La JAUPI à Bangr-Wéogo : Ajouter de la forêt à la forêt pour la postérité

Publié le vendredi 14 août 2015

Dans le cadre de ses activités de sensibilisation et d’actions citoyennes, l’Association ‘’Jeunesses africaines unies pour la paix et l’intégration’’ (JAUPI), a organisé, ce vendredi 14 août 2015, un camp de reboisement au parc urbain Bangr-Wéogo.

La préservation de l’environnement étant l’une des priorités de la JAUPI, a dit le président de l’Association, Atanas Salou, lui et ses camarades n’ont pas marchandé leur déplacement sur le site de Bang-Wéogo.

Ainsi, c’est plus de 300 plants composés de Caïlcédrat et de Fromager, qui ont été mis en terre.

Le choix de ces espèces, a indiqué M. Salou, n’est pas le fruit du hasard.  « Ce sont des plantes très résistantes aux aléas climatiques tels la sécheresse, les grands vents et par delà, ces arbres sont ombreux et produisent beaucoup d’oxygène », a-t-il expliqué.

Renforcer le couvert végétal

De l’avis du président de la JAUPI, préserver la forêt Bangr-Wéogo, est un impératif pour les jeunes aujourd’hui, comme il l’a été aussi avec nos parents qui ont lutté à leur époque pour nous la léguer. De ce fait,  a-t-il indiqué, « il est  de notre devoir de la conserver,  mieux, de la renforcer pour les générations futures ».

 Et de poursuivre, « il y a des zones plus sèches au Burkina mais si nous avons choisi ce lieu, c’est justement pour préserver la flore de Ouagadougou, qui fait d’elle l’une des capitales les plus vertes d’Afrique ».

Le parrain de l’activité, Aziz Diallo, s’est réjoui de cette initiative qu’il qualifie « d’originale », puisque dit-il, « très souvent on a tendance à faire des reboisements dans les régions mais on ne pense pas à protéger cet espace que nous avons qui est une richesse et  si nous ne reboisons pas, dans quelques décennies, on ne pourra peut-être plus parler de parc Bangr-Wéogo ».

Ravies également de l’action de la JAUPI, les autorités du parc Bangr-Wéogo, ont rassuré leurs hôtes du jour que les différents plants mis en terre, bénéficieront d’un suivi régulier.

D’ailleurs, a rappelé Emmanuel Soalla, chef du service flore, « le suivi-entretien est primordial au parc si bien que  sur 100 arbres plantés, plus de 90 survivent ».

C’est avec donc le sentiment d’un devoir bien accompli que les membres et sympathisants de la JAUPI, ont achevé leur travail et regagné leur domicile respectif.

Mamady Zango (Stagiaire)

Burkina24


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