Abattage et exportation d’ânes : Le Niger emboite les pas du Burkina
A la suite du Burkina Faso où il est à présent interdit « l’abattage et l’exportation des asins, des camelins, des équins et de leurs produits », Jeune Afrique rapporte que, le Niger a lui aussi pris une décision similaire interdisant l’exportation et l’abattage de l’espèce asine menacée par un commerce orienté vers l’Asie.
A présent, il est « strictement interdit » d’exporter des ânes du Niger. Avec un peu plus d’un mois d’intervalle, le pays rejoint son voisin burkinabè qui a adopté le 03 août dernier un décret identique.
Selon un arrêté conjoint des ministères de l’Élevage, de l’Intérieur et du Commerce et celui des Finances « l’exportation de l’espèce asine, sa viande ainsi que de sa peau est strictement interdite », rapporte JA.
Animal docile, l’âne passe pour le moyen de transport par excellence pour des paysans du Niger au même titre que le Burkina Faso. En raison de la vertu antivieillissement supposée de la peau d’âne, l’espèce est menacée d’extermination au grand dam des populations rurales.
Est-ce de leur faute ? Les prix de l’animal ont aussi subitement explosés sur le marché. « Un âne qui ne coûtait guère 40 000 F CFA se négocie jusqu’à 100 000 F CFA! », a confié à l’AFP Amadou Idé, un habitant de Mangaïzé, une localité du Niger reconnue pour son marché de bétail.
Ainsi, les paysans « n’hésitent plus à se débarrasser de leurs ânes » pour « acheter de la nourriture », souligne Amadou Idé.
Oui KOETA
Burkina24
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