Complot contre Talon pour la présidentielle de 2016 : Rachidi Gbadamassi jette le masque (Il prépare le terrain à Yayi)

Publié le lundi 4 janvier 2016

La prochaine présidentielle arrive à grands pas et la classe politique se remobilise. Les candidats déclarés reçoivent le soutien des uns et des autres. C’est le cas de l’honorable Rachidi Gbadamassi qui a rejoint Sébastien Ajavon. Un soutien à l’homme d’affaires qui, selon le député des Fcbe de la 8è circonscription, est décidé pour ne pas déplaire à Boni Yayi. On se demande quelle logique !

Les propos tenus par l’honorable Gbadamassi lorsqu’il annonçait son soutien à Ajavon, pour un observateur averti de la vie politique béninoise, laissent penser à une stratégie électorale visant à perpétuer le régime finissant ou à combattre une autre candidature, celle de Patrice Talon. En ce sens que le député Rachidi Gbadamassi dit avoir choisi de soutenir la candidature de Sébastien Ajavon pour ne pas trahir Boni Yayi. Gbadamassi a pourtant refusé d’adouber le candidat de Yayi en la personne du Premier ministre Lionel Zinsou. Pour Gbadamassi, c’est choisir Talon qui serait synonyme de trahir Yayi. Ce qui n’est pas le cas quand il a rejoint Ajavon. Une logique difficile à cerner. Comment dire ne pas trahir quelqu’un lorsqu’on rejette son candidat en faveur d’un autre ?  En réalité, si on doit suivre la logique du député de la 8è circonscription électorale, il est prêt à se rallier au candidat de Yayi au cas où ce dernier serait au deuxième tour avec Patrice Talon. Une possibilité pour réaliser le rêve de Yayi qui veut que ce soit Lionel Zinsou qu’il le remplace à la Marina le 6 avril prochain. Autrement, autant aller directement aujourd’hui. En réalité, les propos de l’honorable Gbadamassi trahissent une fois encore le complot qui se prépare contre la candidature de Patrice Talon. Combattre ce dernier partout et à tout prix. Yayi ne veut pas passer la main à Talon. Et il use de tous les subterfuges pour y arriver. Il lutte pour imposer Lionel Zinsou à tous les Béninois. Dans le même temps, il prépare un plan B, au cas où son candidat ne ferait pas le poids. Rachidi Gbadamassi, s’il faut croire ses propos, pourrait dans ce plan B. Aujourd’hui, on peut déjà commencer par se faire l’idée que pour la présidentielle du 28 février 2016, il existe deux camps.  Le camp de Yayi et ses alliés et le camp de Patrice Talon. Ce dernier qui prône et milite pour la rupture et l’alternance dont a peur le pouvoir en place. Si Gbadamassi n’a pas voulu trahir Yayi, c’est qu’il est toujours dans son camp.

Athanase Dèwanou


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