Exploitation minière au Burkina : Un manque à gagner de plus de 500 milliards de FCFA

Publié le mardi 25 octobre 2016

A la suite de l’enquête parlementaire sur le foncier urbain publiée le 13 octobre dernier, celle sur la gestion des titres miniers et la responsabilité sociale des entreprises minières a rendu son verdict. La commission a organisé une conférence de presse ce mardi 25 octobre 2016 à l’Assemblée nationale. Ce rapport décèle un manque à gagner de plus de 551 milliards de F CFA pour l’Etat burkinabè.


Télécharger : Le Rapport de _synthèse

La commission d’enquête parlementaire sur la gestion des titres miniers et la responsabilité sociale des entreprises minières, a fait le point devant la représentation nationale le rapport de ses trois mois de travaux ce 25 octobre 2016.

Selon ce rapport, la commission  a examiné plus de 700 permis de recherche de 2005 à 2015.

A la suite des auditions des acteurs du secteur, il ressort de nombreuses irrégularités. La commission recommande de suspendre la délivrance de titres miniers du 1er janvier au 31 décembre 2017 afin d’assainir le cadastre minier et d’éviter la déperdition des ressources minières du pays.

« Il faut réorganiser l’orpailleur au Burkina pour donner l’emploi aux jeunes et faire entrer des devises dans le pays. La question n’est donc pas de l’interdire. Aussi, il faut que les noms de toutes ces personnes qui sont actionnaires dans les mines soient publiés », a déclaré Salifou Diallo, président de l’Assemblée nationale.

l’enquête parlementaire

La commission d’enquête parlementaire a livré son verdict

Le rapport recommande, entre autres, l’ouverture d’informations judiciaires contre Kader Cissé, ancien ministre des mines, Lucien Marie Bembamba, ancien ministre de l’économie et François Compaoré, frère de l’ancien président Compaoré, la mise en accusation de Salif Kaboré (ancien ministre des mines) et des poursuites judiciaires contre le directeur général de « Pan African » pour corruption  sur l’affaire de la mine de manganèse de Tambao… lire la suite. 


via L'Actualité du Burkina Faso 24h/24 http://ift.tt/2eJmzq6