Rentrée scolaire 2015-2016 : Les syndicalistes mettent en garde le gouvernement
Les différents Secrétaires généraux des confédérations syndicales Csa-Bénin, Cosi-Bénin, Cgtb et Cspib ont rencontré hier la presse à la bourse du travail sur la grève déclenchée le 02 janvier 2014. 5 points sur 7 contenus dans la motion de grève sont satisfaits, mais ils invitent expressément le gouvernement à mieux faire avant la fin de septembre 2015. Ils ont passé en revue d’autres points aussi importants de l’actualité.
Les syndicalistes, ceux qui défendent la cause des travailleurs veulent bien sauver l’année académique 2015-2016. C’est dans cette vision qu’ils ont tenu cette conférence de presse pour prévenir le gouvernement des empêchements susceptibles d’être intervenus, s’il n’honore pas son engagement pris avec les enseignants des cours primaires et secondaires. En effet, les syndicalistes conscients des séquelles des mouvements de la grève déclenchée le 02 janvier qui a duré trois (03), ils l’ont suspendue afin de donner cours aux négociations. « A l’issue de plusieurs séances de dures et âpres négociations, le gouvernement s’est vu contraint de donner satisfaction à cinq points de revendications sur les sept contenus dans la motion de grève du 02 janvier 2015 », a déclaré le porte-parole, Noël Chadaré. C’est suite à cela que quatre (04) responsables de confédération de Centrales Syndicales ont décidé souverainement de suspendre la motion à partir du 15 avril 2015. En outre, les syndicalistes ne voudraient voir satisfaits en partie des engagements pris par le gouvernement même pour améliorer la condition de vie des enseignants. « Nous lançons un appel pressant en direction du Gouvernement pour le respect absolu des engagements pris et exigeons l’application sans faille des points d’accord pour ne pas hypothéquer la rencontrée scolaire 2015-2016 ». Par ailleurs, ils ont fait cas de la situation qui paralyse l’université d’Abomey-Calavi depuis des mois. A en croire le Secrétaire général de Cosi-Bénin, Dieudonné Lokossou cela n’arrange personne. En ce qui concerne les vingt mois de salaires impayés à l’Obcn, les syndicalistes soutiennent qu’ils joueront leur partition pour que les travailleurs trouvent satisfaction. Par ailleurs, ils n’apprécient aucunement pas la décision qui est prise par la Cour Constitutionnelle de Théodore Holo. Selon les dires de Pascal Todjinou, cette loi ne sera pas respectée. Les Syndicalistes ont aussi abordé l’augmentation d’âge dans la fonction publique. Ils disent être désappointés par cette loi qui est votée à l’Assemblée nationale.
Joseph-Martin Hounkpè (Stg)
via La Presse du Jour http://ift.tt/1DO9zJn