Cotonou toujours sale de sachets plastiques : La mairie et la préfecture du Littoral peuvent mieux

Publié le mercredi 26 octobre 2016

Malgré les efforts  que fournissent la mairie de Cotonou  et la préfecture du Littoral, la commune n’arrive pas à faire dos à son caractère insalubre. Si les autorités arrivent à désensabler les voies, leurs efforts sont annihilés par  les sachets plastiques qui volent  dans tous sens dans la ville.

Cotonou, une commune, un département, tarde toujours à retrouver sa beauté qui lui convient. Bien que les autorités communales comme préfectorales fournissent assez d’énergie pour son assainissement, elle végète toujours dans l’insalubrité. Les tas de sable autrefois observés au bas des chaussées ont disparu et laissé place aux sachets plastiques. Et ce, malgré la présence quotidienne des techniciens de surface de la mairie de Cotonou sur les chaussées. Ces sachets plastiques, ennemis de la nature, des hommes et des animaux dictent leur loi et échappent à la volonté des autorités communales et préfectorales de rendre la ville, capitale, et département du littoral propre. Ce diktat des sachets plastiques prend source du commun des Béninois. Puisque les sachets plastiques sont affectionnés par la population surtout les femmes. « Les sachets plastiques sont plus praticables et il est facile de se déplacer avec » raconte madame Geneviève F., rencontrée sous l’échangeur de Houéyiho après un achat dans un sachet de couleur bleue. Comme elle, la jeune dame, la trentaine environ vue à la sortie du marché de Ganhi avec deux sachets plastiques bien remplis de denrée alimentaire en main,  fait savoir que de nos jours, aucune femme ne peut plus vivre sans les sachets plastiques. Et de souligner que les femmes fonctionnaires ne peuvent pas se débarrasser de ces sachets. Elle fait comprendre que parfois, elles font des achats imprévus. Dans ce cas, a-t-elle dit, elles ne peuvent faire recours qu’aux sachets plastiques. Mais elle est consciente du danger que ces déchets constituent pour l’environnement. Comme celles-là, la majorité pour ne pas dire tous les citoyens font recours à ces sachets lorsqu’il s’agit de faire des emplettes programmés comme imprévus. C’est justement ce qui justifie le diktat de ces sachets dans la ville de Cotonou  malgré les efforts des autorités communales et préfectorales. Face à cette situation, il est donc nécessaire que ces autorités pensent à comment amener les citoyens de la ville à  divorcer des sachets plastiques afin que la commune de Cotonou puisse acquérir sa beauté tant voulue par tous et pour tous. ( Photos Toboula et Léhady)

Gilles G. Gnimadi (Stag)


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