Invité sur l’émission ‘’Carte sur Table’’ de la radio  Océan Fm : Antoine Adoukonou parle des sujets brûlants de l’actualité

Publié le lundi 19 septembre 2016

Antoine Adoukonou enseignant, économiste financier acteur politique et proche du président Patrice Talon était l’invité de  l’émission ‘’Carte sur Table  » de la radio Océan Fm de ce dimanche 18 septembre 2016. Il a  abordé au cours de cette émission  les mesures annoncées par le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique  pour mettre fin à l’insécurité grandissante  qui règne  dans le pays, le drame de Tori Avamè et l’état des lieux des referendums annoncés par le président Patrice Talon lors de sa prise de pouvoir.

Cela un peu de cinq mois que le président a pris les rênes du Bénin. Depuis donc ce temps les choses ne bougent pas comme se doit au vu des compatriotes béninois. Voilà en quelque sorte la première adressée à l’enseignant Antoine Adoukonou l’invité de l’émission ‘’Carte sur Table ‘’ de ce dimanche 18 septembre 2016. Sur ce, ce dernier affirme que  les données macroéconomiques ne bougent pas du jour au lendemain.  Cinq mois, dit-il, ne suffisent pas pour faire une évaluation mais on peut déjà voir les premiers signes pour ce qui s’annonce. Pour lui, il y a de l’espoir quand  même. Abordant le drame de Tori Avamè, ce dernier souligne que ce drame est une situation très difficile pour le pays. Pour lui, lorsqu’on perd des citoyens dans ces conditions, ce n’est pas facile à supporter. «  On note une légèreté dans la gestion de ces déchets déposés à Avamè », a dit Antoine Adoukonou. Selon les propos tenus par l’enseignant Antoine Adoukonou, il se pourrait que les populations de Tori  aillent chercher ces produits avariés une fois déversés pour les revendre.  C’est donc une habitude pour ces dernières, s’est-il indigné. Quant aux forces de l’ordre ce dernier trouve qu’elles devraient prendre des précautions à l’avance. Ce qu’elles n’ont pas fait.  Si des explosifs ont été déposés, elles devraient prendre  des mesures pour avertir la population si possible gongonnée pour dire n’allez pas parce qu’il y a un tel dispositif. C’est pour cela qu’il  a salué la décision prise par le président patrice Talon en limogeant certaines têtes. Il trouve que le gouvernement a des preuves à la main avant de les  relever de leurs fonctions. L’autre question bordée au cours de cette émission est la vague de destitution des maires. Pour l’enseignant Antoine Adoukonou la destitution des maires est purement politique. Quant aux mesures annoncées par le ministre Sacca Lafia pour mettre fin à l’insécurité, l’enseignant pense plutôt qu’il faut utiliser le mot « Freiner » à la place de « arrêter ». Pour lui, il faut développer le système de formation. Il a aussi suggéré que les chefs quartiers soient pris

 en compte. Concernant l’immatriculation des motos, il a suggéré que cela soit fait du lieu de vente des motos.  Les referendums annoncés par le chef de l’Etat Patrice Talon à la fin de l’année  n’auront  pas lieu ;   a dit Antoine Adoukonou. On ne convoque pas le corps électoral pour convoquer. Il faut s’assurer qu’on est politiquement assis avant de le faire.

Boniface Kabla


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