Vœu 2015 : Des élèves et étudiants de Bobo chez Anselme Titiama Sanou

Publié le samedi 31 janvier 2015

Anselme Titiama Sanou, l'Archevêque émérite de Bobo-Dioulasso a reçu des élèves et étudiants de la ville de Bobo-Dioulasso à son domicile. Venus pour souhaiter « une bonne année 2015 » au sage, les visiteurs sont repartis avec une pluie de bénédictions et de conseils.




Sous la houlette de l'Association des élèves et étudiants pour l'émergence du Faso (AEEEF), des dizaines de personnes ont présenté leurs vœux à l'archevêque émérite de Bobo-Dioulasso, Anselme Titiama Sanou. Responsables d'associations dans différents lycées et universités de la place, les visiteurs ont expliqué leur démarche par le souci de rendre hommage à un « homme de Dieu » et à un « sage ». A travers Anselme Sanou, Oumar Traoré et sa structure entendent également toucher tous les burkinabè. Dans la mesure où chaque intervenant a eu à formuler des vœux aussi bien pour l'archevêque que pour l'ensemble du peuple burkinabè. Pour l'archevêque, les élèves et étudiants ont souhaité que 2015 soit une année de « santé de fer, de longévité, d'éclairage de la jeunesse… ». Eu égard à évènements qui ont secoué le Burkina Faso dans le dernier trimestre de 2014, les jeunes ont également émis le vœu de voir les burkinabè habités par l'esprit du pardon, de la cohésion sociale, de la paix…


« Vous êtes jeunes, le pays vous appartient »


Fidèle à lui-même, Anselme Titiama Sanou a profité de la cérémonie de présentation de vœu pour partager sa vision et ses espérances avec les jeunes. Balayant plusieurs sujets, il s'est attardé sur l'effet pervers de la politisation de certaines organisations. Ainsi, il a demandé aux jeunes de se démarquer de la chose politique dans les lycées et universités du Burkina. Le même vœu a été émis à l'adresse des professionnels des services publics. Homme de Dieu, il a souhaité que la crise de 2014 soit une source lumineuse qui éclairera la vie des burkinabè. Aux jeunes et à tous les aspirants au pouvoir, l'archevêque a insisté sur le pardon. Car pour lui, tout bon dirigeant doit pouvoir pardonner « Celui qui ne sait pas pardonner ne saurait être un grand chef. Vous êtes jeunes, le pays vous appartient. Il vous appartient donc de prêcher la paix, la cohésion sociale dans vos lycées et universités pour espérer. ».


Ousséni BANCE

Lefaso.net





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