Démographie et développement en Afrique : L’UNFPA y consacre 4 jours à Ouaga
Ouagadougou accueille du 30 novembre au 3 décembre 2016 la rencontre annuelle du management des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. La rencontre sera le lieu pour le directeur régional d’aborder l’épineuse question du dividende démographique qu’il a réussi à placer au cœur des politiques d’interventions du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA).
Six jours après le départ du sous-secrétaire général des Nations unies, l’UNFPA, l’agence de l’ONU en charge de la population accueille la rencontre régionale annuelle des représentants résidents des 23 pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Présidées par Mabingué N’Gom, directeur régional pour l’Ouest et le Centre, les discussions de quatre jours seront focalisées sur la question du dividende démographique.
Une orientation qu’il a lui-même contribué à positionner comme stratégie de développement dans les agendas africains et internationaux. Le choix du Burkina pour abriter la rencontre, « ne relève aucunement pas du hasard », a indiqué le directeur régional. Selon Mabingué N’Gom, il est à mettre au compte « des efforts inlassables que fait le pays sur les grands chantiers du développement »
L’orientation est favorablement accueillie aussi par la représentante résidente, le Dr Edwige Adékambi Domingo. Et pour cause, le thème prévu pour les deux sommets de l’UA en 2017 vise à « tirer profit du dividende démographique en investissant dans la jeunesse ». C’est tout naturellement qu’elle a émis le vœu que la rencontre de Ouagadougou puisse servir de tremplin « pour mieux orienter l’action de la région et de toute l’organisation dans l’assistance aux pays pour le développement économique et social des populations ».
Le plan stratégique prendra en compte les différents secteurs d’intervention de l’organisation. Notamment le renforcement des capacités des jeunes, l’autonomisation des femmes, l’intervention de l’organisation en situation d’urgence ou humanitaire, la gestion des données de la population et bien sûr la prise en compte de la santé de sexuelle et reproductive dans les systèmes de santé des pays.
La ministre de la femme, Laure Zongo/Hien a salué l’initiative de l’UNFPA. Pour elle, le dividende démographique est importante pour bâtir des projets et des programmes de développement très structurants dans le domaine de la population.
Dans la même veine que la représentante résidente, Mabingué N’Gom a émis le vœu que la rencontre de Ouagadougou puisse contribuer à l’atteinte de « résultats porteurs de changement à long terme dans la vie des jeunes, des femmes et de toutes les populations ». Une tâche à laquelle son équipe et lui s’attèlent pour voir se réaliser « un monde où chaque grossesse est désirée, chaque accouchement est sans danger et le potentiel de chaque jeune est accompli »… Lire la suite.
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