Séminaire atelier d’évaluation du système Lmd : La session de rattrapage accordée aux étudiants
Le séminaire atelier d’évaluation du système Licence Master Doctorat (Lmd) ouvert à Bohicon par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique le mardi 13 septembre 2016 a pris fin vendredi dernier. Au terme des travaux, il est à retenir des propositions pour le paiement des inscriptions et le grand retour des sessions de rattrapage.
Après six années de la mise en œuvre du système Licence Master Doctorat (Lmd) au Bénin, il est nécessaire de s’asseoir et de réfléchir sur son fonctionnement afin de mieux orienter le système éducatif au supérieur. C’est ainsi que les acteurs de l’enseignement supérieur ont penché leur réflexion sur ce système pendant quatre jours.
Les débats des travaux ont été axés sur les forces et faiblesses de ce système introduit dans l’enseignement supérieur par décret N°2010-272 du 11 juillet 2010 ainsi qu’à l’épineuse question liée à l’organisation ou non de la session de rattrapage dans les différentes entités de formation et de recherche. Au cours des travaux, étudiants, enseignants et experts sont parvenus à des propositions faites à l’endroit du gouvernement pour l’amélioration de sa mise en application et par ricochet, la résolution des crises dans les universités nationales. Selon les recoupements, les participants ont reconnu que la session de rattrapage est une garantie du système au profit des apprenants. Ainsi, elle sera désormais organisée dans toutes les entités de formation et de recherche. Une bonne nouvelle qui sonne comme une solution à la crise au sein de la faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash) de l’Université d’Abomey-calavi. Au- delà des questions directement liées à l’application du système Lmd, le financement de l’enseignement supérieur a aussi été une source de réflexion pour ce séminaire atelier. Des échanges en panel à ceux en plénière, il a été retenu comme propositions que l‘inscription dans une faculté des universités nationales du Bénin sera désormais payante pour l’étudiant. A cet effet, une somme de 50.000 fcfa a été proposée. Mais, cette proposition n’a pas reçu l’assentiment de tous les participants. Ainsi, il revient au gouvernement de fixer un montant raisonnable.
Il est à noter que le séminaire-atelier ne s’est pas penché sur les dernières décisions d’invalidation de l’année académique à la Flash et l’exclusion des 21 étudiants de l’Uac pour 5 ans.
Gilles G. Gnimadi (Stag)
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