TIC: Des acteurs réfléchissent au développement d’applications utilitaires pour les Burkinabè

Publié le dimanche 31 juillet 2016

Dans le cadre de la mise en œuvre de son projet Open data ou ‘’Ouverture des données’’, l’Agence nationale pour la promotion des TIC (ANPTIC) a organisé ce samedi 30 juillet 2016 à Ouagadougou, un atelier de réflexion sur la conception d’applications  au profit des populations au Burkina Faso.

Une quarantaine de participants issus du milieu des développeurs de logiciels mais aussi des acteurs de la société civile, des membres du gouvernement, des journalistes, des étudiants, ont pris part à cette séance de travail.

 L’objectif de cet atelier, ont rappelé les organisateurs,  est de « trouver des applications de recherche pour faciliter la vie des citoyens burkinabè ».

 Selon  Malick Tapsoba de l’ANPTIC, la plupart des problèmes que les Burkinabè rencontrent au quotidien peuvent faire l’objet de développement d’un logiciel, d’une application ou d’une plateforme pour peu qu’on y mène des réflexions poussées.

En la matière, sept domaines  ont retenu l’attention des participants. Il s’agit de la santé, du commerce, des transports, du budget, du tourisme, des installations radiophoniques et des cas sociaux.

Pour le cas spécifique de la santé, les participants ont imaginé une carte sanitaire qui permettrait, entre autres, de localiser, à travers le Burkina Faso, tous les centres de santé avec leurs spécificités, les pathologies traitées, les différents tarifs, les horaires de service et leurs contacts.

De façon pratique, elle sera disponible sous plusieurs format en l’occurrence une plateforme web, une plateforme mobile, et un serveur vocal, afin d’élargir le cercle des bénéficiaires, ont-ils confié.

Pour rappel, toutes ces plateformes imagées, s’inscrivent dans la mise en œuvre du Burkina Faso Open data initiative (BODI), un projet lancé en 2014 et qui vise « à faire la promotion de la libération des données non sensibles produites par le gouvernement, la société civile et le secteur privé afin que ces données puissent être réutilisées pour créer des services à valeur ajoutée et aussi renforcer la transparence gouvernementale ».

Mamady Zango

Burkina24


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/2a9mz3f