Grogne à l’Ucimb : L’élection de Laurent Kenou décriée par Soufiyanou Imorou et son bureau exécutif
Le mercredi 7 septembre 2016, Laurent Kenou Précédemment président des Chambres Interdépartementales de Métiers des départements du Zou-Collines est élu président de l’Union des chambres interdépartementales de métiers du Bénin (Ucimb). Le samedi 11 septembre 2016, Soufiyanou Imorou et son bureau exécutif se sont montés pour décrier cette élection. Pour eux, cette élection viole les textes de l’Ucimb et est nulle et de nul effet.
La destitution du président Soufiyanou Imorou de l’Union des Chambres Interdépartementales de Métiers du Bénin (Ucimb) est irrégulière et non avenue. C’est la quintessence de la déclaration rendue publique le samedi 11 septembre 2016 par le président Soufiyanou et le bureau exécutif de l’Ucimb. Dans leur déclaration, ils ont fait cas de deux lettres envoyées au président Imorou. Une au ministre de la culture et du tourisme pour lui faire de l’état de fonctionnement de l’Ucimb et l’autre de la part de certains consulaires le 19 août 2016 portant organisation d’une assemblée générale fixant l’ordre du jour. Pour la première lettre, le président Soufiyanou a fait part au ministre de la réponse donnée à sa lettre. Pour la seconde lettre, ce dernier a cru devoir leur répondre en leur expliquant clairement la procédure à suivre pour la convocation de l’assemblée générale extraordinaire. Mais selon les dires de Fadéï Séraphin qui a lu la déclaration, ces élus ont organisé leur floklore.
De ces faits, il ressort à la lecture combinée toujours aux dires de séraphin Fadéï des articles 41 des statuts et 70 du règlement intérieur que l’assemblée générale qu’elle soit ordinaire ou extraordinaire est toujours convoquée par le président du bureau, et non par les élus consulaires membres de l’assemblée générale. Les lettres en date du 18 juillet et du 1er septembre portant organisation des Age sont irrégulières et non avenues, selon Séraphin Fadéï. En se basant sur le fond de l’assemblée générale régie par l’Ucimb et les décisions prises par les dix (10) élus, il ressort selon la déclaration lue à cet effet, que ces dix (10) élus n’ont pas respecté le statut de l’Ucimb. C’est pourquoi, Soufiyanou et le bureau exécutif de l’Ucimb ne reconnaissent pas Laurent Kénou comme nouveau président de l’Ucimb. Par conséquent cette décision viole les textes et est nulle et de nul effet. Par rapport à la destitution de Soufiyanou Imorou, selon Séraphin Fadéï, les 10 élus consulaires n’ont pas respecté également l’article 102 en ses deux derniers aliénas de l’Ucimb qui stipule « l’exclusion est prononcée dès la tenue de la prochaine assemblée générale ou de l’assemblée consulaire à la majorité des deux (2/3) des élus consulaires. Aucun élu ne peut être exclu sans être préalablement écouté par une commission constituée à cet effet ». De ce fait, il est à noter que l’assemblée générale compte dix-huit (18) élus consulaires ; les 2/3 font 12 élus consulaires. Or selon Séraphin Fadéï, c’est 10 élus consulaires qui se sont réunis pour décider d’une prétendue destitution du président soufiyanou Imorou sans qu’il ne soit écouté par une commission et qui d’ailleurs est en mission officielle à l’extérieur du pays. Il ressort donc selon Séraphin Fadéï que la décision du président Soufiyanou Imorou est irrégulière et non avenue. Pour eux, donc le président de l’Ucimb reste et demeure Soufiyanou Imorou.
Boniface Kabla
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