Conflits sur le prélèvement des agrégats à Tenkodogo : Le conseil municipal en parle

Publié le vendredi 2 septembre 2016

Les membres du nouveau conseil municipal de Tenkodogo se sont réunis le 1er septembre 2016 pour la tenue d’une session ordinaire. A l’ordre du jour, une prise de contact entre les nouveaux élus et les responsables de service administratif de la mairie  puis l’examen et l’adoption des projets d’activités à réaliser pour le bien-être des citoyens de la commune.

A l’exception de quelques absences signalées, presque l’ensemble des conseillers municipaux se sont réunis en vue de discuter sur les méthodes de fonctionnement de leur structure et l’adoption des activités à réaliser au sein de la commune.

D’entrée de jeu, les élus locaux se sont penchés sur l’amendement et l’adoption de l’ordre du jour. Les points y inscrits sont entre autres : la présentation d’une synthèse du budget communal 2016 et du répertoire des édifices de la mairie, l’examen et l’adoption du règlement intérieur du conseil municipal, ainsi que celui du projet de création d’une radio communale ; l’institution d’un droit de timbre sur le certificat de salubrité.

A la lecture de l’ensemble de ces points énumérés, le conseiller Moumouni Kéré a réclamé le bilan ou du moins l’état des lieux de l’ancien conseil avant tout début.

Ces conseillers sont issus de 4 partis politiques

Ces conseillers sont issus de 4 partis politiques

Il était question de discuter en divers du plan communal de développement, des conflits liés au prélèvement des agrégats.

En rappel, dans certains villages de la commune de Tenkodogo, les habitants s’opposent de plus en plus au prélèvement du sable par les camions pour les constructions de bâtiments. Sur cette préoccupation, le Maire Harouna Ouélogo estime que cela est lié à une incompréhension entre les populations et les ramasseurs d’agrégats. Car, dit-il, la loi stipule que tout ce qui concerne les domaines, c’est-à-dire  les marigots, les routes, etc. relève du public.

« Les gens pensent que c’est leur propriété. Ils s’arrogent même le droit de percevoir des taxes illicites. Nous pensons que ce n’est pas juste », a-t-il laissé entendre.

Si un consensus se dégage autour de ces différents points, ce sera sur la base de cette nouvelle feuille de route que les conseillers vont mener leurs activités.

Martin OUEDRAOGO

Correspondant de Burkina24 à Tenkodogo


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