mardi 31 mai 2016

Le Burkina en « laisse guidon » !

La jeunesse burkinabè avait été félicitée et ovationnée dans tout le monde entier comme ayant réussi une insurrection exceptionnelle en chassant le tenace Blaise Compaoré, vieux de 27 années de pouvoir. Et cerise sur le gâteau, cette même jeunesse a réussi l’exploit de faire barrage au coup d’Etat de l’homme le plus galonné du Burkina en termes d’actes de barbarie. Cette jeunesse s’est dressée tel un bouclier pour dire non aux propositions de Macky SALL.

Et cela leur a sans doute donné des ailes

La vague qui a balayé Blaise Compaoré et sa forteresse de 27 ans ronge doucement le Burkina. Une vague sans repère s’est levée, elle qui a pu chasser Blaise, ce n’est pas Laurent Bado avec son petit poing de karateka qui peut lui faire peur, ni l’enseignant de Koupéla ou Nagaré qui peut lui imposer quoi que ce soit. Cette vague lorsqu’elle a besoin d’une chose, il lui faut cela et que ça saute !

Mais les vagues ne se lèvent pas s’il n’y a pas de vent, alors qui sème le vent récolte des vagues !

Il est clair que si nous ne mettons pas le vent hors d’état de nuire, les vagues continueront à se former, à se lever, à lécher et à ravager tout sur leur passage et c’est notre beau Burkina, où jadis l’aîné était respecté, où le plus jeune connaissait sa place, qui en pâtira.

Mais à qui la faute ?

Dans les différents actes d’incivisme que nous vivons depuis un certain temps, il y a soit un laissé faire des aînés – « un laisse guidon » quoi  – soit que l’éducation familiale a pris l’eau, soit que la jeunesse est inconsciente, soit que l’Etat est défaillant.

Aujourd’hui, le jeune et le vieillard se retrouvent tous deux saouls dans le même maquis, draguant les mêmes petites filles. Ou encore l’homme et la femme se retrouvent tous les deux au maquis, laissant la seule « bonne de maison » s’occuper des enfants. Les jeunes sombrent très tôt dans l’alcoolisme et la drogue sans que cela n’émeuve personne.

L’autorité parentale a volé en éclat, le bâton a été oublié, il n’y a que la carotte qui domine. Dans un tel cas, il n’y a plus d’autorité, ni à la maison, ni à l’école.

Même dans les campagnes reculées, la jeunesse est éduquée au cabaret par les vieux avec une dose de « qui m’a pousse » et autre alcool frelaté. Jadis l’imam, le pasteur, le curé du village ou encore le prêtre sacrificateur étaient écoutés. Aujourd’hui, les repères sont en train d’être déplacés. Le Burkina s’effondre. La jeunesse regarde les anciens. Lorsque que le faible voit son modèle tomber dans le vice, il perd espoir. Nous n’avons pas en tant qu’aîné su lever une jeunesse consciente.

La jeunesse n’a pas tort. Que cet ancien qui croit être un modèle leur jette la première pierre.

Une perte de confiance

Nos politiciens nous ont trahis. Même celui sur qui pesait un espoir fou, on nous dit qu’il a dealé, à commencer par ses étoiles de général. Voilà qu’il a déserté mais rien ne se fait. Cette jeunesse observe aussi cette injustice.

Aujourd’hui, les magistrats eux-mêmes dénoncent des actes de corruption en leur sein. On nous annonce que 57 véhicules de l’Etat ont quitté la Présidence à la fin de la transition et ne sont pas encore de retour.

Le fonctionnaire à 13h lorsqu’il tombe dans le maquis oublie de revenir au bureau ne serait-ce même que pour éteindre la clim.

Comment arrêter ce mouvement de vague que le vent de l’injustice, de la compromission des pères et mères et de la mal gouvernance a soulevé ? Sous les secousses de cette vague d’une magnitude jamais vue au Burkina, la digue du respect de la chose publique et des valeurs morales s’est brisée, laissant affluer une vague de jeunes inconscients que les nouvelles autorités et la société toute entière n’arrivent  plus à contenir.

Le résultat est là, glaçant, effrayant, terrible, les vagues dans leur activité sempiternelle charrient une quantité de jeunes sans repère. Mais bon ! Qui devait donner à ces jeunes le repère ? Moi je ne sais pas hein !

Aujourd’hui, comme ça ne touche pas tout le monde, chacun reste dans son petit coin pour cuire sa petite soupe à petit feu pour sa petite famille.

Face à ce mouvement de vagues barbares, incrédules nous faisons mine de ne pas comprendre ce qui nous arrive. Nous nous endormons après le passage de chaque vague, oubliant qu’une vague peut en cacher une autre.

Je ne vais quand même pas jouer à l’avocat du diable et penser avec Maître VERGES que chaque jeune qui pose un acte d’incivisme est un poseur de question ? Mais je vous laisse avec votre conscience.

Il faut avoir le courage de situer les responsabilités dans cette affaire. C’est à ce prix que nous trouverons la solution. Evitons de laisser notre jeunesse sombrer dans la liberté aveugle, tel l’occident aujourd’hui.

Yelmighan


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/1TWwiaX

Burkina24 : 5 ans déjà !

En 2011, lorsque ces trois jeunes Burkinabè, qui ont déposé leur baluchon à l’étranger, s’asseyaient quelque part dans le froid glacial du Canada pour mettre au chaud leurs idées, ils ne s’imaginaient pas qu’elles survivraient autant de temps. Pourtant, cela fait déjà cinq ans que le petit canard bariolé aux couleurs du Burkina trottine dans la forêt de plumes au « Pays des Hommes intègres ».

De Wayalguin à l’Avenue Kwamé N’Krumah, en passant par Wemtenga, le parcours de la jeune équipe de Burkina24 pendant ces 60 derniers mois a été semé d’embûches.


Sana Bob souhaite joyeux anniversaire à Burkina24

Burkina24


Les préjugés (« Burkina24 ? Ce n’est pas original ! » – « Burkina24 ? C’est tel homme politique qui les finance ! » – « Burkina24 ? Pfff, ils roulent pour l’opposition ! » – « Burkina24 ? Laisse tomber ! Ils mangent dans la gamelle du pouvoir ! »), les difficultés financières et matérielles, les annonceurs qui se font rares, les lecteurs qui boudent, la rude concurrence, le débit lent et très cher de la connexion Internet se sont ligués pour venir à bout de la détermination des fondateurs et des employés.

Mais cette détermination est restée intacte, galvanisée par les soutiens multiformes qui venaient de partout et par la fidélité constante et à toute épreuve des lecteurs (nous ne cesserons jamais de vous remercier).

Des chiffres

Aujourd’hui, sur la 5e marche de son ascension, le regard jeté en arrière peut prouver que du chemin  a été parcouru, grâce à l’acharnement des ressources humaines de la jeune entreprise. Le compteur du moteur estampillé B24 affiche plus de 17 000 articles publiés agrémentés par plus de 100 000 commentaires, le tout adoubé par plus de 200 000 fans sur la Page Facebook, sanctionnés par sept trophées (dont trois Galian et deux Gambré), sans oublier ces milliers de personnes qui cliquent chaque jour sur le www.burkina24.com.

Mais 21 600 jours, c’est à la fois beaucoup dans la vie d’un média qui vit dans le contexte du Burkina, mais c’est peu devant les attentes d’un peuple qui aspire à un ancrage de sa démocratie et à un développement partagé dans l’équité et la justice. C’est peu comparé à la confiance que ces milliers de paires d’yeux scrutateurs et exigeants placent en ce média.


Les voeux du député Bachir Ismaël Ouédraogo

Burkina24


C’est pourquoi donc l’équipe de Burkina24 se fixe pour objectif pour les cinq prochaines années de faire profiter aux Burkinabè toutes de les opportunités et innovations qu’offre aujourd’hui le monde de l’information à l’ère de la technologie. La fourmilière se construit harmonieusement si chaque fourmi abat la tâche qui lui incombe. Burkina24 accomplira la sienne, en ayant toujours à l’esprit la construction de ce « Pays des Hommes intègres », qui, comme toute nation sur terre, a droit au meilleur.

Que Dieu bénisse le Burkina !

La Rédaction


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/1RKLhA9

Insécurité grandissante ces derniers jours au Bénin : Le Général Kouyami donne les causes des braquages

Le Général François Kouyami a accordé une interview à la télévision privée Canal3 Bénin dans son édition de journal télévisé du soir d’hier, mardi 31 mai 2016. Interview au cours de laquelle il a donné, selon lui, les raisons de l’insécurité grandissante qui s’observe ces derniers temps au Bénin.

Trois raisons expliquent, selon le Général François Kouyami, les braquages répétés que connaît actuellement le Bénin, notamment dans les villes de Cotonou, de Porto-Novo.  Pour le Général à la retraite, c’est d’abord et avant tout le manque de confiance entre la base et la hiérarchie des forces de l’ordre.  » Je suis peiné de la situation sécuritaire qui prévaut actuellement. Ce qui se passe est la matérialisation de manque de confiance entre la base et le sommet. Il faut que la confiance revienne entre les chefs et les subordonnés. En plus, le Chef doit choisir un certain nombre d’éléments en qui il a confiance et s’appuyer sur eux. Les forces de sécurité n’ont plus aussi la confiance des populations « , souligne le Général François Kouyami. Ce dernier ne pense aussi pas que c’est le manque de moyen qui serait la cause de l’inefficacité des forces de sécurité.  » C’est un faux problème « , rejette-t-il. Pour le Général Kouyami, c’est l’homme qui est l’élément déterminant. « Les moyens, on n’en n’avait pas aussi mais on faisait le travail correctement », précise-t-il. Troisième raison, le Général François Kouyami montre du doigt la formation des éléments et ceux qui sont recrutés. « On veut faire la politique du nombre. Alors, on forme mal les éléments recrutés et on les paye mal », regrette le Général. Cerise sur le gâteau, il se demande si dans le lot de ceux qui sont recrutés pour former les forces de sécurité, il n’y a pas des bandits et qu’est-ce qu’il dit que parmi les braqueurs, il n’y a pas des forces de sécurités formées ?  Evidemment, le Général à la retraite a fait son diagnostic. Il revient aux nouveaux responsables de sécurité de faire le leur afin que cessent les braquages tous azimuts.

Junior Fatongninougbo


via La Presse du Jour http://ift.tt/1r1Npxs

Montage Léo 2016.pmd


via La Presse du Jour http://ift.tt/1VtQRh0

Affaires Ollé-Nicolle et non-tenue de l’Ag élective : Ça se complique pour le foot béninois

Par deux fois, la Fédération internationale de football associations (Fifa) a demandé à la Fédération béninoise de football d’organiser l’Assemblée générale élective devant installer le nouveau comité exécutif. Par deux fois, les recommandations de la Fifa n’ont pas été suivies. La cause, une décision de justice qui interdit la tenue de ladite Assemblée générale élective. Alors, la Fifa a suspendu, lors de son dernier congrès, le football béninois de toutes ses activités. Depuis quelques jours, le ministre des sports béninois tente par tous les moyens de taire les dissensions afin que les Ecureuils jouent leur match de qualification pour la Can 2017 dimanche prochain. A cet effet, le ministre Oswald Homéky a organisé une séance de travail hier en présence des trois parties en conflit. Et pendant que ce dossier est toujours en suspens, voilà que tombe au mauvais moment l’affaire Didier Ollé-Nicolle. Ce dossier fait également planer une disqualification du football béninois des compétitions statutaires de la Fifa et de la Caf. En tout cas, c’est ce que révèle cet article de l’Equipe. Lire l’article.

FIFA : le Bénin risque l’exclusion des compétitions dans l’affaire Ollé-Nicolle

Le Bénin pourrait être exclu des éliminatoires de la CAN et du Mondial 2018 si sa fédération n’indemnise pas l’ancien sélectionneur, Didier Ollé-Nicolle. Sélectionneur éphémère du Bénin (mai-novembre 2014), Didier Ollé-Nicolle, 54 ans, ex-coach de l’OGC Nice, a fait condamner la fédération du pays africain par la commission du statut du joueur de la FIFA pour rupture abusive de contrat. La fédération est condamnée à lui régler sous trente jours le solde des deux ans de contrat pour lesquels il s’était engagé, faute de quoi la commission disciplinaire de la FIFA sera saisie et pourra prononcer des sanctions pouvant aller jusqu’à l’exclusion de la sélection de l’ex-Parisien Stéphane Sessegnon des éliminatoires de la CAN 2017 et du Mondial 2018. La décision a été arrêtée le 26 avril et communiquée aux parties il y a quelques jours.

L’Equipe.fr


via La Presse du Jour http://ift.tt/1r1NktR

Campagne de sensibilisation agricole dans le septentrion : L’AIC outille les cotonculteurs de Bassila et Ouaké

Les producteurs de coton des communes de Bassila et de Ouaké ont accueilli une délégation de sensibilisation agricole hier, mardi 31 mai 2016. Cette délégation composée des représentants de l’Association interprofessionnelle de coton (AIC), du Ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche (Maep) et du CaderAtacora-Donga vise à donner un regain de confiance aux contonculteurs.

Cette campagne de sensibilisation est l’un des objectifs visés par le président Patrice Talon pour redonner vie à la filière coton. En effet, depuis la suspension de l’AIC, les contonculteurs sont confrontés à d’énormes difficultés, notamment le manque des intrants agricoles, de confiance et autres. Conscient que l’État ne peut tout faire lui seul, selon les explications du représentant de l’AIC Léon MafoyaAdabouko, le gouvernement a résolument décidé d’associer les agriculteurs à la prise de toute décision afférente. Pour ce faire, »le gouvernement rassure que tout ce dont vous aurez besoin pour faire la production du coton est déjà prêt » confie Léon B. Adaboko. En outre, c’est dans le but de donner une confiance certaine aux producteurs du coton, qui est le moteur du développement que l’AIC s’est activée pour enlever toute entrave à ce domaine. Par ailleurs, le Directeur du développement agricole Atacora-Donga, Moussa  Rahimi explique qu’en agriculture la politique est loin d’avoir sa place. Il invite les cotonculteurs à accompagner le chef de l’Etat pour l’atteinte de sa mission faisante. Pour le représentant du Maire de Bassila, Marcellin Adam, la séance est d’une importance capitale car, déclare-t-il, l’agriculture est notre identité. Par ailleurs, les différentes préoccupations évoquées par les agriculteurs à Bassila comme à Ouaké sont entre autres, problème d’évacuation du coton après-vente, la destruction des cultures par les bœufs, le problème de confiance et bien d’autres. La délégation a donné des réponses à ces préoccupations et rassure les agriculteurs d’un soutien indéfectible durant les cinq ans à venir. Ces derniers sont aguerris à la sortie de la sensibilisation et sont conviés à partager avec leurs pairs absents les conseils reçus.

Joseph-Martin Hounkpè


via La Presse du Jour http://ift.tt/1VtQAuD

Ouverture de l’atelier Ennov Bénin 2021 : Talon veut placer l’économie numérique au cœur des stratégies de développement

Le Président de la République a procédé, hier mardi 31 mai 2016, à l’ouverture solennelle, de l’atelier sur la stratégie de développement de l’économie numérique au Bénin à l’horizon 2021. Les travaux qui réunissent une diversité de spécialistes et experts internationaux pendant deux jours  au Novotel Orisha à Cotonou, visent à doter le Bénin d’un plan stratégique  via une approche participative.  Ce plan a pour but de faire du numérique un secteur vital de l’économie et une passerelle vers le développement du Bénin.

ENNOV Bénin 2021, est une initiative présidentielle qui ambitionne de positionner le Bénin comme plateforme numérique de l’Afrique de l’ouest à l’horizon 2021 et de faire des technologies de l’information et de la communication le principal levier de son développement économique. Pour parvenir à un tel objectif le gouvernement béninois compte faciliter l’émergence des entreprises numériques, élaborer un cadre juridique propice à leur création et à leur développement et déployer des partenariats public-privé propres à assurer leur stabilité de façon pérenne. S’adressant aux participants,  Le président Patrice TALON les a invités sans détour  à une communion des intelligences afin de proposer au soir du 1er juin  » des solutions innovantes et une stratégie numérique nationale ambitieuse, mobilisatrice et pragmatique pour faire du Bénin, la star du numérique en Afrique « . Ces deux jours de travaux permettront de définir la vision stratégique pour la transformation numérique du Bénin et d’identifier les axes et les leviers stratégiques qui conduiront  à :

-l’accès à l’internet haut débit pour tous ;

-la création d’emplois liés au numérique dans les secteurs clés ;

-l’amélioration de l’efficacité des services publics ;

-la promotion des patrimoines et du tourisme par l’utilisation des nouvelles technologies.

Cell/Com PR


via La Presse du Jour http://ift.tt/1r1NHEH

Tournée européenne du Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération : Aurélien Agbénonci en croisade pour la diplomatie du Nouveau départ

Le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, S.E.M. Aurélien Agbénonci, était en tournée européenne la semaine dernière. En Turquie, en Suède et en Norvège, il était l’apôtre d’un Bénin nouveau, un Bénin modèle de démocratie en Afrique et terre de prospérité des affaires.

 Le Ministre Aurélien AGBENONCI a effectué une tournée européenne du 23 au 29 mai 2016. Une visite de travail placée sous le double signe du renforcement des acquis démocratiques du Bénin auprès des pays nordiques et de la promotion de la destination  » Bénin  » comme havre de paix et terre de promotion des opportunités économiques et commerciales mutuellement avantageuses.

Sommet humanitaire mondial

Première étape de ce périple, les 23 et 24 mai 2016 à Istanbul, où le Patron de la diplomatie béninoise et la délégation qui l’accompagne ont pris une part active au premier Sommet mondial de l’humanitaire. Placé sous la co-présidence du Secrétaire général des Nations Unies, S.E.M. Ban KI-MOON et du Président RecepTayyip ERDOGAN, ce sommet a réuni des Chefs d’Etat et de Gouvernement en provenance de 135 pays, des institutions spécialisées des Nations Unies, des organisations non gouvernementales du Nord comme du Sud, des personnes touchées par les crises humanitaires ainsi que des acteurs du secteur privé. L’objectif des organisateurs est d’améliorer la réponse aux crises humanitaires provoquées par les conflits ou le réchauffement climatique.

Dans son intervention, le Ministre Aurélien AGBENONCI a salué l’initiative de ce Sommet dont la mise en œuvre des actions et engagements concrets qui en découleraient, pourrait contribuer à la définition de l’architecture humanitaire mondiale. Il a relevé qu’à l’instar de plusieurs autres pays, le Bénin accueille un nombre important de réfugiés et personnes déplacées, contribuant ainsi à l’effort commun de gestion des activités humanitaires et de solidarité internationale. Le Chef de la diplomatie béninoise n’a pas manqué de souligner que le Bénin s’associera au processus d’opérationnalisation du Cadre stratégique humanitaire africaine, avec l’appui d’un Plan décennal sur les questions de déplacements forcés en Afrique. Le Sommet n’a pas débouché sur un Accord formel ou des recommandations contraignantes. Toutefois, le 23 mai 2016, 21 grands donateurs et 16 agences humanitaires ont lancé une initiative dénommée le  » Grand marchandage  » ( » Great bargain « ). Une initiative consistant en une cinquantaine d’engagements destinés à réduire les dépenses inutiles et la déperdition entre les donateurs et les victimes des catastrophes et autres conflits.

Redynamisation de la coopération avec la Turquie

En marge de ce Sommet, le Ministre Aurélien AGBENONCI s’est entretenu avec son homologue turc, S.E.M. Mevlüt ÇAVUSOGLU. Les deux personnalités ont fait le tour d’horizon de la coopération entre les deux pays. Ils ont émis le vœu de voir se renforcer la coopération entre l’Académie diplomatique de la Turquie et l’Institut des relations internationales et des études stratégiques du Bénin (IRIES), à travers la mise en œuvre du Mémorandum d’Entente entre les deux structures. Dans ce cadre, le Ministre Aurélien AGBENONCI a sollicité l’appui de la Turquie pour la formation et le renforcement des capacités des diplomates, l’installation d’un système internet et intranet aux applications multiples, notamment de sécurité, de conservation des archives, de numérisation des documents ainsi que du traitement des visas.

La diplomatie économique à l’honneur à Stockholm 

Après Istanbul en Turquie, le Ministre Aurélien AGBENONCI s’est rendu, le 25 mai 2016 à Stockholm en Suède. Au cours de son séjour, le Chef de la diplomatie béninoise a eu un tête-à-tête avec son homologue suédoise, S.E. Mme Margot WALLSTRÖM. Au plan multilatéral, ils ont évoqué des questions de préoccupation internationale et régionale liées à la mission de paix des Nations Unies en Afrique ainsi qu’à la réalisation des ODD, dans le cadre de l’engagement du Gouvernement suédois de consacrer 1% de son Revenu national brut à l’aide publique au développement. Ils n’ont pas oublié de parler de sécurité dans la région ouest-africaine et ont convenu de la nécessité d’une mutualisation des ressources et des forces pour combattre efficacement les groupes terroristes qui y sévissent. Au plan bilatéral, les deux personnalités ont noté avec satisfaction les avancées démocratiques du Bénin, notamment avec la dernière présidentielle qui a consacré l’accession au pouvoir du Président Patrice TALON. A ce propos, la Ministre Margot WALLSTRÖM a pris l’engagement, au nom du Gouvernement suédois, de soutenir les efforts du Bénin visant à l’enracinement de l’Etat de droit et au développement économique. Elle a encouragé la Partie béninoise à prendre des initiatives allant dans le sens de la promotion de la coopération bilatérale à travers les investissements privés, les interventions des Ongs et les échanges d’expériences de part et d’autre.

Justement, après cet entretien, le Ministre Aurélien AGBENONCI a visité tour à tour, l’Institut pour la démocratie et l’assistance électorale (IDEA), où il a échangé avec son Secrétaire général, M. Yves LETERME, sur comment le Bénin pourrait bénéficier de l’assistance de cet Institut dans le cadre des réformes institutionnelles en cours et du renforcement des capacités de notre système électoral. Il a ensuite rencontré la Directrice générale du Fonds souverain suédois, SWEDFUND, Mme Anna RYOTT, avec qui il a été question d’appuyer la mise en place de partenariats publics-privés, notamment dans les domaines de l’énergie, l’agriculture et le tourisme au Bénin. Le Ministre Aurélien AGBENONCI s’est enfin entretenu avec Madame Anna STELLINGER, Directrice générale de l’Agence suédoise de promotion des échanges commerciaux, dénommée  » National Board of Trade « , pour une assistance de cet organisme à la promotion des relations commerciales entre le Bénin et la Suède. A cet effet, les opérateurs économiques béninois pourront bénéficier du service  » Open Trade GateSweden « , qui promeut les exportations des pays en développement vers la Suède.

La 5ème Conférence annuelle des Ministres des Affaires étrangères des Pays africains et nordiques et la relance de la coopération avec la Norvège au cœur d’Oslo

Après la Suède, le Chef de la diplomatie béninoise a mis le cap sur Oslo en Norvège où s’est tenue, du 26 au 27 mai 2016, la 15ème Conférence annuelle des Ministres des Affaires étrangères des Pays africains et nordiques. En marge de  ladite Conférence, le Chef de la diplomatie béninoise a eu un tête-à-tête avec le Ministre norvégien des Affaires étrangères, S.E.M. Børge BRENDE. A l’issue de leur entretien, les deux personnalités ont retenu que le Bénin entretienne des relations de partenariat avec les acteurs du secteur privé ou de la société civile norvégiens, pour pallier le faible niveau de l’intervention de la Norvège chez nous ; un faible niveau essentiellement dû au fait que le Bénin n’est pas un pays de concentration de l’aide norvégienne. Le Ministre Aurélien AGBENONCI a saisi l’occasion pour adresser une invitation à son homologue norvégien pour une visite de travail au Bénin. Le Chef de la diplomatie béninoise a également eu d’autres contacts à Oslo, notamment avec le Directeur général de l’Agence norvégienne de coopération au développement (NORAD), Jon LOMOY, et une visite à l’Institut norvégien de recherches en bioéconomie (NIBIO). A la NORAD, le Chef de la diplomatie béninoise a plaidé pour le financement, par cet organisme, du démantèlement du champ pétrolifère de Sèmè.

 La réunion des PMA à Antalya en Turquie

 La tournée européenne du Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, S.E.M. Aurélien AGBENONCI, a pris fin là où elle a commencé, c’est-à-dire en Turquie et plus précisément à Antalya, où il a participé, du 27 au 29 mai 2016, à l’examen approfondi de haut niveau à mi-parcours de la mise en œuvre du Programme d’action d’Istanbul en faveur des Pays les moins avancés pour la décennie 2011-2020 (PAI). Cette réunion a regroupé les plus hautes Autorités des pays membres du Groupe des PMA, leurs partenaires au développement, les représentants des organisations internationales et sous-régionales, du secteur privé, du monde universitaire et de la société civile. Le Bénin y était représenté par une délégation de haut niveau, conduite par Monsieur Abdoulaye BIO TCHANE, Ministre d’Etat chargé du Plan et du développement et comprenant le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, des représentants de l’Assemblée nationale et de hauts fonctionnaires de l’administration publique.

La réunion d’Antalya a eu lieu dans le contexte de l’adoption, en 2015, de plusieurs Accords historiques, notamment le Cadre de Sendi pour la réduction des risques de catastrophes (2015-2030), le Programme d’action d’Addis-Abeba sur le financement du développement, le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et l’Accord de Paris sur les changements climatiques. D’une part, les travaux ont permis d’établir ou de consolider, selon le cas, les synergies nécessaires entre ces différents programmes de développement. D’autre part, cet exercice a été l’occasion pour la Communauté internationale de mettre en commun les meilleures pratiques et les enseignements tirés de l’expérience de la mise en œuvre du PAI pendant cinq ans, de cerner les obstacles rencontrés, de déterminer les mesures et initiatives à prendre pour faire face à ces difficultés ainsi qu’aux nouveaux défis et problèmes. Signalons que la revue à mi-parcours du Programme d’action d’Istanbul a adopté une Déclaration politique, qui définit les stratégies à adopter pour réussir la mise en œuvre du Programme d’action d’Istanbul sur les cinq années à venir.

Héribert L. Adjovi (Col)


via La Presse du Jour http://ift.tt/1VtQkf7

Contribution au débat sur le réaménagement des horaires de travail à l’école

INTRODUCTION

          Depuis quelques semaines, l’un des sujets qui font l’actualité au Bénin, c’est la question de la réforme administrative dans les secteurs public et privé, réforme qui prendra la forme d’un réaménagement des horaires de travail. A voir de près, le débat a été lancé par le Directeur Général de la Réforme de l’Etat (DGRE) avec des précisions procédurales, grâce à la complicité des médias.

          En attendant le démarrage des consultations nationales qui seront initiées, selon Le Matinal n° 4834 du mercredi 18 Mai 2016, « à l’effet d’écouter tous les acteurs des secteurs concernés (les syndicats, le patronat, les agents de l’Etat, les associations des parents d’élèves, les inspecteurs du travail, etc…), » les cadres du Ministère du travail sont en train d’étudier les différents aspects du projet. Après les consultations nationales au niveau « de toutes les couches sociales », la tendance dominante sera dégagée et un rapport circonstancié sera adressé à l’autorité qui disposera des éléments nécessaires pour prendre « la décision appropriée ».

          En réalité, quels sont les motifs du projet ? Quels sont les éléments handicapants pour la mise en œuvre de la réforme ? Le gouvernement de la rupture doit-il tout réformer ?

 

I- Les motifs de la réforme

          Conformément au contenu de l’entretien que le Directeur Général de la Réforme de l’Etat (DGRE) a eu avec des journalistes, entretien qui a inspiré l’article publié par M. Hospice ALLADAYE dans Le Matinal n°4834 du mercredi 18 Mai 2016, l’on ne retiendra que le motif principal du projet, « c’est le besoin de restaurer l’équilibre familial ». Le projet est donc motivé par un « impératif  social ».

           Pour aller dans les détails, le DGRE a apporté les précisions selon lesquelles l’ « on a constaté qu’avec ce qui est fait actuellement, les parents n’ont pas le temps matériel pour s’occuper de l’éducation de leurs enfants. Ils sont trop distants de leurs enfants et ces derniers sont laissés à eux-mêmes. Le nouveau réaménagement permettra aux parents de rentrer un peu plus tôt chez eux et de s’occuper de leurs enfants. Ce réaménagement permettra également de diminuer les embouteillages dans les grandes villes ».

II-Des éléments handicapants pour la réforme

A- Le climat et les habitudes alimentaires

          Le Bénin est un Etat de l’Afrique occidentale. Par conséquent, il bénéficie d’un climat tropical, caractérisé par l’absence de périodes froides marquées et prolongées et par l’existence d’au moins trois mois pluvieux et chauds. Un tel climat, contrairement au climat tempéré des pays européens, impose entre autres, des habitudes alimentaires spéciales.

          Le matin, la population des travailleurs est tenue de consommer des repas légers comme le thé ou la bouillie. A la mi-journée, il est recommandé de prendre des repas lourds comme le riz, le haricot ou les pâtes alimentaires avec obligation, pour des raisons de santé, de disposer d’un temps raisonnable de deux à trois heures de digestion et de repos. Par contre, en Europe, le climat tempéré froid impose la consommation de repas lourds le matin et de repas légers à midi, à la pause d’une heure de temps. Scientifiquement, un repas léger demande moins de temps de digestion et de repos qu’un repas lourd. Il y va de la santé du citoyen travailleur et de la mobilisation des conditions pour lui permettre d’être productiviste. La consommation d’un repas lourd, sans repos, entraînera un bon moment de sommeil sur les charges professionnelles.

B- Les infrastructures routières et les embouteillages

          Depuis l’indépendance du Bénin jusqu’à ce jour, les infrastructures routières disponibles dans les centres urbains en général et les communes comme Porto-Novo, Cotonou et Parakou en particulier, n’ont jamais connu un développement remarquable dont les citoyens peuvent fiers. La circulation routière dans ces villes est un calvaire, autant en saison sèche qu’en saison des pluies. Malheureusement, la croissance démographique des agents publics dans ces villes a évolué à un rythme incroyable. Par exemple, la plupart des agents des secteurs public et privé qui travaillent à Cotonou vivent le long des axes Cotonou-Sèhouè, Cotonou-Grand-Popo, et Cotonou-Porto-Novo.

          Sur les différents axes énumérés, nous pouvons retrouver des cités dortoirs comme Abomey-Calavi, Glo-Djigbé, Allada, Hèvié, Ouèdo, Kpahou, Ouidah, Sèkandji, Sèmè-Kpodji et Porto-Novo. A tout prendre, les lieux de résidence des agents du public et du privé sont dans un rayon de 20 à 45 km de Cotonou. Chaque jour ouvrable, lorsqu’ils s’ébranlent, par vagues, pour leurs lieux de travail, soit à motos, soit en voitures, l’on se rend très vite compte du caractère insuffisant et exigu des constructions routières (échangeur, toboggans, voies pavées ou bitumées etc…) de ces dix dernières années. Comme suite logique, les heures de pointe, ces moments où les travailleurs vont au service ou en reviennent, constituent pour ces derniers des périodes de gros embouteillages, de stress et de tensions morales.

          Au vu de l’état actuel de la circulation routière, avec l’absence de réserves pour de grandes voies destinées à des circulations à intensité maximale et l’inexistence de transports en commun bien organisés, l’agent public est incapable de dire à quelle heure exactement il sera à destination.

C- Les programmes d’études et les rythmes scolaires

          Conformément aux dispositions de l’article 16 de la loi portant orientation de l’éducation nationale en république du Bénin, « les programmes définissent les connaissances théoriques, les savoir-faire et les savoir-être devant être acquis au cours d’un cycle donné ». Il faut aller à l’article 54 pour découvrir les prescriptions du législateur scolaire qui indique que « l’année scolaire compte trente-six (36) semaines réparties en trois trimestres de travail de durée comparable, séparés par quatre (04) périodes de vacances de classes ».

          En d’autres termes, pour une bonne exécution des programmes en vigueur, l’enseignant, selon les exigences de l’Ecole de Qualité Fondamentale (EQF) et au niveau des enseignements maternel et primaire, a rigoureusement besoin de six (06) heures d’activités pédagogiques par jour, de vingt-huit (28) heures par semaine et de mille-huit (1008) heures par an.

         Au niveau des enseignements du second et du troisième degrés, les enseignants sont tenus d’organiser, au quotidien, huit (08) heures d’activités d’enseignement, d’apprentissage et d’évaluation, trente-six (36) heures par semaine et mille deux cents quatre-vingt-seize (1296) heures par an.

         En clair, pour respecter les normes nationales et internationales établies, les temps de travail et les périodes de vacances sont non négociables. Pour un encadrement efficace et efficient des apprenants, les administrateurs scolaires tout comme les décideurs politiques, ont l’obligation d’accorder un respect scrupuleux aux prescriptions du législateur scolaire et universitaire.

 

D- Les exigences des nouvelles réformes du système éducatif

          Une lecture croisée des recommandations des fora de 2007 et 2014 et du contenu du projet de société du Président Talon, « Le nouveau départ », pour ce qui concerne le secteur de l’éducation, permet de savoir que pour remettre d’aplomb le système éducatif Béninois, il urge de mettre en chantier un pack de cinq réformes prioritaires, à savoir :

  1. La réhabilitation de l’éducation à la citoyenneté puisque la mission de l’école est avant tout de préparer les citoyens en herbe. Le moment est venu d’associer savamment les activités de formation et d’éducation.
  2. La relance des activités coopératives pour permettre surtout aux élèves des filières de l’enseignement général d’avoir un peu de formation qui les prépare à exercer des métiers relatifs à la gestion des activités artisanales, agricoles ou industrielles.
  3. La définition du nouveau contenu des activités socio-éducatives qui préparent les élèves pour les journées culturelles, en mettant en relief les compétences sociales et professionnelles acquises par ces derniers.
  4. La prise d’un acte règlementaire pour fixer la période officielle pour le déroulement des journées culturelles afin de mettre fin à la pagaille qui s’observe dans les établissements.
  5. La prise et la mise en œuvre d’un Programme Collectif de Réussite Scolaire (PCRS) pour combattre de façon méthodique la baisse du niveau des élèves et des étudiants en français et la création d’une zone franche du savoir.

          Au total, la mise en œuvre des différentes réformes citées supra aidera à renforcer le socle commun des connaissances et compétences acquises par les apprenants tout au long d’un cycle donné. Ce travail n’exclut pas l’évaluation des deux réformes en cours d’expérimentation, dans les domaines de l’utilisation de la dictée et des langues nationales.

           A la lumière de tout ce qui précède, il est permis d’affirmer que l’introduction dans le système éducatif d’une réforme relative au réaménagement des horaires de travail, en ce moment précis, ne serait rien d’autre qu’une activité perturbatrice, vouée à l’échec comme ce fut le cas avec les « journées continues » du temps de la révolution du 26 Octobre 1972. Toute tentative pour un passage en force de ladite réforme portera un coup fatal à toutes les réformes éducatives en cours ou à venir.

E-            La bataille des parents pour l’augmentation continue de leurs revenus mensuels

          L’expérience a souvent prouvé qu’aucune réforme ne peut prospérer si l’on ne prend en compte le contexte dans lequel elle est appelée à être mise en œuvre. En effet, le Bénin est aujourd’hui, selon le dernier rapport du Fonds Monétaire International (FMI) qui a inspiré un article de Le Matinal n°4836 du vendredi 20 Mai 2016, le 20ème pays le plus pauvre au monde. Dans le même temps, le phénomène de la mondialisation oblige les Béninoises et les Béninois à se soumettre aux exigences de la société de consommation. Personne n’a envie de vivre en marge des progrès technologiques.

           C’est ce qui explique la bataille que mènent tous les agents des secteurs public et privé pour accroître leur revenus mensuels tous les jours, par tous les moyens. Certains y vont avec des moyens légaux et d’autres, des démarches illégales. Pour avoir son écran plat, son smartphone ou sa tablette, il faut pouvoir payer le prix et pour mobiliser les moyens, beaucoup de parents d’élèves sont très attachés à l’idée d’effectuer des heures supplémentaires. Il suffit de faire un tour dans certains services de l’administration publique à partir de dix-neuf (19) heures pour constater l’ampleur du phénomène. Selon le proverbe, « l’appétit vient en mangeant ».

           Autrement dit, plus on a, plus on veut avoir et ce comportement humain répond aux normes de la société de consommation. Alors, le Ministère de la Fonction Publique, du Travail et des Affaires Sociales aura fort à faire pour obtenir l’adhésion de ces agents à son projet relatif à l’éducation familiale et sociale des enfants.

           Depuis plus d’une décennie, la situation est similaire dans les pays développés comme les Etats-Unis où les parents pensent qu’il revient à l’école de s’occuper de la totalité de la mission de construction du citoyen. Le problème de l’échec de la cellule familiale face à ses devoirs vis-à-vis des enfants est donc un problème planétaire. Le mal est profond et ne demande pas de solutions de replâtrage.

III- Le gouvernement de la rupture doit-il tout changer ?

           La consultation du projet de société du Président Talon permet de dire sans se tromper que la question du réaménagement des horaires de travail n’a jamais fait l’objet d’un thème de campagne pour le candidat. Toutefois, il a insisté sur sa volonté de « redynamiser et de moderniser notre administration publique » sans oublier les multiples réformes prévues pour les différents secteurs de la vie nationale. Il est vrai que l’un des candidats qui étaient en lice pour les dernières élections présidentielles, l’honorable Aké Natondé, avait fait de ce thème un élément de mobilisation des électeurs.

           Il est regrettable que le projet de société du député-candidat n’ait pas bénéficié d’une bonne circulation pour permettre aux électeurs de prendre connaissance du diagnostic établi pour justifier la thérapie proposée sous forme de réaménagement des horaires de travail. Si le diagnostic posé par le DGRE est le même que celui qui a été établi par le candidat malheureux, il est possible de dire que la thérapie reste biaisée et demande des réflexions approfondies.

           A tout prendre, le gouvernement de la rupture, au vu des réformes consensuelles programmées, a de quoi s’occuper pendant un mandat. « Qui trop embrasse, mal étreint », dit-on. La réforme du DGRE peut attendre. Elle a besoin d’un temps raisonnable pour l’approfondissement des réflexions commencées en 2007 et abandonnées et la mobilisation des conditions pour un succès du projet.

CONCLUSION

          En guise de conclusion, il est à noter que la réforme que propose le DGRE ne manque pas de pertinence. Elle se préoccupe de la vie de la cellule familiale qui est la base de la société. Lorsque la cellule familiale vit de façon stable et harmonieuse, elle contribue au développement ascendant de la société, sur les plans économique et social. Le DGRE a vu juste en insistant sur le fait que la mise en œuvre de la réforme se fera dans le cadre juridique existant. Sur le terrain de l’école, le non-respect des règles établies par le cadre règlementaire et législatif, mettra le Bénin en difficulté face aux normes internationales qui permettent de connaître les limites à ne pas dépasser et d’évaluer la qualité de la formation des apprenants. Par ailleurs, les chances pour la réforme de prospérer à l’étape actuelle sont très faibles, sinon nulles, si l’on tient compte des goulots d’étranglement existants.

          Au 21ème siècle, le Bénin ne peut pas se permettre de se cacher derrière le prétexte de la recherche de solutions au problème de l’échec de l’éducation préscolaire de l’enfant pour se soustraire au culte du travail bien fait qui est l’une des valeurs les plus partagées par les pays développés ou réellement en voie de développement.

           Pour un aboutissement heureux de la réflexion en cours, il faudra absolument éviter de tomber dans le piège de la précipitation et de la mode. Les recherches doivent être approfondies sur trois axes, à savoir : la réhabilitation de l’importance de l’éducation familiale dans la construction du citoyen, le rétablissement de la politique du logement des agents du public et du privé dans le développement de la nation et la restauration de la politique des transports en commun pour désengorger le réseau routier dont les capacités d’accueil sont de plus en plus dépassées dans nos villes.

Raouf Affagnon, Consultant en éducation et en dialogue social


via La Presse du Jour http://ift.tt/1r1OgOC

Suspension de la Fbf par la Fifa : La décision du juge de Porto-Novo attendue ce jour

La suspension de la Fédération béninoise de football (Fbf) par la Fédération internationale de football association (Fifa) reste un os dans la gorge des autorités sportives béninoises. Et la décision du tribunal de Porto-Novo devrait aider à décanter la situation.

Tous les regards sont désormais tournés vers le tribunal de Porto-Novo. Puisque la fumée blanchâtre peut venir de là-bas. Car, seul ce tribunal peut revenir sur sa décision d’interdiction du Congrès électif de la Fédération béninoise de football (Fbf). Une situation que la Fédération internationale de football association (Fifa) qualifie d’ingérence dans les affaires de la Fbf. Ce qui l’a amené à suspendre la Fbf jusqu’au moment où un comité exécutif soit élu à l’issue du Congrès électif que le Comité de normalisation du football béninois doit organiser. Or, la pomme de discorde se trouve être la seule liste conduite par Moucharafou Anjorin, ancien président de la Fbf.

 Un virus nommé Anjorin

 En effet, le truculent Moucharafou Anjorin ne fait pas aujourd’hui l’unanimité au sein de la famille du football béninois. De triste mémoire, il a été de toutes les crises fédérales depuis une vingtaine d’années.  En dépit des nombreuses situations qu’il a crées pendant les mandats des présidents feu Moucharafou Gbadamassi et Martin Adjagodo, il s’est retrouvé encore en ligne de front dans la crise de 2010 qui l’a opposé à l’homme d’affaire Sébastien Ajavon. Celui-là même qui l’avait sorti du gouffre dans lequel il s’était embourbé. Contraint de ne pas être candidat en 2014, il n’a jamais abdiqué. Malgré son soutien ostensible au camp Bruno Didavi, ce dernier sera battu par Augustin Ahouanvoébla. Moins de deux ans plus tard, une autre crise survient et avec la complicité des instances internationales, le bureau dirigé par l’Honorable Ahouanvoébla a été démis et remplacé par un comité de normalisation. Cette structure chargée d’unifier la famille du football et d’organiser le congrès électif peine à réussir sa mission.

Donc, après deux audiences infructueuses, le tribunal de Porto-Novo a encore donné rendez-vous aux protagonistes pour ce mercredi 1er avril 2016. De son côté, le gouvernement joue également sur la carte de la diplomatie.

Dès lors, l’incertitude est totale. Il est difficile de dire si la rencontre de dimanche prochain face à la Guinée Equatoriale aura lieu. Tout dépend de la décision du tribunal de Porto-Novo, et surtout des instances internationales du football (Caf et Fifa). Les Béninois se croisent donc les doigts… Et prient sérieusement.

 

Homéky rassure les joueurs

Hier mardi 31 mai 2016,  Oswald Homéky, le ministre des sports, a rendu visite aux joueurs dans leur hôtel à Cotonou. Son objectif est de rassurer la bande à Omar Tchomogo sur la tenue ou non de la rencontre de dimanche prochain.

En présence de tous les joueurs presque au complet, le sélectionneur Omar Tchomogo a remercié le ministre pour sa sollicitude. Comme la veille, il a rappelé qu’il ne se mêle pas des problèmes administratifs. Sa mission est technique et c’est à cela qu’il s’attèle.

Pour sa part, le capitaine Stéphane Sességnon a prié le ministre des Sports de faire tout ce qui est possible pour que les joueurs soient rassurés et se préparent dans de bonnes conditions.

Des doléances qui semblent ne pas rentrer dans les oreilles de sourd. Car, Oswald Homéky a dit que le gouvernement de Patrice Talon fait tout ce qui est possible pour que tout se passe au mieux. Donc à l’en croire, les pourparlers se poursuivent au haut niveau afin que les goulots d’étranglement soient levés. Et que les Ecureuils affrontent effectivement ce dimanche leurs homologues de la Guinée Equatoriale.

Entre ce qui est dit et ce qui sera effectivement fait, il y a un fossé. L’essentiel est que tout se passe au mieux et que la meilleure formule soit trouvée.                                           

 P.H


via La Presse du Jour http://ift.tt/1VtQR0u

Projet « Route des Pêches » : Kulturforum Sud-Nord offre un cadre de réflexions pour faire naître des visions durables (Les inscriptions des participants attendues jusqu’au 10 juin)

L’Association Kulturforum Sud-Nord organise du 24juin  au 1er Juillet 2016, un atelier pour se pencher à nouveau sur le projet « Route des pêches ». Cette initiative portée sous le crédo « La Route des Pêches a besoin de toi! » S’inscrit dans son programme « Empathetic Eyes ». Elle est  financée par la Fondation Doen des Pays-Bas et le IFA d’Allemagne.

Une lettre de motivation,  un Curriculum vitae d’une page,  une déclaration de disponibilité. Ces pièces  doivent être jointes à la fiche d’inscription. Le postulant devra faire un portrait de la Route des Pêches en précisant son élément de motivation, soit photo, vidéo, dessin ou écris personnel. Telles sont les conditions fixées par les organisateurs de l’atelier qu’organise  du 24juin  au 1er Juillet 2016 sur la route des pêches à travers le thème « La Route des Pêches a besoin de toi! ».  Cette activité sera organisée et conduite  par Kulturforum Sud-Nord , l’association située sur la route des pêches. Le présent atelier s’inscrit dans le programme « Empathetic Eyes » à travers lequel l’association organise depuis  2012, une série d’activités  qui permet d’utiliser l’art et les participants, comme lanceurs d’alerte dans l’identification des problèmes de la société. En effet, le long de la route des pêches, une bande de 40 km de côtes entre Cotonou et Ouidah le gouvernement Béninois et des investisseurs, préparent un immense projet touristique. Ce projet, dont les plans proposent des programmes immobiliers privés et touristiques, prévoit une affluence d’au moins 95 000 000 visiteurs et rencontre une hostilité certaine de la part des riverains. Depuis le lancement des travaux de bitumage de la route principale; les pêcheurs locaux, effrayés par l’idée d’une future expropriation de leurs plantations, ont coupé et vendu tous les palmiers et cocotiers bordant cette route des pêches. Les plans d’aménagement du futur site balnéaire, ne tiennent pas du tout compte des spécificités locales, du fort potentiel historique que représente le passé esclavagiste de cette zone, et les occultent au profit d’un projet balnéaire. La proximité de la lagune, refuge de nombreuses espèces végétales et animales, servirait juste de faire valoir, pour proposer un pseudo site sauvage aux futurs visiteurs. Il est indéniable que le développement de cette partie de la côte est une nécessité, au vue de la forte croissance démographique de ces dix dernières années. Les besoins fondamentaux de cette jeunesse, entrainent une réflexion sur les nouveaux concepts à mettre en place pour une réponse adéquate à son éducation, son emploi et son cadre de vie.

 

Une plateforme de discussion et de réflexion !

L’atelier, considère les propositions de ce futur projet « Route des pêches » comme le pointde départ d’une réflexion publique sur l’avenir de la zone concernée. La période post-électorale de Juin 2016, est idéale pour amener de nouvelles idées de discussion sur la place publique. Aussi, l’atelier se propose d’offrir aux participants et au public concerné une plateforme de discussion et de réflexion, dans le but de collecter le maximum d’idées ayant trait au développement, ainsi qu’à une vision plus adaptée aux intérêts du site. L’atelier qui cible des groupes de participants interdisciplinaires, voudrait accueillir en plus des professionnels de l’image, des architectes, des artistes, des environnementalistes et des étudiants. D’après le Président Stephan Köhler et la cinéaste Béninoise Christiane Chabi Kao dirigeant  le projet, les méthodes de travail au cours de cet atelier, donneront la possibilité à chacun d’apporter une contribution en adéquation avec ses compétences. Lors de la première étape, les qualités du site seront analysées à l’aide d’une méthode narrative. Ensuite, les participants feront des travaux de recherches, pour trouver informations sur des exemples similaires de projets, dans leurs bonnes comme dans leurs mauvaises exécutions ainsi que des projets alternatifs confrontés aux mêmes défis. Ces recherches pourront alors être comparées aux plans actuels de développement de la route des pêches, permettant ainsi une analyse objective des propositions existantes. Finalement, à travers cet atelier, c’est le développement d’une vision, se basant sur des modèles existants et sur des idées issues de réflexions communes, qui serait privilégié et partagé. A la fin, les résultats de l’atelier seront présentés au public. Les visiteurs seront encouragés à engager des discussions et apporter leur contribution à la réflexion menée. Un illustrateur professionnel, sera présent pour aider à la visualisation des souhaits et des idées de développement de cette zone Route des Pêches. Tous les résultats de ces discussions et propositions, feront ensuite l’objet d’une publication sur un site internet afin de créer un impact durable.  Il est annoncé que les encadreurs de cet atelier seront des hommes avertis du domaine.

Des encadreurs émérites annoncés !

 Déjà on apprend que la designer Carlotta Werner et l’architecte Moritz Walter dirigeront les travaux.  Werner est un designer produit et démonstration, avec une grande expérience internationale. Le travail de Carlotta est caractérisé par une approche interdisciplinaire du design, à travers lequel elle collabore intensément avec les consommateurs et les producteurs. Ses projets ont reçu de nombreuses distinctions internationales. Walter travail comme architecte pour un immeuble public et culturel. Pour Sunder-Plassmann Architectes, il a récemment terminé la nouvelle décoration du hall de présentation. Il a également terminé la nouvelle décoration du hall de présentation de «Deichtorhallen» à Hambourg. Il s’intéresse à l’identité culturelle des sites à travers les immeubles et des interventions architecturales dans le domaine du développement touristique. Ils ont animé  de façon conjointe des discussions et des ateliers à Oman et en Iran pour 60 participants. Le sujet était la présentation de site à Muscat et à Téhéran, par la collecte d’objet de la vie quotidienne. Une variété de portraits de villes à travers des formes et des perspectives différentes. Les activités  de la présente rencontre  soutenues seront coordonnées par le Président  de Kulturforum Sud-Nord Stephan Köhler et la cinéaste Béninoise Christiane Chabi Kao.

Victorin Fassinou


via La Presse du Jour http://ift.tt/1XdpkSP

Examen de fin d’année : Le Cep ouvre le bal le 06 juin 2016 (201.111 candidats contre 211.203 en 2015 à l’assaut de ce diplôme)

201.111 candidats contre 211.203 en 2015. Voilà le nombre de candidats qui iront à l’assaut de l’examen du Certificat d’étude primaire (Cep) pour le compte de l’année 2016. Sur les 201.111 candidats, il y a 112.382 garçon soit un taux de régression 1,47% par rapport à l’année dernière et 97.729 filles en 2016 contre 97.144 en 2015 soit une augmentation de 0,60% par rapport à cette année. Par contre, l’effectif des candidats handicapés à cet examen est de 97 candidats dont 38 filles.Les 201.111 candidats sont repartis dans 742 centres d’examens sur l’ensemble du territoire national, à raison de 728 pour les candidats classiques ordinaireset 14 pour ceux à besoin spécifiques.

Boniface Kabla


via La Presse du Jour http://ift.tt/1UfIT5Z

Pour le renforcement de la sécurité maritime : Le vice-amiral Emmanuel De Oliviera fait don de matériels à la préfecture maritime

Le vice-amiral d’escadre Emmanuel De Oliviera commandant de la zone maritime de l’Atlantique et préfet maritime  Zone Atlantique,  a remis hier mardi 31 mai 2016 un lot de matériels au capitaine de vaisseau du préfet maritime. Ces lots de matériels composés des matériels informatiques, des téléphones mobiles, des appareils permettant d’échanger les communications renforceront à coup sûr la sécurité maritime, a déclaré Fernand Maxime Ahoyo Ce geste de générosité que le vice-amiral d’escadre Emmanuel De Oliviera vient de faire à l’endroit de la préfecture maritime de Cotonou est la bienvenue selon le capitaine de vaisseau de la préfecture maritime Fernand Maxime Ahoyo. Pour lui, ces matériels serviront à équiper  les salles des opérations pour renforcer la sécurité maritime. Par ces matériels, selon ce dernier, les choses vont se mettre en ordre  dans le nouveau bâtiment flambant neuf de la préfecture maritime. La richesse de la mer vient du port autonome de Cotonou. C’est pourquoi  la sécurité maritime est indispensable et très importante, a dit le vice amiral d’escadre Emmanuel De Oliviera. Ces lots de matériels qu’il vient d’offrir à la préfecture maritime de Cotonou permettront entre le Bénin et la France de travailler la main dans la main. A la question de savoir le coût de ces matériels, Emmanuel De Oliviera a fait comprendre que ce qui compte, c’est plutôt  les hommes et non le coût des matériels.  Il faut noter que les deux parties ont échangé des cadeaux de souvenir au cours de cette cérémonie.

Boniface Kabla


via La Presse du Jour http://ift.tt/1XdoN3q

Réforme constitutionnelle : Au-delà de l’épiphénomène Yayi

La gestion du pouvoir d’Etat par l’ancien Président Boni Yayi a mis les Béninois dans tous leurs états. Cela alimente actuellement les débats concernant les réformes. Mais il ne faut pas trop en tenir compte pour détruire l’édifice constitutionnel.

La Constitution du Bénin mérite toilettage. C’est l’avis de presque tous les Béninois. Et si jusque-là ce n’était pas fait, c’est à cause de la crise de confiance que nourrissait la majorité des Béninois vis-à-vis de leurs dirigeants depuis quelques années. Certes, tout le monde voyait l’importance de retoucher la loi fondamentale. Mais il y avait la redoutable question de l’ouverture de la boîte de pandore pour que des arrivistes se maintiennent au pouvoir avec les moyens de l’Etat contre la volonté du peuple. Du coup, pendant les dix dernières années tout le monde a vu comment la Constitution a été malmenée. Les contre-pouvoirs étaient inexistants. Des décisions de la Cour Constitutionnelle n’ont pas connu d’application. Le seul maître à bord du navire Bénin était le Chef de l’Exécutif. Voilà ce qui a nourri la hargne de réviser la Constitution du Bénin coûte que coûte après le départ du Président des deux mandats de 2006 à 2016.

 Bémol tout de même

 L’entreprise de révision de la Constitution en cours actuellement ne doit pas ignorer qu’avant le Président Boni Yayi, d’autres personnalités ont dirigé ce pays. Et même si l’on doit trouver à redire sur leur comportement par rapport à la Constitution, on pourrait dire que l’essentiel a été sauvegardé. Et c’est avec le même peuple sur le même territoire Bénin. De 1990 à 2006, cela fait quand même 16 ans de gestion avec la Constitution. Et pour plusieurs hommes avertis de la politique, la Constitution béninoise est bien bâtie. Il faudra donc préserver ses vrais piliers pour ne pas détruire l’édifice parce qu’un épiphénomène a ébranlé tout le monde. Il faut reconnaître simplement que ce sont les citoyens qui ont surtout failli. Car, la majorité avide d’intérêts de toutes sortes, a laissé agir l’ancien Chef d’Etat alors qu’il y avait dans la même constitution, les moyens de le freiner. Et quelles que soient les réformes, l’engagement citoyen des Béninois pour l’application des textes doit être déterminant. On a bien les résultats lorsque le peuple s’est levé contre toute manipulation opportuniste jusqu’à la présidentielle qui a bouté dehors le candidat du Chef de l’Etat d’alors qui a pourtant fait feu de tout bois. Lorsque la majorité lorgne les moyens dont elle peut bénéficier de la part du gouvernement, elle aura honte de dire non à la dérive. Il faut alors en tenir compte pour l’avenir. Car, les mêmes travers pourraient être constatés. Il faut donc améliorer l’essentiel dans la loi fondamentale et ne pas lui porter un coup dont on regrettera les conséquences.

Junior Fatongninougbo


via La Presse du Jour http://ift.tt/1Wvp0hN

Présidence de l’Ahjucaf : Ousmane Batoko reconduit pour un nouveau mandat de trois ans (Les grandes recommandations de la rencontre de Cotonou)

Le 5è congrès de l’Association des hautes juridictions de cassation ayant en partage l’usage du français (Ahjucaf) dont les travaux ont été lancés le 30 mai 2016 au Bénin Marina Hôtel de Cotonou se conjugue désormais au passé. Il a été sanctionné par une batterie de 10 recommandations (voir ci-dessous) dont la mise en œuvre est laissée à la discrétion de chaque pays membre de l’Ahjucaf. Les participants ont reconduit le Béninois Ousmane Batoko à la tête de ce réseau de hautes juridictions de cassation dans l’espace francophone.

Le navire est arrivé à bon port. Après deux jours de réflexion fait d’échange d’expériences, les participants au 5è congrès statutaire de l’Ahjucaf sont parvenus à s’entendre sur le minimum en matière de filtrage des recours devant les Cours suprêmes.

Plusieurs notions ont été abordées. Il s’agit, entre autres, des notions du droit au recours et au filtrage, des notions liées à la qualité que doit avoir l’Avocat devant intervenir dans les hautes juridictions de cassation en rapport avec le filtrage, des notions relatives aux systèmes judiciaires et au filtrage…

Pour illustrer toutes ces notions, il a été fait recours aux expériences des Cours de cassation ou des Cours suprêmes des pays comme le Canada, l’Egypte, le Bénin, la Belgique, l’Egypte, la Suisse, le Liban…pour ne citer que ceux-là. Les débats qui ont suivi ont été fructueux.

A en croire les déclarations faites par M. Mamadou Badio Camara, Président de la Cour Suprême du Sénégal, il ne serait pas superflu de dire que les fruits ont tout simplement tenu la promesse des fleurs au cours de ce 5è congrès de l’Ahjucaf puisque le grand objectif visé qui est de renforcer l’entraide, la solidarité, la coopération, les échanges d’idées et d’expériences ente les institutions judiciaires membres de l’Ahjucaf a été atteint.

L’autre grand temps fort de ce 5è congrès de l’Ahjucaf a été le renouvellement du mandat du Président sortant. Ousmane Batoko, Président de la Cour Suprême du bénin a été en effet reconduit par ses pairs à la tête de l’Ahjucaf pour un nouveau mandat de trois ans. Il sera aidé dans sa mission par le Français Jean-Paul Jean au poste de Secrétaire général et du Canadien Clément Gasgon au poste de Trésorier général. Cinq vice-présidents ont été aussi désignés.

Pour SEM Kuster-Ménager, Ambassadrice de la République française près le Bénin, qui a reçu autour d’un cocktail dinatoire en son domicile les participants à ce 5è congrès statutaire de l’Ahjucaf, cette reconduction du Président Ousmane Batoko somme comme le témoignage de la reconnaissance des bonnes actions menées par le Président Ousmane Batoko au cours de son précédent mandat. Elle a par ailleurs salué le dynamisme de l’Ahjucaf qui, aujourd’hui, constitue une institution incontournable pour la réflexion collective des 50 institutions judiciaires qui en sont membres.

« Nous nous efforcerons de faire en sorte que nos juridictions se mettent à la hauteur du grand défi qu’est celui de l’édification d’un Etat de droit dans l’espace francophone…Notre souhait est que la complicité qu’il y a, d’une part entre la France et l’Ahjucaf, et d’autre part entre l’Oif et l’Ahjucaf se développe davantage pour nous permettre de regarder en avant avec plus d’engagement et de détermination ». Telle la substance de ce qu’il faut retenir de la déclaration faite par le Président Ousmane Batoko qui, d’ores et déjà prend avec beaucoup plus de conviction la tâche qui lui a été confiée.

Recommandations

1- La régulation des contentieux devant les Cours suprêmes est légitime. Elle sert l’intérêt de la justice et des justiciables.

2- Elle est nécessaire pour permettre aux Cours suprêmes d’assumer leur fonction normative. Les Cours Suprêmes assurent une mission unificatrice de la jurisprudence mais doivent aussi contribuer à l’adaptation du droit à l’évolution de la société.

3- Le principe de la régulation est conforme aux exigences du procès équitable qui n’imposent pas l’ouverture d’un recours en cassation.

4- La régulation ne doit pas être uniquement guidée par des contraintes budgétaires.

5- Elle doit s’insérer dans un système cohérent et équilibré de régulation des contentieux soumis à l’ensemble des juridictions de l’organisation judiciaire.

6- Elle doit être de la responsabilité de juges expérimentés dotés d’une expertise particulière en ce domaine.

7- L’accès aux Cours suprêmes doit être réservé aux avocats dotés d’une spécialité en matière de technique de cassation. Dans les systèmes où la représentation n’est pas obligatoire, il est nécessaire que soit mis en place un système d’information des justiciables sur la fonction des Cours suprêmes et les modalités de recours.

8- Les Cours suprêmes doivent établir un système de régulation adapté à leur contexte national qui peut reposer sur une pluralité de critères.

9- Les critères de régulation doivent être clairs, prévisibles, intelligibles et socialement acceptables.

10- La régulation des contentieux implique la mise en place de circuits adaptés de traitement des affaires afin de leur permettre de se concentrer sur les décisions à portée normative clairement motivées et aisément identifiables.


via La Presse du Jour http://ift.tt/1r1Jr8d

41ème Assemblée générale du SPONG : 41 ans de « synergie pour influencer les politiques publiques de développement »

Le Secrétariat permanent des organisations non-gouvernementales (SPONG), composé de 357 associations de développement, a procédé à la présentation et à l’adoption de ses rapports d’activités et financiers 2015 et des projets 2016 ainsi qu’au renouvellement des membres du bureau du Conseil d’administration, à l’examen des nouvelles adhésions. Tout s’est déroulé dans le cadre de la 41 ème assemblée générale ordinaire ce mardi 31 mai 2016 au siège du collectif.

Les prévisions d’investissements physiques et financiers au titre des années 2015-2016 du SPONG se chiffrent à 74 546 822 032 FCFA et 30 957 537 221 FCFA. Des montants, qui font dire à Pauline Zouré, secrétaire d’Etat auprès du ministère de l’économie, des finances et du développement chargé de l’aménagement du territoire, que « les ONG/AD restent des partenaires incontournables du développement au Burkina Faso ».

Et la contribution des organisations non gouvernementales est plutôt la bienvenue au regard du contexte. « Les pays sont dans une situation où la population est très demandeuse de changement,  de mieux-être social, de démocratie », note Yongo Nignan, président sortant du Conseil d’administration du SPONG.

Une demande qui ne passe pas  inaperçue aux yeux de Juliette Compaoré, présidente entrante du conseil d’administration. « Nous voyons l’ampleur de la tâche », dit-elle. Elle dit mesurer cette ampleur et s’engage à poursuivre les chantiers pour contribuer à faire du développement une réalité.

Juliette Compaoré (milieu), PCA entrante du SPONG.

Juliette Compaoré (milieu), PCA entrante du SPONG

Selon Yongo Nignan, cette demande exige des autorités les conditions « minimales » permettant à tous de pouvoir vivre dans leur territoire. De l’avis du PCA sortant, c’est l’un des défis majeurs que les organisations de la société civile, les ONG doivent  intégrer dans leur plan d’action de façon à contribuer à leur manière à faire en sorte que le mieux-être soit suffisamment partagé.

Un avis qui s’inscrit dans le même alignement que la vision du collectif d’associations : « Une société civile burkinabè forte et dynamique, travaillant en synergie pour influencer les politiques publiques  de développement en vue d’une société juste, équitable et démocratie ».

Pauline Zouré a dit ne pas douter de l’importance des actions du SPONG à travers l’accompagnement au quotidien de l’action gouvernementale dans la quête d’un mieux-être pour les populations. Mais, elle les interpelle sur l’obligation de rendre compte à l’Etat de leur intervention pour permettre d’établir avec précision leurs contributions et d’assurer la visibilité.

Et pour cause, « sur les 357 ONG/AD répertoriés, seules 205 respectent l’obligation du dépôt des rapports et programmes d’activités » auprès de ses services. La secrétaire d’Etat souhaite une structuration des ONG/AD par secteurs d’interventions prioritaires. Question, dit-elle, de favoriser leur regroupement dans le cadre de dialogues sectoriels et d’améliorer la cohérence des actions.

C’est pourquoi, dit-elle, le ministère de l’économie, des finances et du développement accorde un intérêt particulier au partenariat que noué avec le SPONG, l’un des premiers collectifs d’ONG/AD au Burkina et interlocuteur privilégié du gouvernement.

Oui KOETA

Burkina24


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/24hYrfa

24ème journée Fasofoot : Le RCB profite du nul du RCK face à l’USO (1-1)

Le Racing Club de Bobo-Dioulasso (RCB) est désormais aux commandes du championnat national de football de première division après le match nul du Rail Club du Kadiogo (RCK) devant l’Union sportive de Ouagadougou (USO) le mardi 31 mai 2016 au Stade du 4-Août de Ouagadougou.

Le Rail Club du Kadiogo (RCK), leader du championnat burkinabè depuis la 7ème journée, avait la pression sur les épaules après la victoire de son dauphin le Racing Club de Bobo-Dioulasso (RCB) devant le Bankuy Sport de Dédougou (2-0) le samedi 28 mai 2016. Les faucons devaient à tout prix s’imposer devant l’Union sportive de Ouagadougou (USO) pour garder les commandes du championnat.

Les « Faucons » de l’entraîneur Malo Kamou ont trébuché devant l’équipe du quartier Larlé de Ouagadougou (1-1). Après une première mi-temps qu’il a su maitriser malgré de nombreuses longues balles envoyées en attaque, le RCK a ouvert le score par Blaise Yaméogo à la 72ème mn. Un but contre le cours du jeu puisque  c’est l’USO qui, en deuxième mi-temps, avait le contrôle du jeu.

L’USO ne laisse pas sonner et continue sur le même rythme. Sur un corner à une minute de la fin, Hassimi Barry bien placé au cœur de la défense des « orange et noir » reprend le ballon (89ème mn) dans les filets gardés par Aboubacar Sawadogo (1-1). Une égalisation qui enflamme le stade acquis à la cause des « rouge et blanc ». Mais sur la lancée, le RCK va marquer un but refusé pour position de hors-jeu. Et c’est finalement sur ce score de 1 à 1 que l’arbitre Boukary Ouédraogo met fin à la rencontre.

Ce match nul profite au Racing Club de Bobo-Dioulasso (RCB) qui s’installe en tête du championnat mais à égalité (49 points) avec le Rail Club du Kadiogo (RCK). L’USO est à deux points des deux premiers. A six journées de la fin du Fasofoot, la lutte pour le titre est plus qu’indécis.

Boukari OUEDRAOGO

Burkina24

Les résultats de la 24ème journée du Fasofoot

USO – RCK 1#1

USFA – MAJESTIC 0#1

ASFA Y – SANTOS FC 1#0

ASFB – AS SONABEL 0#0

USY – USCO 2#0

BPS – EFO 1#0

AJEB – KOZAF2#0

RCB – BANKUY SPORT 2#0

Classement
1er  RCB 49pts+19
2ème RCK 49pts+16
3ème USO 47pts+16
4ème BPS 37pts+3
5èmeSANTOS FC 36pts+8
6ème KOZAF 35pts+6
7ème EFO 33pts-1
8ème ASFA Y 32pts-2
9ème USFA 29pts-4
10ème AJEB 28pts-6
11ème AS SONABEL 27pts-2
12ème ASFB 27pts-3
13ème USCO 25pts-8
14ème MAJESTIC 22pts-7
15ème USY 21pts-12
16ème  BANKUY SPORT 14pts-20


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/22wj1ZW

Santé sexuelle et planification familiale : Des organisations plaident pour un « investissement accru » des députés

L’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) et six autres organisations de la société civile, intervenant dans le domaine sanitaire, ont initié, ce mardi 31 mai 2016, un atelier d’échange et de plaidoyer avec les députés de l’Assemblée nationale pour un « investissement plus accru » dans la santé de la reproduction et la planification familiale.

L’ABBEF et ses partenaires continuent de multiplier leurs actions, dans le cadre de leur campagne de communication intitulée « 1 000 000 de voix pour la santé sexuelle et de la reproduction et la planification ».

Face aux mandataires du peuple, ce mardi 31 mai 2016, la coalition dit être venue pour avoir des « alliés » au niveau des décideurs politiques afin « d’œuvrer ensemble à réunir les conditions pour un mieux-être de la population ».

Le représentant des sept OSC a plaidé pour un engagement des député en faveur de la santé sexuelle et reproductive

Le représentant des sept OSC a plaidé pour un engagement des députés en faveur de la santé sexuelle et reproductive

Pour le président national de l’ABBEF, représentant les sept organisations de la campagne, Zitibmi Albert Yaméogo, l’engagement des députés, « par le fait même qu’ils sont au cœur de l’action gouvernementale et  du vote du budget » est un atout majeur pour parvenir à une sexualité maitrisée.

Au sortir de  l’atelier, les sept OSC coalisées disent attendre des députés qu’ils s’investissent « de façon accrue » dans la question et qu’ils s’engagent pleinement « à accompagner l’action gouvernementale en l’autorisant à mettre un peu plus de ressources dans le domaine de la santé ».

Il faut maitriser la forte croissance humaine !

Dans son  allocution, le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale (AN), Lona Charles Ouattara qui présidait les travaux, a loué l’initiative, tout en mentionnant qu’elle constitue « d’une part une opportunité pour les députés de renforcer leurs capacités sur les enjeux de la croissance démographique et ses liens avec la santé et le développement et d’autre part  un cadre d’échange entre députés et acteurs de la société civile ».

Selon lui toujours, même si l’accroissement de la population est une « opportunité », il n’en demeure pas moins que, lorsqu’elle n’est pas maitrisée, elle représente « un handicap majeur au développement socio-économique ».

Or, le tableau des données démographiques actuelles du Burkina Faso est peu reluisant, a-t-il dit. Le taux de croissance annuelle est de l’ordre de 3,1%  et la prévalence contraceptive de 15%, selon les données de l’enquête démographique et de la santé (2010).

Aminata Rabo, a félicité les OSC pour les résultats engrangés durant la campagne

Aminata Rabo, a félicité les OSC pour les résultats engrangés durant la campagne

« L’insuffisance  d’information sur la santé sexuelle de la reproduction, la précocité des rapports sexuels, la faible utilisation des contraceptions, les grossesses non désirées surtout en milieu scolaire », sont, entre autres, causes de cet état de fait, a indiqué Lona Charles Ouattara, non sans préciser que si des ressources ne sont pas consacrées à la santé de la reproduction, notamment la planification familiale, le pays devrait s’attendre à abriter  en 2050, 60 millions d’âmes au lieu de 32 millions.

Le partenaire PPG s’en félicite

Principal partenaire financier de l’ABBEF et les six OSC, depuis l’entame en janvier dernier de la campagne de communication, « 1 000 000 de voix pour la santé sexuelle et de la reproduction et la planification », la fédération américaine pour la planification familiale (Planned Parenthood Global  PPG) par la voix de sa représentante locale, Aminata Rabo, s’est réjoui, d’avoir accompagné l’initiative.

Selon la représentante, la série d’activités entreprises dont le plaidoyer du jour qui marque la fin de la campagne, s’est soldée par des résultats positifs.   De nombreuses réalisations ont été faites et s’inscrivent en droite ligne des objectifs de PPG qui travaille, depuis 40 ans, à assurer en Afrique une meilleure information des jeunes et des femmes sur les enjeux de la santé sexuelle et de reproduction.

Mamady Zango

Burkina24


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/1Wvg5gh

Festival feu de bois de Niou : Les danses et musiques sacrées à l’honneur

La 2e édition du festival feu de bois se tient du 2 au 5 juin 2016  à Niou. Une conférence de presse a été donnée à cet effet ce mardi 31 mai 2016 à Ouagadougou.

Le festival feu de bois de Niou se veut selon les organisateurs un cadre idéal de ressourcement, de révélation et de promotion des aspects majeurs de la culture de leur terroir.

Le concept met en scène une présentation de spectacles entre deux feux géants de bois, pour rappeler les ambiances des temps anciens.

Une vingtaine de troupes en danse et musiques sacrées et profanes, des contes et humour en compétition et une foire artisanale, sont au programme.

« C’est une rareté dans la localité et depuis une dizaine d’années. Nous travaillons à ce que ces troupes puissent faire vivre et revivre à la jeune génération ce que nos ancêtres nous ont légué », explique Ismaél Zoungrana, le promoteur du festival.

Le caractère  sacré de certaines danses a été la cause de la tenue tardive de la conférence de presse. « Il fallait l’aval des gardiens des de la tradition pour s’assurer que le festival pourra se tenir », explique le promoteur.

Revelyn SOME

Burkina 24


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/1PgVvh6

Libérations provisoires: Le MPP veut des explications de la Justice

Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) dit être surpris par les récentes libérations provisoires de dignitaires de l’ancien régime, poursuivis dans le cadre du putsch du 16 septembre 2015 et d’autres affaires économiques. Dans cette déclaration, son service de communication demande un éclairage de la part de l’appareil judiciaire.

Le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) a appris, avec stupeur, la mise en liberté provisoire, ces derniers temps, de personnes détenues dans le cadre du putsch manqué de septembre 2015 et de la mauvaise gestion des deniers publics et des parcelles.

Ces libérations en série, dont la dernière en date est celle du président du CDP, qui sont faites sans aucune explication, inquiètent les Burkinabè et irritent l’opinion nationale.

En vertu de l’indépendance du pouvoir judiciaire, le MPP s’interdit de commenter des décisions de justice. De même, il respecte les principes de la présomption d’innocence.

 Cependant, il est intolérable que la justice se terre dans un mutisme qui peut saper tous les efforts entrepris pour la consolidation d’une démocratie apaisée et pour une justice sociale dans notre pays.

C’est pourquoi, le MPP demande que la justice éclaire l’opinion publique sur ses décisions et communique dorénavant sur le traitement des dossiers pendants, notamment en publiant un calendrier précis sur la tenue des procès des présumés coupables.

Les élections municipales qui surviennent après la Présidentielle et les Législatives suite à l’insurrection populaire parachèvent notre processus démocratique.

Cette victoire du peuple  exige de chaque pouvoir, dans l’intérêt du pays, la transparence dans l’exercice de ses responsabilités. C’est le prix à payer pour le renforcement de la nouvelle démocratie que nous bâtissons ensemble.

En effet, la justice qui a réclamé son indépendance et  qui est rendue au nom du peuple, doit rendre compte au peuple.

MPP : Démocratie, Egalité, Progrès.

Le Secrétariat à l’Information et à la Communication


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/1UsatQn

WordPress : Une faille de sécurité menace 1 million de sites utilisant le plugin Jetpack

Plus d’un million de sites sont exposés à une faille de sécurité détectée dans Jetpack, un plugin WordPress très populaire. Cette faille permettrait d’incorporer un code JavaScript corrompu dans un commentaire d’article.

C’est le cabinet de sécurité « Sucuri » qui a constaté le problème et l’explique : « Au cours des audits de recherches régulières pour notre (WAF base Cloud) Sucuri Firewall, nous avons découvert une vulnérabilité XSS qui affecte le plugin WordPress Jetpack, actuellement installé sur plus d’un million de sites WordPress.

La faille peut être facilement exploitée via wp-comments et nous recommandons à chacun de mettre à jour dès que possible, si vous ne l’avez pas encore fait » Selon « L’informaticien.com« , l’équipe de Jetpack a déjà mis en ligne une nouvelle version 4.0.3 qui remédie au problème.

Des commentaires à risque…

La vulnérabilité XSS permet en fait d’introduire des codes malveillants JavaScript. Stockée dans la base de données des commentaires du site infecté, ils entrent en action dès que quelqu’un consulte un commentaire sur la page. Les clés sont en quelque sorte données au pirate. Ce dernier s’il le souhaite peut prendre en charge les comptes utilisateurs, s’approprier des cookies d’identifications, rediriger les visiteurs, ou injecter des spams entre autres.

Développé par Automattic, Jetpack fournit un ensemble d’outils (statistiques, sécurité,…) pour les sites WordPress auto hébergés. La faille ne concerne que les sites qui ont installé le module Jetpack Shortcode Embeds lequel permet d’insérer du contenu (vidéo, liens, tweets,…) dans les commentaires.

Synthèse de Noufou KINDO

Burkina 24


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/1PgM1Cz

Zabré: Attaque à main armée contre une coopérative d’épargne

Près d’une dizaine de bandits ont attaqué ce mardi une Coopérative d’épargne et de crédit (COOPEC) à Zabré, une commune de la Province du Boulgou, située à une centaine de kilomètres de Tenkodogo. Les individus ont pu s’enfuir avec le contenu de la caisse avant l’arrivée des forces de sécurité.

Au moins sept personnes, « à visage découvert », et à motos, ont attaqué armes au poing la COOPEC de Zabré à la mi-journée ce 31 mai 2016, a appris Burkina24 de témoins et de sources sécuritaires. Les braqueurs, sur place, auraient immobilisé les agents de la coopérative, avant de vider le contenu de la caisse dans leur sac.

Les délinquants ont ensuite pris la clé des champs. Ils auraient fait des tirs de sommation. Au moins six blessés sont signalés, selon les premières informations, et ont été admis au CMA de Zabré.

Les forces de sécurité et les koglweogos de la localité, alertés, sont intervenus  sur les lieux avant de se lancer sur les traces des braqueurs. Aucune perte en vie humaine n’a jusque-là pas été signalée. Le montant de la somme emportée n’a également pas encore été évalué.

Un braquage, avec pratiquement le même mode opératoire, a été perpétré le 24 mai dernier à Bobo-Dioulasso, contre une station d’essence cette fois. Cette attaque avait également fait plusieurs blessés.

Burkina24


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/1Vt0Vae

AVIS DE VENTE DE TERRAIN A BOBO-DIOULASSO

  • Localisation: Sagassiamasso (Kiri), (à l’intérieur des limites communales de Bobo-Dioulasso), un (1) kilomètre après le pont sur le Houet sur la route Bobo-Dédougou.

Le terrain est situé à 150 mètres (à gauche) du goudron, direction      Bobo-Dédougou.

  • Superficie: 10.200 m2
  • Documents administratifs: Permis d’Exploiter
  • Infrastructures actuelles: Un forage (à réhabiliter), une étable, une porcherie de 8 box, une maisonnette de 20 tôles, un magasin de 10 tôles, une clôture (3/4 en grillage et 1/3 en parping)
  • Prix de vente négociable : 60.000.000 FCFA (Soixante millions de francs)
  • Contact du propriétaire: Tél : (226) 60 15 46 85
  • E-Mail: multiservicesd@yahoo.com

 


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/1WWUwoF

Lancement de la SNI 2016 : Sous le signe de la gestion durable des déchets électroniques

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Pr Filiga Michel Sawadogo, représentant le Premier ministre, a présidé, ce mardi 31 mai 2016 à Ouagadougou, le lancement officiel des activités de la 12e édition de la Semaine nationale de l’internet (SNI-2016). Du 31 mai au 4 juin 2016, ce grand rendez-vous du donner et recevoir en matière de TIC permettra à différents acteurs de mener des réflexions autour d’un thème général « TIC et Développement durable ».

Les spécialistes définissent le développement durable comme étant un mode de développement visant à produire des richesses, tout en veillant à la protection de l’environnement pour les générations futures.

Les TIC ayant pris une place importante dans les sociétés, les passionnés des TIC reconnaissent que bien vrai qu’il ne soit pas facile de concilier TIC et Développement durable, l’usage des substances chimiques liées à la fabrication des produits informatiques n’est pas à négliger. Et que la plupart d’entre ces produits sont nuisibles à l’environnement, d’où la nécessité de promouvoir les « Technologies vertes » à travers notamment la gestion des déchets électroniques.

DSCN0545

Raison pour laquelle, le choix du thème de la 12e édition de la SNI, « TIC et Développement durable », selon le Ministre de l’Enseignement Supérieur, Pr Filiga Michel Sawadogo, est d’une grande pertinence au regard du potentiel des TIC dans l’atteinte des Objectifs du développement durable (ODD).

« Le développement durable représente un défi global de taille qui oblige la société à rechercher un équilibre entre le désir de la prospérité économique et la responsabilité de léguer aux générations futures, un cadre social viable et vivable. Par conséquent, beaucoup d’efforts doivent être concentrés sur les TIC », a-t-il dit lors de la cérémonie d’ouverture de la SNI, ce 31 mai au SIAO.

DSCN0542

Il s’agit notamment d’utiliser les TIC afin d’améliorer la gestion durable des ressources naturelles, améliorer la modernisation, l’efficacité et la productivité du monde rural, améliorer la gestion et l’utilisation de l’information sur le milieu afin de valoriser les ressources naturelles et la préservation de l’environnement, élargir les opportunités commerciales et d’emploi des populations, améliorer la gestion du système national d’information sur la sécurité alimentaire, etc.

Le SITICO et le SISTIC se tiennent au même moment que la SNI. Le représentant du Premier ministre n’a pas manqué de saluer les efforts de leurs initiateurs en particulier du SISTIC qui est à sa 1re édition et parrainé par l’ancien ministre des TIC, Nébila Amadou Yaro.

DSCN0541

« Le SISTIC n’attend que vos bénédictions… Face aux nombreuses attaques informatiques survenues au Burkina, il faut reconnaître qu’il y a beaucoup à faire en matière de sécurité informatique », a déclaré le promoteur du Salon international de la sécurité des TIC (SISTIC), Alain Noël Kaboré.

Il a particulièrement invité les jeunes utilisateurs des réseaux sociaux dont Facebook, à visiter les différents stands installés au SIAO pour l’occasion afin de découvrir ou redécouvrir les risques liés à internet et comment y faire face.

Plusieurs personnalités et représentants d’institutions étaient également présents lors de la cérémonie d’ouverture entre autres ONATEL, TELECEL, AIRTEL, SONAPOST, CFAO Technologies, LONAB, NOKIA, CCI-B, Banque Mondiale, ARCEP, UEMOA.

Lire : SNI 2016 et sécurité des TIC : Alain Noël Kaboré présente le SISTIC !

Et aussi : SNI 2016 : La campagne nationale d’initiation gratuite aux TIC est lancée

Noufou KINDO

Burkina 24


Portfolio :

CIMG7881 DSCN0556 DSCN0555



via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/1RJlXKK