Musique  béninoise : Le nouvel album de l’artiste Jolidon Lafia fin  prêt (L’œuvre sonore  annoncée  être de grande facture)

Publié le jeudi 29 septembre 2016

L’artiste chouchou des béninois Jolidon Lafia vient de finaliser son nouvel album. Cet opus dont il faut taire le nom se veut être un chef-d’œuvre, une œuvre phonographique de grande facture. Un fruit de dur labeur de l’artiste qui va faire voyager entre modernité et tradition.

Encore une œuvre phonographique qui va satisfaire le public béninois.  L’artiste musicien chanteur, Jolidon Lafia lance dans les prochains jours son nouveau disque. Cet album qui est composé de  16 morceaux  vient d’être finalisé à Paris. Ce livre sonore, dont l’artiste fait taire le titre, est un véritable chef-d’œuvre, un travail de recherche entre modernité et tradition mais qui puise son originalité de la culture africaine en géniale. Cet opus est porté phonétiquement par sept (07) langues : le baatonu, le fongbe, le mina, le yoruba, le  dendi   , l’anglais et le français. On y trouve de la pop de la soul musique de la variété  du h l’if et bien entendu son tek – soul inspiré du teke originel danse des bâtons du Nord- Bénin. «  Cet album comme les précédents va fasciner le public. J’ai tenu compte du goût et des exigences au plan national et international pour cuisiner cette œuvre qui est le fruit de plusieurs mois de travail », a laissé entendre l’artiste Jolidon Lafia. Pour communier une fois encore avec le public, l’artiste donne un concert live à l’Institut français de Cotonou le  18  novembre 2016. Occasion pour les spectateurs d’avoir un  avant-goût de cet opus. Pour la circonstance, il sera accompagné de son orchestre « Sankiru» ce qui signifie « veillée «. Donc le 8 novembre 2016 à 20h 30 «00»  une date à retenir avec Jolidon Lafia l’ami des enfants, le mari de  «Bake» ou encore l’artiste que la musique peut rendre fou.

Une fierté pour le Bénin

Jolidon Lafia a fait son entrée dans le milieu du show business national et international grâce à son premier album « Donmaru » sorti en 2005.  En effet,  à  12 ans Jolidon Lafia fut remarqué par le chef d’orchestre de Parakou, M. Mama Franco qui l’invita à intégrer l’orchestre en qualité de choriste et bassiste suppléant. Jolidon Lafia a vite étonné, puis à 15 ans est devenu le bassiste principal de l’orchestre… L’aventure ne fait que commencer. Toujours pressé, joyeux et débordant d’énergie, le gris de ses cheveux fait entretenir un mystère autour de son âge. Une facilité à vous communiquer sa joie de vivre, le contact facile, cet artiste qui attache du prix à l’amitié et adore les enfants, déborde d’humilité au point de devenir lui – même un enfant. Pour ceux qui le connaissaient, son succès et son ascension dans le monde de la musique n’ont rien d’étonnant. Très tôt, on pouvait déceler en lui, une âme musicale, une oreille musicale, et même une voix musicale. Certains auraient même pu affirmer sans exagérer, que le sang qui coulait dans ses veines était musical. Puisque Jolidon avait toujours manipulé avec maestria tout ce qui touchait à la musique. Co-animateur de l’émission télévisée sur la chaîne nationale Ortb, intitulée le « Club des Fans », on le connaissait guitariste. Bon guitariste voir même très, très bon guitariste comme s’accordent à le dire à l’unanimité, les plus exigeants du milieu de la musique béninoise. On le savait, en outre professeur de musique au Centre Culturel Français de Cotonou. On le connaissait également danseur et maître chorégraphe au Ballet National du Bénin. En 2005, il fut nominé au trophée Kora AWARDS en Afrique du Sud au titre de « Meilleur Artiste Africain » dans la catégorie « Musique Moderne d’Inspiration Traditionnelle. La musique de Jolidon Lafia est le fruit d’un travail de recherche basé sur les rythmes traditionnels du Bénin, d’Afrique et d’ailleurs. Basée sur la quantification rythmique 6/8, celle – ci puise son originalité et son énergie, des entrailles du Têkê, danse des bâtons, symbole, de la dynastie des braves cavaliers guerriers de la zone septentrionale du Bénin. C’est une musique très dansante, aux accents suaves et aux sonorités douces parfois mélancoliques d’un sahel revisité transfiguré. La structure de ses chansons et la simplicité de ses refrains font entrer facilement ses œuvres dans le cœur de ceux qui l’écoutent. Cela confère à son art un caractère sublime. L’obtention des trophées Kora en Afrique du Sud, lui attirera l’invitation de plusieurs festivals en Afrique (Rwanda, Guinée Equatoriale, Côte d’Ivoire, Sénégal, Mali, etc.) et auprès de la diaspora africaine (Martinique, Haïti, Guadeloupe), puis dans le monde de façon générale (Olympic – Choirs à Séoul, Festival de Shangaï en Chine, au Canada, en Suisse, et en Allemagne « THEATER AN – DER – RUHR » etc.). Désormais pour cet artiste devenu à la fois international et ambassadeur de la culture béninoise, se surpasser est comme un devoir et il en a bien conscience. Outre sa voix et sa guitare comme instruments de prédilection, Jolidon Lafia s’essaie au saxophone et à la flûte. Très fécond en compositions musicales et en écriture de textes, l’artiste compose des musiques et écrit souvent des textes pour les artistes béninois. Le Cirtef Bénin lui a, à ce jour, commandé une vingtaine de musiques. On le reconnaît également comme guitariste dans les studios. Très apprécié par ses pairs de par sa rigueur au travail et son humilité, Jolidon Lafia est vite devenu, l’homme de grandes occasions. Ainsi, déjà en 1990, il était sélectionné comme guitariste pour l’exécution de l’hymne de la francophonie. Il lui a ensuite été donné d’être concepteur et organisateur du spectacle d’ouverture de la Coupe d’Afrique de Nations Juniors (CAN Juniors) Bénin 2005, de composer et arranger l’hymne du Fitheb (Festival International de Théâtre du Bénin) et d’être le compositeur de l’hymne de l’environnement au Bénin. Jolidon Lafia élabore lui – même tous les costumes (pour lui et la troupe qui l’accompagne) pour chaque sortie sur scène. Sa dernière commande en Septembre 2010 fut celle de l’Ortb qui lui a demandé de composer un hymne sur le cinquantenaire de l’accession du Bénin à l’indépendance. La devise de l’artiste : « Si ma guitare pouvait se confondre à une arme, je combattrais toutes les tristesses de la terre »


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