Burkina : Le RAD exhorte les jeunes à s’engager en politique

Publié le dimanche 5 juin 2016

Pour le Réseau d’action pour la démocratie (RAD), il faut que les jeunes participent aux élections en particulier et s’intéressent à la politique, en général. Ce sera là l’une des meilleures manières d’influer sur les grandes décisions qui régentent leur avenir. Le réseau a organisé à cet effet une conférence publique.

Le RAD a rassemblé des jeunes à son siège sis au quartier Kologhnaba à Ouagadougou pour discuter avec eux de la question de leur engagement en politique. Le panel a été animé par l’ancien député du Conseil  national de la transition et ingénieur de recherche  à l’Institut national des sciences et des sociétés, Boubacar Bouda.

Il a développé avec les jeunes le thème « engagement des jeunes en politique », une activité qui aurait dû se tenir  avant les élections municipales mais qui a été différée pour des raisons de contraintes, a expliqué Casimir Sawadogo, président du Conseil d’administration du RAD.

N’empêche, la conférence publique a eu lieu ce 5 juin 2016 et le conférencier a entretenu ses jeunes interlocuteurs sur la nécessité pour eux de s’intéresser davantage à la politique. La jeunesse étant « majoritaire de la population burkinabè, il est inconcevable qu’elle laisse d’autres personnes dessiner son destin pendant qu’elle-même a les atouts nécessaires pour se prendre en charge« , a-t-il argué.

rad participantsL’exemple qu’il a cité à souhait a été celui de l’ancien président sud-africain Nelson Mandela.  « Nelson Mandela n’a pas été pas à la création de l’ANC, mais n’en pas été moins une des figures emblématiques», a-t-il déclaré. Boubacar Bouda a aussi expliqué aux jeunes qu’ils n’étaient pas obligés de suivre des partis dirigés par de « vieux dinosaures » et qu’ils pouvaient eux-mêmes créer leur propre formation politique, avec pour seule boussole, l’engagement et l’investissement personnels.

Il a aussi insisté à l’envi sur la nécessité pour les dirigeants de ne pas oublier la jeunesse. « Toute nation qui oublie sa jeunesse est appelée à disparaître« , a-t-il déclaré, citant l’ancien secrétaire général de l’ONU, Kofi Anan.

Casimir Sawadogo a expliqué que cette conférence publique entrait dans le cadre du projet « Allons aux élections », qui vise à encourager les jeunes à s’intéresser davantage à la politique, en général, et aux élections en particulier. « Nous voudrions que la population sache que dans une démocratie, pour montrer son attachement à sa patrie, c’est en participant au processus électoral. En participant, on pourra s’exprimer lorsque l’on est content ou mécontent », a-t-il déclaré.

Abdou ZOURE

Burkina24


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