mercredi 31 décembre 2014

Djibouti : le pouvoir et l'opposition signent un accord de sortie de crise

Le gouvernement djiboutien a annonc� mercredi la signature d'un accord de sortie de crise avec l'opposition, apr�s de longs mois de n�gociations.





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Les Faits marquants du Parlement béninois en 2014

Le Parlement béninois a été secoué en cette année qui s'achève par plusieurs actes qui méritent d'être revisités.

Installé en mai 2011 après le sulfureux K. O à l'élection présidentielle, le Parlement béninois a été peint en vert, la couleur fétiche de l'alliance politique qui a porté en triomphe le président Boni Yayi à la Magistrature suprême du pays. Ainsi, forte de plus de 40 députés pour le compte de la 6ème législature, le pouvoir a réduit en silence l'opposition parlementaire. Mieux, cette dernière devenue (...)


- Politique

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Que sait-on de l'affrontement entre l'armée burundaise et les rebelles venus de RDC ?

Mardi, les forces de l'ordre burundaises ont affront� un imposant groupe de rebelles en provenance de RDC, � une cinquantaine de km au nord de la capitale Bujumbura. Bilan : au moins 30 morts.





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Congo : le PCT de Denis Sassou Nguesso favorable à un changement de Constitution

La grande majorit� des participants au comit� central du PCT, le parti au pouvoir, a approuv� mardi un �ventuel changement de la Constitution.





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Observations de Me Migan sur le discours du chef de l’Etat sur l’état de la Nation :  » Yayi veut construire un Bénin nouveau à la fin de son mandat à partir de normes obsolètes, caduques et dépassées « 

Conformément aux exigences de l’article 72 de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990, le chef de l’Etat a délivré au peuple béninois le traditionnel discours sur l’état de la Nation. Au regard de la situation socio-politique actuelle, le Président de la République a abordé, comme on pouvait s’y attendre, plusieurs questions. Il ressort de son discours plusieurs perspectives sur les plans politique et socio-économique pour l’année 2015. Ces perspectives suscitent des observations et des inquiétudes pour la vitalité de la démocratie et de l’économie béninoise.


1- Sur la nécessité de créer une Cour des comptes


Dans son discours sur l’état de la Nation, le chef de l’Etat a insisté sur la nécessité de doter notre pays d’une Cour des comptes, instrument important de contrôle des finances et moyen efficace de lutte contre la corruption. Cet instrument est d’ailleurs recommandé par les normes de l’Uemoa dans le but d’assainir les finances publiques et d’assurer une gouvernance transparente. Seulement, le contexte politique actuel, caractérisé par la tension et la suspicion de tous les acteurs politiques sur les réelles intentions du chef de l’Etat sur tout projet de révision constitutionnelle, ôte toute crédibilité à toute initiative qui nécessiterait la révision de la loi fondamentale. Pour la période qui reste avant l’expiration de son second et dernier mandat, le Président Boni Yayi peut appliquer à la gestion de l’Etat et à sa propre gestion des mécanismes alternatifs, à savoir, contrôle et audit réguliers des recettes et des dépenses de l’Etat pour assurer une gouvernance transparente au Bénin. S’il est vrai que l’insertion de la Cour des comptes dans le dispositif constitutionnel est un noble objectif, il y en a un qui se situe au-dessus : l’alternance politique en 2016. Or, une telle alternance risque de rester un vœu pieu si la Cour des comptes sert de paravent à toute révision opportuniste.


2- Sur la perspective d’une croissance économique à 6%


Le Président Boni Yayi entend assurer au Bénin une croissance économique à 6% à l’horizon 2015. Pour y arriver, il envisage de concentrer les investissements dans les secteurs de l’énergie et des infrastructures notamment ferroviaires. Les opérateurs économiques étrangers, respectivement, Dangote et Bolloré seront chargés d’assurer l’expansion économique du Bénin grâce à ces différents pôles d’activités économiques. Mais on sait que la croissance économique à deux chiffres projetée par le chef de l’Etat depuis le début de son mandat est un leurre. Des milliards de F Cfa ont été engloutis dans la production du coton pour atteindre cette croissance à deux chiffres et nous savons tous que le résultat est à la fois catastrophique et désespérant. S’agissant des investissements en matière d’énergie, les investissements relatifs à la construction de turbines à gaz à Maria-Gléta (commune d’Abomey-Calavi) constituent des éléphants blancs et annoncent l’échec quasi- certain d’autres types d’investissements improvisés dans ce domaine.


Par ailleurs, le projet d’infrastructures ferroviaires confié au groupe Bolloré sera assurément une gangrène pour l’économie nationale, qui est du reste, fortement paralysée par une gestion chaotique et improvisée des grands chantiers. En effet, le groupe Bolloré, partenaire stratégique du Bénin dans ce projet, est en train de construire actuellement à Niamey la voie ferroviaire à écartement métrique de 1m datant des années 1980 avec des matériels usagers de réemploi, sans respect des normes Iso internationales d’1,435m. Le matériel utilisé par le groupe Bolloré à Niamey et qui sera utilisé au Bénin est en voie de disparition, le matériel neuf pour l’entretien de la voie métrique n’existe plus, d’où les futures difficultés d’approvisionnement des pièces de rechange et la charge d’entretien très élevées. Le Syntra Ocbn avait tiré la sonnette d’alarme et appelé l’attention du gouvernement sur la question. C’est donc avec effarement et désolation que nous apprenons à travers le discours du chef de l’Etat qu’un tel projet puisse aider à dynamiser l’économie nationale en vue d’une croissance à 6%.


3- Sur la loi dérogatoire


Il ressort du discours du chef de l’Etat, la nécessité de voter une loi dérogatoire pour éviter de pérenniser la paralysie du processus électoral. Mais sur ce point, le discours du Président est empreint d’une ambiguïté : l’évocation de la Lépi dite complète. Le Cos-Lépi a montré à la Nation toute entière son incapacité à la doter d’une liste sur la base de laquelle, les élections seront organisées (contraintes de moyens et de temps). En votant une loi dérogatoire, l’on ira à l’établissement d’une liste ad’hoc pour organiser les élections. Dans ce schéma, il n’y aura pas de Lépi (une arlésienne) ni de Cos- Lépi (une institution budgétivore qui devait accoucher de la Lépi), et les responsabilités seront confiées à la Cena.


Il faut préciser qu’à la date d’aujourd’hui, il est possible de convoquer le corps électoral en respectant la loi, sans besoin de recourir à une loi dérogatoire pour réduire les délais exigés. En l’état, le Code électoral permet de convoquer le corps électoral et en cas de difficultés, de revenir sur la convocation si toutes les forces engagées dans les élections se mettent d’accord (voir article 49 du Code électoral).


Devant cette possibilité de modification du corps électoral, on ne comprend plus l’idée du gouvernement lorsqu’il lie la convocation du corps électoral à la disponibilité de la liste électorale et à la saisine du gouvernement par la Cena. Les dates et délais sont retenus pour permettre de préparer certaines opérations techniques et éviter toutes dérives. Si le chef de l’Etat ne convoque pas maintenant le corps électoral, non seulement, on aura des difficultés pour se conformer aux délais des opérations, mais également, des problèmes pour connaître le juge du contentieux des actes préparatoires, surtout que la Céna ne sait pas à ce jour, quelle élection elle aura la charge d’organiser.


En somme, le discours du chef de l’Etat sur cette question n’informe pas clairement sur ses ambitions quant au dégel de la crise actuelle du processus électoral.


A s’en tenir à ce discours, l’impréparation, l’improvisation et la gabegie symptomatiques de la gouvernance du régime du changement-, de la refondation perdureront bien évidement en 2015. Vivement 2016 pour l’alternance !


Maître Jacques A. MIGAN


Ancien Bâtonnier




via La Presse du Jour http://www.lapressedujour.net/archives/38243

Pour de bons et loyaux services rendus à la Nation béninoise : La Cobenam offre un déjeuner à Sévérine Lawson

La direction générale de la Compagnie béninoise de navigation maritime (Cobenam) a offert hier mardi 30 décembre 2014 un déjeuner à l’intention de Mme Sévérine Lawson qui a fait valoir ses droits à la retraite. C’était en présence du directeur général du Cobenam, du conseiller du chef de l’Etat Désiré Adadja, du personnel du Cobenam ainsi que des parents et amis du récipiendaire.


Mme Sévérine Lawson a reçu les félicitations de ses collaborateurs qui n’ont ménagé aucun effort pour saluer les mérites de cette dernière. Pour la représentante du personnel de la Cobenam Mme Ella Adélakoun depuis le 02 janvier 1977 date de prise de fonction de Mme Sévérine Lawson à la Cobenam, elle a occupée plusieurs postes. Du service de comptabilité en passant par le service export-import, cette dernière n’a jamais démérité. Elle a rendu des services loyaux à la Nation béninoise. C’est le moment donc de lui reconnaître ses mérites. A sa suite, l’Amicale des femmes de la Cobenam au nom de leur représentante Josiane Agbo a reconnu les mérites de Mme Sévérine Lawson. Pour elle, 38 ans de travail corsé est un privilège qui n’est pas accordé à tout le monde. Mais Mme Sévérine Lawson l’a eu. C’est le moment pour elle de souhaiter à leur devancière une paisible retraite, en la priant de ne pas rester loin pour les sages conseils. Double sentiment à l’occasion de ce déjeuner, a dit le directeur de la Cobenam Expédit Agbegninou. A l’entendre, aller tranquillement à la retraite doit susciter de la joie. C’est pour cela qu’il remercie Mme Sévérine Lawson pour avoir fini sa carrière dans la tranquillité. Il l’a invité à prier pour le personnel de la Cobenam pour un départ pareil. Avec le départ de Mme Sévérine Lawson, la Cobenam se sépare d’un de ses agents les plus méritantes. Mais la joie qu’elle a répandue restera graver dans la mémoire du personnel. Pour l’heureuse du jour, les mots ne sont qu’aux remerciements. Mme Sévérine Lawson a remercié tout le personnel de la Cobenam qui n’a ménagé aucun pour organiser une cérémonie de ce genre à son intention. Elle a invité le personnel à cultiver l’amour du prochain pour l’évolution de la Cobenam. Il faut noter que trois agents de la direction de la marine marchande partent aussi à la retraite.


Boniface Kabla




via La Presse du Jour http://www.lapressedujour.net/archives/38232

AEEMB : une nouvelle équipe pour la poursuite des valeurs prônées



L'association des élèves et étudiants musulmans du Burkina, AEEMB, a clos son XVè Congrès extraordinaire le dimanche, 28 décembre 2014 à l'Amphi A600 de l'Université de Ouagadougou. Cette rencontre qui s'est ouverte le 25 décembre s'est achevée par le renouvellement des instances de l'association. La cérémonie de clôture a connu la présence de plusieurs leaders musulmans et des « frères » des autres confessions religieuses.




« L'AEEMB et le défi de la gestion des ressources humaines », c'est autour de ce thème que la cinquantaine de participants venus de toutes les provinces du Burkina ont réfléchi sur la vie de leur organisation commune pour, surtout, identifier les défis à relever par l'ensemble des membres, la nouvelle équipe en particulier, les années à venir. A la clôture, les organisateurs se réjouis de la qualité des échanges et ont invité les membres à toujours maintenir le cap pour une association toujours rayonnante. Ce fut également le moment idéal pour l'équipe sortante de témoigner ses reconnaissances à tous ceux qui, durant les deux ans de leur mandat, ont apporté un appui quelconque aux succès des activités de l'organisation. « Il est indéniable que l'AEEMB doit ses lettres de noblesse au soutien moral et technique des associations de notre pays, à la bienveillance de l'administration publique, aux conseils des généreuses personnes et à la contribution de nos partenaires », a loué Issaka Sawadogo, président sortant. Pour lui, la vitalité d'une association se mesure non seulement à l'aune de sa capacité à préserver les acquis engrangés au cours de son histoire, mais aussi à travers ses aptitudes à développer des mécanismes qui lui permettent de faire face aux nombreux défis qui l'attendent.


De nombreux acquis engrangés, cap sur les défis


C'est fort de cette conviction que le choix s'est porté sur le présent thème, « L'AEEMB et le défi de la gestion des ressources humaines », qui a permis aux congressistes de porter « la plus grande attention » sur les grands chantiers qui pointent déjà à l'horizon. Ces défis sont entre autres, la préservation des acquis de l'AEEMB, l'unité de tous les musulmans au Burkina, la formation de ses membres. C'est pourquoi, à en croire les responsables, d'importantes décisions ont été prises au cours du congrès ; décisions qui engagent la responsabilité individuelle de chaque responsable et scellent le destin de l'AEEMB pour les deux années à venir. « Nous ne saurions vous cacher que votre tâche sera difficile tant les défis sont de plus en plus nombreux. Mais il n'a jamais été impossible aux responsables de l'AEEMB depuis des générations de relever vaillamment ces défis par la sincérité de leurs actes et leur engagement inébranlable », s'est adressé le président sortant, Issaka Sawadogo, à la nouvelle équipe pilotée par Ali Sawadogo.


L'un des grands axes de la cérémonie a donc été l'installation et la prestation de serment des membres des organes dirigeants (le conseil consultatif, le comité exécutif et le commissariat aux comptes).

L'occasion fut également belle pour l'AEEMB pour remettre des attestations de reconnaissance à des devanciers et à des personnes ressources qui, selon les responsables, ont contribué non seulement aux succès des activités de l'organisation mais également à promouvoir les valeurs de l'islam.

La cérémonie a aussi connu la présence du Groupe biblique universitaire (GBU) et la Jeunesse chrétienne étudiante (JEC), une présence fortement saluée par les organisateurs.

Pour mémoire, l'AEEMB a pour idéal de contribuer à l'épanouissement intellectuel, social et spirituel de la jeunesse musulmane des lycées, collèges, instituts de formation et des universités du Burkina.


Oumar L. OUEDRAOGO

Lefaso.net


Encadré

Membres du Comité exécutif :


- Président : SAWADOGO Ali, 3ème Année Géographie

- Vice-président : ILBOUDO Mahamady, 3ème Année Economie

- 2ème vice-président : DAMA Yaya, 2ème Année Anglais

- Secrétaire général : SAKO Abdoulaye, 2ème Année Sciences de la vie et de la Terre

- Secrétaire général adjoint : SAWADOGO Boubacar, 1ère Année Economie

- Trésorier général : SAWADOGO Karim, 2ème Année Economie

- Trésorier général adjoint : MANDE Hamadé, 1ère Année Economie

- Secrétaire à l'organisation et à la communication : KALGA Saïdou, 2ème Année Génie civil

- Secrétaire à l'organisation et à la communication adjoint : BARRY Hassane, 1ère Année Psychologie

- Secrétaire aux affaires culturelles : NIKIEMA Alassane, 4ème Année Droit

- Secrétaire aux affaires culturelles adjoint : SANA Daouda, 1ère Année Histoire

- Secrétaire à la mobilisation et à la formation des sœurs : KABORE Fatoumata, 4ème Année Anglais

- Secrétaire à la mobilisation et à la formation des sœurs adjointe : BIKIENGA Fatimata, 1ère Année Droit

- Secrétaire aux affaires sociales : BOCOUM Amidou, 4ème Année Médecine

- Secrétaire aux affaires sociales adjoint : NIKIEMA Ablassé, 1ère Année Droit





via leFaso.net, l'actualité au Burkina Faso http://www.lefaso.net/spip.php?article62559