Mouvement de protestations au Mtpfs : Les appelés démobilisés du Smin de l’enseignement exigent leur réinsertion

Publié le jeudi 22 septembre 2016

Les appelés démobilisés du service militaire d’intérêt national  (Smin) de l’enseignement  étaient le mardi 20 septembre 2016 au ministère de la fonction publique et des affaires sociales  pour exiger leur réinsertion dans la vie professionnelle.  Mais à leur grande surprise  le directeur de cabinet dudit ministère les a invités à se préparer pour les prochains concours à la fonction publique.

Laissés pour compte en 2007, les appelés démobilisés du service militaire d’intérêt national  ont décidé enfin de rompre le silence pour se faire entendre par le gouvernement du nouveau départ. Habillés en rouge avec des banderoles au front, des pancartes et branchages en main, ils ont battu le macadam  de la place de l’étoile rouge au ministère de la fonction publique et des affaires pour exprimer leur mécontentement et désarroi en scandant des slogans hostiles et exiger leur réinsertion.  Aussitôt arrivé sur les lieux, le directeur de cabinet dudit ministère n’a ménagé aucun effort pour les accueillir. Dans son adresse à ces appelés démobilisés du Smin, le directeur de cabinet du ministère de la fonction et des affaires sociales  David Vidéhouénou leur a fait comprendre que l’Etat n’est pas une continuité dans la réalisation des fausses promesses. Du coup dit-il le gouvernement actuel est dans la dynamique du réalisme. Sur ce, il a invité ces deniers à se préparer pour prendre part aux concours que le ministère de la fonction  publique s’apprête à lancer.  Cette réponse donnée à leur revendication ne rassure guère ces appelés démobilisés tout en disant qu’il y a un âge pour passer  les concours. C’est pour dire que parmi eux, il y a des gens qui ne peuvent plus passer les concours à cause de leur âge. C’est pourquoi, le porte-parole des manifestants  a dénoncé une injustice avant d’exiger leur réinsertion sans condition ni délai avec rappel de salaires, le paiement des primes de démobilisation et autres droits, le dédommagementdes familles des victimes du service militaire d’intérêt national, l’audit de toutes les structures militaires et civiles qui sont intervenues dans l’organisation du service militaire. Si pour le directeur du cabinet, le principe légal d’accessibilité à la fonction publique ne permet pas au gouvernement de recruter ces derniers, le Sg/Cstb Paul Essè Iko pense que le nouveau départ doit se démarquer et corriger les injustices à eux faites.  Pourtant ils ont suivi la même formation que leurs collègues qui sont reversés, ces appelés démobilisés de l’enseignement vivent dans la précarité.

Boniface Kabla


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