Actualisation de la Lépi : Le Cos-Lepi, l’ANT et la Cena harmonisent les méthodes
L’honorable Badirou Aguèmon, président du Cos Lépi, Prof Emmanuel Tiando président de la Cena et M. Jean-Claude Ahouanvoébla régisseur général adjoint de l’ANT et les membres de leurs différentes institutions ont tenu une séance de travail hier au siège de la Cena à Cotonou. L’objectif de la rencontre est d’harmoniser les méthodes de travail et revisiter les prérogatives de chacun ainsi que les urgences et défis à relever dans la gestion des cartes d’électeur non distribuées.
Le président du Conseil d’Orientation et de Supervision de la Liste Électorale Permanente Informatisée (Cos-Lépi) Dr Badirou Aguèmon a conduit, ce mardi matin, dans les locaux de la Cena, une délégation de son institution et de l’Agence Nationale de Traitement (ANT). Les trois institutions ont tenu une séance de travail pour repréciser les domaines de compétences et les termes de collaborations conformément au code électoral en vigueur. Elles se sont attardées sur la question de la gestion des cartes d’électeur non distribuées depuis le Cos-Lépi présidé par le ministre Sacca Lafia jusqu’à celui du président Augustin Ahouanvoébla a précisé la cellule de communication du Cos-Lépi. Aussi, ont-elles abordé la question sensible des nouveaux postes de vote à générer suite à l’actualisation de la Lépi.
Les hôtes du président de la Cena Emmanuel Tiando ont partagé les expériences capitalisées et les défis identifiés à l’issue des dernières élections. Il n’est pas superflu de rappeler que l’organisation des élections ou des referenda transparents et apaisés dépend prioritairement de ces trois institutions susmentionnées au Bénin. Il s’agit d’abord de l’Agence Nationale de Traitement (ANT), le Conseil d’Orientation et de Supervision de la Liste Electorale Permanente Informatisée (Cos-Lépi) et la Commission Electorale Nationale Autonome (Cena). Elles ont prouvé chacune leur compétence et leur grande utilité dans un processus électoral transparent. Les dernières joutes électorales en sont une preuve évidente. Le législateur béninois a eu raison de mettre en place ces différentes institutions et de façon séparée pour optimiser leur efficacité et leur degré de probité. Enfin, le Bénin peut se frotter la main pour avoir vaincu la fatalité des élections contestées.
Tobi P. Ahlonsou
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