Célébration de la fête de la Tabaski à Abomey- Calavi : El Hadj Boukari Malik Moutawakil et les fidèles musulmans rendent grâce à Allah
La communauté musulmane de la mosquée centrale Médine II d’Agori-Plateau (Abomey-Calavi sous la houlette de El hadj Boukari Malik Moutawakil Imam de ladite mosquée a célébré hier lundi 12 septembre 2016 la fête de la Tabaski dans l’enceinte de l’Ecole primaire publique de Bakhita. Occasion pour eux de prier Allah et de lui rendre grâce.
Habillée de leurs boubous et autres, la communauté musulmane de la mosquée centrale Médine II d’Agori –Plateau (Abomey-Calavi), a pris d’assaut très tôt hier lundi 12 septembre 2016 pour rendre grâce à Allah pour ses bienfaits. Allah dit dans la sourate la famille d’Imam versets 102 et 103 : « ö les croyants ! Craignez, Allah comme il doit être craint. Et ne montrez qu’en pleine soumission. Et comprenez-vous tous au câble et ne soyez pas divisés et rappelez-vous le bienfait d’Allah sur vous : lorsque vous étiez ennemis, c’est lui qui réconcilia vos cœurs. Puis, par son bienfait, vous êtes devenus frères. Et lorsque vous étiez au bord d’un abîme du feu, c’est lui qui vous a sauvés. Ainsi, Allah vous montre ses signes afin que vous soyez bien guidés ». Ce sont les premiers mots d’El Hadj Boukari Malik Moutawakil Imma de la mosquée centrale Médine II d’Agori à l’endroit de la communauté musulmane d’Abomey-Calavi lors de la fête de la Tabaski hier lundi 12 septembre 2016. En effet, nul n’ignore qu’au cours de cette fête des moutons sont sacrifiés pour se souvenir de l’œuvre d’Abraham qui a immolé un mouton à la place de son enfant. Ce sacrifice en Islam est un symbole à Dieu. Ce n’est pas selon El Hadj Boukari Malik Moutawakil la chair ou le sang qui plaît à Dieu. C’est l’expression de reconnaissance à Dieu, l’affirmation de foi en lui. Le but de ce sacrifice aux dires de El Hadj Boukari Malik Moutawakil est de solliciter la grâce d’Allah qui dit « prie ton seigneur et sacrifie ». (Sourate 108 verset 2). En ce qui concerne la bête sacrifiée, il est recommandé d’en partager la viande en trois parties : un tiers pour la famille, un tiers pour les voisins et les amis et le dernier tiers à distribuer en aumône aux indigents. Avoir le sens de partage le jour de l’Aïd et les trois jours c’est faire preuve de charité. En cette période d’allégresse, il faut aussi penser aux malades en leur apportant la joie. Il a saisi l’occasion pour inviter la communauté musulmane à passer les jours de fête et de s’adonner aux interdits d’Allah.
Boniface Kabla
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