le gouvernement étant d’abord de sécuriser le pays. La date des élections devrait être arrêtée de concert avec les acteurs politiques.


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Eventuel dauphin du Chef de l’Etat pour la présidentielle de 2016 : La «mouvance» mine le terrain à Yayi

Si le Chef de l’Etat arrivait à se trouver un dauphin pour l’élection présidentielle de 2016, il devra aussi batailler pour rassembler la mouvance présidentielle autour de ce dernier. Ceci parce que ses hommes montrent, ces derniers temps, qu’ils ne sont plus aussi unis et soudés derrière lui.

Depuis le 20 mai 2015, date de la tenue des élections des membres du bureau de l’Assemblée nationale, 7è mandature, qui a vu la défaite du candidat du pouvoir en place, les hommes du président de la République semblent pousser des ailes. Que ce soit à l’Assemblée nationale ou sur le terrain, les «yayistes» montrent de plus en plus des signes d’indépendance. On a l’impression que les consignes, s’il y en a encore, ne sont plus respectées. Faisons abstraction du fameux rejet de la demande de l’immunité de l’honorable Barthélémy Kassa par les députés de Yayi. Prenons plutôt le cas récent, celui de l’élection du 2è Questeur du bureau dirigé par Me Adrien Houngbédji. Là, on a constaté que les députés du pouvoir en place, s’il faut bien sûr considérer le vote du 20 mai dernier, n’ont pu s’entendre autour d’une candidature à ce poste. Puisque de leurs rangs, il a été enregistré deux candidatures : celles des députés Edmond Agoua et Lucien Houngnibo. Le cas de l’honorable Atao Hinnouho reste à être élucidé. Est-il de la mouvance ou de l’opposition ? Une question à laquelle on aura du mal à donner une réponse juste en ce moment. Sauf que vraisemblablement, le jeune député aurait bénéficié de la majorité des voix des députés «yayistes» que n’ont obtenu Agoua et Houngnibo. Ces deux derniers cas sont mêmes désespérés. Agoua et Houngnibo ont rassemblé, respectivement, deux et cinq voix. Ce qui veut que les autres députés de la mouvance présidentielle ont clairement fait leur choix en faveur de leur collègue Hinnouho. Des actes qui ne resteront pas sans choquer les perdants. On se rappelle la polémique née du vote du président de l’Assemblée nationale par rapport au choix du député Atao Hinnouho. A-t-il voté pour ou contre le candidat de Yayi ? Difficile de répondre une fois de plus. Cependant, les députés Agoua et Houngnibo avaient, eux, clairement fait leur choix : celui du candidat du pouvoir en place, Komi Koutché. Ne se sentiront-ils pas trahis par leur propre camp politique avec le vote du lundi 28 septembre 2015 ? Sont-ils encore prêts à faire le même choix politique lors de la prochaine élection présidentielle ?

 Il faudra colmater les brèches

 Aujourd’hui, les députés de Yayi, à défaut de claquer la porte, se laissent aller à leur bon-vouloir selon les événements. Déjà en minorité à l’hémicycle, les députés Fcbe et alliés se tirent encore des balles dans leurs propres pieds. Une situation que Boni Yayi, le chef de file, aurait aimé ne pas connaitre. Lui qui a plus que jamais besoin de tous ses hommes pour réaliser le vœu «après nous, c’est nous». Et ce vœu ne se réalisera qu’avec la victoire de son éventuel dauphin à la présidentielle de 2016. Vu la situation actuelle au sein du camp du régime au pouvoir, les chances de cet éventuel dauphin semblent bien minces. Encore qu’en dehors de l’Assemblée nationale, haut lieu de la politique, des «yayistes», et pas n’importe lesquels, ont déjà choisi de sortir des rangs. L’honorable Chabi Sika Karimou a annoncé sa candidature et à l’occasion, a clairement signifié qu’il n’a plus d’attache avec son ancien bord politique, les Fcbe. Soumanou Toléba aussi veut briguer la magistrature suprême, sans même attendre les consignes de Yayi. Ces deux draineront à coup sûr des voix importantes dont l’éventuel dauphin de Yayi aura besoin pour prétendre aller au second tour, si second tour il y en a. Autrement, le terrain est de plus en plus miné pour Yayi. Parviendra-t-il à recoller les morceaux et garder des chances de réaliser le fameux «après nous, c’est nous » ? La réponse ne tardera pas à tomber.

Jean-Marie Sèdolo


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Grogne persistance à la Haac : Les conseillers boycottent la 2ème session ordinaire (Sans satisfaction, ils n’entendent pas démordre)

Le mot d’ordre de grève qu’a lancé les conseillers de la Haute autorité de l’audiovisuelle et de la communication (Haac) depuis quelques semaines pour la satisfaction de leurs doléances se poursuit. Hier, mardi 29 septembre 2015, ces conseillers ont boycotté la cérémonie d’ouverture de la 2ème session ordinaire de l’institution. 

Ils sont mécontents. Les conseillers de la Haute autorité de l’audiovisuelle et de la communication (Haac) n’entendent pas baisser la garde. Ils poursuivent leur grève de protestation déclenchée depuis des semaines. Désormais, ils sont passés à une vitesse supérieure. La preuve de cette colère, hier, ils ont boycotté la cérémonie d’ouverture de la 2ème session ordinaire de l’institution prévue pour se dérouler dans la deuxième quinzaine du mois de septembre. Ainsi après leur refus du renouvellement de la licence à la chaîne de télévision Canal3, les conseillers de la Haute autorité de l’audiovisuelle et de la communication, ont réédité par leur absence à ladite session ouverte par le président de l’institution après plus de trois heures d’horloge d’attente. A la sortie, le vice-président de l’institution, Souleymane Ashanti confirme que « Les conseillers n’ont pas pu se présenter au siège de l’institution en raison du fait qu’ils ont toujours des difficultés à se déplacer. Les véhicules de fonction promis par le gouvernement ne sont pas livrés jusqu’à ce jour». Pour ce conseiller, cette grève n’arrange pas le pays puisqu’elle risque de compromettre gravement les échéances en vue. A l’en croire, le passage de l’analogie au numérique et l’organisation de la campagne présidentielle de 2016 seraient dans l’impasse compte tenu du rôle « majeur » que doit y jouer la Haac. Ces  conseillers de la Haac à travers ce mouvement de protestation exigent du gouvernement la mise à leur disposition de moyens roulants comme c’est le cas dans toutes institutions étatiques. Sans la satisfaction de leurs doléances, ils n’entendent pas baisser les bras.

Victorin Fassinou


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Mise en place d’un comité de normalisation : Idrissou Affo informe sur la décision de la Fifa

En milieu de semaine passée, la Fifa a pris la décision de mettre en place au Bénin un Comité de normalisation en vue du règlement de la crise qui divise le monde du football. Hier, le ministre chargé des Sports a donné à Cotonou un point de presse à ce sujet. Et en fait de point de presse, les journalistes ont eu droit juste à une lecture commentée de la décision que la Fédération internationale de football association (Fifa) a prise lors de ses travaux des 21 et 25 septembre derniers (lire l’intégralité de la correspondance envoyée au Secrétaire général de la Fédération béninoise de football).
Il faut dire qu’au début du point de presse, le ministre Idrissou Safiou Affo a fait observer une minute de silence en la mémoire des personnes décédées lors de la rencontre du 06 septembre 2015. Cette rencontre avait mis aux prises au stade de l’Amitié de Cotonou les Ecureuils du Bénin et les Aigles du Mali pour le compte de la 2e journée des éliminatoires de la Can, Gabon 2017. A cette occasion, une bousculade monstrueuse à l’une des entrées au stade a occasionné la mort de deux supporters béninois, et fait un nombre important de blessés. Le patron des sports a tenu à rendre un hommage aux familles des victimes qui ont « été dignes » pendant ces moments difficiles.

Pascal Hounkpatin


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37e Championnat d’Afrique des clubs de handball : Le tirage au sort déjà effectué (Les équipes béninoises absentes)

Du 21 au 30 octobre 2015, le 37e Championnat d’Afrique des clubs champions aura lieu à Nador au Maroc. Lundi dernier, la Confédération africaine de handball (CAHB) a procédé au tirage au sort des groupes. Sans surprise, les grosses cylindrées du handball continental sont là. De l’Afrique du nord à l’Afrique australe, en passant par l’Ouest et le Centre du continent, il y a de la représentativité. Seulement, les Béninois peinent à ne pas se voir représenter à ce niveau de la compétition. Point d’équipe béninoise. Depuis quelques années, c’est Flowers de Cotonou présidé par notre confrère Charles Toko qui se jette à l’eau. Cette année même, elle était au Burkina Faso en coupe des vainqueurs de coupes. Bien que championne du Bénin en titre, cette équipe brille cette fois-ci par son absence. De sources généralement bien informées, les questions d’intendance auraient eu raison de Flowers. La compétition a lieu au Maroc. Donc en Afrique du nord. Ce qui suppose un déplacement aérien pour une quinzaine de personne. Sans oublier les frais de participation, les primes des joueurs etc. Soit un budget au moins 30 millions F.CFA.

Et on sait que ce n’est pas facile quand on est dans un pays où il y a très peu de sponsoring. Pire, les subventions de l’Etat sont choses rares et tombent à contre temps. Encore que le ministère des sports n’accompagne pas les clubs dans ces circonstances. La raison évoquée étant qu’il s’agit d’associations sportives civiles et privées. A leur corps défendant, l’entraineur Aimé Sèbio et ses poulains sont contraints de suivre la compétition depuis le Bénin. Hélas !!!

Notons que chez les hommes, Club Africain de Tunisie est tenant du titre, tandis que Primeiro d’Angola détient la couronne chez les dames.

MESSIEURS

Groupe A :  Al Ahly (Egypte), Stade Mandji (Gabon), Ittihad (Libye), HBC Police (Rwanda)

Groupe B :  Club Africain (tenant/Tunisie),Zamalek (Egypte), Borno (Nigeria),Nijma Club (Libye)

Groupe C :  Espérance (Tunisie), FAP (Cameroun), Niger United (Nigeria), Inter Club (Congo)

Groupe D :  JSK (RD Congo), Alexandria (Egypte), SO Armée (Côte d’Ivoire), Hilal Athletic (Maroc), HC Police (RD Congo)

DAMES

Groupe A  :  Petro (Angola), FAP (Cameroun), Africa Sports (Côte d’Ivoire), Phoenix (Gabon), Nairobi W. (Kenya)

Groupe B :  Primeiro (tenant/Angola), Abo Sport (Congo),HC Héritage (RD Congo), Al Ahly (Egypte), Topline (Nigeria)

Pascal Hounkpatin


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Fonds d’aide à la Culture : Blaise Tchétchao annonce la cagnotte portée à 5 milliards

Le directeur du Fonds d’aide à la Culture, Blaise Tchétchao, vient de faire un grand pas dans le cadre du plaidoyer pour le financement des entreprises culturelles au Bénin. Quelques jours après son passage sur Radio Planète, son cri de cœur a été entendu par le Chef de l’Etat qui vient de porter cette cagnotte financière à 5 milliards de F Cfa. Le directeur du Fonds d’aide à la culture, Blaise Tchétchao, était l’invité de l’émission « Le monde est culture » sur Radio Planète le vendredi 18 septembre 2015. Il avait exprimé le souhait de l’augmentation de la cagnotte financière attribuée aux artistes. Parce que, selon ses explications, l’évaluation des besoins de financement a montré qu’il faudra un montant de plus de 15 milliards pour satisfaire tous les projets soumis par les acteurs culturels. Ayant reconnu les efforts consentis par le Chef de l’Etat depuis 2006 dans ce domaine, pour faire de la Culture un pôle de développement, Blaise Tchétchao avait émis le vœu de l’augmentation de ce Fonds. Ces propos tenus le 18 septembre 2015 sur Radio Planète ont, sans doute, été entendus par le Chef de l’Etat qui a décidé d’attribuer désormais 5 milliards aux artistes. C’est une décision qui a été prise le mercredi 23 septembre 2015 par Yayi Boni lors de sa rencontre avec les acteurs culturels béninois pour échanger avec eux sur les enjeux de la construction du Théâtre national. Satisfait de la gestion efficiente de ce Fonds, le Chef de l’Etat a voulu, une fois encore, encourager ces créateurs des œuvres d’esprit qui rehaussent l’image de la culture béninoise. Selon quelques indiscrétions, la décision du Chef de l’Etat a été motivée, entre autres, par les diverses reformes engagées dans le secteur culturel. Et dans le lot de ces reformes, il y a l’affichage régulier des résultats des sessions du Conseil d’administration du Fonds, avec la publication des noms des structures bénéficiaires de ce Fonds, l’élaboration d’un manuel de gestion du Fonds d’aide à la culture. Une transparence établie par Blaise Tchétchao qui n’a pas laissé indifférent le Chef de l’Etat. La direction générale du Fonds d’aide à la Culture pourra effectivement disposer de ces 5 milliards dès l’année prochaine, si on s’en tient aux promesses faites par Boni Yayi. Le budget de l’Etat exercice 2016 devrait le prendre en compte. Selon les explications du directeur Blaise Tchétchao, les projets liés au renforcement des capacités prennent 8% des ressources, 19,30% pour l’aménagement et l’équipement des infrastructures dans les départements. Les microprojets 17%, et ceux liés à la valorisation du patrimoine culturel 4,42%. Pour la célébration des différentes journées, 2% du Fonds sont utilisés. Les projets relatifs à la promotion des arts et de la culture prennent 19,98% du Fonds. Le Festival international de la musique du Bénin (Fimub) 2,80%. L’appui au secteur de la culture prend 4% et 11% affectés à la provision pour diverses activités culturelles, 1% pour assistance aux acteurs culturels en cas de maladie ou décès et 9% pour le fonctionnement et l’investissement. Pour l’année 2015, 6% des ressources sont affectés à la rubrique « Fonds de garantie », l’une des innovations en 2015.

(Source:actubenin)


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Exposition à la Médiathèque des Diasporas : Des masques «  Guèlèdè » pour sensibiliser sur une paix durable

Le public de Cotonou découvre depuis le  jeudi 24 septembre 2015, dans la salle Vip d’exposition de la Médiathèque des Diasporas à Cotonou une variété de masque Guèlèdè. Cette exposition baptisée « Guèlèdè et culture de paix » est organisée par  l’Association Fidjo avec le partenariat de la Médiathèque des Diasporas et l’Association Karrefour Bénin. Elle vise à prévenir les déviances constatées en période électorale et sensibiliser sur les bons comportements que devraient avoir les candidats, les électeurs pour une paix toujours durable au Bénin. L’exposition est prévue pour prendre fin le 17 octobre 2015.

Le Bénin rentre petitement dans une autre période électorale. Celle qui va conduire à l’élection d’un nouveau  président de la République. Prévenir donc les déviances constatées en période électorale, tel est le but que vise l’Association Fidjo qui en partenariat avec la Médiathèque des Diasporas et l’Association Karrefour Bénin et le soutien du Fonds d’aide à la culture organise depuis le jeudi 24 septembre 2015 une exposition sur « Guèlèdè et culture de paix ». Une dizaine de masques sont exposées dans ce cadre et portent plusieurs messages. Ils peignent les velléités de la vie politique, l’identité des candidatures à la magistrature suprême : les riches arrivistes, les aventuriers et les candidats sérieux. Les spécialistes en achat de bulletins de vote avec ceux qui sont réfractaires comme vous et nous. Ces masques rappellent le rôle des sages, des dignitaires dans la préservation de la paix et l’apaisement des tensions. « Guèlèdè et culture de paix » vise à sensibiliser les populations pour les prochaines élections en prenant appui sur un élément de notre riche patrimoine culturel. Ces masques invitent aussi les citoyens et citoyennes, les prétendants au fauteuil présidentiel et leurs militants fidèles ou instables à une appropriation du code électoral. Aux dires du chargé du projet « Guèlèdè et culture de paix », Romulad Houesse, lors du vernissage de l’œuvre,  la non maitrise des textes amène innocemment à évoquer des débats ou tensions qui normalement ne devraient pas avoir droit de cité.

Initiative pour restaurer la cohésion sociale !

« Ces masques que vous prendrez plaisir de découvrir vous invitent aussi à tenir compte de ces enseignements pour que soit assuré le développement durable. Que leur message vous pénètrent et soient traduits dans toutes les langues à vos parents, alliés et amis que nos cris de ralliement n’ont pas pu atteindre », a fait savoir M. Houesse qui a témoigné la gratitude de  l’Association Fidjo à la Médiathèque des  Diasporas et son Directeur Jules Koukpodé qui a mis tout en œuvre pour que l’exposition se déroule dans de bonnes conditions. Le Directeur Jules Koukpodé rappelant la mission de la Médiathèque des Diasporas dont il dirige, a indiqué que le Guèlèdè illustre l’usage de l’art dans la société, en visant notamment à restaurer la cohésion sociale mise en péril par les comportements antisociaux de certains individus. Raison pour laquelle, il a  invité à déguster la dizaine de masques qui portent plusieurs messages et à être les relayeurs, les fidèles ambassadeurs de ces messages, ces cris, de culture de la paix qui touche les oreilles de tous ces candidats. Il faut noter que l’exposition prend fin le 17 octobre 2015. Après cette date, elle sera itinérante. Et la prochaine escale est la ville capitale, Porto-Novo. L’exposition sera présenté au public de Cotonou jusqu’au 17 octobre prochain. Puis elle sera déplacée à Porto-Novo. D’autres activités sont annoncées pour vulgariser le  message de ce projet.

Victorin Fassinou


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Echanges entre acteurs et la Sonapra : Jacob Ichola réorganise  la filière ananas

Dans le cadre de réorganiser et de rendre plus formel le marché de la filière ananas au plan national et international, le Directeur Général de la Sonapra, Jacob Ichola a eu une séance de travail hier mardi avec les acteurs concernés et des personnes ressources.

La salle de réunion de la Direction Générale de la Sonapra a servi de cadre hier mardi à une séance de travail entre le patron de cette société d’Etat et les acteurs de la filière ananas de la distribution à la transformation de notre pays. Cette séance a pour objectif de permettre à chaque partie de partager les mécanismes existants, de prendre les mesures pratiques pour améliorer la productivité qui permettra de concrétiser la transformation et l’exportation vers certains pays. Prenant la parole, le Président de la plate-forme nationale des acteurs de la filière ananas du Bénin, Athanase Akpoe a fait l’état des lieux en ce qui concerne la gestion de cette filière. Dans son développement, le Président a reconnu qu’en dépit de ces atouts, il y a le besoin d’information, de concertation, de coordination, de capitalisation des actions pour améliorer la productivité de l’ananas afin d’assurer la compétitivité  de la production locale, condition nécessaire pour satisfaire la demande nationale. Voilà pourquoi un protocole d’accord a été soumis au patron de la Sonapra, pour la mise en place d’un mécanisme et son opérationnalisation afin de booster la production de l’ananas pour permettre aux unités de production de s’installer et de trouver des marchés. Aussi, les acteurs ont souhaité avoir des intrants spécifiques à temps et si possible bénéficié d’un appui en rejets d’ananas, techniques et financiers. Le Dg Sonapra Jacob Ichola entouré de ses directeurs techniques, collaborateurs et de son collègue de l’Ons Lazare Akomagni, a remercié l’intervention sincère des acteurs qui ont reconnu d’abord les potentialités du Bénin dans cette production. De même, ils ont soulevé la question de la construction de magasins et d’aires de stockages pour protéger l’ananas des intempéries de la nature. A tout ceci, le Dg Sonapra a promis trouver des approches surtout que des dispositions seront prises pour le suivi et l’encadrement des acteurs. Un comité composé de cadres de la Sonapra et des faitières des producteurs de l’ananas a été installé à la fin de la séance pour poursuivre la concertation et les réflexions afin de mettre à la disposition du Dg une proposition de stratégies qui pourra réorganiser cette filière.

 Cell-Com Sonapra


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Victimes béninoises à la Mecque 2015 : Les condoléances de Cotonou aux familles éplorées

A travers ce communiqué, le maire de la commune de Cotonou présente ses condoléances aux familles des Béninois victimes de la bousculade meurtrière intervenue à la Mecque 2015. «Le maire de la commune de Cotonou, Léhady Vinangnon Soglo a appris avec la plus grande douleur, les événements particulièrement tragiques qui ont endeuillé le pèlerinage à la Mecque 2015. Au nombre des centaines de pèlerins fauchés par la mort, figurent nombre de nos compatriotes tristement arrachés à l’affection de leurs familles ainsi que celle de la nation béninoise. Le Conseil municipal de la ville de Cotonou et les populations de Cotonou se joignent à moi pour présenter aux familles des disparus, les condoléances les plus attristées de la ville et prient pour le repos des âmes de nos regrettés compatriotes», précise le maire de Cotonou, signé de son premier adjoint, Isidore Gnonlonfoun.

Junior Fatongninougbo


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