Messe d’action de grâce pour les 33 présidentiables en lice : Une initiative de l’honorable Nobimè pour préserver la paix (Le Christianisme Céleste est apolitique, déclare-t-il)

Le député à l’Assemblée nationale, Patrice Nobimè a organisé un culte d’action de grâce pour la paix au Bénin hier, 28 février 2016 à l’Eglise du Christianisme Céleste de Cadjèhoun. Cette  initiative qui consiste à prier pour les 33 candidats en lice pour la présidentielle afin que le scrutin du 6 mars puisse se dérouler dans la paix et la quiétude, est une occasion pour l’honorable de faire la lumière sur l’état apolitique de l’Eglise du Christianisme Céleste dont il est fidèle.

C’est un souci permanent pour l’honorable Nobimè de cultiver la paix si chère à notre pays. Connu de tous que le Bénin est un exemple de la démocratie, l’honorable fait comprendre que l’on « doit prendre garde car, dit-il, les vieux démons veillent, prêts à nous faire reculer de plusieurs années ». Il appelle ensuite tous les acteurs politiques, en occurrence les candidats à faire attention et ne pas mener le peuple béninois à vivre ce que vivent les peuples de Syrie, d’Afghanistan et de la Lybie. « Les risques d’affrontement existent et nous osons compter sur le fair-play des candidats pour instruire leur électorat, afin qu’il n’y ait pas de provocation, d’invective et de bagarres », fait-il comprendre. En outre, l’essentiel pour l’honorable est qu’au soir du second tour, l’Eternel puisse nous donner un président. Par ailleurs, l’honorable n’apprécie pas la déclaration du président du Parti national couronne (Pnc), Jacob Ochofa qui dit que tous les Célestes soutiennent Lionel Zinsou. Selon Patrice Nobimè, aucun parti politique ne peut se prévaloir le porte-parole de l’Eglise du Christianisme Céleste. « Aucun parti politique ne peut parler au nom de l’Eglise et donner un mot d’ordre à suivre », déclare-t-il. A l’en croire, l’Eglise du Christianisme céleste est apolitique et elle le reste. Il fait comprendre qu’en tant que chargé de paroisse, qu’il n’est pas autorisé à s’afficher d’un quelconque bord politique ; mais, dit-il, dès qu’il laisse les fonctions religieuses il peut avoir comme tout citoyen un candidat et demander à ceux qui l’aiment de s’aligner derrière lui.

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