Le secteur informel expose ses revendications au ministre de la Fonction publique

Publié le vendredi 2 décembre 2016

La Centrale syndicale a rencontré le ministre de la Fonction publique pour lui faire part des attentes des travailleurs du secteur informel. La rencontre s’est tenue ce vendredi 2 décembre 2016. Le représentant de la Centrale syndicale, Guy Ouédraogo et le ministre de la Fonction publique Clément Sawadogo ont présidé cette rencontre.

Le 22 novembre 2016, au terme d’une réflexion, les travailleurs du secteur informel ont établi une plateforme revendicative qui a été remise au ministre de la Fonction publique, Clément Sawadogo, ce vendredi 2 décembre 2016. Cette réflexion menée par les acteurs du secteur informel visait à rappeler au Gouvernement, qu’ils sont des travailleurs comme les autres et donc méritent un même traitement, a martelé Guy Ouédraogo.

Les  représentants du secteur informel ont ainsi tenu une table-ronde afin d’examiner leur situation après l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014.  « Tous semblent oublier que les premiers acteurs de la lutte contre la dictature du régime de l’ancien président Blaise Compaoré sont les travailleurs du secteur informel », a affirmé le représentant de la Centrale syndicale, Guy Ouédraogo.

Il est temps de reconnaître le mérite des travailleurs du secteur informel

Pour un souci de justice et pour un esprit de solidarité, la Centrale syndicale a écouté les revendications des travailleurs lors de leurs réflexions. Il est temps de reconnaître leur mérite et d’aider cette classe à avoir de meilleures conditions de travail, a estimé Guy  Ouédraogo.

Les acteurs du secteur informel ont voulu par cette rencontre que le ministre de la Fonction publique soit leur intermédiaire auprès du Gouvernement. La plateforme qui regroupe 23 points a  été remise à Clément Sawadogo qui a promis que le  Gouvernement les « étudiera attentivement ».

Le niveau de conscience organisationnelle élevé du secteur informel

« La prédominance du secteur informel montre la faiblesse de notre économie, puisque le secteur formel n’arrive pas à combler les attentes de la population. Le secteur informel vient donc en appui au secteur formel », a affirmé le ministre de la Fonction publique.

La volonté des acteurs du secteur informel pour leur contribution dynamique à l’essor d’un Burkina Faso prospère et paisible est salutaire, a-t-il ajouté. Par cet acte, le ministre de la fonction publique dit voir un niveau de conscience organisationnelle élevé du secteur informel et un soutien vif à la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES).

Irmine KINDA (stagiaire)

Burkina 24


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