41ème Assemblée générale du SPONG : 41 ans de « synergie pour influencer les politiques publiques de développement »
Le Secrétariat permanent des organisations non-gouvernementales (SPONG), composé de 357 associations de développement, a procédé à la présentation et à l’adoption de ses rapports d’activités et financiers 2015 et des projets 2016 ainsi qu’au renouvellement des membres du bureau du Conseil d’administration, à l’examen des nouvelles adhésions. Tout s’est déroulé dans le cadre de la 41 ème assemblée générale ordinaire ce mardi 31 mai 2016 au siège du collectif.
Les prévisions d’investissements physiques et financiers au titre des années 2015-2016 du SPONG se chiffrent à 74 546 822 032 FCFA et 30 957 537 221 FCFA. Des montants, qui font dire à Pauline Zouré, secrétaire d’Etat auprès du ministère de l’économie, des finances et du développement chargé de l’aménagement du territoire, que « les ONG/AD restent des partenaires incontournables du développement au Burkina Faso ».
Et la contribution des organisations non gouvernementales est plutôt la bienvenue au regard du contexte. « Les pays sont dans une situation où la population est très demandeuse de changement, de mieux-être social, de démocratie », note Yongo Nignan, président sortant du Conseil d’administration du SPONG.
Une demande qui ne passe pas inaperçue aux yeux de Juliette Compaoré, présidente entrante du conseil d’administration. « Nous voyons l’ampleur de la tâche », dit-elle. Elle dit mesurer cette ampleur et s’engage à poursuivre les chantiers pour contribuer à faire du développement une réalité.
Selon Yongo Nignan, cette demande exige des autorités les conditions « minimales » permettant à tous de pouvoir vivre dans leur territoire. De l’avis du PCA sortant, c’est l’un des défis majeurs que les organisations de la société civile, les ONG doivent intégrer dans leur plan d’action de façon à contribuer à leur manière à faire en sorte que le mieux-être soit suffisamment partagé.
Un avis qui s’inscrit dans le même alignement que la vision du collectif d’associations : « Une société civile burkinabè forte et dynamique, travaillant en synergie pour influencer les politiques publiques de développement en vue d’une société juste, équitable et démocratie ».
Pauline Zouré a dit ne pas douter de l’importance des actions du SPONG à travers l’accompagnement au quotidien de l’action gouvernementale dans la quête d’un mieux-être pour les populations. Mais, elle les interpelle sur l’obligation de rendre compte à l’Etat de leur intervention pour permettre d’établir avec précision leurs contributions et d’assurer la visibilité.
Et pour cause, « sur les 357 ONG/AD répertoriés, seules 205 respectent l’obligation du dépôt des rapports et programmes d’activités » auprès de ses services. La secrétaire d’Etat souhaite une structuration des ONG/AD par secteurs d’interventions prioritaires. Question, dit-elle, de favoriser leur regroupement dans le cadre de dialogues sectoriels et d’améliorer la cohérence des actions.
C’est pourquoi, dit-elle, le ministère de l’économie, des finances et du développement accorde un intérêt particulier au partenariat que noué avec le SPONG, l’un des premiers collectifs d’ONG/AD au Burkina et interlocuteur privilégié du gouvernement.
Oui KOETA
Burkina24
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