Mouvement du 23 Novembre: Moumouni Pograwa appelle à une trêve sociale au Burkina

Publié le jeudi 1 décembre 2016

Le mouvement du 23 Novembre (N23), organisation de la société civile de la diaspora burkinabè de Moumouni Pograwa, a installé le dimanche 27 novembre 2016 son bureau de coordination du quartier paillet d’Adjamé, dans le district d’Abidjan en Côte d’Ivoire.

Dans son mot de bienvenue, Jean-Marie Thiombiano, le coordinateur N23 du quartier « Paillet » d’Adjamé, a fait une brève présentation de ce mouvement de la société civile burkinabè et décrit les objectifs visés pour le bien-être de ses concitoyens. Lesquels objectifs sont, entre autres, d’aider la jeunesse burkinabè du quartier Paillet d’Adjamé dans la quête d’un mieux-être tout en félicitant ces derniers, homme et femme, pour leur combativité et leur sens du patriotisme.

Moumouni Prograwa, Coordinateur général du mouvement du 23 Novembre (N23), a quant à lui, dans son allocution, rappelé le contexte de la création dudit mouvement de la société civile. En effet, parti d’un élan de contestation relative au coût élevé des cartes consulaires burkinabè fixées à 10.000 F CFA pour une validité de 3 ans, ce mouvement a réussi, grâce à sa détermination qui est sa seule arme, à négocier une validité de 5 ans pour le même montant.

Décryptant l’actualité politique burkinabè, Moumouni Prograwa, après avoir sollicité  le Président du Faso Roch Kaboré, pour la création d’un ministère des Burkinabè de l’étranger, s’est félicité de la naissance dudit ministère qui a pour mission de se consacrer à la diaspora, plancher sur ses besoins et surtout réunir les conditions pour la participation de la diaspora aux échéances de 2020.

À propos de la fronde sociale au Burkina Faso, le N23 par la voix de son premier responsable a proposé une trêve sociale, qui selon lui, conditionne la relance  économique pour le développement du Faso.

Il a, pour finir, exhorté les planteurs burkinabè vivant en Côte d’Ivoire à se mobiliser en vue de se procurer des titres fonciers pour se mettre à l’abri d’une éventuelle expropriation.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24


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