Fitheb Migratoire 2016 : L’étape de Kandi déroulée dans la satisfaction (Satisfecit décerné au Directeur Erick-Hector Hounkpê)
La ville de Kandi dans le département de l’Alibori a accueilli les 29 et 30 juillet 2016, le FITHEB Migratoire édition 2016. Cet événement qui a fait drainer des milliers de spectateurs, s’est déroulé à la satisfaction de tous.
Après Natitingou, Bohicon, c’était le tour de la ville de Kandi d’accueillir sur deux jours le FITHEB Migratoire édition 2016. Au premier jour, le public a eu droit à deux spectacles de danses, et deux sketchs présentés par la compagnie Non Kanéra. Le samedi 30 juillet 2016, deuxième jour du FITHEB Migratoire de Kandi 2016 a été marqué par une série de spectacles d’attraction et un spectacle de théâtre titré « Contes de chez nous ». Ce spectacle présenté par la compagnie « Le Théâtre Wassangari » dans la cour de la maison des jeunes de Kandi, a été mis en scène par Alougbine Dine. Un voyage de quarante cinq minutes environs à travers les contes entrecoupés des chansons et danses de plusieurs localités du Bénin. Et c’est ce à quoi le public a eu droit, à la clôture du FithebXwéxi édition 2016 à Kandi. Ceci à travers le spectacle « Les Contes de chez nous ». Ce plat de résistance offert en exclusivité au public de Kandi par le Comité d’organisation a à sa tête le Directeur du Fitheb Erick-Hector Hounkpê a été bien dégusté par les spectateurs qui ne voulant pas se faire conter l’événement ont envahi les locaux de la Maison des jeunes. En effet, « Les Contes de chez nous », comme il est intitulé, est un spectacle inspiré des valeurs traditionnelles du Bénin. Mis en scène par Alougbine Dine, ce spectacle est un assemblage de six petits contes. Il a été joué par trois artistes comédiens au parcours riche de la compagnie « Le Théâtre Wassangari » à savoir : Hervé Wégbomè, Luc Kounouho et Guy Kponhento Gangnihessou qui ont conduit les spectateurs dans un voyage fait d’un mélange de drame, de réflexions, d’humour, de chants tirés du répertoire. Tous les moyens étaient mis par le trio pour abreuver le public de plusieurs enseignements de vie. L’occasion était donnée au public d’attirer l’attention du public sur plusieurs faits de la société. Le premier conte qui a d’ailleurs accroché le public, est une légende de Fâ, du signe GbéYèkou, qui parle des lois et des règles d’une société. Ce signe invite à raison gardée. Le second et le troisième conte quant à eux ont invité la population à prendre soin de l’environnement (les plantes, les cours d’eau, etc.) dans lequel elle se trouve. Le quatrième conte qui a plus amusé l’assistance, a abordé ce que les comédiens appellent avarisme. Le message ici à l’endroit du public était clair. Etre trop pingre dans la vie n’est pas une bonne chose. Dans le sixième conte, il était question de leçons de vie entre autres : la liberté ne se donne pas, elle s’arrache ; le messager peut ne pas connaître la vérité qu’il a dans le message qu’il transporte. Le spectacle « Les Contes de chez nous » a été d’une réussite au regard des témoignages recueillis au terme de la soirée. Aussi des voix se sont élevées pour décerner un satisfecit à l’équipe organisatrice de l’événement en particulier le Directeur du Fitheb Erick-Hector Hounkpê.
Victorin Fassinou
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