Mosquée centrale d’Aïdjèdo à Cotonou : La Fête de la Tabsaki célébrée avec ferveur
La communauté musulmane d’Aïdjèdo, à l’instar de celle du territoire national n’est pas restée en marge de la fête de Tabaski. Ils étaient nombreux à prendre d’assaut très tôt ce lundi 12 septembre 2016 la place publique d’Aïdjèdo pour la célébration de cette fête. Sous le regard bienveillant de l’Imam Djalil Yessoufou, les fidèles musulmans ont prié et rendu grâce à Allah pour ses bienfaits. Le modèle de vie est la question qui doit être posée au cours de cette fête. Comment mener une vie heureuse ? C’est cet exemple que le prophète Abraham a donné selon l’Imam Djalil Yessoufou. Et Dieu en a parlé dans le saint coran afin que les hommes puissent en tirer leçons de cela. Vivre mieux selon ce dernier, c’est de se soumettre à la volonté de Dieu et chercher comment sortir des difficultés. Partir de l’histoire d’Abraham qui a reçu l’ordre de Dieu de tuer son enfant n’a pas dérobé à la règle. Dieu ayant vu sa foi, sa dévotion, a fait changer l’enfant par un mouton. C’est un message pour l’humanité. Cet exemple le prophète Mohamed l’a enseigné aux musulmans selon l’Imam Djalil Abdoul Yessoufou. C’est cela que les musulmans essayent de symboliser chaque année au cours de cette fête, dixit ce dernier. L’Imam Djalil Yessoufou a invité les fidèles musulmans à la patience à l’endurance quelles que soient les épreuves de la vie. « Cette fête est un renouvellement de notre émotion à rester toujours fidèle à Dieu quels que soient les ennuis, les problèmes. Mais nous disons que nous sommes prêts à toujours rester fidèles à Dieu. Ce que Ibrahim a fait il a réussi », a dit l’Imam Dajalil Yessoufou à l’endroit des fidèles musulmans de la mosquée centrale d’Aïdjèdo. La question relative à la gestion de la viande n’a pas été occultée au cours de cette fête. Pour Djalil Yessoufou « la viande c’est à partager, à consommer. Qu’on est appelé à aimer le pauvre ou non on doit lui céder sa part. C’est une part qui lui revient de façon obligatoire. Cela ne doit pas se limiter seulement à la viande. Mais une continuité dans les exercices et fonctions, qu’on soit leader ou gouvernant dans chaque pas que nous posons nos devons penser à ces pauvres, a dit Imam Djalil Yessoufou.
Boniface Kabla
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