mercredi 30 novembre 2016

Lutte contre la malnutrition dans le Sahel : Médecins du Monde/France se retire

L’ONG « Médecins Du Monde/France » (MDM-F) conduit depuis quelques années un projet d’appui à l’amélioration de la prise en charge des enfants de moins de cinq ans atteints de malnutrition sévère à Djibo, Arbinda et Gorom-Gorom. Le projet est financé par la Commission européenne à travers « ECHO ». Dans l’ensemble, selon des acteurs, populations et autorités, le projet présente un bilan de santé positif malgré quelques insuffisances. Par ailleurs, à partir du 31 décembre 2016, l’ONG compte se retirer et se focaliser sur la santé sexuelle et reproductive. MDM-F souhaite la reprise du projet par une autre ONG afin de maintenir et améliorer les acquis.

La prévalence de la malnutrition demeure élevée dans la région du Sahel corrélée à un contexte économique, socio-culturel et environnemental défavorable. La mauvaise qualité de l’eau, le manque d’hygiène et d’assainissement, la non pratique de l’allaitement maternel exclusif, le rapprochement des naissances, sont cités parmi les principales causes qui peuvent faire basculer les enfants dans la malnutrition.

Léonce Kiawara, Attaché de santé en pédiatrie à MDM-F/Djibo, fait savoir que les enfants de moins de cinq ans malnutris aigus sévères avec complication souffrent le plus souvent de paludisme grave, de déshydratation sévère, de pneumonie, de manque d’appétit, de diarrhée, d’infection respiratoire, de choc septique qui contribuent à dégrader leur état nutritionnel.

Projet d’appui à l’amélioration de la prise en charge des enfants de moins de cinq ans atteints de malnutrition sévère.

Projet d’appui à l’amélioration de la prise en charge des enfants de moins de cinq ans atteints de malnutrition sévère.

Du 28 au 30 novembre 2016, une délégation du Club des journalistes et communicateurs en nutrition et sécurité alimentaire (CJC/NSA) a visité les centres de récupération (CRENI) de MDM-F dans ses zones d’intervention. MDM-F intervient depuis 2012 à Djibo (Province du Soum) et depuis 2014 à Arbinda (Soum) et à Gorom-Gorom (Oudalan). Les infirmiers et médecins sont pris en charge à environ 99% par l’ONG.

Les CRENI mènent entres autres des activités de PEC médico nutritionnelles, accompagnent les districts sanitaires dans l’élaboration des commandes en intrants nutritionnels. A en croire, Minata Diallo, accompagnante rencontrée au CRENI d’Arbinda, le taux de fréquentation des structures sanitaires a été renforcé avec l’arrivée de MDM-F dans la zone.

Des résultats palpables sur le terrain…  

Selon un rapport d’avancement du projet en date de septembre 2016, présenté par Dr Diomandé Masséni Ery Paule, Chef de projet Nutrition/Djibo, l’ONG note en moyenne 256 nouvelles admissions à Djibo, 153 à Arbinda et 525 cas de malnutrition ont été pris en charge concernant les deux localités. Il faut noter que la gratuité des soins est effective du début jusqu’à la fin des prises en charge dans les CRENI de MDM-F.

Et les accompagnants des malades bénéficient de deux repas servis par accompagnant et par jour. Les indicateurs notent un taux d’abandon de 0%. Les patients et leurs accompagnants jouissent également de kits d’accompagnement, de séances de sensibilisations en nutrition et en santé reproductive, de frais de réinsertion communautaire dès leur sortie.

Dr Diomandé Masséni Ery Paule, Chef de projet Nutrition-Djibo. (Au micro)

Dr Diomandé Masséni Ery Paule, Chef de projet Nutrition-Djibo. (Au micro)

« Des résultats palpables », selon le Secrétaire général du Haut-Commissariat de Djibo, Maurice Konaté qui reconnaît que la ville est victime d’aléas climatiques. « Les personnes censées capables de venir en aide aux enfants rencontrent elles-mêmes des difficultés », dit-il. Il a traduit toute la reconnaissance de la population à MDM-F qui compte cependant se retirer bientôt de ce domaine d’intervention.

Quant aux nouveaux partenaires, il souhaite qu’ils suivent l’exemple de l’ONG et que la collaboration soit encore meilleure. Sur la question du manque de personnel qualifié, le SG du Haut-Commissariat de Djibo a annoncé de « nouvelles affectations ». « Si tout se passe bien, ce problème sera résolu », a-t-il laissé entendre.

Quelques défis à relever par les nouveaux partenaires…

L’ONG, pour sa part, avant son retrait définitif de ce domaine d’intervention humanitaire, souhaite notamment la consolidation de la prestation de services dans les CRENI, la consolidation de la chaîne d’approvisionnement, de stockages et de livraison des intrants.

Il faudrait, selon des responsables de l’ONG, également travailler à rendre effective la participation des hommes pendant les séances de sensibilisations, à poursuivre la supervision conjointe des agents des CSPS, à restaurer les mères ou accompagnantes d’enfants malnutris, réparer certaines ambulances des districts sanitaires, à doter les intervenants en matériels médico techniques (hémato, balance de précision, scellées de poches de sang).

VIDÉO – Lutte contre la malnutrition dans le sahel : Qui pour remplacer l’ONG « Médecins du Monde » qui se retire ?

L’implication des autorités mérite aussi d’être fortifiée pour une meilleure intégration de la nutrition dans les activités des districts. D’aucuns pensent qu’il faut poursuivre le plaidoyer auprès des autorités sanitaires pour l’affectation de plus d’infirmiers dans les CRENI.

Il faut savoir que pour le moment, aucune ONG n’a été officiellement présentée comme « héritière » des acquis engrangés par Médecins du Monde/France ni à Djibo ni à Arbinda. Mais à Gorom-Gorom, l’ONG italienne LVIA présente au Burkina depuis 1972 semble bien partie pour remplacer MDM-F.

Noufou KINDO

Burkina 24


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/2fN87vK

Compte rendu du Conseil des ministres du 30 novembre 2016

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,  le mercredi 30 novembre 2016,en séance ordinaire, de  09 H 45 mn à 14 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE INTERIEURE

Le Conseil a examiné deux (02) projets de loi.

Le premier est relatif au régime juridique applicable aux fondations au Burkina Faso.

Ce projet de loi vise à assurer un meilleur encadrement juridique de ces organisations au Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.

Le secondprojet de loi est relatif aux libertés religieuses au Burkina Faso.

Ce projet de loi vise à encadrer l’exercice des libertés de religion en vue de protéger la société contre toute forme de dérives.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a examiné un projet de loi portant autorisation de ratification de l’Accord de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur la facilitation des échanges adopté à Bali en Indonésie en décembre 2013.

Cet accord donne aux pays les moins avancés l’opportunité de s’insérer efficacement dans le commerce international.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

Le Conseil a examiné deux (02) projets de loi.

Le premier porte création, organisation et fonctionnement des Pôles judiciaires spécialisés dans la répression des infractions économiques et financières et de la criminalité organisée.

Ce projet de loi vise à doter les Tribunaux de grande instance Ouaga I et de Bobo-Dioulasso de pôles judiciaires spécialisés en matière économique et financière et de la criminalité organisée afin de permettre un meilleur traitement de ce type d’affaires.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.

Le second projet de loi porte création, organisation et fonctionnement du Pôle judiciaire spécialisé de lutte contre le terrorisme.

Ce projet de loi vise à créer un pôle judiciaire spécialisé au sein du Tribunal de grande instance Ouaga II, en vue de centraliser et de coordonner la répression des actes de terrorisme au Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté sept (07) rapports.

Le premier est relatif au Document du Plan inter institutionnel de modernisation et de déconcentration (PIIMD) et au décret portant création, attribution, composition et fonctionnement des structures de mise en œuvre du PIIMD.

Le Plan inter institutionnel de modernisation et de déconcentration vise à mettre en place les conditions favorables à l’amélioration de l’organisation et du fonctionnement de l’ensemble des structures de la chaîne de gestion foncière.

L’adoption de ce rapport permet à notre pays de disposer d’un outil de mise en œuvre d’une véritable chaîne de gestion foncière, moderne, déconcentrée et centrée sur le service à la clientèle.

Le deuxième est relatif à une demande d’autorisation en vue de conclure un marché par la procédure d’entente directe pour  l’acquisition de timbres fiscaux.

Le Conseil a marqué son accord pour la conclusion du marché avec la société « Canadian Bank Note Company, Limited » pour un montant de trois cent trente et un millions deux cent          quatre-vingt-douze mille trois cent quatre vingt quinze (331 292 395) FCFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2016.

Le troisième est relatif à une Ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de financement conclu le 26 septembre 2016 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et la Banque Ouest africaine de développement (BOAD).

D’un montant de dix (10) milliards de FCFA, ce financement destiné au Projet de mobilisation et de valorisation des eaux de surface dans le Plateau-central (PMVEC), contribuera à accélérer la croissance soutenue du secteur rural dans le cadre de la lutte contre la pauvreté.

Le quatrième rapport concerne une Ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt n°947 conclu le 24 mai 2016 à Lusaka en Zambie entre le Burkina Faso et le Fonds koweitien pour le développement économique arabe (FKDEA).

D’un montant de sept (07) millions de dinars koweitien, soit         13,492 milliards de FCFA, cet accord de prêt est destiné au financement partiel du projet de construction et de bitumage de la route nationale n°23, Ouahigouya-Djibo.

Le cinquième porte approbation des résultats de la demande de proposition relative aux études de faisabilité technico-économique, environnementale et d’avant-projet détaillé des travaux de construction et de bitumage de la route nationale n°11 (RN11)  Orodara-Banfora-Gaoua-Batié-Kpuéré-Frontière de la Côte d’Ivoire.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché au Groupement de consultant COMETE/GTAH pour un montant d’un milliard quatre-vingt-cinq millions neuf cent quarante-trois mille six cent quatre-vingt-six (1 085 943 686) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de dix-huit (18) mois, y compris la saison des pluies.

Le financement est assuré à hauteur de  100% du montant HT-HD par le don du Fonds africain de développement (FAD) et par le Burkina Faso à hauteur de 100% des droits et taxes exigibles.

Le sixième rapport est relatif aux résultats de l’appel d’offres national pour les travaux d’aménagement d’environ 1000 km de pistes rurales dans les treize (13) régions du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

–      Lot 1 : ECODI SARL pour un montant de huit cent trois millions neuf cent treize mille cent vingt (803 913 120)      FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

–      Lot 2 : FASO CONCEPT/EKS SA pour un montant de six cent soixante-dix-sept millions cinq cent quatre-vingt-cinq mille trois cent vingt-neuf (677 585 329) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

–      Lot 3 : TTM pour un montant de cinq cent quarante-quatre millions huit cent quatre-vingt-huit mille deux cent quarante-six (544 888 246) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

–      Lot 4 : SEGNA BTP/EJF TP pour un montant de trois cent soixante-quatorze millions six cent cinquante-quatre mille huit cent cinquante-six (374 654 856) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;

–      Lot 5 : AOF pour un montant de six cent trente-sept millions cinq cent dix-sept mille soixante six (637 517 066) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

–      Lot 6 : ECM pour un montant d’un milliard soixante-quatorze millions quatre-vingt-seize mille trois cent cinquante-sept (1 074 096 357) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

–      Lot 7 : CTG-RCI/CTG-BF pour un montant de cinq cent soixante-onze millions cent vingt mille (571 120 000)        FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

–      Lot 8 : ECHA pour un montant d’un milliard soixante-dix millions sept cent quatre-vingt-dix-sept mille cinq cent soixante-trois (1 070 797 563) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

–      Lot 9 : CONFORT SERVICE pour un montant de sept cent soixante-quatorze millions cinq cent cinquante-sept mille six cent quinze (774 557 615) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

–      Lot 10 : CGPS pour un montant d’un milliard deux cent seize millions quatre cent vingt-huit mille cent quatre-vingt-treize (1 216 428 193) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

–      Lot 11 : ECW pour un montant de neuf cent cinquante-huit millions sept cent vingt-cinq mille deux cent quatre-vingt-quatre (958 725 284) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

–      Lot 12 : STTW pour un montant de quatre cent trente-sept millions cinq cent soixante-dix-sept mille quatre cent (437 577 400) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;

–      Lot 13 : ECOBAT pour un montant de deux cent soixante-dix-sept millions neuf cent quatre-vingt-six mille deux cent soixante-seize (277 986 276) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;

–      Lot 14 : ERIF pour un montant de trois cent trente-deux millions trois cent vingt-cinq mille six cent quarante-deux (332 325 642) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;

–      Lot 15 : ENTREPRISE DE L’AVENIR pour un montant de neuf cent trente-huit millions cinq cent cinquante-cinq mille deux cent quarante-six (938 555 246) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

–      Lot 16 : SEPS SARL pour un  montant de six cent quatorze millions huit cent cinquante-huit mille dix-huit (614 858 018) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;

–      Lot 17 : ESDP SA pour un montant de sept cent quatre-vingt-six millions cinq cent huit mille sept cent quatre-vingt-treize (786 508 793) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

–      Lot 18 : GLOBEX CONSTRUCTION pour un montant d’un milliard cinquante-neuf millions sept cent soixante-onze mille cent quarante-cinq (1 059 771 145) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

–      Lot 19 : ENTREPRISE GENERALE ESSAF pour un montant de sept cent seize millions deux cent trente un mille neuf cent soixante-quinze (716 231 975) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

–      Lot 20 : S ART DECOR pour un montant d’un milliard cent soixante-dix-huit millions huit cent vingt-neuf mille trois cent quarante-six (1 178 829 346) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

–      Lot 21 : EKI pour un montant de deux cent quatre-vingt-neuf millions sept cent cinquante-huit mille neuf cent quarante-trois (289 758 943) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

–      Lot 22 : IDM BTP SA pour un montant de trois cent quatorze millions neuf cent deux mille cent quarante-quatre (314 902 144) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

–      Lot 23 : DYNAMIK SERVICES/GLOBEX CONSTRUCTION pour un montant de sept cent trente-neuf millions neuf cent onze mille huit cent cinquante-trois (739 911 853) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

–      Lot 24 : DIWISA BTP pour un montant de cinq cent soixante-seize millions trois cent mille deux cent (576 300 200) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

–      Lot 25 : EBTM SARL pour un montant de sept cent soixante-dix-neuf millions quarante-quatre mille cent quatre-vingt-deux (779 044 182) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

–      Lot 26 : EIEF pour un montant de cinq cent cinquante-six millions quatre cent onze mille neuf cent quatorze (556 411 914) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

–      Lot 27 : GLOBAL BUSINESS COMPAGNY SARL pour un montant de neuf cent trente-neuf millions sept cent soixante-treize mille huit cent vingt-deux (939 773 822) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

–      Lot 28 : COGEA INTERNATIONAL pour un montant de sept cent trente-cinq millions huit cent cinquante-sept mille sept cent soixante-neuf (735 857 769) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

–      Lot 29 : GTB SARL/ETPS pour un montant de huit cent trente millions neuf cent soixante-seize mille six cent soixante-dix-huit (830 976 678) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

–      Lot 30 : SOCOSAF/SONAF pour un montant d’un milliard trente-six millions trois cent six mille quatre cent quarante et un (1 036 306 441) FCFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

–      Lot 31 : AMP pour un montant de neuf cent quarante millions cent cinquante-six mille quatre cent trente-neuf (940 156 439) FCFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

–      Lot 32 : COGEB/EBATP/ETC pour un montant d’un milliard deux cent quinze millions cinq cent dix mille trois cent cinquante-sept (1 215 510 357) FCFA TTC avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

–      Lot 33 : ACM-BTP pour un montant de six cent huit millions trois cent trente-sept mille cinquante-quatre (608 337 054) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;

–      Lot 34 : SGTM/AS pour un montant d’un milliard deux cent vingt-huit millions deux cent cinquante-deux mille quarante-quatre (1 228 252 044) FCFA TTC avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

–      Lot 35 : ENTREPRISE YIDIA pour un montant de six cent quatre millions sept cent soixante-quatre mille cent soixante (604 764 160) FCFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

–      Lot 36 : 3 C pour un montant de cinq cent quatre-vingt-dix-neuf millions neuf cent treize mille huit cent cinquante-trois (599 913 853) FCFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

–      Lot 37 : TSR-GTI/SAM COMPANY pour un montant de quatre cent vingt-six millions cent cinquante-sept mille sept cent quatre-vingt-cinq (426 157 785) FCFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

–      Lot 38 : YELHY TECHNOLOGIE AFRICA SA pour un montant d’un milliard quatre-vingt-trois millions vingt-six mille quatre cent quatre (1 083 026 404) FCFA TTC avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

–      Lot 39 : JOCER SA pour un montant de huit cent soixante-dix-sept millions six cent cinq mille quatre cent quarante-huit (877 605 448) FCFA TTC avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

–      Lot 40 : TSR-GTI pour un montant d’un milliard huit cent soixante six millions quatre cent cinquante-trois mille sept cent quarante-trois (1 866 453 743) FCFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

–      Lot 41 : AIS pour un montant de deux cent quatre-vingt-onze millions huit cent quarante-trois mille cinq cent (291 843 500) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;

–      Lot 42 : COGEC BTP pour un montant de quatre cent soixante millions sept cent quatre-vingt-onze mille six cent quatre-vingt-sept (460 791 687) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;

–      Lot 43 : GJF pour un montant d’un milliard cent douze millions quatre-vingt-huit mille sept cent cinquante-trois (1 112 088 753) FCFA TTC avec un délai d’exécution de six (06) mois.

Le montant total des attributions s’élève à trente-trois milliards cent soixante et un millions deux cent soixante-douze mille six cent quarante-deux (33 161 272 642) FCFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2016.

Le septième est relatif à la situation d’exécution du budget et de la gestion de trésorerie de l’Etat, gestion 2016.

Au 18 novembre 2016, le niveau de mobilisation des ressources de l’Etat s’établit à 1 380,88 milliards de francs CFA pour des prévisions définitives de 1 945,21 milliards defrancs CFA, soit un taux de réalisation de 70,99%.

A cette date, l’exécution des dépenses, tous titres confondus, s’élève à   1 357,88 milliards de francs CFApour une dotation ajustée de        1 945,21 milliards de francs CFA, soit un taux d’exécution de 69,81%.

Au regard de la situation d’exécution du budget de l’Etat, gestion 2016, le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions nécessaires afin d’assurer une meilleure clôture des opérations budgétaires au 31 décembre 2016.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant fixation des conditions d’utilisation de la marque nationale de conformité des produits, des procédés et services aux normes.

L’adoption de ce décret permet de fixer les conditions de délivrance de la marque nationale de conformité aux normes afin de lancer les activités de certification, conformément au règlement communautaire N°03/2010/CM/UEMOA du 21 juin 2010 portant schéma d’harmonisation des activités d’accréditation, de certification, de normalisation et de métrologie dans l’UEMOA.

II. COMMUNICATION ORALE 

II.1. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil une communication relative à la participation de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso au 4ème Sommet afro-arabe à Malabo en Guinée équatoriale, le 23 novembre 2016 et au 16ème Sommet de la Francophonie à Antananarivo à Madagascar, les 26 et 27 novembre 2016.

La rencontre de Malabo dont le thème était « Ensemble pour le développement économique durable » avait pour objectif de renforcer les relations économiques entre les Etats arabes et les Pays africains.

En marge du Sommet, le Président du Faso s’est entretenu avec son homologue bissau-guinéen, Teodoro Obiang Nguema MBASOGO sur la coopération entre nos deux pays.

Il a en outre visité plusieurs infrastructures dont le complexe du Burkina Faso à Malabo et procédé avec son homologue à l’inauguration du Projet de compression Alba B3.

La rencontre d’Antananarivo avait pour thème : « Croissance partagée et développement responsable : les conditions de la stabilité du monde et de l’espace francophone ».

En marge de ce Sommet, le Président du Faso a échangé avec des personnalités politiques de premier plan et des partenaires économiques sur les perspectives de coopération et d’investissement au Burkina Faso.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A.  AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

–      Monsieur Boukaré COMPAORE, Mle 37 283 J, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1èreclasse, 4ème échelon, est nommé Secrétaire permanent des Engagements nationaux et des programmes d’urgence.

B.  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE INTERIEURE

–      Monsieur Alidou OUEDRAOGO, Mle 12 683 W, Contrôleur général de Police, 5ème grade, 1er échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

–      Monsieur Salfo KABORE, Mle 66 493 F, Administrateur civil,     1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur des affaires coutumières et du culte à la Direction générale des libertés publiques et des affaires politiques (DGLPAP);

–      Monsieur Saïdou ILBOUDO, Mle 238 023 T, Administrateur civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des affaires politiques et des opérations électorales à la Direction générale des libertés publiques et des affaires politiques (DGLPAP);

–      Monsieur Porzanga Saïbou TRAORE, Mle 238 007 H, Administrateur civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des organisations et associations de la société civile à la Direction générale des libertés publiques et des affaires politiques (DGLPAP);

–      Madame Alizèta SAWADOGO/DONDASSE, Mle 23 630 C, Administrateur civil, 1ère classe, 7èmeéchelon, est nommée Secrétaire générale de la Région du Centre.

C.  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

–      Monsieur Oumarou SIE, Mle 22 142 D, Enseignant-chercheur, catégorie P2, classe exceptionnelle, 1eréchelon, est nommé Directeur du développement des technologies de l’information et de la communication.

D.  AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

–      Monsieur Seydou OUATTARA, Mle 88 254 K, Médecin de santé publique, catégorie P6, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de la Santé des Hauts-Bassins ;

–     Monsieur Denis YELBEOGO, Mle 80 530 G, Médecin spécialiste,      1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur régional de la Santé du Centre-Est ;

–     Monsieur Issa OUEDRAOGO, Mle 104 180 A, Médecin de santé publique, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur régional de la Santé du Centre-Nord ;

–     Monsieur Hamed Sidwaya OUEDRAOGO, Mle 238 832 A, Médecin de santé publique, 1ère classe, 1eréchelon, est nommé Directeur régional de la Santé du Sahel.

E.  AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

–      Monsieur Wièmè SOME, Mle 215 302 Z, Ingénieur d’élevage,  1ère classe, 3ème échelon est nommé Chef de département des crises alimentaires et vulnérabilités au Secrétariat permanent en charge de la gestion des crises et vulnérabilités en élevage ;

–      Madame Thérèse Roseline Sidpayété NANA, Mle 52 113 H, Docteur vétérinaire, 1ère classe, 11èmeéchelon, est nommée Chef de département du partenariat et de la concertation entre les acteurs au Secrétariat permanent en charge de la gestion des crises et vulnérabilités en élevage ;

–      Monsieur Lagassina MILLOGO, Mle 22 396 D, Ingénieur d’élevage, 3ème classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial des Ressources animales et halieutiques des Balé ;

–      Monsieur Yamba Sylvain KOSHINGA, Mle 31 868 S, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 6ème échelon est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Bazèga ;

–      Monsieur Ardiouma SIRIMA, Mle 91 555 S, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques de la Comoé ;

–      Madame Jeanne d’Arc YEYE/GOUO, Mle 24 218 T, Conseiller d’élevage, 1er grade, 10ème échelon, est nommée Directrice provinciale des ressources animales et halieutiques du Ganzourgou ;

–      Monsieur Arsène OUOBA, Mle 33 966 F, Conseiller d’élevage catégorie A2, 8ème échelon est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques de la Gnagna ;

–      Monsieur Moussa OUEDRAOGO, Mle 217 011 A, Docteur vétérinaire, catégorie A, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Gourma ;

–      Monsieur Harouna BIRBA, Mle 33 701 A, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial  des ressources animales et halieutiques du Kadiogo ;

–      Monsieur Oury KONATE, Mle 33 716 P, Ingénieur de conception en vulgarisation agricole, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques de la Kossi ;

–      Madame Pauline BARRO/OUEDRAOGO, Mle 33 720 P, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 7èmeéchelon, est nommée Directrice provinciale des ressources animales et halieutiques du Kourwéogo ;

–      Monsieur Moussa MILLOGO, Mle 87 310 K, Conseiller d’élevage, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques de la Léraba ;

–      Monsieur Lassané OUEDRAOGO, Mle 33 743 N, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Lorum ;

–      Monsieur Saïdou OUEDRAOGO, Mle 241 902 Y, Docteur vétérinaire, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Mouhoun ;

–      Monsieur Issoufou DIABATE, Mle 43 350 B, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Nayala ;

–      Monsieur Antoine KABORE, Mle 31 844 N, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé, Directeur provincial des ressources animales et halieutiques de l’Oubritenga ;

–      Monsieur Innocent Laurent NIKIEMA, Mle 24 854 G, Conseiller  d’élevage, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques de l’ Oudalan ;

–      Monsieur Saïdou SIMPORE, Mle 18 237 G, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Passoré ;

–      Monsieur Térédié SANOU, Mle 91 556 C, Ingénieur d’élevage,  1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Poni ;

–      Monsieur Abidiasse YE, Mle 245 050 V, Ingénieur d’élevage,    1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Séno ;

–      Monsieur Hamadé OUEDRAOGO, Mle 87 299 M, Ingénieur en vulgarisation agricole/option élevage, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Soum ;

–      Monsieur Kondia Augustin TANKOANO, Mle 22 204 C, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 13èmeéchelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques de la Tapoa ;

–      Monsieur Mansondé DIANDA, Mle 23 943 S, Technicien supérieur d’élevage, 1ère classe, 15èmeéchelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Yagha ;

–      Monsieur Zafianou YARO, Mle 87 302 N, Ingénieur en vulgarisation agricole, 1ère classe, 4èmeéchelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Yatenga ;

–      Madame Emilienne TIROGO/KYEOGHO, Mle 990 413 C, Technicien supérieur d’élevage, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice provinciale des ressources animales et halieutiques du Zondoma.

F.  AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION  ET DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE

–      Monsieur Frédéric KABORE, Mle 77 995 D, Economiste,          1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE).

G.  AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

–      Monsieur Sidiki SANOU, Mle 59 691 L, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation ;

–      Monsieur Kouka Benjamin KONKOBO, Mle 92 929 S, Ingénieur du génie civil, 1ère classe, 4èmeéchelon, est nommé Directeur régional de l’urbanisme et de  l’habitat des Hauts-Bassins ;

–      Monsieur Jonas BATIONO, Mle 207 365 J, Architecte urbaniste, est nommé Directeur régional de l’urbanisme et de  l’habitat des Cascades.

III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

A.  PREMIER MINISTERE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier nomme les personnes ci-après Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour un premier mandat de trois (03) ans:

Au titre de la Présidence du Faso

–      Madame Hadja Fatimata OUATTARA/SANON, Mle 507 836 E, Ingénieur de conception en informatique.

Au titre du Premier ministère

–      Monsieur Magloire SOME, Mle 49 401 X, Professeur titulaire P1 de l’enseignement supérieur ;

–      Monsieur Serges Roland SANOU, Mle 37 48 C, Docteur en télécommunication.

Au titre du ministère de la Défense nationale et des anciens combattants

–      Monsieur Moussa TRAORE, Officier des forces armées.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure

–      Monsieur Adama Serge ILBOUDO, Mle 27 550 L, Commissaire de police.

Au titre du ministère du Développement de l’économie numérique et des postes

–      Monsieur Balira Ousmane KONFE, Mle 78 199 N,             Enseignant-chercheur.

Au titre du ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique

–      Monsieur Laurent PODA, Mle 130 163 C, Magistrat.

Au titre du ministère de l’économie, des finances et dudéveloppement

–      Monsieur Wendlamita Paténéma Eric OUEDRAOGO, Mle 206 518 W, Ingénieur de conception en informatique.

Le second décret nomme Monsieur Magloire SOME, Mle 49 401 X, Professeur titulaire P1 de l’enseignement supérieur, Président du Conseil d’administration de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B.  MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE INTERIEURE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier nomme les personnes ci-après Administrateurs au Conseil d’administration de l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure

–      Monsieur Sibiri COULIBALY, Officier.

Au titre du ministère de la Défense nationale et des anciens combattants

–      Monsieur Claude SOME, Officier.

Au titre des Enseignants permanents

–      Monsieur Boubakar KEITA, Officier.

Au titre du Personnel

–      Monsieur Mathias TRAORE, Officier.

Le deuxième renouvelle le mandat d’Administrateur des personnes    ci-après au Conseil d’administration de l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC) pour un dernier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et dudéveloppement

–      Madame Brigitte COMPAORE/YONI, Mle 59 641 G, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l’extérieur

–      Monsieur Iliassa ROUAMBA, Mle 212 418 F, Conseiller en gestion des ressources humaines.

Au titre de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers

–      Haïdara Moctar TABORE, Officier.

Au titre des Elèves et stagiaires

–      Monsieur Jean Charles TAMPANGA, Officier.

Le troisième décret nomme Monsieur Edgar Sié SOU,Mle 28 405 X, Administrateur civil, Président du Conseil d’administration de l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC) pour un dernier mandat de trois (03) ans.

C.  MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Roger OUEDRAOGO, Mle 57 709 R, Commissaire divisionnaire de Police, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure au Conseil d’administration de l’Institut des hautes études internationales (INHEI), pour un premier mandat de trois (03) ans.

D.  MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Mariame HIEN/ZERBO, Mle 02 311 939 J, Assistante à l’Unité de formation et de recherche en sciences juridiques et politiques, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration de la société ECOBANK Burkina pour un premier mandat de trois (03) ans.

E.   MINISTERE DE LE FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier nomme les personnes ci-après Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) pour un  premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale

–      Monsieur Francis PARE, Mle 48 184 C, Conseiller en gestion des ressources humaines.

Au titre du ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique

–      Monsieur Saferiba Issa FAYAMA, Mle 130 274 L, Magistrat.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation

–      Monsieur Gervais Marie Augustin LOADA, Mle 00 44 095 G, Professeur titulaire.

Le second décret nomme Monsieur Francis PARE, Mle 48 184 C, Conseiller en gestion des ressources humaines, Président du Conseil d’administration de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM), pour un premier mandat de trois (03) ans.

F.   MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier nomme les personnes ci-après Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence de promotion des investissements du Burkina Faso (API-BF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement

–      Monsieur Raymond Bruno BAMOUNI, Mle 52 199 S, Inspecteur du Trésor.

Au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières

–      Monsieur Jean-Baptiste KY, Mle 79 68 S, Ingénieur électromécanicien.

Au titre du personnel

–      Monsieur Placide Zonata TAPSOBA, Chargé de facilitation.

Le deuxième décret renouvelle le mandat de Monsieur Joseph ZERBO, Mle 111 323 X, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat au Conseil d’administration de l’Agence de promotion des investissements du Burkina Faso (API-BF) pour un dernier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Adama KANAZOE, Conseiller spécial du Chef de l’Etat, Administrateur au titre de la Présidence du Faso au Conseil d’administration de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme Monsieur Abasse KANE, Administrateur général de la Société burkinabè des filières alimentaires, Administrateur au titre des Groupements professionnels des industriels (GPI) au Conseil d’administration de l’Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX-Burkina) pour un premier mandat de trois (03) ans.

G.  MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION ET DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Aguiratou TOU/NANA, Mle 216 748 K, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, Présidente du Conseil d’administration de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF).

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,

Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/2gJzwAL

Démographie et développement en Afrique : L’UNFPA y consacre 4 jours à Ouaga

Ouagadougou accueille du 30 novembre au 3 décembre 2016 la rencontre annuelle du management des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. La rencontre sera le lieu pour le directeur régional d’aborder l’épineuse question du dividende démographique qu’il a réussi à placer au cœur des politiques d’interventions du Fonds des Nations Unies pour la population  (UNFPA).

Six jours après le départ du sous-secrétaire général des Nations unies, l’UNFPA, l’agence de l’ONU en charge de la population accueille la rencontre régionale annuelle  des représentants résidents des 23 pays de l’Afrique de l’Ouest et  du Centre. Présidées par Mabingué N’Gom, directeur régional pour l’Ouest et le Centre, les discussions de quatre jours seront focalisées sur la question du dividende démographique.

dsc_0003Une orientation  qu’il a lui-même contribué à positionner comme stratégie de développement dans les agendas africains et internationaux.  Le choix du Burkina pour abriter la rencontre, «  ne relève aucunement pas du hasard », a indiqué le directeur régional.  Selon Mabingué N’Gom, il est à mettre au compte « des efforts inlassables que fait le pays sur les grands chantiers du développement »

L’orientation est favorablement accueillie aussi par la représentante résidente, le Dr Edwige Adékambi Domingo. Et pour cause, le thème prévu pour les deux sommets de l’UA en 2017 vise à « tirer profit du dividende démographique en investissant dans la jeunesse ». C’est tout naturellement qu’elle a émis le vœu que la rencontre de Ouagadougou puisse servir de tremplin « pour mieux orienter l’action de la région et de toute l’organisation dans l’assistance aux pays pour le développement économique et social des populations ».

Le plan stratégique prendra en compte les différents secteurs d’intervention de l’organisation. Notamment le renforcement des capacités des jeunes, l’autonomisation des femmes, l’intervention de l’organisation en situation d’urgence ou humanitaire, la gestion des données de la population et bien sûr la prise en compte de la santé de sexuelle et reproductive dans les systèmes de santé des pays.

 Mabingue Ngom, directeur régional de UNFPA

Mabingue Ngom, directeur régional de UNFPA

La ministre de la femme, Laure Zongo/Hien a salué l’initiative de l’UNFPA. Pour elle, le dividende démographique est importante  pour bâtir des projets et des programmes de développement très structurants dans le domaine de la population.

Dans la même veine que la représentante résidente, Mabingué N’Gom a émis le vœu que la rencontre de Ouagadougou puisse  contribuer à l’atteinte de « résultats porteurs de changement à long terme dans la vie des jeunes, des femmes et de toutes les populations ». Une tâche à laquelle  son équipe et lui s’attèlent pour voir se réaliser « un monde où chaque grossesse est désirée, chaque accouchement est sans danger et le potentiel de chaque jeune est accompli »… Lire la suite. 


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/2glnhwg

Gendarmerie : 754 nouveaux sous-officiers prêts au combat

La 42ème promotion des élèves sous-officiers de gendarmerie a prêté serment ce mardi 29 novembre 2016 dans l’enceinte de l’École Nationale des Sous Officiers de la Gendarmerie au Camp Ouezzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso. Au total, ils sont 754 sous-officiers aptes à servir désormais la nation burkinabè.

Cette promotion, la deuxième depuis la décision du commandement d’augmenter les effectifs du recrutement à 750, a fait ses premiers pas dans l’école nationale des sous-officiers de la gendarmerie le 23 février 2015 animée  par la ferme volonté de réussir cette formation qu’elle savait pénible et éprouvante.

Ce mardi, c’est avec fierté que ces élèves reçoivent leurs épaulettes en présence du ministre d’Etat, en charge de la sécurité intérieure, Simon Compaoré. « Promotion adjudant-chef Amadou Adrien Ouédraogo », c’est le nom de baptême que porte cette 42ème promotion des élèves sous-officiers de gendarmerie. Selon le Général Pingrenoma Zagré, chef d’état-major général des armées, ce nom a été donné à la promotion pour honorer les œuvres qu’a faites cet homme pour la gendarmerie.

gendarmesCette formation qui a duré 21 mois, a eu pour objectif de transmettre aux élèves les exigences de la condition militaire et de leur dispenser les connaissances professionnelles nécessaires à l’exercice d’un métier dédié à la protection des personnes et des biens. Les nouveaux gendarmes se disent prêt à servir la nation avec dévouement.

Cependant, le commandant de l’école nationale des sous-officiers de la gendarmerie capitaine Tago K. Florent invite les commandants d’unités et de sous-unités qui recevront ces jeunes dans les jours à venir à poursuivre leur formation continue et leur encadrement afin de consolider, voire améliorer les connaissances qu’ils ont acquises au cours de la formation car dit-il « toute connaissance qui ne s’entretient pas est appelée à périr ».

Pour le ministre Simon Compaoré, cet évènement vient à point nommé car il  intervient dans un contexte où le Burkina Faso a besoin de renforcer la sécurité sur son territoire afin d’en assurer la quiétude, la paix et la tranquillité. A noter que le parrain de cette promotion est le Colonel de la gendarmerie à la retraite Mohamed Souley. Il  a été le premier officier de la Gendarmerie burkinabè à atteindre le grade de Colonel.

Martial SANOU

Correspondant de Burkina24 à Bobo-Dioulasso


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/2gGBu7u

Burkina : La CODER appelle à un « dialogue national inclusif »

Dans cette déclaration, la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER) juge que le Burkina va vers une « paralysie et un blocage » et appelle à un « dialogue national inclusif ». 

 Le Président Roch Marc Christian KABORE et le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) gouvernent le Burkina Faso déjà depuis onze (11) mois. En projetant un regard sans complaisance  sur ladite période, le constat fait par la population est que le Burkina Faso va très mal et vit une crise multidimensionnelle  jamais égalée. C’est une triste réalité qui confirme l’amertume et l’angoisse des braves populations  dans leur quotidien.

 La situation politique, économique, sociale  et sécuritaire de notre pays se dégrade de jour en jour. La crise économique persiste et l’insécurisation  physique et juridique des Burkinabè  prend de l’ampleur. Le front social gronde avec des grèves répétitives dans presque tous les secteurs de la vie nationale, au nombre desquels l’Education, l’Information, la Santé, les Finances   avec les fonctionnaires des Impôts et des Domaines   et celle annoncée pour les 7 et 8 décembre 2016 à l’Action Sociale.

Cette absence de sérénité  crée un climat de fébrilité et d’agitations dans lequel le gouvernement réagit aux diverses doléances des différents syndicats avec plus ou moins de bonheur avec des traitements souvent inégaux et inéquitables.

La grogne sociale  va se poursuivre car les revendications professionnelles et techniques présentées par les agents de l’Etat dans tous les secteurs concernés se justifient amplement au regard de la satisfaction obtenue par certains corps dans leurs frondes dont la résolution heureuse constitue un cas de jurisprudence difficilement révocable. Le pays court vers la paralysie et le blocage si des initiatives ne sont pas prises pour renverser la dynamique en cours.

La Coalition pour la Démocratie et la Réconciliation Nationale (CODER) s’incline sur la souffrance des victimes injustes de ces différentes grèves, dont le taux de suivi atteint généralement  plus de 80% tel qu’enregistré par le Syndicat des Travailleurs de la Santé Humaine et Animale au cours de sa grève de trois jours, du 23 au 25 novembre 2016. Ce qui  illustre bien le malaise profond que vivent les Burkinabè qui, accaparés par le service au quotidien,  n’ont aucun horizon d’espoir.

Face à cette situation sociale de plus en plus préoccupante et insupportable, la Coalition pour la Démocratie et la Réconciliation Nationale (CODER) réitère son appel au Président du Faso et à son gouvernement pour entamer sans délai un dialogue  national inclusif avec toutes les forces sociales du pays afin de se concerter sur tous les problèmes et préoccupations, de présenter la situation réelle des capacités et des potentialités du pays et de définir les priorités essentielles et incontournables au sens de l’intérêt général des Burkinabè.

La réconciliation nationale passe obligatoirement par le Dialogue inclusif, l’expression des vérités et la justice. Le Burkina Faso nous appartient tous et ce n’est qu’ensemble que nous construirons notre cher et beau pays.

Que Dieu protège le Burkina Faso !

Le Président de la Coordination de la CODER

Dr. Ablassé OUEDRAOGO

 


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/2gGzQTu

En deuil, Bil Aka Kora annule les « Nuits Djongo » à Pô du 3 décembre

Les « Nuits Djongo » n’auront pas à lieu à Pô ce 3 décembre 2016. L’initiateur, Bil Aka Kora, a en effet perdu son beau-père ce 30 novembre 2016.

L’artiste a annoncé la triste nouvelle sur sa Page Facebook. On peut y lire en effet ceci :

« J’ai le regret de vous annoncer que mon grand concert prévu ce samedi 3 décembre au stade Provincial de Pô est reporté à une date ultérieure. Je viens de perdre mon beau-père et il m’est impossible de conjuguer cet événement tragique avec mon concert. Ses obsèques auront lieu à la Basilique de Paray-Le-Monial ce samedi 3 décembre« .

Le concert aura lieu à une autre date, qui sera communiquée aux mélomanes auprès de qui Bil Aka Kora s’est excusé. A noter que l’artiste comptait acheter un groupe électrogène et une pneumatique pour l’ambulance de l’hôpital de Pô avec les recettes de la quête qui devrait être organisée au cours de ce concert.

Revelyn SOME

Burkina24

L

 


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/2gl2KYD

11e JNRC : « Pour un véritable ancrage de la veille citoyenne » (Claude Wetta)

Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a annoncé la tenue de la 11e édition des Journées nationales du refus de la corruption(JNRC) ce mercredi 30 Novembre 2016.  Cette 11e  édition qui se tiendra du 1er  au 09 Décembre 2016 a pour thème «  la nécessité du contrôle populaire de la gestion de la chose publique ». Une information donnée par Claude Wetta, secrétaire exécutif du REN-LAC.

Les Journées nationales du refus de la corruption (JNRC) existent depuis 2004 et sont un cadre d’échanges entre les acteurs combattant la corruption sous toutes ses formes. Le rendez-vous de cette onzième journée sera respecté cette année et sera l’occasion d’avoir des échanges sur l’application de la loi anti-corruption adoptée en mars 2015.

Cette journée se tiendra du 1er au 09 Décembre 2016. Malgré les cellules de veille mises en place par le REN-LAC pour dénoncer les formes de corruption et assurer par la même occasion une meilleure condition de vie des travailleurs,  force est de constater  « la détérioration continue des conditions de travail des populations» a déclaré Claude Wetta, Secrétaire exécutif du REN-LAC. 

Le REN-LAC a comme d’habitude tiré sur la sonnette d’alarme pour inciter le gouvernement à poser des actes concrets pour montrer que la dénonciation des actes de corruption n’est  pas vaine.

« La nécessité du contrôle populaire »

Les 11e JNRC  sont  placées sous le thème : «  la nécessité du contrôle populaire de la gestion de la chose publique ». Ce thème montre la particularité d’associer davantage la population pour qu’elle ait  un « œil » sur la gestion de la chose publique, explique Claude Wetta.

Pour être plus efficace, il est du  « devoir » du REN-LAC d’accompagner ces actions « salvatrices ». Une autre particularité relevée par le REN-LAC est que la journée sera délocalisée à Bobo-Dioulasso. Pour plus d’effectivité dans la lutte contre la corruption, il est nécessaire d’associer la population « pour un véritable ancrage de la veille citoyenne »,  selon le secrétaire exécutif.

Pour une réussite de cette 11e Journée nationale du refus de la corruption, chaque citoyen est invité à participer aux activités du REN-LAC du 1er au 09 Décembre 2016. Ces activités tourneront autour de théâtres-forums, de conférences publiques, de projections suivies de débats sur des épisodes de la série  « Stop corruption » et  de causeries/thé-débats.

Ignace Ismaël  NABOLE

Irmine KINDA/stagiaire

Burkina 24


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/2fDSNX7

Culture : Un fonds pour assister ceux qui ont fait « rayonner le Burkina Faso »

Le comité de lobbying du fonds d’aide aux Membres âgés (AMA) du Bureau burkinabè des droits d’auteur (BDDA) bat campagne pour que soit apportée « une assistance sociale complémentaire aux créateurs du troisième âge et vivant dans une situation de précarité extrême ». Composé de 5 membres, le comité a animé ce mercredi 30 novembre 2016 une conférence de presse pour demander un appui pour l’approvisionnement du fonds devant aboutir au versement de 50 000 francs CFA par trimestre à chaque membre remplissant les conditions d’octroi.

« Donner pour que l’artiste qui est dans une situation de précarité puisse en jouir ». C’est là ce que demande le comité de lobbying présidé par le comédien Gustave Sorgho aux mécènes, sponsors et particuliers qui sont soucieux des artistes qui ont usé de leur talent pour contribuer au rayonnement de la culture burkinabè à travers le monde.

De la situation de l’artiste burkinabè

Les contributions seront reversées au compte du fonds d’aide aux membres âgés d’au moins 55 ans et qui sont membres du BBDA depuis au moins 15 ans. Toute chose qui permettra à ces artistes de vivre décemment. Ces derniers n’ont que le droit d’auteur, un « salaire différé de l’artiste » sur la base de laquelle, il est « obligé de fonctionner », parce que « pour avoir une protection sociale dans le cadre de l’Etat moderne, il faut cotiser », a indiqué Jacques Guingané, le doyen du comité. Selon lui, les artistes burkinabè « ne sont pas vraiment intégrés » à notre société moderne ».

Foi de Jacques Guingané, « ceux qui sont à l’aise uniquement sur la base de leur travail d’artiste » se comptent au bout des doigts. Ceux qui le sont, ajoute-il, ont « souvent un premier métier » qui leur permet de vivre « normalement », de cotiser et d’assurer leurs arrières pour ne pas avoir à vivre dans la précarité.

Les cinq membres du comité de lobbying.

Les cinq membres du comité de lobbying.

Et pour ne pas sombrer après des années de dur labeur, le doyen qui compare le domaine artistique à une femme, a sa petite idée. « Dans le domaine artistique, on n’est pas toujours fécond. On atteint aussi une certaine ménopause. La femme sous prétexte qu’elle donne la vie, elle croit que tout lui est dû. Les artistes croient aussi que la société leur doit tout », analyse Jacques Guingané.

Engranger en retour et non être jeté aux oubliettes

Tout devrait être organisé de sorte à ce que « les artistes comme n’importe quel travailleur puissent avoir une couverture sociale », juge-t-il. Mais,  précise le doyen du comité de lobbying, « il faut que les artistes se professionnalisent » s’ils veulent augmenter leurs chances de voir leurs productions être consommées par la société.

Pour terminer, le président Gustave Sorgho souhaite que les cœurs parlent en faveur de  l’« artiste qui, à un certain moment, a donné de sa vie, son énergie pour faire rayonner le Burkina Faso ». Pour toutes ces raisons, résume l’artiste comédien, il est légitime « qu’en retour, on lui remette la monnaie de sa pièce, parce que s’il a travaillé à faire sortir le nom de ce pays à travers le monde, il est de bon de ton que la personne en retour puisse engranger » et non la laisser tomber « aux oubliettes ».

Pour l’instant, annonce le comité, ils sont 100 personnes inscrites pour bénéficier des 50 000 francs CFA par trimestre. Avec actuellement 18 millions de F CFA en caisse, une fois que les inscrits passés, il ne restera plus que 8 000 000 de F CFA le troisième trimestre. C’est dire que l’apport recherché est des plus attendus.

Oui KOETA

Burkina24


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/2gIR00m

Affaire « tablettes des députés » : « On ne peut pas oublier » (Claude Wetta)

Le Secrétaire exécutif du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), Claude Wétta est revenu, ce mercredi 30 novembre 2016, sur la cacophonie qui a eu lieu lors de la communication de sa structure sur la question relative à l’affaire dite « les tablettes des députés ». « J’ai l’impression que le journaliste m’a piégé parce qu’il m’a fait beaucoup parler », confie Claude Wetta sur un ton humoristique.

De la suite à donner à cette affaire, le Secrétaire exécutif du REN-LAC rassure qu’ «on ne peut pas oublier (…). Il va falloir que ça aille plus loin ». Pour preuve, rappelle-t-il, l’Autorité supérieure de contrôle de l’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), structure dirigée par le Pr Luc Marius Ibriga, s’est saisie de la question.

Claude Wetta et l’affaire des  tablettes : « J’ai voulu garder de la prudence dans ma réponse »

Burkina 24

Revenant sur la réaction des Burkinabè sur cette affaire, Claude Wetta dit avoir été surpris agréablement de la connaissance de la loi anti-corruption par les Burkinabè. « Les gens nous ont dit, ‘’votre loi anti-corruption, ce ne sera jamais appliquée au Burkina’’ », explique  Secrétaire exécutif du REN-LAC.

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/2gICkOx

C’est parti pour la 8e édition des Journées agro-alimentaires au Burkina

La Fédération nationale des industries de l’agroalimentaire et de la transformation du Burkina à travers l’Association des journées agroalimentaires, organise du 29 novembre au 4 décembre 2016, la 8e édition des Journées agro-alimentaires (JAAL) du Burkina.

« Le marché : courroie de transmission des biens et services entre les nations ». C’est sous ce thème que se tient la 8e édition des JAAL du Burkina à la Maison du peuple de Ouagadougou du 29 novembre au 4 décembre 2016. L’objectif de ces journées agro-alimentaires est de promouvoir les produits et les entreprises agro-alimentaires du Burkina au niveau national et international.

Une foire commerciale, 6 jours d’exposition-vente de produits nationaux transformés, un salon pour les services d’appui et les services financiers, des conférences et panels, des journées promotionnelles, des rencontres B2B, une bourse de céréales, une nuit de récompense pour les exposants, telles sont les différentes articulations de cette édition.

Les difficultés d’accès au marché sont citées comme étant le principal obstacle à la promotion et la consommation des produits locaux. Les organisateurs des journées agroalimentaires n’entendent pas baisser les bras et demeurer spectateurs.

Stéphane Sanou, ministre du commerce visitant les stands

Stéphane Sanou, ministre du commerce, visitant les stands

La Fédération nationale des industries de l’agro-alimentaire et de transformation du Burkina fait dans le lobbying pour promouvoir la consommation du local dans les grands centres comme les écoles, les universités, les centres de formation, les camps militaires et les prisons.

L’innovation majeure de cette année est l’initiation des acteurs au e-commerce. « C’est pour que nos produits locaux puissent aller sur tous les marchés de la sous-région», affirme Simone Zoundi, présidente du comité d’organisation.

En rappel, la Fédération nationale des industries de l’agro-alimentaire et de transformation du Burkina a été reconnue en novembre 1991. Elle regroupe des membres travaillant dans la production, la transformation, la commercialisation de produits transformés localement, la fabrication d’équipements liés à la transformation agroalimentaire. La manifestation des JAAL a été reconnue d’utilité publique le 18 juin 2010.

Jules César KABORE

Leaffairesbf.com


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/2fLh20R

Mahamadi Sawadogo dit « Kadhafi » élu président de la Chambre de commerce

Le nouveau président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina est connu. Il s’agit de  Mahamadi Sawadogo dit Kadhafi. Il a été  élu ce 30 novembre 2016 avec 93 voix, contre  48 voix pour Apollinaire Compaoré et et 7 voix pour Adama Ouédraogo dit Palm Beach.


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/2gUWTKz

Les « Nuits Djongo » à Pô au chevet de l’hôpital

Les «Nuits  Djongo », ce concept de soirée musicale créé par l’artiste Bil Aka Kora qui se tenait chaque dernier vendredi du mois au Paradis des meilleurs vins de Ouagadougou et qui se voyait réservé à une catégorie de personnes, se déplace vers les populations aux quatre coins du Burkina. La ville de Pô accueille pour la première étape l’artiste ce 3 décembre 2016 pour un concert.

Chaque mois se tiendra une « Nuit Djongo » dans un quartier de Ouagadougou ou dans une autre ville ou en province, promet celui qu’on appelle communément le «Roi du djongo ». L’intérêt d’un tel réaménagement pour lui est d’amener la musique live vers la population.

« Nos populations commencent à s’intéresser à la musique live et elles en demandent. Mais la plupart du temps, les promoteurs ne font pas l’effort de sortir des salons de Ouaga 2000 », dit-il.

Il poursuit en expliquant que «nous  voulons déplacer chaque mois tout l’arsenal qu’on mettait au niveau du Paradis des vins vers les quartiers de la ville de Ouaga sur les terrains où les enfants jouent puis dans des provinces. C’est vrai que ça faire un peu lourd mais on essaie et on y arrivera ».

Bill Aka Kora en plein répétition pour le concert « Nuits Djongo » à Pô

Burkina24

Pour ce premier essai qui commence par Pô,   la ville natale de l’artiste, il sera accompagné par d’autres artistes traditionnels de la région, Awetou, Dezy Franck et Zanké. Une quête est prévue lors du concert pour l’achat d’un groupe électrogène et de  la pneumatique d’une ambulance pour l’hôpital de Pô.

A ce concert gratuit se greffent d’autres activités, notamment une foire, une parade  des archers et des troupes traditionnelles.

L’artiste promet une belle fête en revisitant tout son répertoire depuis le début de sa carrière. « Je n’ai pas droit à l’erreur. Comme c’est chez moi, la population connait le répertoire. Ils parlent bien la langue. Je ne peux pas me permettre d’écorcher les textes comme ça peut arriver à mes concerts à Ouaga ou à Paris », laisse entendre celui-là même qui a toujours mis en valeur  sa danse traditionnelle le « djongo ».

Pour ce faire, il s’adonne à d’intenses séances de répétitions avec ses musiciens. Il conclut non sans inviter ses fans de Ouagadougou à effectuer le déplacement  le week-end pour la fête du « djongo » et au-delà du concert;  à visiter sa région.

Revelyn SOME

Burkina 24


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/2fL5x9n

mardi 29 novembre 2016

Industries culturelles au Burkina : Christiaan Beukelaer pose le débat

Le débat sur les industries culturelles et l’économie créative  prend de plus en plus de l’ampleur ces dernières années dans les pays en voie de développement. Ce qui a amené Christiaan De Beukelaer, professeur d’université et chercheur belge,  à s’intéresser à la mise en œuvre de ces industries dans ces pays. Les conclusions de ses recherches au Ghana et au Burkina  ont fait l’objet d’un livre en anglais intitulé «Developing Cultural Industries: Learning From the Palimpsest of Practice », traduit en français : « Le développement des industries culturelles: comment tirer des enseignements du palimpseste des pratiques »  paru en 2015. Ce livre a été présenté aux praticiens burkinabè ce lundi 28 novembre 2016 en marge du festival «Danse l’Afrique danse !».

L’emploi de la notion d’économie créative au Burkina et au Ghana  est plutôt récent, selon Christiaan De Beukelaer. Mais il est en porte-à-faux avec les réalités vécues par nombre de parties prenantes dans le secteur culturel, ajoute-t-il.

Les discours sur ces industries sont bien optimistes en son sens.  L’argument porte à croire selon lui qu’elles vont apporter quelque chose au développement du pays. Ce qui peut être vrai, mais il reste de nombreux défis à relever. La contradiction réside dans le fait que la culture devrait être un moteur de développement, ce secteur lui-même a besoin de développement, remarque le chercheur.

Venu au Burkina Faso sur les traces d’un projet de développement d’industrie culturelle,  De Beukelaer conclut dans ses recherches que le secteur culturel est très dynamique mais le défi à relever est encore énorme. C’est dans ce sens qu’il faut mener un vrai pour définir et délimiter les zones d’intervention.

« Je pense que le ministère doit identifier ce qu’il veut soutenir. Et les industries culturelles du privé devraient se doter d’un cadre juridique  et politique bien renforcé pour s’en sortir », dit-il.

Poser le débat

A travers son livre, Christiaan De Beukelaer dit vouloir poser le débat sur les industries culturelles à partir de constats. Mais il ne prétend pas offrir des solutions.  «J’ouvre des débats. Mais je ne dis pas comment les Burkinabè doivent faire les choses parce que ce n’est pas mon rôle de vous dire comment mener vos politiques culturelles, comment développer vos industries culturelles », explique-t-il.

L’intérêt du livre pour lui est de montrer qu’il existe une activité culturelle à prendre en compte et d’amener tous ces milliers de personnes qui travaillent dans la culture à améliorer leur travail, à affirmer leur professionnalisme et à montrer qu’ils fournissent des efforts qui contribuent au développement du pays.

Christiaan De Beukelaer est enseignant en politique culturelle à l’Université de Melbourne. Il est titulaire d’un doctorat de l’Université de Leeds et d’autres diplômes en études de développement (MSc, Leuven), études culturelles (MA, Leuven) et en musicologie (BA, Amsterdam). Le Prix pour la recherche en politique culturelle qu’il a reçu en 2012 lui a permis de publier le présent libre qu’il met gratuitement à la disposition des praticiens. Il est également auteur, avec Miikka Pyykkönen et JP Singh, du livre « Globalization, Culture, and development: The UNESCO Convention on Cultural Diversity » (Palgrave Macmillan, 2015). Il travaille actuellement sur son nouvel ouvrage, « Global Cultural Economy ».

Revelyn SOME

Burkina24


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/2fOtbFs

An I de l’élection de Roch Kaboré : Acquis « satisfaisants » selon les partis de la majorité

Le 29 novembre 2015 aux ont eu lieu les élections couplées présidentielle et législatives ayant abouti à la nomination de Roch Marc Christian Kaboré à la tête du Burkina. A l’occasion de ce premier anniversaire, les partis membres de la majorité présidentielle, dans cette déclaration, dresse le bilan des actions déjà menées.

Il y a un an de cela, le 29 Novembre 2015, après les nombreuses vicissitudes qui ont marqué le cours de la Transition politique, notre cher pays amorçait un tournant historique décisif par l’instauration d’une démocratie véritable et la construction d’un progrès économique et social partagé dans la paix et la cohésion nationale.

C’est en effet à cette date du 29 novembre 2015, que décidé à prendre ses responsabilités vis-à-vis de sa propre histoire, et vis-à-vis des générations à venir, notre peuple a souverainement porté à la tête du Burkina Faso, notre illustre camarade, le Président Roch Marc Christian KABORE tout en conférant à son parti, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et à ses alliés, une majorité solide et cohérente à l’ Assemblée nationale.

Pour la première fois dans l’histoire tourmentée de notre pays, un Président civil, désigné par la Transition, allait passer le flambeau à un autre Président civil démocratiquement élu au suffrage universel direct. Pour la première fois  depuis 1966, un Président civil démocratiquement élu, allait être investi à la tête du Burkina Faso.

Le peuple héroïque du Burkina Faso venait encore une fois d’administrer à la face du monde, la preuve éloquente de sa grande maturité politique et de sa farouche volonté d’être le seul maitre de son destin. Déjà, en effet, une année auparavant, à travers l’insurrection populaire d’octobre 2014, il avait mis à terre le pouvoir dictatorial, clanique et aux veléités monarchistes de Blaise Compaoré, contraignant ce dernier à la fuite et à l’exil.

Et seulement quelques mois avant l’élection de novembre 2015, il avait mis en déroute, par une large mobilisation et une résistance héroïque, le régime issu du coup d’Etat réactionnaire du Général Diendéré, de ses commanditaires et autres acolytes. Tout le long de l’année 2015, il a déjoué tous les complots ourdis par les caciques et les suppôts de l’ancien régime, prêts à toutes les aventures dans l’espoir de reconquérir le paradis perdu.

En ce premier anniversaire de la victoire mémorable du peuple, les partis alliés de la majorité présidentielle voudraient tout d’abord adresser une pensée pieuse à  l’intention de l’ensemble des martyrs qui sont tombés pour la démocratie et la liberté de notre peuple. Leurs sacrifices serviront de repères dans notre combat pour un Burkina Faso de démocratie, de paix et de mieux être. Ils expriment leur indéfectible solidarité et leur compassion agissante aux familles de ces martyrs ainsi qu’à toutes celles et à tous ceux qui ont subi des traumatismes dans leur chair et leur esprit.

Ils saluent le patriotisme de toutes les forces politiques et sociales aux cotés desquelles ils se sont  battus pour la libération de notre peuple.  Ils expriment leur gratitude aux forces de défense et de sécurité dont la contribution a été inestimable. A tout le peuple dans ses différentes composantes, ils témoignent leur profonde reconnaissance.

Avec le gouvernement et les institutions mises en place, instruits par les nombreuses leçons de ce passé récent, ils s’engagent à veiller constamment, afin que les actions du régime soient toujours à la hauteur des aspirations fondatrices des populations.

Conscients que rien de durable ne peut se réaliser dans le désordre et l’anarchie, le MPP comme tous les partis de la majorité présidentielle œuvreront avec le peuple à la restauration de l’autorité de l’Etat, afin que ce dernier la mette en œuvre résolument et exclusivement au service du bien commun. Cela nécessite des  reformes profondes.

A travers ces réformes, émergera une nouvelle citoyenneté dont les principales caractéristiques seront le sens des responsabilités, l’inclusion républicaine, l’égalité et la solidarité. C’est en ayant cela à l’esprit que conformément aux engagements pris vis-à-vis de notre peuple, le processus de mise en place d’une Vème  République a été amorcé et devrait se concrétiser dès 2017 avec l’adoption d’une nouvelle Constitution.

Les axes stratégiques identifiés pour sortir notre pays de la stagnation et de l’arriération sont la réforme des Institutions et la modernisation de l’administration, le développement du capital humain et la dynamisation des secteurs porteurs pour l’économie et les emplois. Le PNDES (Plan national de développement économique et social) a été élaboré en ayant en vue la nécessité d’initiatives fortes et novatrices suivant ces axes

. Sa mise en œuvre nécessitera la mobilisation de plus de 15 000 MILLIARDS DE FCFA, dont la majeure partie devrait provenir des efforts internes car notre leitmotiv est que nous devons d’abord compter sur nos propres forces. Tout sera mis en œuvre pour la mobilisation de ces ressources.

D’ores et déjà, les acquis obtenus en moins d’un an d’exercice du nouveau pouvoir sont satisfaisants. Les actions ont permis des avancées sur :

-le renforcement du dispositif sécuritaire pour faire face aux actions terroristes notamment celles du djihadisme et les manœuvres ouvertes ou souterraines de déstabilisation ;

-le renforcement de l’indépendance de la justice et de la célérité dans le traitement des dossiers pendants dont les plus emblématiques sont ceux de Thomas SANKARA, Norbert ZONGO, l’insurrection, le coup d’Etat de septembre 2015 ;

-le parachèvement des processus électoraux avec l’organisation des élections locales suivies de la mise en place des exécutifs locaux dans les communes et les régions ;

-l’assainissement de la gestion publique dont la conduite des enquêtes parlementaires sur le foncier urbain et la gestion minière dont les conclusions pertinentes seront mises en œuvre avec un esprit de suite.

Dans le domaine du développement du capital humain, les mesures phares ont consisté en :

– la gratuité des soins de santé pour les femmes enceintes et les enfants de 0 à 5 ans ;

-la gratuité du dépistage de certains types de cancer ;

-le recrutement d’enseignants pour tous les ordres d’enseignement ;

-l’élimination progressive des écoles sous paillottes ;

-la formation professionnelle et la création de nombreux emplois ;

-l’approvisionnement en eau potable ;

-la réalisation de logements sociaux.

Dans le domaine de la dynamisation des secteurs porteurs, nous pouvons noter entre autres la construction de pistes rurales et le bitumage de voies urbaines et interurbaines.

Faudrait-il le rappeler, ces résultats ont été obtenus dans un contexte économique et social éprouvant et à partir d’un héritage chaotique.

Le marasme économique et la situation sociale délétère font parties de cet héritage. A cela il faut ajouter les effets néfastes des attentats terroristes qui sont des formes nouvelles et insidieuses d’insécurité auxquelles il fallait faire face aussitôt après l’installation du Président Roch Marc Christian KABORE.

Faudrait-il rappeler également que sur le front social, le nouveau pouvoir n’a pas bénéficié du moindre état de grâce. La réalité est que la Transition a fait preuve d’une grande générosité pour des revendications dont la mise en œuvre est couteuse, sans avoir pris les dispositions budgétaires appropriées.

Malgré les efforts et la bonne volonté du gouvernement, la situation sociale a continué de se dégrader comme on peut le constater à travers les grèves et les autres formes de protestation. La liberté syndicale et le droit de grève sont des acquis démocratiques précieux. I

ls sont des outils permettant d’assurer le progrès social et le règlement pacifique des conflits de travail. Mais pour ne pas les galvauder, tous les partenaires doivent veiller à ce que leur exercice soit conforme aux lois en vigueur. Notre conviction reste que le dialogue social doit être chaque fois privilégié, car il doit être la règle et la grève l’exception. Toutes les parties prenantes doivent engager des  dialogues de bonne foi, rechercher et accepter  des solutions équilibrées.

Au moment où nous commémorons le premier anniversaire de son élection à la magistrature suprême, nous, partis de la majorité présidentielle, renouvelons au président Roch Marc Christian KABORE notre soutien indéfectible. Nous exprimons également notre solidarité avec le gouvernement et l’assurons de notre soutien et de notre disponibilité pour l’accomplissement de ses missions. De même nous exprimons notre reconnaissance à la majorité parlementaire qui joue pleinement sa partition dans le respect des règles républicaines.

A tous nos militants des villes et des campagnes, nous adressons nos salutations. Nous les exhortons à la mobilisation pour le progrès et le changement qualitatif véritable au bénéfice de tous.

VIVE LE BURKINA FASO

Ouagadougou, le 29 novembre 2016

 Pour les partis de l’APMP,

Le Président par intérim du MPP

Dr  Salifou DIALLO


Partis membres

AFP – AJIR – ARD -Burkina YIRWA – CORP – CNR/MS – FFS – FP – MDA – MDD – MOPA – MPC – MP/FUTUR – MPP – MPR/B – NTD – ODT – PAREN – PBL – PDD – PDS/METBA – PDP/PS – PNDP – PPRN – RDS – RPR – UDB/R – UNDP – UNIC – UNIR/PS


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/2gFU5gb