Selon Dr Raymond Dossa : L’Abt est dans le pouvoir
Reçu sur la station de radio Capp Fm le vendredi 23 août 2016, le porte parole de l’Alliance pour un Bénin triomphant, Raymond Dossa a fait un décryptage de l’actualité, surtout les 6 mois de gouvernance du ‘’Nouveau départ’’. Pour lui, il y a plusieurs groupes politiques qui gouvernent actuellement le pays.
« Nous sommes dans le pouvoir ». Cette phrase du président Bruno Amoussou de l’Union fait la nation a été reprise le vendredi dernier par le Docteur Raymond Dossou. Ceci, pour montrer la part active de l’Alliance pour un Bénin triomphant (Abt) dont il est le porte-parole dans la gestion du pouvoir d’Etat. A l’en croire, ils ont contribué au pouvoir en place et ils s’y retrouvent. « Personne n’a gagné le pouvoir tout seul ; il y a plusieurs groupes politiques qui gèrent le pays. Et nous soutenons les actions du gouvernement », reprécise-t-il. L’Université de vacances organisée par son parti politique s’est inscrit dans le but, selon ses explications, de faire le point de l’alliance après la présidentielle de 2016 et de prendre de fortes résolutions. Le vent de destitution des maires a été également au centre des débats menés avec le Docteur Raymond Dossa. Sous un regard analytique, ce dernier confie que cet état de chose traduit un mauvais aspect de la mauvaise gouvernance locale. Ainsi, pour remettre les pendules à l’heure il faut appliquer les textes à travers le vote de défiance qui émane du pouvoir local et non du pouvoir central. Abordant la question de l’insécurité grandissante, Raymond Dossa affirme que nous sommes dans un Etat où tout est paisible contrairement à un passé récent où on braque les banques. En outre, l’insécurité actuelle se justifierait par les séquelles laissées par le régime défunt. « C’est par rapport à la déconfiture de l’ancien gouvernement que tous les problèmes de l’insécurité se posent », a dit l’invité de Capp Fm. Il justifie par ailleurs que le drame de Tori Avamè est un problème de responsabilité et non de pauvreté. Pour lui, il y a une manière de gérer à coté de la pauvreté. Parlant de Cos-Lépi, il souhaite que cette institution soit dépolitisée au maximum. De son analyse, le Président Patrice Talon serait dans une démarche méthodique. A ce point, il aborde les négociations syndicats-gouvernement en trouvant que le Président Talon et son gouvernement sont attachés au dialogue social. Pour lui, la Rupture s’emploie activement pour que toutes les couches sociales trouvent satisfaction et la jeunesse est toujours dans le viseur du Président Patrice Talon. « La jeunesse doit s’attendre à beaucoup de choses. Le gouvernement en fait son cheval de bataille », rassure Raymond Dossa.
Joseph-Martin Hounkpè
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