Contrôles routiers : Une police pour surveiller les forces de sécurité
Mamoudou Barry est le tout nouveau coordonnateur du Service de contrôle des services de sécurité (SCSS) en charge de la supervision des forces de l’ordre qui exercent sur les axes du pays. Autrement dénommée la police des polices, le SCSS est composé de policiers et de gendarmes. La mise en place a eu lieu le vendredi 9 septembre 2016.
La principale mission du Service de contrôle des services de sécurité (SCSS) est le contrôle « des actes et des actions posés par les gendarmes et la police sur le terrain », explique Simon Compaoré, ministre de la sécurité intérieure. Cette mission « va permettre de réduire les rackets qui altèrent l’image de la gendarmerie et de la police », et améliorer la qualité des services, poursuit le ministre.
30% au bureau et 70% sur le terrain
Mise en place le vendredi 9 septembre 2016, le Service de contrôle des services de sécurité (SCSS) a été doté de 5 véhicules séance tenante. Composé d’une quarantaine d’hommes selon Simon Compaoré, ce service intègre dans ses rangs des éléments de la police nationale et de la gendarmerie.
« Ils seront 30% au bureau et 70% sur le terrain », note Simon Compaoré. Dans leur manière de fonctionner, le SCSS procédera par des contrôles inopinés. L’idée de cette police des polices a germé avec la complicité du ministère en charge des transports.
… des gens ne perdent des plumes
« Nous devons améliorer l’image que les gens se font de la gendarmerie et de la police. Le travail doit se faire normalement sans que des gens ne perdent des plumes », note le ministre de la sécurité intérieure. Le SCSS, en principe, devrait être fonctionnel dès la semaine prochaine.
Le coordonnateur du Service de contrôle des services de sécurité (SCSS), Mamoudou Barry, administrateur civil de formation, trouve la mission à lui confiée « importante ». Mais, précise-t-il, « nous n’avons pas encore tous les contours de la mission ».
A noter que le nouveau coordonnateur a déjà occupé le poste de secrétaire général ministère de la défense « pendant une dizaine d’années », dit-il.
Ignace Ismaël NABOLE
Burkina 24
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