Arrivé hier de Paris : Olivier Boco longuement retenu par la police à l’aéroport (Des milliers de béninois l’accueillent avec l’aube nouvelle)

Publié le lundi 10 août 2015

Le retour au bercail, hier, lundi 10 août 2015 en provenance de la France, du Béninois Olivier Boco est marqué par son interpellation policière à l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou. Selon les informations reçues, ce Béninois a été bloqué dans les locaux de la police à l’aéroport parce qu’il a voyagé avec une carte d’identité. Cette carte, selon d’autres sources, est pourtant valide jusqu’en 2017. Alors, juste à sa descente, Olivier Boco a été convié de suivre les policiers à l’étage du hall de l’aéroport. Où il a passé plusieurs heures avec les policiers. C’est son avocat, Me Sévérin Quenum, qui l’a entre temps rejoint, qui est revenu annoncer aux environs de 22 heures 30minutes que la longue attente était due au procès verbal qui était en train d’être établi au sujet du fait que le compatriote béninois a voyagé avec une carte d’identité et non un passeport. Un grand soulagement pour de milliers de béninois qui ont pris d’assaut l’aéroport de Cadjèhoun pour accueillir Olivier Boco. Dans le hall de l’aéroport, il avait aussi des personnalités qui ont fait le déplacement pour la même cause. Il s’agit, entre autres, des députés Candide Azannaï, Lazare Sèhouéto, Parfait Houangni, Bani Samari, Joseph Djogbénou, Ali Kamarou, le ministre Richard Sènou, le syndicaliste Jacques Ayadji…Finalement, c’est un peu après 23 heures que Olivier Boco est descendu du bureau de la police et accueilli avec liesse et l’aube nouvel par les milliers de Béninois qui l’attendaient.

Faut-il le rappeler, Olivier Boco faisait parti des personnes citées dans les affaires de «tentative d’empoisonnement du chef de l’Etat et de coup d’Etat». Avec son compatriote et homme d’affaires béninois Patrice Talon, il s’est exilé en France depuis 2012. Le gouvernement béninois avait demandé leur extradition au Bénin, mais la justice française ne l’a pas suivi. Dans la foulée, le juge Angelo Houssou qui avait à charge les deux dossiers au Bénin a prononcé un non lieu. Mais, avec la médiation de l’ancien président du Sénégal, Abdou Diouf, Boni Yayi a accordé son pardon à tous ceux qui étaient cités dans ces deux dossiers. C’est ainsi que Olivier Boco a décidé de rentrer chez lui hier. Il devrait être suivi dans les semaines qui viennent de Patrice Talon. Ce dernier devrait revenir préparer sa candidature pour la présidentielle de 2016. Un potentiel successeur de l’actuel locataire de la Marina.

Jean-Marie Sèdolo


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