Le SYTTPBHA/MI dénonce une mauvaise gestion du ministère des infrastructures

Publié le dimanche 2 octobre 2016

Ce jeudi 29 septembre 2016 à Ouagadougou, le syndicat des travailleurs des travaux publics, du bâtiment, de l’hydraulique et assimilés (SYTTPBHA/MI) a donné de la voix à travers une conférence de presse. Le syndicat dénonce une mauvaise gestion du ministère des infrastructures.

Les conditions de vie et de travail, le fonctionnement du ministère des infrastructures, de la gestion des marchés publics et la plateforme revendicative du syndicat étaient à l’ordre du jour.

« Malgré nos différentes interpellations à travers des audiences et des correspondances, la situation se dégrade de jour et peut s’exploser si rien n’est fait », affirme M’bi Yaméogo, secrétaire général du SYTTPBHA/MI.

Le syndicat dénonce une mauvaise gestion au niveau du ministère. Il relève en effet qu’il y a « des arriérés de frais  de mission remontant à deux ans et les nouvelles missions qui sont hypothéquées pour absence de crédit, rendant toute tâche de contrôle impossible avec des conséquences sur la qualité des travaux réalisés ».

Par ailleurs, le syndicat exige la mise en œuvre du protocole d’accord du 21 juin 2011 par l’octroi de l’indemnité de risque et de la prime de performance.

Concernant le fonctionnement du ministère des infrastructures, le syndicat notre des disfonctionnements entre le personnel.

« Après l’adoption du nouvel organigramme, on assiste à un cafouillage généralisé et aucune structure ne sait ce qu’elle doit faire exactement parce que les attributions prêtent à confusion. Ainsi nous rejetons, la passation des marchés de gré à gré que le ministère s’apprête à opérer avec l’AGETIB et exigeons la transparence totale dans la passation de tous les marchés », a revendiqué le syndicat.

Selon M’bi Yaméogo, au dernier conseil d’administration du secteur ministériel, il est ressorti que seulement 30% du réseau routier est en bon état et aucune politique sérieuse n’est envisagée pour venir à  bout du problème. Ainsi, il estime qu’il faut repenser toute la politique routière.

Jules César KABORE

Burkina 24


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