Grogne persistance à la Haac : Les conseillers boycottent la 2ème session ordinaire (Sans satisfaction, ils n’entendent pas démordre)

Publié le mardi 29 septembre 2015

Le mot d’ordre de grève qu’a lancé les conseillers de la Haute autorité de l’audiovisuelle et de la communication (Haac) depuis quelques semaines pour la satisfaction de leurs doléances se poursuit. Hier, mardi 29 septembre 2015, ces conseillers ont boycotté la cérémonie d’ouverture de la 2ème session ordinaire de l’institution. 

Ils sont mécontents. Les conseillers de la Haute autorité de l’audiovisuelle et de la communication (Haac) n’entendent pas baisser la garde. Ils poursuivent leur grève de protestation déclenchée depuis des semaines. Désormais, ils sont passés à une vitesse supérieure. La preuve de cette colère, hier, ils ont boycotté la cérémonie d’ouverture de la 2ème session ordinaire de l’institution prévue pour se dérouler dans la deuxième quinzaine du mois de septembre. Ainsi après leur refus du renouvellement de la licence à la chaîne de télévision Canal3, les conseillers de la Haute autorité de l’audiovisuelle et de la communication, ont réédité par leur absence à ladite session ouverte par le président de l’institution après plus de trois heures d’horloge d’attente. A la sortie, le vice-président de l’institution, Souleymane Ashanti confirme que « Les conseillers n’ont pas pu se présenter au siège de l’institution en raison du fait qu’ils ont toujours des difficultés à se déplacer. Les véhicules de fonction promis par le gouvernement ne sont pas livrés jusqu’à ce jour». Pour ce conseiller, cette grève n’arrange pas le pays puisqu’elle risque de compromettre gravement les échéances en vue. A l’en croire, le passage de l’analogie au numérique et l’organisation de la campagne présidentielle de 2016 seraient dans l’impasse compte tenu du rôle « majeur » que doit y jouer la Haac. Ces  conseillers de la Haac à travers ce mouvement de protestation exigent du gouvernement la mise à leur disposition de moyens roulants comme c’est le cas dans toutes institutions étatiques. Sans la satisfaction de leurs doléances, ils n’entendent pas baisser les bras.

Victorin Fassinou


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